Au Rythme contagieux où s’amoncellent les plaintes et complaintes, la surenchère, à caractères socio-économique et politique, et à la lumière de la fébrilité qui touche toutes les strates de la société (revendications catégorielles, communautaires, sectaires rurales et urbaines) l’on peut dire sans se tromper que le pays tout entier traverse une crise spasmodique à l’image de ce patient atteint de dengue.qui dézingue de temps à autre.
Il est à noter aussi pour s’en inquiéter l’effervescence exceptionnelle inédite pour l’élection Présidentielle de 2019 où à côté des partis politiques traditionnels, apparaissent nombreux des éphémérides politiques de tous genres, personnalités indépendantes, société civile, Mouvements religieux, tous à la conquête de la station Présidentielle comme si c’était une place économique.
Heureusement que beaucoup de ces météores politiques ont été pris dans le premier coup de nasse qu’est le parrainage. Ce nouvel engouement pour la politique de certains pans de la société, suscité certes par la découverte d’importantes richesses pétrolières et gazières, tout comme le désir ardent du citoyen lamda de recevoir sa part du gâteau national, s’assimilent aux pulsions symptomatiques inhérentes à la pathologie de la dengue que le pays vient de connaître et si on ne prend de mesures aussi hardies que celles déployées pour son éradication il y’a de forte craintes que cette dingue politique ne produise des dégâts plus graves que l’autre dengue. Touchons du bois, mais ce qui se passe dans ce pays est inquiétant ; Jugez –en.
La politique est devenue ce que les Anglo-saxons appellent « le Major in life » de beaucoup de Sénégalais, autrement dit, l’Apha et l’Oméga de de leur vie. C’est dans ce cadre qu’il faut comprendre pourquoi le pays est en perpétuelle ébullition politique d’une élection à une autre, que les Acteurs politiques qui pourtant font les promesses et professions de foi quant aux mobiles exclusifs de servir la Cité, passent le plus clair de leur temps à se tirer dans les jambes ; à menacer l’ordre public. Ces acteurs poussent l’hypocrisie et leur cynisme jusqu’à refuser de reconnaître à leur antagoniste toutes actions positives ou déclarent sans sourciller qu’ils ne veulent pas dévoiler le secret de leurs programmes ou leurs stratégies de solutions aux problèmes de la Cité si tant est qu’ils en ont, avant leur accès au pouvoir, évitant disent-ils d’ apporter de l’eau au moulin de leur adversaire.
L’autre bizarrerie comportementale, psychique est l’apathie pour la patrie qu’on considère comme une vache laitière qu’il faut tout demander sans se soucier tant soit peu du minimum qu’il faut lui apporter pour sa survie et dans cette veine le patrimoine de l’Etat, n’appartient à personne. Tout le monde réclame ses Droits et tout le monde ignore royalement ses devoirs. A cet effet est-il juste de continuer à toiser les doigts et à demander à l’Etat de vous trouver un Emploi après que cet Etat vous ait réuni et gratuitement toutes les conditions d’études et de Formation jusqu’à l’Université ou à l’àge adulte ? Pour guérir de cet aspect de la dingue politique où l’on attend tout de l’Etat , osons- nous nous regarder dans le miroir sur toutes les questions sur lesquelles nous l’interpellons, pour voir notre part de responsabilité.
En outre le corps politique lui-même comme un malade illusionné s’auto-flagelle en reniant parfois les principes et les valeurs pour lesquels il s’est toujours mobilisé notamment le respect de la Loi, des règles du jeu Démocratique et des institutions, sans lequel il n’y a pas d’organisation sociale viable. Ainsi les incohérences dans les positions et positionnements, dans les discours, entre les discours et les actes, tout comme les comportements irresponsables de certains acteurs politiques, au cours de ces deux dernières décennies, cachent mal les symptômes d’une démence politique qui a fini par discréditer les hommes politiques et les partis politiques au point de faire germer chez certains citoyens l’illusion qu’on peut gérer une nation en dehors du champ politique. A ce titre la France de Macron et l’Amérique de Trump doivent nous servir de cas d’Ecole.
