L’étude prouve, en détails, que « vivre dans un quartier où sont plantés des arbres et où l’homme a l’impression d’être dans un endroit plus riche en espaces verts, a un effet bénéfique sur la santé et le moral ».
@Double Feature/Flickr
L’impact positif des arbres dans des quartiers n’est plus à prouver
L’équipe de recherche, menée par le Dr Omid Kardan de l’université de Chicago, a étayé sa thèse en surveillant la ville de Toronto (et ses 530 000 arbres, classés par catégories). Et plus particulièrement, en comparant les zones sans arbres et les zones fournies en arbres. De plus, ils ont également suivi l’état de santé physique et psychologique de 30 000 personnes. Après plusieurs mois à poser des questionnaires et à comparer les résultats, la conclusion est sans appel pour le Dr Marc Berman, co-auteur de l’étude : « Quels que soient les revenus, l’âge ou le niveau d’éducation, les environnements avec des arbres ont un véritable impact sur la santé (…) Il semblerait également que dans les quartiers bétonnés, l’impact des arbres soit plus grand que dans les parcs. »
La perception sur sa propre vie change radicalement
L’étude est alors allée encore plus loin. Et c’est là, que le résultat est intéressant. En effet, selon les notes du Dr Berman : « Avoir 10 arbres de plus dans un quartier améliore considérablement sa propre perception sur sa santé, bien mieux que d’avoir une augmentation annuelle de 9 000 euros/an, déménager dans un autre quartier, ou être 7 ans plus jeune ! ». Même si les docteurs avouent ne pas réussir à prouver, en chiffres, d’où cette perception vient, il existe quand même 2 facteurs à prendre en compte. Le premier, évident, est que vivre dans un quartier arboré améliore la qualité de l’air respiré. Mais ce n’est pas tout. En effet, en 2e point, le fait d’être « entouré de verdure » aurait un effet relaxant, reposant. Ces deux facteurs, combinés, amélioreraient ainsi la qualité de vie, voire la « perception de sa qualité de vie ». Cette conclusion serait la même pour toutes les classes sociales, précise l’étude : des personnes aisées aux revenus les plus modestes.
Prêt à planter ? Partez !
Autre fait « amusant » de l’étude : les arbres de la voie publique sont mieux « perçus » que ceux, privés, plantés dans les jardins et devantures de maison. Les docteurs expliquent cet effet par le fait que, inconsciemment, les personnes interrogées trouvent les arbres publics plus « accessibles » que les autres, privés. Enfin, les auteurs de l’étude concluent en encourageant les maires à planter plus d’arbres, pour le bien de la ville et de notre santé.
Alors, qu’attendons-nous ?
L’équipe de recherche, menée par le Dr Omid Kardan de l’université de Chicago, a étayé sa thèse en surveillant la ville de Toronto (et ses 530 000 arbres, classés par catégories). Et plus particulièrement, en comparant les zones sans arbres et les zones fournies en arbres. De plus, ils ont également suivi l’état de santé physique et psychologique de 30 000 personnes. Après plusieurs mois à poser des questionnaires et à comparer les résultats, la conclusion est sans appel pour le Dr Marc Berman, co-auteur de l’étude : « Quels que soient les revenus, l’âge ou le niveau d’éducation, les environnements avec des arbres ont un véritable impact sur la santé (…) Il semblerait également que dans les quartiers bétonnés, l’impact des arbres soit plus grand que dans les parcs. »
@ Giuseppe Milo / Flickr
La perception sur sa propre vie change radicalement
L’étude est alors allée encore plus loin. Et c’est là, que le résultat est intéressant. En effet, selon les notes du Dr Berman : « Avoir 10 arbres de plus dans un quartier améliore considérablement sa propre perception sur sa santé, bien mieux que d’avoir une augmentation annuelle de 9 000 euros/an, déménager dans un autre quartier, ou être 7 ans plus jeune ! ». Même si les docteurs avouent ne pas réussir à prouver, en chiffres, d’où cette perception vient, il existe quand même 2 facteurs à prendre en compte. Le premier, évident, est que vivre dans un quartier arboré améliore la qualité de l’air respiré. Mais ce n’est pas tout. En effet, en 2e point, le fait d’être « entouré de verdure » aurait un effet relaxant, reposant. Ces deux facteurs, combinés, amélioreraient ainsi la qualité de vie, voire la « perception de sa qualité de vie ». Cette conclusion serait la même pour toutes les classes sociales, précise l’étude : des personnes aisées aux revenus les plus modestes.
@DavidMorgan / Flickr
Prêt à planter ? Partez !
Autre fait « amusant » de l’étude : les arbres de la voie publique sont mieux « perçus » que ceux, privés, plantés dans les jardins et devantures de maison. Les docteurs expliquent cet effet par le fait que, inconsciemment, les personnes interrogées trouvent les arbres publics plus « accessibles » que les autres, privés. Enfin, les auteurs de l’étude concluent en encourageant les maires à planter plus d’arbres, pour le bien de la ville et de notre santé.
Alors, qu’attendons-nous ?
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