leral.net | S'informer en temps réel

Conséquences des émeutes au Sénégal- C’est la grande ruée des élus , des capitaines d’industrie entre autres vers la sécurisation de leurs ...biens

Au lendemain des émeutes qui ont coûté tant de centaines de milliards et des morts à la pelle à notre cher pays, le Sénégal est naturellement devenu un pays à problèmes aux yeux des investisseurs et de la communauté internationale de façon générale. Et ce n’est pas certainement la dernière sortie de la ministre des Affaires étrangères pour rassurer les représentations diplomatiques qui va inverser de sitôt cette triste évidence.


Rédigé par leral.net le Lundi 12 Juin 2023 à 00:25 | | 0 commentaire(s)|

Aujourd’hui, on devine dans l’air infesté de napalm une odeur d’insécurité exacerbée par des postures inquiétantes de certaines forces politiques et économiques qui, convaincues que l’effondrement du " Macky " est imminent, prennent les devants en sécurisant leurs arrières avec une navrante inélégance.

Dans la sphère gouvernementale, et plus largement, dans le cercle du Pouvoir en place, sont tapies pas mal de personnalités qui ont fini de sentir qu’il y a un orage qui se profile à l’horizon et qu’il va inéluctablement s’abattre sur le " Macky ". Autrement dit, elles sont convaincues que la fin est proche et que leur mentor n’a plus aucune chance de sortir indemne de la douloureuse crise que notre pays est en train de traverser.

Ces lendemains sombres pour le Pouvoir en place, et plus particulièrement pour le capitaine de la barque, inspirent, à l’heure actuelle, à ces ministres, directeurs généraux et autres pontes attributaires de gros budgets de fonctionnement, des attitudes opportunistes sans précédent.

Il nous revient de nos sources qu’ils ont fini d’ouvrir, loin de nos cieux, sinon avec des prêtes nom, des comptes d’épargne illicites, des comptes astronomiques, histoire de se préparer une solide sécurité financière, au cas où la messe venait à être dite.

De tels actes sont des signes avérés de déloyauté vis-à-vis du " Macky " ; mais mieux encore, ces faux fidèles du président se sont déjà secrètement positionnés sur les startings blocks pour réaliser le sprint de leur propre survie.
Le moment venu, tous ces ruminants abonnés aux prairies vertes vont joindre la parole aux actes en surfant à tort et à travers sur des discours de désolidarisation vis-à-vis de celui à qui ils doivent tout.

En attendant, les pauvres " goorgorlous " ont le temps de s’inquiéter, car les conséquences des incroyables forfaits qui sont en train d’être opérés vont irrémédiablement se ressentir sur le coût de la vie, qui avait déjà pris l’ascenseur.

De grands commerçants et certains capitaines d’industrie se prêtent aussi au jeu…

Quand on analyse l’insécurité prêtée au nouveau vidage du Sénégal depuis la survenue es violentes émeutes durant la dernière semaine du mois de mai, l’on ne peut point ne pas regarder du côté des opérateurs économiques, qui, comme on le sait, contribuent pour une large part à la respiration financière de notre PNB.

Pour avoir été catastrophiquement touchés par les violents actes de vandalisme, ces capitaines d’industries, importateurs et magnats du commerce, se sont subitement sentis ébranlés par une menace de destruction massive venue d’une autre planète. Voilà pourquoi depuis quelques jours ils sont nombreux à observer une espèce de repli stratégique, qui ne tardera pas à prendre, dans les jours qui viennent, une véritable allure de sauve-qui-peut.

C’est dire donc que ces pilotes du Commerce et de l’Economie sénégalaise sont aussi en train de lâcher le navire en eaux troubles, avec comme principal argument sous-jacent le délitement des verrous de sécurité d’une activité économique et commerciale normale, dans un pays en zone rouge, qui prend de l’eau partout, et où l’Etat marche désormais sur des béquilles en feu.

Nous tenons de nos sources que beaucoup d’entre eux ont commencé à déplacer le champ naturel de leur activité, là où d’autres se contentent de le restreindre sérieusement, histoire de n’avoir plus à attirer la fureur des casseurs lors d’une éventuelle suite de la tragédie.

Eh bien, qui va payer ces pots d’or qui sont en train d’être cassés ? Le pauvre Citoyen. Celui-ci doit donc être en état d’alerte maximale, étant entendu que tous les clignotants risquent d’être au rouge quant aux possibilités qui lui sont offertes de bénéficier correctement des offres économiques et sociales de base. En un mot, tous les coûts risquent fort d’exploser du fait de cette posture égoïste que les capitaines du Commerce et de l’Economie sénégalaise sont en train de prendre, histoire de sauver leur peau.

Et les bailleurs aussi entrent dans la danse !

Enfin, disons que les bailleurs qui, en temps normal, étaient tellement prompts à libérer des matelas de financements au profit de notre cher pays, ont tous commencé à s’interroger sur la posture à adopter vis-à-vis du Sénégal dans le cadre d’une éventuelle exacerbation de la situation qui y prévaut. Ils sont à l’heure actuelle légitimement habités par une réelle perplexité et n’hésiteront pas un instant à fermer les robinets. Certains d’entre eux sont même en train de prendre le taureau par les cornes en anticipant sur l’examen des bonnes postures à prendre au cas où la flambée de la crise se poursuivait.

Eh bien, qui va payer ces pots d’or qui sont en train d’être cassés ? Le pauvre Citoyen. Toujours Lui. Nous allons vers des jours obscurs au cours desquels le Sénégalais, pour survivre, va devoir payer très cher ses besoins les plus élémentaires, sans forcément avoir la garantie de la qualité et de la quantité.

Y a donc de quoi avoir peur. Hélas.

dakarposte.com