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Dialogue politique au Sénégal : Le LSS de Samuel Sarr prône un échange sincère et sans calcul politicien

À l’approche de la journée du Dialogue national prévue le 28 mai 2025, le parti Libéralisme Social Sénégalais (LSS), dirigé par l’ancien ministre d’État Samuel Sarr, exprime sa vive préoccupation face à la situation politico-économique actuelle du Sénégal. Dans un communiqué rendu public par sa cellule de communication, le parti réaffirme son attachement à l’idée d’un dialogue politique sincère, dépourvu de tout calcul politicien.


Rédigé par leral.net le Lundi 26 Mai 2025 à 13:16 | | 0 commentaire(s)|

Depuis l’instauration de cette Journée du Dialogue par l’ex-président Macky Sall, le LSS dit avoir toujours soutenu cette initiative, qu’il juge essentielle dans toute démocratie. « En politique, on n’est pas obligé d’être ensemble. Toutefois, nous sommes tenus d’échanger, de nous concerter, de discuter, bref de dialoguer sur les questions d’intérêt national », rappelle le communiqué, citant l’ancien président Abdoulaye Wade : « l’ère de la gestion solitaire du pouvoir, est révolue ».

Le LSS précise qu’il ne s’inscrit ni dans une logique de co-gestion du pouvoir ni dans une démarche de ralliement politique. Son unique objectif : contribuer à une meilleure gouvernance du pays, dans un climat de paix, de stabilité et de cohésion. C’est dans cet esprit que le parti entend prendre part au dialogue national, désormais poursuivi sous l’autorité du Président Bassirou Diomaye Faye.

Pour le LSS, ce cadre d’échange doit être l’occasion de poser des questions fondamentales sur la gouvernance démocratique : la défense des libertés, l’exigence d’une justice indépendante et impartiale, ainsi que la nécessité de réformes politiques et institutionnelles profondes, pour consolider l’État de droit.

Le parti attire particulièrement l’attention sur la situation de son leader, Samuel Sarr, qu’il considère comme victime d’une détention arbitraire depuis six mois, dans le cadre d’une procédure judiciaire qu’il juge entachée d’irrégularités. « Une telle situation ne saurait être tolérée dans un État respectueux de la démocratie et des droits humains », dénonce le communiqué.

Enfin, le LSS met en garde contre toute tentative de renforcement des pouvoirs d’individus désignés par décret, sans encadrement institutionnel rigoureux. Il appelle à ce que les conclusions issues du dialogue du 28 mai prochain, ne subissent pas le même sort que celles des Assises de la Justice, restées sans suite.