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Wade ignore les problèmes de budget et annonce des projets énergétiques mirifiques

NETTALI.NET - Précisant avoir tiré des enseignements de sa « tournée économique », le chef de l’État a constaté le besoin des jeunes en matière d’emploi et leur promet un renforcement des différentes structures de promotion de l’emploi déjà existantes et l’ouverture de nouvelles perspectives. Il s’agit, selon lui de « nombreux chantiers qui vont démarrer avec l’exploitation des réserves d’or de Sabodola et le potentiel phosphatier du Sénégal, estimé provisoirement à plus d’un milliard de tonnes ».


Rédigé par leral.net le Samedi 4 Avril 2009 à 01:18 | | 1 commentaire(s)|

Wade ignore les problèmes de budget et annonce des projets énergétiques mirifiques
Sur la même veine, le chef de l’État a annoncé le maintien par Mittal du projet de mise en valeur du minerai de fer de Kédougou, tout en précisant qu’il sera retardé du fait de la conjoncture internationale. Le président de la République a, toutefois, réservé une bonne partie de son discours au volet énergétique. Et c’est d’abord pour annoncer l’exploitation des gisements de tourbe pour la production d’énergie alternative à usage domestique et industriel. Ceci, avance-t-il, pour que le charbon soit à portée de main et moins cher pour les ménages sénégalais.

S’agissant de la sécurisation de l’approvisionnement, le président de la République promet, d’ici la fin de l’année, l’extension des capacités de stockage du pays en produits liquides qui passera à 167 000 tonnes et complétée par un projet de 500 000 mètres cubes. Pour ce qui est du gaz butane dont les « ruptures cycliques » préoccupent tous les ménages sénégalais, Me Wade annonce un projet de stockage de 22 000 tonnes qui est à l’étude.

En matière de de diversification des sources d’énergie, des centrales solaire, éolienne ou encore de charbon sont annoncées respectivement dans les localités de Ziguinchor, Ross Béthio et Sendou, sans indications temporelles. Les factures d’électricité connaitront une baisse conséquente, à en croire le chef de l’État, avec notamment l’arrivée de près de 3.500.000 lampes à basse consommation.

Sur le plan agricole, l’an II de la Goana était au menu du discours de Wade. Une occasion pour lui de réaffirmer l’engagement de son gouvernement à réunir les conditions pour faire mieux que l’année précédente en termes de résultats positifs, non sans annoncer le maintien du soutien de l’Etat à la filière arachidière. Un soutien qui se fera à travers la facilitation du financement des opérateurs auprès des banques.

La grande absente dans ce discours du 03 avril du chef de l’État, c’est sans nul doute doute la question liée aux difficultés financières que traverse le Sénégal avec la dette intérieure qui, malgré l’annonce dans son discours à la nation du 31 décembre 2008, n’a toujours pas été totalement épongée au grand dam des acteurs du secteur privé national.

- Par Hassan -

Intégralité de la discours du Président de la république

Discours du président Abdoulaye Wade :
Vers un poste de vice président ?


Dakar, 3 avr (APS) - Demain, 4 Avril 2009, la nation sénégalaise va encore, dans la ferveur et la joie, fêter le 49ème anniversaire de notre indépendance. Cette date est d’abord un rendez-vous de la nation avec elle-même, parce que l’évènement symbolise, plus que tout autre, les liens indéfectibles que nous avons tressés entre nous, l’un se reconnaissant dans l’autre comme partie de soi-même.
Cette communauté dont les origines se perdent dans la nuit des temps, se renforce chaque jour, en se différenciant et en se renforçant grâce aux valeurs qu’elle génère continûment et qui en font le ciment.Grâce au travail méthodique que nous avons entrepris courageusement, nous avons réalisé beaucoup de choses, dans presque tous les domaines de la vie économique et sociale, pour améliorer et embellir notre existence.
Nous en sommes légitimement fiers.Je voudrais avant tout avoir une pensée pieuse pour ceux et celles qui nous ont quittés, une pensée affectueuse pour nos malades à qui je souhaite un prompt rétablissement.Je vous adresse, à toutes et à tous, Chers Compatriotes, mes chaleureuses félicitations.Moment d’introspection et de souvenir par excellence, le 4 avril marque l’aboutissement d’une longue marche.
Si nous avons recouvré notre vocation naturelle à la liberté pour exister en tant que communauté, parmi les Nations libres et souveraines, c’est parce que déjà, au temps de la colonisation, des héros, engageant ce qu’ils avaient de plus cher, c’est à dire leur vie, leur honneur et leur liberté, s’étaient opposés à l’asservissement et l’aliénation de notre peuple.

