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YEUMBEUL: Des lesbiennes soldent, leurs comptes à la police

Quand des lesbiennes se livrent à un jeu de déballage. Voilà, comment pourrait- on résumer l'histoire de ces deux filles nommées M. Ng. et A. F. La seconde a traîné la première à la police de Yeumbeul pour qu'elle lui restitue ses parures et autres ustensiles de cuisine confisqués. Mais, cette requête n'était que l'arbre qui cachait les véritables motivations de A. F. qui reproche à M. Ng. de l'avoir plaquée au pro fit d'une autre fille, une lesbienne, lors d'une virée nocturne dans un dancing.


Rédigé par leral.net le Jeudi 31 Décembre 2009 à 14:02 | | 0 commentaire(s)|

Il y avait foule lundi dernier à la police de Yeumbeul où des les­biennes s'offraient en spectacle devant des témoins médusés. Celles-ci, dont certaines, cigaret­tes à la bouche, revendiquant ouvertement leur statut, s'adon­naient à des accusations et contre accusations.

C'est en 2007 que la dame A. F. a fait la connaissance de la fille M. Ng. au cours d'une soirée dan sante à Keur Massar. La cérémonie était parrainée et organisée à l'honneur d'A. F. Le temps pas sant, elles se lient d'amitié. C'est durant cette amitié que chacune d'elles- découvre chez sa copine des penchants de lesbiennes. Ainsi, A.F.; la plus âgée, devient la petite amie de M. Ng. Sur ce, A. F. couvre son amie de toutes sortes de présents. Des parures en or aux habits de valeur en passant par des portables et autres gadgets. Ce fut la lune de miel entre elles. Mais, à chacune de leurs sorties en boîte, M. Ng. trouvait un malin plaisir à plaquer sa «petite amie» A. F. qui, pourtant, se ceignait les reins pour satisfaire les moindres caprices de son amante, M. Ng. Ce que, du reste, A. F. n'a eu de cesse de déplorer. Mais il suffisait d'un petit tête-à-tête entre elles pour que les choses reviennent à la nor male. Ainsi vint la nuit de samedi dernier. A. F., comme à l'accoutu mée, couvre de cadeaux sa petite amie, M. Ng, et s'embarque dans un taxi pour se rendre dans une célèbre boîte de nuit dakaroise de la place.

Mais à peine arrivées, M. Ng., l'amante, renoue avec ses vieilles amours consistant à draguer d'au tres filles lesbiennes. Vexée, A. F. se fâche et fait toute une scène de jalousie. C'est à la limite, selon notre source, si elles n'en sont pas venues aux mains. Après cet esclandre, elles s'embarquent de nouveau dans un taxi pour rallier la banlieue, à leurs domiciles res pectifs. Et, M. Ng. ruminant encore sa colère contre l'attitude de sa petite amie A.F., pète les plombs et se rue sur celle-ci en cours de route, obligeant le taxi man à s'arrêter pour les séparer. Folle de rage, M. Ng. décide de mettre un terme à la relation.

Déçue de la tournure de leur relation sentimentale, A.F. débar que le lendemain à la police de Yeumbeul et dépose une plainte contre M. Ng. A.F. voulant noyer le poisson, indique dans sa plainte que M. Ng. lui a pris ses biens constitués de parures en or, d'ustensiles de cuisine et autres objets. Mais la mise en cause réfute avec véhémence les faits et charge son accusatrice. C'est à ce jeu de ping- pong entre elles, soutient notre source proche de l'enquête, que les limiers ont fini par découvrir les véritables raisons de la bagarre. Et, hier mardi, elles ont déféré à leur seconde convocation à la police de Yeumbeul pour enfin solder leurs comptes. Ainsi, M. Ng, a accepté de restituer devant l'en­quêteur quelques parures à A. F.

Notons que la présence des antagonistes lesbiennes à la police a suscité la curiosité des badauds et autres gens venus au poste pour affaires personnelles. Et, malgré cette marée humaine, les lesbien nes venues avec d'autres, se sont données en véritable spectacle. L'enquête suit son cours.

Vieux Père NDIAYE
Source Walf Grand Placenbsp[

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