Les trois inculpés, deux Guinéens et un Ivoirien âgés respectivement de 15, 16 et 19 ans, sont soupçonnés d'avoir commis un acte de terrorisme, en ayant détourné le navire qui avait secouru mardi 108 migrants au large de la Libye.
La justice maltaise leur reproche d'avoir pris le contrôle du pétrolier en faisant usage de la force et d'intimidation. Les trois jeunes garçons, qui ont plaidé non coupables, ont été placés en détention provisoire en attendant leur comparution devant un tribunal. Ils encourent une peine pouvant aller de sept à 30 ans de prison.
L'Elhiblu 1, qui bat pavillon de Palau, avait porté assistance aux migrants - 77 hommes, 19 femmes et 12 enfants -, à bord de deux canots en détresse signalés par un avion militaire européen. Mais alors qu'il s'approchait de Tripoli pour les y faire débarquer mercredi, il avait subitement fait demi-tour et mis le cap au nord.
Selon les premières reconstitutions des événements rapportées par les médias sur la base de témoignages, cinq personnes secourues ont contraint sous la menace, l'équipage à changer d'itinéraire. « Ils étaient désespérés et ne voulaient absolument pas retourner en Libye », a déclaré dans la presse maltaise le commandant du navire. « La panique et la confusion ont éclaté lorsque les migrants ont compris que l'on retournait en Libye », a-t-il ajouté.
AFP
La justice maltaise leur reproche d'avoir pris le contrôle du pétrolier en faisant usage de la force et d'intimidation. Les trois jeunes garçons, qui ont plaidé non coupables, ont été placés en détention provisoire en attendant leur comparution devant un tribunal. Ils encourent une peine pouvant aller de sept à 30 ans de prison.
L'Elhiblu 1, qui bat pavillon de Palau, avait porté assistance aux migrants - 77 hommes, 19 femmes et 12 enfants -, à bord de deux canots en détresse signalés par un avion militaire européen. Mais alors qu'il s'approchait de Tripoli pour les y faire débarquer mercredi, il avait subitement fait demi-tour et mis le cap au nord.
Selon les premières reconstitutions des événements rapportées par les médias sur la base de témoignages, cinq personnes secourues ont contraint sous la menace, l'équipage à changer d'itinéraire. « Ils étaient désespérés et ne voulaient absolument pas retourner en Libye », a déclaré dans la presse maltaise le commandant du navire. « La panique et la confusion ont éclaté lorsque les migrants ont compris que l'on retournait en Libye », a-t-il ajouté.
AFP