Au nom de la Nation, je rends un hommage solennel à tous nos héros.

La résistance, armée ou pacifique, est une dimension permanente, mais souvent méconnue, de l’histoire de l’Afrique. C’est pourquoi nous en avons fait un thème du prochain festival mondial des arts nègres, FESMAN.
En ces temps où les doctrines révisionnistes se font jour, les peuples qui ne maîtrisent pas leur histoire sont à la merci de la falsification de leur passé. Et aussi, comme je l’ai souvent dit, il s’agit moins d’auto contemplation que de s’adosser sur son histoire pour faire face à l’avenir.
Voilà pourquoi, le devoir de mémoire est primordiale pour garder intact le souvenir de nos héros et enseigner l’histoire vraie à nos enfants.
Veiller jalousement à la protection de notre patrimoine historique et culturel, fondement de notre identité nationale est une exigence du présent et un viatique pour le futur.
Tel est le sens du Panthéon des Héros, érigé sur la Place du Souvenir face au monument des hommes et femmes de culture.
Evoquant nos héros, je ne peux vous oublier, chers anciens combattants.

Je vous salue avec respect.
Votre contribution décisive à la Libération, aux heures sombres de la guerre, où le vent du totalitarisme a failli emporter le monde libre, restera à jamais gravée dans la mémoire collective de la Nation.

C’est connu, l’esprit du combattant ne meurt jamais.

Je sais que demain, au rythme des tambours et des trompettes, vous aurez encore fière allure devant la Nation.

La fête de l’indépendance est aussi celle de nos vaillantes forces armées.

Je pense à vous, valeureux soldats, sous-officiers et officiers qui, dans la tradition de vos prédécesseurs, êtes toujours debout pour défendre la patrie et à veiller en permanence sur la sécurité du peuple.

Aux hommes et aux femmes qui servent avec tant de dévouement dans nos Armées, je renouvelle ma confiance et ma satisfaction pour la manière exemplaire dont ils s’acquittent de leur devoir.

C’est bien pour toutes ces raisons que nous avons choisi cette année le thème « Forces de défense et de sécurité au service de la diplomatie ».

Ce thème traduit la vocation de nos armées de servir nos choix extérieurs, une pleine participation de notre pays à la vie internationale, en qualité d’acteur engagé et clairvoyant, une volonté d’être parmi les nations qui construisent la paix dans le monde. En obéissant à l’autorité en tout temps et en tout lieu, vous défendez l’honneur du Sénégal par l’exécution correcte de vos missions, dans l’observation stricte des règles d’engagement. Sur tous les théâtres d’opérations du monde, vous êtes présents pour défendre la paix. L’appel que l’on vous adresse en permanence est un hommage à votre bravoure et à votre professionnalisme. Je suis fier de vous.

En Afrique et hors du Continent, nos Forces armées continuent de faire honneur à la Nation en défendant avec un sens aigu du devoir, l’idéal de paix qui inspire notre diplomatie.

Parce que vous êtes au service d’une diplomatie de paix, j’exhorte chacun de vous à rester un militaire accompli et un Ambassadeur digne de la confiance dont il est investi.

Mes chers Compatriotes,

La jeunesse, trait d’union entre le présent et le futur, sera, une fois de plus, au cœur de la fête de l’indépendance.

Je voudrais redire ici la priorité élevée que le Gouvernement continue d’accorder à cette force vive de la Nation.

Il en est ainsi parce que je mesure pleinement les attentes et l’espoir des jeunes en matière d’éducation, de formation et d’emploi.

Malgré nos nombreux acquis dans ces domaines, ma récente tournée à l’intérieur du pays m’a conforté dans la conviction que nous devons écouter les populations, faire plus et mieux.

Les doléances en matière d’éducation, de formation et d’emploi, font partie de la dynamique sociale d’un pays en quête d’émergence.

Je trouve ces revendications saines, légitimes et stimulantes parce qu’elles portent le rêve et l’ambition de chaque jeune d’être utile à lui-même, à sa famille, à sa communauté et à sa Nation. C’est pourquoi je les encourage, pourvu qu’elles restent dans le cadre de l’ordre et la décence.

Le Gouvernement poursuivra sans relâche ses efforts dans l’équipement du pays, parallèlement au programme d’infrastructures scolaires et universitaires.

