«Je ne soutiens pas la Crei, c’est ma conviction profonde. Lorsqu’Abdou Diouf mettait la Crei en place, c’était au début de son magistère, en 1981. A l’époque, évidemment, on pouvait admettre qu’il mette en place une institution de ce type, un tribunal d’exception, qui n’est pas aux normes. Quand bien même, il l’a expérimentée, mais, lui-même a eu la sagesse, en peu de temps, de se rendre compte que cela ne marchait pas, que ça n’était pas adapté et il a laissé tomber la Crei», a souligné M. Dionne dans L’Obs.
Dans la Constitution du Sénégal, poursuit-il, «il est fait référence au principe universel des droits de l’Homme, à la déclaration des droits de l’Homme, à la Révolution française, à la déclaration de l’Union africaine etc. Donc, aujourd’hui, les droits humains sont importants».
Toutes choses qui lui font dire que «une juridiction d’exception, aujourd’hui en 2014, pour moi, n’est pas d’époque, c’est inadapté et non conforme à la Constitution, qui est la loi fondamentale».
Dans la Constitution du Sénégal, poursuit-il, «il est fait référence au principe universel des droits de l’Homme, à la déclaration des droits de l’Homme, à la Révolution française, à la déclaration de l’Union africaine etc. Donc, aujourd’hui, les droits humains sont importants».
Toutes choses qui lui font dire que «une juridiction d’exception, aujourd’hui en 2014, pour moi, n’est pas d’époque, c’est inadapté et non conforme à la Constitution, qui est la loi fondamentale».