Il ne fait aucun doute que la dingue est effectivement avec la classe politique qui se discrédite elle-même au fil du temps, en ne se faisant pas confiance mutuellement et qui considère que l’ Acteur politique est incapable de se départir de l’esprit partisan, clanique, incapable de justice, d’impartialité, de neutralité et de loyauté vis-à-vis des institutions, des Lois et principes Républicains pour lesquels pourtant il dédie toute sa vie. Et c’est là ou réside le véritable foyer de la dingue politique au Sénégal, qui alimente les mauvaises passions, les intrigues, le scepticisme, la suspicion permanente vis-à-vis de l’autre. Dans ce cadre, il est à noter comme aberration politique qu’à la veille de chaque élection présidentielle précisément, que les Acteurs politiques qui sont tombés d’accord sur un organisme indépendant de supervision des élections, ignorent royalement celui-ci pour aller récuser à un Ministre, ses missions qu’il détient par devers la Loi, sous le simple prétexte qu’il est coloré politiquement.
Alors l’on dénie ainsi à tout homme politique la capacité de discernement, le don d’éthique et toute aptitude à la justice et à l’équité. Accréditer qu’un homme politique ne peut organiser des élections transparentes, alors qu’on est partie prenante du processus du début à la fin, est non seulement un aveu d’échec mais surtout de l »existence d’une pathologie paranoïaque à l’image de cet oiseau atteint de dingue qui détruit son nid à quelques encablures de l’hiver. S’obstiner dans une telle vue de l’esprit ne fait que fonder un aveu de délit d’initié, égratigner la Démocratie et manquer de respect à tous ses serviteurs loyaux, anonymes, désintéressés de la République, postés à tous les échelons du processus électoral.
.En fin , last but not least, la dingue ou « dengue » politique se lit aussi dans l’engagement politique des Media dans la politique politicienne avec des programmes à 60% d’informations et de débats à caractères politiques, 39% de divertissements et 1% d’Education, des journalistes et des Animateurs qui ignorent l’impact redoutable de l’outil qu’ils ont entre les mains, qui ont du mal à faire le départ entre leur statut de journaliste ou d’Animateur et leur militantisme politique qui les trahit souvent dans le traitement des faits et leur ôte souvent toute crédibilité. Ce faisant la rigueur, l’esprit critique et le professionnalisme qui font les grands journalistes sont inhibés par les accointances politiques.
Vivement que nous guérissions également de cette dingue politique sans grands dommages !Le peuple doit rester averti et vigilant..
Walmaak Ndiaye Observateur politique
Il est à noter aussi pour s’en inquiéter l’effervescence exceptionnelle inédite pour l’élection Présidentielle de 2019 où à côté des partis politiques traditionnels, apparaissent nombreux des éphémérides politiques de tous genres, personnalités indépendantes, société civile, Mouvements religieux, tous à la conquête de la station Présidentielle comme si c’était une place économique.
Heureusement que beaucoup de ces météores politiques ont été pris dans le premier coup de nasse qu’est le parrainage. Ce nouvel engouement pour la politique de certains pans de la société, suscité certes par la découverte d’importantes richesses pétrolières et gazières, tout comme le désir ardent du citoyen lamda de recevoir sa part du gâteau national, s’assimilent aux pulsions symptomatiques inhérentes à la pathologie de la dengue que le pays vient de connaître et si on ne prend de mesures aussi hardies que celles déployées pour son éradication il y’a de forte craintes que cette dingue politique ne produise des dégâts plus graves que l’autre dengue. Touchons du bois, mais ce qui se passe dans ce pays est inquiétant ; Jugez –en.
La politique est devenue ce que les Anglo-saxons appellent « le Major in life » de beaucoup de Sénégalais, autrement dit, l’Apha et l’Oméga de de leur vie. C’est dans ce cadre qu’il faut comprendre pourquoi le pays est en perpétuelle ébullition politique d’une élection à une autre, que les Acteurs politiques qui pourtant font les promesses et professions de foi quant aux mobiles exclusifs de servir la Cité, passent le plus clair de leur temps à se tirer dans les jambes ; à menacer l’ordre public. Ces acteurs poussent l’hypocrisie et leur cynisme jusqu’à refuser de reconnaître à leur antagoniste toutes actions positives ou déclarent sans sourciller qu’ils ne veulent pas dévoiler le secret de leurs programmes ou leurs stratégies de solutions aux problèmes de la Cité si tant est qu’ils en ont, avant leur accès au pouvoir, évitant disent-ils d’ apporter de l’eau au moulin de leur adversaire.