Mais il nous faut également veiller à l’amélioration de la qualité des enseignements.

Ne soyons pas otages de la routine.

Les connaissances, par définition, sont évolutives et le sont encore plus dans la société du savoir et de la vitesse que nous vivons. Leur renouvellement n’en est que plus impératif.

Je n’oublie pas évidemment le problème préoccupant du déficit horaire et de la discipline dans l’espace scolaire, l’école.

J’ai proposé un Forum national sur le statut de l’enseignant et demandé aux Ministres en charge de l’Education de le convoquer dans les meilleurs délais, pour nous permettre de réfléchir sur l’ensemble des paramètres qui font le statut social que nous souhaitons pour nos enseignants. Au-delà d’être celui qui transmet le savoir, l’enseignant doit être plus qu’un vendeur d’un service rémunéré, une figure emblématique dans la société, en incarnant ses vertus et sa vocation.

C’est à lui que la Nation confie ses enfants pour les former et en faire les constructeurs de son avenir. C’est pourquoi l’enseignement est un sacerdoce qui n’a pas de prix. Voilà pourquoi je veux privilégier cette catégorie de travailleurs. Je m’en expliquerai un peu plus au cours de ce Forum.

Dans le domaine de l’emploi, l’année en cours verra le démarrage effectif des activités de l’Observatoire National de l’Emploi et des Qualifications professionnelles pour mesurer nos efforts et orienter nos choix, bref pour aider le Gouvernement à piloter l’importante question de l’emploi des jeunes.

Il s’agit de centraliser, auprès d’une seule structure, les données liées au marché du travail pour faciliter l’interaction entre la demande et l’offre d’emploi.

Cependant, la priorité de la lutte contre le chômage des jeunes gardera sa spécificité avec la poursuite et le renforcement des activités du Fonds National de Promotion de la Jeunesse, de l’Agence Nationale pour l’Emploi des Jeunes, du Service Civique National, du Programme Jeunes dans les Fermes Agricoles du Plan REVA et de l’Office pour l’Emploi des Jeunes de la Banlieue.

Pour l’ensemble de ces structures, un système de suivi- évaluation sera mis en place avec l’appui de la Banque Mondiale afin d’améliorer l’efficacité de leur gestion et de leur impact d’ensemble.

De nouvelles perspectives vont s’ouvrir en matière d’emploi avec les nombreux chantiers qui vont démarrer avec l’exploitation des réserves d’or de Sabodola et le potentiel phosphatier du Sénégal, estimé provisoirement à plus d’un milliard de tonnes. Avec aussi le minerai de fer de Kédougou dont la mise en valeur va subir quelque retard du fait de la conjoncture internationale. Toutefois, le projet fait partie des rares que le promoteur, MITTAL, a maintenus dans le monde.

S’y ajoutent les gisements de tourbe que nous mettrons en exploitation cette année pour la production d’énergie alternative à usage domestique et industriel. Bonne nouvelle pour les ménagères qui vont trouver le charbon à portée de main et moins cher.

S’agissant de l’industrie automobile, l’activité va se renforcer. Les dernières formalités administratives sont en cours pour l’installation à Toglou d’une usine de fabrique de camions gros porteurs.

Mes Chers Compatriotes,

Dans un contexte mondial marqué par la volatilité des prix du pétrole et de ses produits dérivés, la maîtrise du secteur énergétique par la sécurisation des approvisionnements, la diversification des sources d’énergie et la fourniture d’électricité à un prix supportable par le consommateur constituent un souci permanent pour l’Etat.

D’ici la fin de l’année, l’extension de nos capacités de stockage en produits liquides sera portée à 167.000 tonnes et complétée par un projet de 500.000 mètres cubes pour faire du Sénégal un hub pétrolier.

En ce qui concerne le gaz butane, un projet de stockage de 22.000 tonnes est à l’étude pour mettre fin aux ruptures cycliques.

En outre, notre programme de diversification des sources d’énergie se poursuit avec la centrale au charbon de Sendou, la centrale à Typha de Ross Béthio, la centrale éolienne de Saint-Louis et la centrale solaire de Ziguinchor. Le moins qu’on puisse dire est que, sur ce point, l’avenir est radieux pour ne pas dire illuminé !

Le 5 février dernier, j’ai approuvé le projet de 3.500.000 lampes à basse consommation destinées à remplacer progressivement les lampes incandescentes. L’usine de production de ces lampes sera installée ici même au Sénégal. Son objet est, pour le même service, payer moins cher l’électricité.

