Leral.net - S'informer en temps réel

16 octobre 1902 : Alphonse Bertillon est le premier à utiliser les empreintes digitales pour confondre un criminel

Rédigé par leral.net le Mercredi 16 Octobre 2019 à 10:39 | | 0 commentaire(s)|

Se rappeler de la technique Alphonse Bertillon en ce jour parait d'être d'une importance capitale. Il a le mérite d'initier une technique incontournable pour confondre un criminel. Il est né le 22 avril 1853 et mort à Paris le 13 février 1914, ce criminologue est le fondateur, en 1882, du premier laboratoire de police d'identification criminelle et le créateur de l'anthropométrie, une technique permettant de mesurer des particularités dimensionnelles d'un homme.


Cette discipline de l'anthropologie physique est judiciaire, appelée « système Bertillon » ou « bertillonnage », un système d'identification rapidement adopté dans toute l'Europe, puis aux États-Unis, et utilisé en France jusqu'en 1970.

Pourtant, les fonctions occupées par les membres de sa familles sont variées et différentes de la sienne. Alphonse Bertillon est le petit-fils du démographe Achille Guillard (1799-1876) et le fils de Louis-Adolphe Bertillon, directeur des Statistiques du département de la Seine. Son frère cadet Jacques Bertillon, lui est statisticien et démographe.

Élève médiocre, il abandonne ses études de médecine, et son père le fait entrer en 1879 à la préfecture de police de Paris, où il exerce la fonction de commis aux écritures
.
Selon les données publiées sur sa démarche, "la méthode Bertillon part du calcul qu'en prenant quatorze mensurations sur n'importe quel individu, en se servant d'un pied à coulisse et, pour les relevés crâniens, d'une pince céphalique, il n'existe qu'une chance sur 286 millions pour qu'on retrouve les mêmes mesures chez un autre individu".

Ce système anthropométrique apparaît à une époque où les récidivistes représentent la moitié de la population carcérale en France, ce qui suscite la promulgation de la loi de relégation du 27 mai 1885.