L’autre bizarrerie comportementale, psychique est l’apathie pour la patrie qu’on considère comme une vache laitière qu’il faut tout demander sans se soucier tant soit peu du minimum qu’il faut lui apporter pour sa survie et dans cette veine le patrimoine de l’Etat, n’appartient à personne. Tout le monde réclame ses Droits et tout le monde ignore royalement ses devoirs. A cet effet est-il juste de continuer à toiser les doigts et à demander à l’Etat de vous trouver un Emploi après que cet Etat vous ait réuni et gratuitement toutes les conditions d’études et de Formation jusqu’à l’Université ou à l’àge adulte ? Pour guérir de cet aspect de la dingue politique où l’on attend tout de l’Etat , osons- nous nous regarder dans le miroir sur toutes les questions sur lesquelles nous l’interpellons, pour voir notre part de responsabilité.
En outre le corps politique lui-même comme un malade illusionné s’auto-flagelle en reniant parfois les principes et les valeurs pour lesquels il s’est toujours mobilisé notamment le respect de la Loi, des règles du jeu Démocratique et des institutions, sans lequel il n’y a pas d’organisation sociale viable. Ainsi les incohérences dans les positions et positionnements, dans les discours, entre les discours et les actes, tout comme les comportements irresponsables de certains acteurs politiques, au cours de ces deux dernières décennies, cachent mal les symptômes d’une démence politique qui a fini par discréditer les hommes politiques et les partis politiques au point de faire germer chez certains citoyens l’illusion qu’on peut gérer une nation en dehors du champ politique. A ce titre la France de Macron et l’Amérique de Trump doivent nous servir de cas d’Ecole.
Il ne fait aucun doute que la dingue est effectivement avec la classe politique qui se discrédite elle-même au fil du temps, en ne se faisant pas confiance mutuellement et qui considère que l’ Acteur politique est incapable de se départir de l’esprit partisan, clanique, incapable de justice, d’impartialité, de neutralité et de loyauté vis-à-vis des institutions, des Lois et principes Républicains pour lesquels pourtant il dédie toute sa vie. Et c’est là ou réside le véritable foyer de la dingue politique au Sénégal, qui alimente les mauvaises passions, les intrigues, le scepticisme, la suspicion permanente vis-à-vis de l’autre. Dans ce cadre, il est à noter comme aberration politique qu’à la veille de chaque élection présidentielle précisément, que les Acteurs politiques qui sont tombés d’accord sur un organisme indépendant de supervision des élections, ignorent royalement celui-ci pour aller récuser à un Ministre, ses missions qu’il détient par devers la Loi, sous le simple prétexte qu’il est coloré politiquement.
Alors l’on dénie ainsi à tout homme politique la capacité de discernement, le don d’éthique et toute aptitude à la justice et à l’équité. Accréditer qu’un homme politique ne peut organiser des élections transparentes, alors qu’on est partie prenante du processus du début à la fin, est non seulement un aveu d’échec mais surtout de l »existence d’une pathologie paranoïaque à l’image de cet oiseau atteint de dingue qui détruit son nid à quelques encablures de l’hiver. S’obstiner dans une telle vue de l’esprit ne fait que fonder un aveu de délit d’initié, égratigner la Démocratie et manquer de respect à tous ses serviteurs loyaux, anonymes, désintéressés de la République, postés à tous les échelons du processus électoral.
.En fin , last but not least, la dingue ou « dengue » politique se lit aussi dans l’engagement politique des Media dans la politique politicienne avec des programmes à 60% d’informations et de débats à caractères politiques, 39% de divertissements et 1% d’Education, des journalistes et des Animateurs qui ignorent l’impact redoutable de l’outil qu’ils ont entre les mains, qui ont du mal à faire le départ entre leur statut de journaliste ou d’Animateur et leur militantisme politique qui les trahit souvent dans le traitement des faits et leur ôte souvent toute crédibilité. Ce faisant la rigueur, l’esprit critique et le professionnalisme qui font les grands journalistes sont inhibés par les accointances politiques.
Vivement que nous guérissions également de cette dingue politique sans grands dommages !Le peuple doit rester averti et vigilant..
Walmaak Ndiaye Observateur politique