A terme, ce projet nous permettra de faire de substantielles économies d’énergie et de réduire en conséquence notre facture d’électricité. En un mot le montant des factures de courant va très sensiblement diminuer.

J’ajoute, enfin, que le programme d’électrification rurale que j’avais annoncé dans mon adresse du nouvel An, est en cours de réalisation avec le lancement, en mars dernier, de la première concession, sur l’axe Saint-Louis – Dagana – Podor, pour l’accès de 19.500 ménages à l’électricité d’ici trois ans, grâce à un investissement de 9 milliards de FCFA.

Quatre autres concessions suivront au cours de l’année 2009.

Il s’agit des axes : . Louga - Kébémer – Lingère ; • Kolda - Vélingara – Mbour ; • et Kaolack - Nioro - Fatick - Gossas.

Mes chers Compatriotes,

L’indépendance, pour être pleine et entière, doit avoir un contenu.

C’est un combat de tous les jours, au bureau, au foyer, à l’école, à l’usine, en ville comme en campagne.

Dans ce combat, la bataille pour la souveraineté alimentaire est vitale.

Sur ce point nous avons déjà obtenu d’excellents résultats avec la GOANA, fruit d’un engagement patriotique sans précédent. Notre approche et notre réussite ont été saluées au-delà de nos frontières.

Je renouvelle par conséquent mon appel pour un retour massif vers l’agriculture.

Pour l’an II de la GOANA, nous devons faire autant, sinon mieux que l’année dernière.

Le Gouvernement s’attelle à la tâche avec, entre autres, le renforcement de la mécanisation par l’acquisition d’équipements et l’amélioration de la qualité des semences. Depuis février dernier, nous avons bénéficié de l’homologation de 16 variétés de riz NERICA réputé pour sa sobriété en eau et son adaptation au climat sahélien, de 8 variétés de maïs et de 6 variétés de sésame.

Dans le même sens, la culture du blé, restée tabou pendant longtemps, a effectivement démarré dans la vallée du fleuve Sénégal et se poursuivra.

Nos recherches ont permis d’identifier les variétés de blé adaptées aux conditions climatiques de notre pays et dans un proche avenir nous pourrons ainsi couvrir 50 à 75 % de nos besoins en la matière.

Il reste entendu que la filière arachidière continuera de bénéficier du soutien du gouvernement par la facilitation du financement des opérateurs auprès des banques.

Prions pour que Dieu nous donne un bon hivernage.

Mes chers Compatriotes,

Le 22 Mars dernier, date importante dans le calendrier républicain, vous avez été nombreux à vous rendre aux urnes pour choisir vos élus locaux dans le calme, la sérénité et la dignité.

Ce scrutin qui n’a suscité aucune contestation significative a été marqué notamment par la percée de l’opposition qui va contrôler un certain nombre de collectivités rurales et des mairies dont de grandes villes, y compris la capitale. Je félicite l’opposition, encore une fois, pour sa performance car cela en est une.

Cette élection illustre, une fois de plus, la maturité de notre système politique ainsi que la fiabilité et la transparence de notre fichier électoral numérisé qui ne pourra plus jamais être mis en doute. Au demeurant, j’ai demandé à l’Union Européenne et à la France de nous envoyer des experts pour le tester et mettre en place, avec nous, pouvoir et opposition, un Comité de veille permanent pour le surveiller jusqu’aux prochaines élections de 2012.

Je voudrais en effet qu’il n’y ait plus la moindre suspicion sur le fichier électoral qui a permis à l’opposition d’être victorieuse en maints endroits, ce qui est la preuve, a postériori, qu’elle a eu tort de jeter le discrédit sur notre pays et ses institutions, non seulement au Sénégal mais dans le monde entier, sur ce fichier numérique conçu et réalisé par l’un des plus grands cabinets du monde. Mais laissons cela au passé et tournons-nous vers l’avenir.

Le scrutin confirme l’ancrage de notre pays dans le cercle des démocraties majeures et apaisées.

J’ai reçu à ce propos de nombreux témoignages de sympathie et des félicitations d’observateurs neutres de plusieurs régions du monde. Tout cela est à l’honneur de notre pays.

