Question légitime puisse que désormais, on semble avoir l’impression qu’il s’agirait tout bonnement, d’écraser l’adversaire du camp présidentiel et de s’en glorifier par la suite.
Mais à ce stade, feront-ils mieux que leurs prédécesseurs ?
En mai 2021, l’opposition avait rejeté les conclusions de l’audit du fichier électoral qui avait servi de base aux élections présidentielles de février 2019. À noter que cet audit avait été réclamé par cette même opposition organisée en front de résistance.
Les experts ont rendu alors un rapport de 124 pages et ont déclaré le fichier « cohérent et fiable » ; « pas de doublon, ni de mineurs inscrits » sur plus de 6 millions 683 000 électeurs.
C’est donc sur la base de ce fichier décrié 8 mois plus tôt que les têtes de l’opposition actuelle ont pu se faire élire dans les localités où elles s’étaient engagées.
Quelles conclusions doivent-elles donc en tirer ?
D’autre part, il a beaucoup été question pour l’opposition sénégalaise, de pointer du doigt la mal gouvernance du camp Benno Bokk Yakaar, en leur exigeant plus de probité et de transparence dans la gestion des deniers publics.
Delà, un des actes forts que devraient poser les élus locaux de Yewwi Askan Wi (principaux adeptes de ce type de dénonciation), serait de procéder à une déclaration de patrimoine dès l’entame de leur mandature. Cela permettrait de prévenir toute forme d’enrichissement illicite, faisant ainsi preuve d’intégrité en la matière.
Quoi qu’il en soit, les populations sénégalaises semblent être de plus en plus exigeantes envers leurs mandataires élus ; partis au pouvoir comme opposition, vont devoir respecter davantage leurs promesses et seront surveillés plus que jamais dans leur mode de gestion des collectivités territoriales.
Laity Fall, Contributeur citoyen
Mais à ce stade, feront-ils mieux que leurs prédécesseurs ?
En mai 2021, l’opposition avait rejeté les conclusions de l’audit du fichier électoral qui avait servi de base aux élections présidentielles de février 2019. À noter que cet audit avait été réclamé par cette même opposition organisée en front de résistance.
Les experts ont rendu alors un rapport de 124 pages et ont déclaré le fichier « cohérent et fiable » ; « pas de doublon, ni de mineurs inscrits » sur plus de 6 millions 683 000 électeurs.
C’est donc sur la base de ce fichier décrié 8 mois plus tôt que les têtes de l’opposition actuelle ont pu se faire élire dans les localités où elles s’étaient engagées.
Quelles conclusions doivent-elles donc en tirer ?
D’autre part, il a beaucoup été question pour l’opposition sénégalaise, de pointer du doigt la mal gouvernance du camp Benno Bokk Yakaar, en leur exigeant plus de probité et de transparence dans la gestion des deniers publics.
Delà, un des actes forts que devraient poser les élus locaux de Yewwi Askan Wi (principaux adeptes de ce type de dénonciation), serait de procéder à une déclaration de patrimoine dès l’entame de leur mandature. Cela permettrait de prévenir toute forme d’enrichissement illicite, faisant ainsi preuve d’intégrité en la matière.
Quoi qu’il en soit, les populations sénégalaises semblent être de plus en plus exigeantes envers leurs mandataires élus ; partis au pouvoir comme opposition, vont devoir respecter davantage leurs promesses et seront surveillés plus que jamais dans leur mode de gestion des collectivités territoriales.
Laity Fall, Contributeur citoyen