C'est le 5 novembre dernier qu'El Hadji Niang s'était présenté dans une station, située aux Parcelles Assainies pour faire le change d'un billet de 50 dollars en FCfa. Loin de se douter qu'il avait reçu un faux billet, le pompiste Thierno Assane Sow effectue l'opération. Après le départ du sieur Niang, il découvre la supercherie.
Deux jours plus tard, ce dernier se rend encore dans la station avec 100 dollars. Arrêté et conduit manu militari au Commissariat des Parcelles Assainies, le mis en cause déclare qu'il ignorait la nature des billets. C'est son ami du nom d'El Hadji, établi aux Etats-Unis qui lui offert l'argent.
N'ayant pas convaincu de sa bonne foi, il sera déféré et inculpé pour une mise en circulation de signes monétaires contrefaits.
Devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, le prévenu réitère ses déclarations préliminaires.
Mais, pour la représentante du Ministère public, le moyen de défense du prévenu ne peut pas prospérer. " Il n'a pas apporté des précisions sur l'identité de la personne qui lui a donné les billets. Ma conviction est qu'il savait que les billets étaient faux", a défendu la parquetière, avant de requérir deux mois d'emprisonnement ferme contre le prévenu.
Constitué pour la défense des intérêts du prévenu, Me Abdoulaye Tall a plaidé la relaxe, à titre principal. Et, une application bienveillante de la loi, à titre subsidiaire.
Au final, le juge a relaxé le prévenu au bénéfice du doute.
Kady FATY Leral
Deux jours plus tard, ce dernier se rend encore dans la station avec 100 dollars. Arrêté et conduit manu militari au Commissariat des Parcelles Assainies, le mis en cause déclare qu'il ignorait la nature des billets. C'est son ami du nom d'El Hadji, établi aux Etats-Unis qui lui offert l'argent.
N'ayant pas convaincu de sa bonne foi, il sera déféré et inculpé pour une mise en circulation de signes monétaires contrefaits.
Devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, le prévenu réitère ses déclarations préliminaires.
Mais, pour la représentante du Ministère public, le moyen de défense du prévenu ne peut pas prospérer. " Il n'a pas apporté des précisions sur l'identité de la personne qui lui a donné les billets. Ma conviction est qu'il savait que les billets étaient faux", a défendu la parquetière, avant de requérir deux mois d'emprisonnement ferme contre le prévenu.
Constitué pour la défense des intérêts du prévenu, Me Abdoulaye Tall a plaidé la relaxe, à titre principal. Et, une application bienveillante de la loi, à titre subsidiaire.
Au final, le juge a relaxé le prévenu au bénéfice du doute.
Kady FATY Leral