Je renouvelle donc mes chaleureuses félicitations aux électeurs pour leur mobilisation et leur esprit civique, au Gouvernement pour la bonne organisation des opérations électorales, et aux partis, coalitions de partis et membres de la société civile pour le sens des responsabilités dont ils ont fait preuve tant dans le déroulement du scrutin que le dépouillement des résultats.

L’identité remarquable de la République réside invariablement dans le libre consentement des citoyens à être gouvernés par l’autorité de leur choix.

C’est cette volonté populaire, seul mode de dévolution et de légitimation du pouvoir en démocratie qui s’est exprimée le 22 mars.

Garant du bon fonctionnement des institutions, je veillerai personnellement au respect scrupuleux du choix des citoyens.

C’est pour moi l’occasion de rassurer les élus de l’opposition choisis par le peuple pour être à la tête des collectivités locales qu’elle a gagnées. Ils pourront travailler librement à la satisfaction des besoins des populations qui les ont élus. Je veillerai à ce que rien ne fasse obstacle à l’exercice des fonctions dont ils viennent d’être investis.

Si d’un côté et de l’autre, Gouvernement et Collectivités locales, chacun respecte la loi et notamment les normes de gestion transparente et de bonne gouvernance, l’harmonie s’établira dans nos relations.

Tirant les leçons de ce scrutin, je voudrais vous redire mes Cher Compatriotes, que j’ai bien compris vos messages : besoin de changement réel dans la gouvernance et satisfaction des besoins populaires. Nous ferons de notre mieux et vous jugerez.

Tous, à présent, pouvoir et opposition, nous devons nous remettre au travail pour réaliser notre objectif commun : le développement économique et social de notre pays, dans la paix, la stabilité et la cohésion nationale.

C’est ainsi que nous pourrons consolider notre indépendance et enrichir, jour après jour, le legs de nos anciens.

C’est ainsi que nous pourrons suivre la voie de l’honneur tracée par nos héros et être dignes des sacrifices qu’ils ont consentis pour nous.

C’est ainsi, enfin, que nos enfants, et les générations d’après, qui vivront dans un monde sans doute plus difficile, seront fiers de notre apport à la continuité historique de notre Nation.

J’exhorte le pouvoir et l’opposition à tourner la page des élections et à travailler, chacun dans la sphère qui lui est assignée par le peuple souverain qui appréciera.

Mes chers Compatriotes,

J’ai voulu vous réserver une bonne nouvelle pour la fin. Je sais l’un des plus grands besoins des Sénégalais est l’habitat. Nous avons déjà fait beaucoup mais nous allons faire plus malgré la crise qui a frappé tous les pays, y compris le nôtre.

J’ai décidé de lancer de vastes programmes immobiliers, non seulement pour satisfaire la demande sociale mais aussi pour créer des milliers d’emplois pour les jeunes.

Le Gouvernement a lancé un appel au secteur privé et a déjà noté quelques offres de programmes pour la construction de maisons de qualité à des prix et conditions abordables. Tous les promoteurs qui répondront à cet appel pourront sur l’aide et le soutien de mon gouvernement.

Nous avons déjà agréé un programme de construction de logements de qualité à des prix voisins des JAXAAY :

• pour les hommes de tenue - 15000 logements :  5000 pour l’Armée  3000 pour la Gendarmerie  3000 pour la Police  3000 pour la Douane

• pour les Sénégalais de l’extérieur 5000 logements sont en construction à Tivaouane Peulh

• 20000 logements dont 4000 dans les régions seront à la disposition de nos autres compatriotes.

Par ailleurs, nous sommes en train de travailler sur des programmes d’habitat des coopératives de la fonction publique.

Je terminerai cette partie nationale en disant que je compte matérialiser certaines idées que j’ai déjà énoncées comme le Statut de l’opposition et celui de Chef de l’opposition pour faciliter le dialogue et le rendre permanent entre le pouvoir et l’opposition. Ainsi, la démocratie sénégalaise sera renforcée par tous les acteurs de la vie politique nationale.

J’ajouterai que j’ai décidé de renforcer la place des femmes dans les Institutions. A cet effet, j’ai engagé des consultations pour leur laisser le choix entre le poste de Premier Ministre et la Vice Présidence de la République.

Chers Compatriotes,

Le Sénégal est plus que jamais invité à participer à la solution des conflits de notre continent :

• en Guinée Bissau nous avions aidé à la tenue des élections législatives. Après le double assassinat du Président Nino Vierra et du Général Tagmanawaï, je suis en permanence en contact avec les forces politiques Bissau Guinéennes à qui je prodigue conseils chaque fois qu’elles me le demandent.

