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J'ai passé presque quatre ans avec un pervers manipulateur

Rédigé par leral.net le Vendredi 2 Mai 2014 à 09:33 | | 0 commentaire(s)|

Je viens de me séparer d'un manipulateur pervers. J'ai passé presque quatre ans avec lui. Au début, c'est vrai, j'ai cru rencontrer l'homme de ma vie. Il aimait tout ce que j'aimais, voulait toujours me faire plaisir, et était sur le plan sexuel complètement à ma disposition. L'idéal ! Pourtant, à notre premier contact, j'ai ressenti comme un malaise. Je me suis dit qu'il était bizarre, différent des autres. Mais comme cela faisait cinq ans que j'avais divorcé et que j'étais en manque d'amour, je n'y ai pas trop porté attention. Je voulais un homme qui voulait de moi et lui n'était pas prêt à me lâcher. Pourtant, rapidement, j'ai vu qu'il draguait facilement les autres femmes sous couvert de les aider (il est kiné et il faut tout le temps qu'il masse les femmes). Nous en avons discuté mais, bien sûr, il arguait que je me faisais des idées, que j'étais jalouse d'un rien, qu'il ne pensait qu'à faire le bien…. Il a aussi essayé de charmer mes enfants mais, voyant que cela ne marchait pas, il les a carrément harcelés avec des réflexions méchantes. Moi pauvre idiote, je pensais que j'avais des enfants difficiles, cela me faisait mal au coeur de le voir les traiter comme ça mais je pensais que c'était justifié. J'ai fini par comprendre que son comportement avec les femmes était vraiment tendancieux. Je suis pourtant aller voir une psychiatre pour en parler, mais elle m'a fait seulement comprendre qu'il ne savait pas mettre de limite. J'ai voulu rompre plusieurs fois, mais il finissait toujours par me convaincre que j'étais la femme de sa vie. Qu'allait-il devenir tout seul sans moi ? A force de vivre dans le stress et la suspicion, mon corps et mon esprit se sont fatigués. Je n'avais plus la force de résister. Mon fils est parti vivre chez son père, et mon manipulateur pervers m'a bien fait comprendre que lui n'était pour rien dans cet événement. Pourtant un déclic s'est fait dans mon esprit et j'ai défendu bec et ongles mes enfants. J'ai récupéré mon fils et j'ai interdit à cet homme de toucher à un cheveu de mes enfants en paroles et en gestes. Ce qu'il a fait. Néanmoins, je restais sur mes gardes, surveillant qu'il ne les agresse pas. Moi qui au début de notre relation était accro au sexe, je n'arrivais plus à trouver de plaisir. Il refusait que nous ayons des préliminaires justifiant qu'il ne pouvait attendre. Petit à petit, j'ai complètement perdu le désir, nos rapports étaient insipides. Je n'en pouvais plus. J'ai fini par découvrir qu'il me trompait avec ses patientes, qu'il leur proposait des relations sexuelles comme traitement. Je ne lui ai rien dit de ma découverte. Mais j'ai mis deux mois pour le faire partir. Entre temps, j'ai bien cru que j'allais tomber au fond du gouffre. Je ne ressentais plus que le néant au fond de moi. Je suis allée voir une psychologue qui m'a dit presque tout de suite que j'avais affaire à un pervers. Je suis tombée des nues. Comment avais-je pu tomber dans les griffes d'un homme pareil ? Cela m'a donné du courage pour le faire partir et pour supporter ensuite le harcèlement qu'il m'a fait subir. Car bien sûr en résumé, c'est moi la méchante et lui le pauvre petit malheureux. Cela fait bientôt un mois qu'il est parti. J'ai perdu presque cinq kilos tellement j'angoisse. J'ai failli porter plainte. D'après lui, je suis en plein délire et en train de déclencher une maladie psychiatrique. Je ne réponds pas à ses messages, il se met en colère parce que je lui manque de respect. Si je lui réponds en me justifiant, il me traite de folle. SI je lui réponds en restant le plus vague possible, il me reproche de ne pas être constructive. Dès qu'il est parti, il est allé vivre chez une autre femme, mais même dans ces conditions, il ne me laisse pas tranquille. J'ai beaucoup de chance car tous mes amis me sont restés fidèles, ma famille et même quelques membres de sa famille à lui. Je ne me sens pas isolée, mais j'ai toujours une boule d'angoisse. Je suis sous-antidépresseurs et j'espère vite oublier cette histoire. Quand lui aura décidé de m'oublier... Voilà, merci de me lire. Avant cela je n'avais jamais entendu parler des manipulateurs pervers, mais maintenant j'en parle autour de moi et je mets les gens en garde. C'est mieux que rien. M. Camara - PiccMi.Com
J'ai passé presque quatre ans avec un pervers manipulateur