Mais en ce moment, Abdoulaye Youssou Diagne avait des contentieux à régler au tribunal correctionnel. Aminatou Ngom, lasse d’attendre son terrain, et ne pouvant récupérer la somme qu’elle a déjà versée, reprend la balle au rebond lorsqu’elle apprend que le sieur est attrait à la barre du tribunal correctionnel. Sur le retard noté dans la livraison du terrain, le prévenu relève : « Il n’y a aucun problème dans ce dossier. Le seul regret, c’est que notre agence a une procuration d’un certain Boubacar Koné, et nous travaillons avec lui sur presque 5 titres fonciers. Nous avons les délibérations, et je puis vous confirmer que notre huissier est en train de procéder à la viabilisation ». En résumé, tout le blocage est dû à la longue procédure notée dans la régularisation des dossiers.
Lesquels dossiers n’ont pu être exhibés, malgré la demande expresse du juge. En conséquences, et conformément à la demande de la partie civile qui désire reprendre son argent, elle a été remboursée intégralement avant de se désister de sa plainte. Mais là, l’action publique a pris le dessus. « Il m’a remboursée. Mais si j’avais obtenu le terrain, je n’aurais pas porté plainte », regrette la partie civile. Toutefois et contrairement au Procureur qui a requis 6 mois avec sursis, le conseil de la défense s’est dit surpris. D’abord, parce qu’à son avis, les procédures et formalités d’acquisition des terrains relèvent, le plus souvent, de la croix et de la bannière. Et ensuite, sur les faits, le délit d’escroquerie n’est pas établi. Car, avise-t-il, « M. Diagne n’a pas utilisé de fausse qualité, encore moins de manœuvres à l’encontre de son client. Ce qui s’est passé, c’est qu’il y a eu plusieurs plaintes pendantes au 1er cabinet du juge d’instruction, raison pour laquelle elle s’est plainte également », plaide Me Niang, appelant le tribunal à relaxer son client du chef d’escroquerie et, à titre subsidiaire, de lui faire une application bienveillante de la loi pénale. Délibéré le 1er Août.
PAPE DIATTAO BADJI
lesenegalais.net
Lesquels dossiers n’ont pu être exhibés, malgré la demande expresse du juge. En conséquences, et conformément à la demande de la partie civile qui désire reprendre son argent, elle a été remboursée intégralement avant de se désister de sa plainte. Mais là, l’action publique a pris le dessus. « Il m’a remboursée. Mais si j’avais obtenu le terrain, je n’aurais pas porté plainte », regrette la partie civile. Toutefois et contrairement au Procureur qui a requis 6 mois avec sursis, le conseil de la défense s’est dit surpris. D’abord, parce qu’à son avis, les procédures et formalités d’acquisition des terrains relèvent, le plus souvent, de la croix et de la bannière. Et ensuite, sur les faits, le délit d’escroquerie n’est pas établi. Car, avise-t-il, « M. Diagne n’a pas utilisé de fausse qualité, encore moins de manœuvres à l’encontre de son client. Ce qui s’est passé, c’est qu’il y a eu plusieurs plaintes pendantes au 1er cabinet du juge d’instruction, raison pour laquelle elle s’est plainte également », plaide Me Niang, appelant le tribunal à relaxer son client du chef d’escroquerie et, à titre subsidiaire, de lui faire une application bienveillante de la loi pénale. Délibéré le 1er Août.
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