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Grève des conducteurs de taxi clando: une quinzaine de chauffeurs arrêtés


Rédigé par leral.net le Vendredi 16 Mars 2018 à 09:29 | | 0 commentaire(s)|

Grève des conducteurs de taxi clando: une quinzaine de chauffeurs arrêtés

Les agents du Commissariat urbain de Mbour (ouest) ont interpellé, jeudi, quinze conducteurs de taxis qui manifestaient contre la "cherté" des taxes municipales, perturbant du coup la circulation dans différentes artères de la capitale de la Petite Côte, a constaté l’APS.

Ces chauffeurs de taxis qui avaient choisi de garer leurs véhicules, voulaient empêcher leurs collègues qualifiés de "défaillants", de mener "tranquillement" leurs activités.

En effet, depuis quelques jours, des conducteurs de taxis organisent des marches et autres activités pour dénoncer "la cherté des taxes municipales" et réclamer la réfection des artères défectueuses.

Ils jugent "très élevés" les 6000 francs CFA de taxes municipales payés mensuellement, alors que le maire avait promis de réduire de 50% cette somme, si le nombre de véhicules atteignait 3000.

Les chauffeurs qui exigent de réduire la somme à payer à 3000 frqncs CFA, ont laissé entendre qu’un recensement fait aujourd’hui ressortir que le nombre de véhicules a atteint la barre des 6000.

Leur mouvement d’humeur de ce matin s’expliquerait par le refus de l’édile de la ville de respecter cette promesse.

Chargés de veiller à la sécurité des personnes et de leurs biens, les éléments du commissariat urbain de Mbour ont été obligés d’user de grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants et d’interpeller 15 d’entre eux pour trouble à l’ordre public, a expliqué le commissaire Mandjibou Lèye, à l’APS.

Le maire de Mbour, Fallou Sylla a lui, réitéré la volonté du Conseil municipal de maintenir les taxes mensuelles des taxis à six mille francs CFA. Fallou Sylla leur a demandé de "garer leurs véhicules car qui ne paie la taxe municipale, ne pourra pas rouler".

L’édile de la ville qui a appelé les grévistes à ne "pas nier l’évidence", a indiqué que "les charrettes paient quotidiennement 225 francs, les étalagistes, 125 francs et les chauffeurs 200 francs".

En l’absence des taxis, ce sont des charrettes et autres motos "Jakarta" qui assurent le transport urbain au niveau de la capitale de la Petite Côte.