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Alioune Sarr, président du CNG, désapprouve Gaston Mbengue et l’intronisation de Yékini, "Roi des Arènes"

NETTALI.NET- Dans un entretien avec le quotidien dakarois "l’Observateur", Alioune Sarr le président du comité national de gestion de la lutte a contesté le titre de "Roi des arènes" que le promoteur Gaston Mbengue a accordée à Yékini après sa victoire sur le pensionnaire de l’écurie de Fass, Gris Bordeaux.


Rédigé par leral.net le Mardi 4 Août 2009 à 12:48 | | 0 commentaire(s)|

Alioune Sarr, président du CNG, désapprouve Gaston Mbengue et l’intronisation de Yékini, "Roi des Arènes"




Alioune Sarr n’apprécie pas la démarche entreprise par le promoteur Gaston Mbengue et la société de téléphonie Orangge, sponsor leader de l’affiche Yékini-Gris Bordeaux.

"Encore une fois, un titre, c’est une institution qui le donne. Nous ne pouvons pas, aujourd’hui, rassembler les conditions pour donner un titre. Vendredi, Gaston et Orange ont intronisé un roi. L’année prochaine, si par extraordinaire Tigo ou le Groupe Futurs Médias et un promoteur organisent le combat de Yékini, suivi d’une intronisation, quel sera le véritable roi ? On reconnaît la valeur sportive de Yékini, mais est-ce à dire qu’il doit y avoir un titre officiel", explique Alioune Sarr.

Pour le moment, renseigne-t-il, le Cng n’est pas convaincu.

"Il faut être en phase avec ses convictions, c’est pourquoi le Cng n’était pas présent à l’intronisation, car il entérinerait la procédure entre un sponsor et un promoteur qui ne nous engage pas", précise Alioune Sarr.

Rappelant les conditions d’intronisation du lutteur Manga II, il affirme : "Il a fallu un tournoi pour faire de Manga 2 le roi. Le monde bouge. Les conditions ne sont plus les mêmes. Comment voulez-vous en arriver à des conclusions identiques ? Vous-mêmes, vous dites : "Ce n’est pas possible, il faut beaucoup d’argent". On reconnaît la valeur de Yékini pour avoir participé à son éclosion", a déclaré Alioune Sarr.

Malgré ses réticences, Alioune Sarr concède à Yékini ses qualités sportives et son talent.

"C’est en 1996 qu’on a découvert Yékini lors du drapeau du chef de l’Etat. En lui remettant sa récompense, je lui ai dit qu’il était mal encadré, qu’il devait venir à Dakar, dans une structure et croire en ses capacités. Le résultat est là. On l’a mis en Equipe nationale. Il a été meilleur lutteur africain, a été à l’origine d’un tremblement de terre sportif au Niger. La même chose a failli arriver en Afrique du Sud où, en lutte olympique, il est rentré vice-champion d’Afrique. En moins d’un mois de préparation, il a battu le champion Sud-africain", témoigne M. Sarr.

- Par Béatrice L. -

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