Gabon I « Celui qui boude, il bouge ! » : Une expression incomprise et condamnée

« Celui qui boude, il bouge ! » Cette expression avait été "interprétée et dansée" à toutes les sauces ou presque en 2019. Artistes, comédiens et chanteurs l'avaient mixée, chacun à sa convenance. Pour certains acteurs et observateurs politiques, cette expression, devenue virale à une certaine époque, était censée mettre en garde les ministres et les hauts cadres de l'administration publique.

"Celui qui boude, il bouge" : à qui et pour qui ?

Sur le plateau d'un média privé gabonais, Brice Laccruche Alihanga dit assumer ces propos, qui, pour lui, ont été sortis de leur contexte. Il a dit être de ceux qui combattaient l'ancien système pour non seulement encourager la méritocratie, mais surtout, promouvoir les jeunes dynamiques, loin du népotisme. L'ancien directeur de cabinet d'Ali Bongo Ondimba constate pour le regretter que "cette histoire était risible et incomprise par beaucoup de Gabonais."

Beaucoup de leçons apprises au sommet de l'État

Il avait été victime pour avoir dit non au fils du président dont il avait été directeur de cabinet, Noureddin Bongo Valentin, ce "prince qui voulait devenir roi". Il a subi les pires humiliations. Des humiliations qu'il qualifie d'inhumaines. Il était seul avec lui, abandonné par ceux qui l'encensaient. "Celui dont il faut te méfier, c'est celui qui chante le plus fort ta louange", souligne-t-il avec insistance.

La vie enseigne et Brice Laccruche Alhianga dit avoir beaucoup appris. Ses témoignages sont des enseignements que devraient tirer chaque Gabonais. Le nouveau conseiller stratégique de l'Union des bâtisseurs, nouveau parti politique initié par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, appelle ses compatriotes à accompagner le président de la République, chef de l'État, chef du gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguema, pour ensemble, bâtir cet édifice nouveau qu'est le Gabon.

MATSOMBI