
Il est difficile de se faire une religion sur le fameux contrat d’armement de 45 milliards FCfa, passé par le régime du président Macky Sall. Dans ce dossier explosif, il y a une seule certitude : le gouvernement de Macky Sall n’a jamais parlé. Volonté de mettre la grande muette à l’abri des querelles politiques, secret d’Etat ou scandale ? Impossible de trouver la bonne réponse au flot d’interrogations suscitées par le sujet. Ni Macky Sall ni un quelconque de ses ministres ne s’est jamais prononcé sur ce fameux contrat d’armement de 45 milliards FCfa.
Cependant, lorsque Ousmane Sonko, alors dans l’opposition, s’est attaqué aux contrats pétroliers et gaziers, Macky Sall est monté au créneau pour démanteler les accusations. A l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la conférence sur la transparence de la propriété effective, en début novembre 2018, Macky Sall avait profité de cette tribune pour répliquer à Ousmane Sonko, leader de Pastef, et à Thierno Alassane Sall, ancien ministre de l’Énergie et président de République des valeurs. “Il faut un débat sérieux, objectif", avait suggéré Macky Sall.
"Lorsque dans un pays aussi démocratique que le Sénégal, où l’expression est libre, on voit dans un ouvrage ou dans les réseaux sociaux, que le gouvernement a fait perdre à son pays 100 milliards de dollars dans une opération, alors que nous sommes en phase d’exploration, ce n’est pas sérieux”, avait-il déclaré. Ousmane Sonko et TAS n’avaient, alors, de cesse, de marteler que le régime en place n’a pas bien défendu les intérêts du Sénégal, lors des négociations pour l’attribution des permis d’exploration et d’exploitation du pétrole et du gaz, entre autres ressources nationales.
“C’est trop sérieux le pétrole et le gaz, On ne peut pas se permettre tous les matins d’occuper les médias pour des considérations fallacieuses. Ils sont en train d’ennuyer le pays sur des questions qui n’ont pas lieu d’être. Que ceux qui ne savent pas, aillent s’informer. Oui, pour un débat objectif et transparent”, s’était engagé Macky Sall. Mais sur la question hautement explosive des 45 milliards FCfa d’armement, Macky Sall a plutôt refusé de briser le silence. La fumée blanche pourrait jaillir de cette affaire nébuleuse.
D'après le journal "Point Actu", le député Babacar Ndiaye, membre de la Coalition majoritaire Pastef a, en effet, déposé ce 3 mars 2025 une résolution à l’Assemblée destinée à mettre en place une une commission d’enquête parlementaire sur le marché d’armement controversé d’un montant de 45 milliards FCfa, signé en 2022, entre le ministère de l’Environnement et le marchand d’armes nigérien Aboubakar Hima, alias “Petit Boubé”. Le parlementaire, porteur de l’initiative de la commission d’enquête, veut percer l’énigme de la pertinence de la commande au bénéfice d’un département ministériel chargé de l’environnement.
L’arsenal prévu-fusils d’assaut, munitions, véhicules blindés, drones, semble démesuré par rapport aux besoins des agents des Eaux et Forêts. “De plus, le fournisseur choisi, ‘Petit Boubé’, est un homme d’affaires au passé trouble, visé par des mandats d’arrêt internationaux, écrit "Senego". De plus, les équipements commandés n’ont jamais été livrés et plusieurs observateurs estiment que le montant du contrat aurait été surévalué. D’après des spécialistes, un tel achat n’aurait pas dû excéder 25 milliards FCfa. De quoi douter, à l’instar du député Babacar Ndiaye, sur la transparence du processus. Sa religion à lui, est que seul le Ministère des Forces armées était habilité à passer une telle commande relevant du “Secret Défense”. En 2024, l’affaire du contrat d’armement de 45 milliards FCfa accordé au sulfureux marchand d’armes nigérien Aboubacar Hima alias “Petit Boubé”, avait fait scandale. Plusieurs autorités sénégalaises avaient été citées dans ce contrat.
L'information avait été révélée par “Organized crime and corruption reporting project” (Occrp), qui avait dévoilé cette commande du ministère de l’Environnement. Pour sa défense, le gouvernement d’alors évoquait une commande destinée aux Forces de défense et de sécurité, notamment pour les agents des Eaux et forêts, afin de leur fournir des équipements de sécurité, pour qu'ils puissent faire face aux délinquants lourdement armés. Déjà, en Conseil des ministres, le Premier ministre Ousmane Sonko avait demandé un audit. Il avait “souligné l’urgence de procéder à l’audit des ressources financières importantes mises en place par l’Etat, pour la montée en puissance de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols (DEFCCS), en particulier celles destinées à la fourniture d’équipements de sécurité, de véhicules d’intervention et de matériels techniques”, selon le communiqué du Conseil des ministres.
