«Ces mesures auraient dû faire l'objet d'une large concertation. Les différents acteurs concernés devaient être associés et même la société civile, mais le gouvernement a seulement pensé à calmer les citoyens, en prenant ces mesures qui s'avèrent brutales», se désole Ousmane Thiam alias Thiamass, secrétaire général de l'Union des routiers section Ziguinchor, propos rapportés par Seneweb.
Pour le vice-président chargé de la supervision générale et porte-parole du président de la gare routière de Ziguinchor, exiger aux transporteurs la visite technique à Dakar, n'est pas une solution adéquate:
«Les appareils de contrôle technique modernes doivent exister dans les régions, c'est l'idéal. Aussi, il faut se pose la question de savoir si tous les transporteurs auront les moyens de faire le déplacement jusqu'à la capitale, avec cette hausse du carburant».
L’État doit revoir, à l’en croire, ces mesures et arrêter d'exposer sa population. «L'état des routes doit faire l'objet d'études, les dimensions, les signalisations, entre autres. La juxtaposition des routes, avec les marchés, des écoles et certaines structures, comme c'est le cas à hauteur des différentes routes nationales, doit mériter réflexion. Ceci fait qu'à certains endroits, la route est étroite et n'a pas la dimension recommandée, autant de facteurs sur lesquels il y a nécessité de tenir des concertations et prendre des mesures et qui sont occultés», suggère Ousmane Thiam. Qui invite «les chauffeurs à plus de vigilance, de discipline et de responsabilité sur la route».
Pour le secrétaire général de l'Union des routiers section de Ziguinchor, «les responsabilités sont partagées à chaque accident, de même que pour le cas du drame survenu à Kaffrine».
Pour le vice-président chargé de la supervision générale et porte-parole du président de la gare routière de Ziguinchor, exiger aux transporteurs la visite technique à Dakar, n'est pas une solution adéquate:
«Les appareils de contrôle technique modernes doivent exister dans les régions, c'est l'idéal. Aussi, il faut se pose la question de savoir si tous les transporteurs auront les moyens de faire le déplacement jusqu'à la capitale, avec cette hausse du carburant».
L’État doit revoir, à l’en croire, ces mesures et arrêter d'exposer sa population. «L'état des routes doit faire l'objet d'études, les dimensions, les signalisations, entre autres. La juxtaposition des routes, avec les marchés, des écoles et certaines structures, comme c'est le cas à hauteur des différentes routes nationales, doit mériter réflexion. Ceci fait qu'à certains endroits, la route est étroite et n'a pas la dimension recommandée, autant de facteurs sur lesquels il y a nécessité de tenir des concertations et prendre des mesures et qui sont occultés», suggère Ousmane Thiam. Qui invite «les chauffeurs à plus de vigilance, de discipline et de responsabilité sur la route».
Pour le secrétaire général de l'Union des routiers section de Ziguinchor, «les responsabilités sont partagées à chaque accident, de même que pour le cas du drame survenu à Kaffrine».