• Aujourd’hui je suis en train d’aider ce pays par la matérialisation de son souhait de réunir une conférence internationale des bailleurs.

• Pour ce qui est de Madagascar, bien que sollicité par les deux parties en conflit, le Président évincé Ravalomanana et le Maire Rajaolina, je n’ai pas pu prendre des initiatives tellement la situation s’était dégradée. J’ai joint ma voix à d’autres pour soutenir une initiative de l’Union africaine, de la Commission de l’Union européenne et de la France

Mes chers Compatriotes,

Ce soir c’est au rassemblement autour de notre cause commune, notre raison d’être, que je vous invite tous.

Tels des soldats au front, ce combat au quotidien, nous le mènerons solidairement, confiants que la victoire est à notre portée.

Pour ma part, je continuerai à y consacrer tous mes efforts.

Vive le Sénégal debout et toujours en marche vers le progrès !

Bonsoir et bonne fête.

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1.Posté par el hadj hamidou diallo le 05/04/2009 00:01 | Alerter
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L’humiliation belge de l’Afrique: « les nègres et la médaille »

Le contribuable belge, on nous dit qu’il a eu un roi nommé Léopold II qui a été le plus grand prédateur de l’espèce humaine.

Ce grand bâtisseur descendant de Léopold Ier, le roi franc-maçon, a construit la Belgique avec de l’argent tâchée du sang de 10 millions de congolais à qui il a sauvagement ôté la vie avec des mains coupées comme preuve de leur mort, quelque fois par villages entiers. Le fruit de sa spoliation de l’Afrique existe encore en Belgique sous forme d’une entreprise héritière de Léopold II LA DONATION ROYALE estimée à nos jours à plus de 500 millions d’euros.

Cet inspirateur d’HITLER dont « les fantômes» hanteraient à jamais nos mémoires doit rendre compte à l’Afrique pour que demain, nos fils puissent être fiers de nous.
C’est justement par devoir de mémoire pour les 10 millions de morts assassinés par le roi Léopold II au nom du contribuable belge que le collectif des enseignants de la FENDEC :
- demandera à la communauté internationale de poursuivre à titre posthume ce roi criminel en indemnisant tous les fils de « mains coupées » soit 10 millions de congolais. Nous leur refusons le pardon et réclamons JUSTICE.
- demandera à la CPI de suspendre l’affaire du soudanais El Béchir et toutes les autres affaires dirigées envers et contre les africains jusqu’ après le jugement du génocidaire Léopold II et tous ses complices actuels qui profitent du fruit de ses exactions sur les peuples africains.
- demandera à la communauté internationale, pendant 40 ans (la durée de son règne), de déclarer la journée du 9 avril (date de sa naissance) : journée de reconnaissance des martyrs africains. Pendant cette journée, aucune communication vers la Belgique ne devra se faire, aucun produit belge ne devra être commercialisé. L’histoire de Patrice Lumumba tué par l’administration belge du roi Baudouin et le génocide rwandais actionné par l’état belge devront être revisités.

Le collectif des enseignants de la FENDEC présente ses excuses et ses condoléances au peuple congolais pour l’ignorance aveugle et coupable qui l’a si longtemps habité face à ces criminels de notre histoire.
Le collectif comprend que l’instabilité endémique qui sévit au Congo a pour origine 1960, l’année où le contribuable belge a perdu « les mains coupées du roi génocidaire criminel de l’espèce humaine, Léopold II ».
Tout en soutenant les efforts de paix au Darfour, le collectif s’oppose entièrement jusqu’à plus amples informations à la poursuite du Président soudanais inculpé de crimes de guerre au Darfour par la Cour pénale internationale.
Le collectif fait appel à toutes les bonnes volontés sur les plans national et international pour donner à cette action l’envergure qu’elle mérite. Les contributions seront envoyées à fendec@yahoo.fr ou à Collectif des enseignants de la FENDEC B.P 5181 Dakar Sénégal et à tous sites africains patriotes.
Une pétition sera mise sur le net pour demander la mise en accusation à titre posthume de Léopold II et l’indemnisation des congolais par LA DONATION ROYALE sera mise en ligne dès lundi 06 avril 2009.

Lisez et faites lire : http://video.google.fr/videoplay?docid=-7653198088790358593


Dakar, le 04 avril 2009
Pour Le collectif des enseignants de la FENDEC.
Professeur El Hadj Hamidou Diallo


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