Le quotidien "Libération" avait fait état de nouveaux éléments dans ce dossier. D’après le journal, le contrat a été signé, au nom de Lavie, par David Benzaquen, un ancien employé du marchand d’armes israélien Gaby Peretz, dont la famille construit un immeuble imposant au centre-ville de Dakar. D’après "Libération", ce contrat d’armement court sur 5 ans, sans avance de l’Etat au démarrage.
Cependant, lorsque Ousmane Sonko, alors dans l’opposition, s’est attaqué aux contrats pétroliers et gaziers, Macky Sall est monté au créneau pour démanteler les accusations. A l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la conférence sur la transparence de la propriété effective, en début novembre 2018, Macky Sall avait profité de cette tribune pour répliquer à Ousmane Sonko, leader de Pastef, et à Thierno Alassane Sall, ancien ministre de l’Énergie et président de République des valeurs. “Il faut un débat sérieux, objectif", avait suggéré Macky Sall.
"Lorsque dans un pays aussi démocratique que le Sénégal, où l’expression est libre, on voit dans un ouvrage ou dans les réseaux sociaux, que le gouvernement a fait perdre à son pays 100 milliards de dollars dans une opération, alors que nous sommes en phase d’exploration, ce n’est pas sérieux”, avait-il déclaré. Ousmane Sonko et TAS n’avaient, alors, de cesse, de marteler que le régime en place n’a pas bien défendu les intérêts du Sénégal, lors des négociations pour l’attribution des permis d’exploration et d’exploitation du pétrole et du gaz, entre autres ressources nationales.
“C’est trop sérieux le pétrole et le gaz, On ne peut pas se permettre tous les matins d’occuper les médias pour des considérations fallacieuses. Ils sont en train d’ennuyer le pays sur des questions qui n’ont pas lieu d’être. Que ceux qui ne savent pas, aillent s’informer. Oui, pour un débat objectif et transparent”, s’était engagé Macky Sall. Mais sur la question hautement explosive des 45 milliards FCfa d’armement, Macky Sall a plutôt refusé de briser le silence. La fumée blanche pourrait jaillir de cette affaire nébuleuse.
D'après le journal "Point Actu", le député Babacar Ndiaye, membre de la Coalition majoritaire Pastef a, en effet, déposé ce 3 mars 2025 une résolution à l’Assemblée destinée à mettre en place une une commission d’enquête parlementaire sur le marché d’armement controversé d’un montant de 45 milliards FCfa, signé en 2022, entre le ministère de l’Environnement et le marchand d’armes nigérien Aboubakar Hima, alias “Petit Boubé”. Le parlementaire, porteur de l’initiative de la commission d’enquête, veut percer l’énigme de la pertinence de la commande au bénéfice d’un département ministériel chargé de l’environnement.
L’arsenal prévu-fusils d’assaut, munitions, véhicules blindés, drones, semble démesuré par rapport aux besoins des agents des Eaux et Forêts. “De plus, le fournisseur choisi, ‘Petit Boubé’, est un homme d’affaires au passé trouble, visé par des mandats d’arrêt internationaux, écrit "Senego". De plus, les équipements commandés n’ont jamais été livrés et plusieurs observateurs estiment que le montant du contrat aurait été surévalué. D’après des spécialistes, un tel achat n’aurait pas dû excéder 25 milliards FCfa. De quoi douter, à l’instar du député Babacar Ndiaye, sur la transparence du processus. Sa religion à lui, est que seul le Ministère des Forces armées était habilité à passer une telle commande relevant du “Secret Défense”. En 2024, l’affaire du contrat d’armement de 45 milliards FCfa accordé au sulfureux marchand d’armes nigérien Aboubacar Hima alias “Petit Boubé”, avait fait scandale. Plusieurs autorités sénégalaises avaient été citées dans ce contrat.
L'information avait été révélée par “Organized crime and corruption reporting project” (Occrp), qui avait dévoilé cette commande du ministère de l’Environnement. Pour sa défense, le gouvernement d’alors évoquait une commande destinée aux Forces de défense et de sécurité, notamment pour les agents des Eaux et forêts, afin de leur fournir des équipements de sécurité, pour qu'ils puissent faire face aux délinquants lourdement armés. Déjà, en Conseil des ministres, le Premier ministre Ousmane Sonko avait demandé un audit. Il avait “souligné l’urgence de procéder à l’audit des ressources financières importantes mises en place par l’Etat, pour la montée en puissance de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols (DEFCCS), en particulier celles destinées à la fourniture d’équipements de sécurité, de véhicules d’intervention et de matériels techniques”, selon le communiqué du Conseil des ministres.
Le quotidien "Libération" avait fait état de nouveaux éléments dans ce dossier. D’après le journal, le contrat a été signé, au nom de Lavie, par David Benzaquen, un ancien employé du marchand d’armes israélien Gaby Peretz, dont la famille construit un immeuble imposant au centre-ville de Dakar. D’après "Libération", ce contrat d’armement court sur 5 ans, sans avance de l’Etat au démarrage.