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Le métier de surveillant de prison

Rédigé par leral.net le Vendredi 14 Décembre 2018 à 17:03 | | 0 commentaire(s)|

Le métier de surveillant de prison
Les surveillants de prisons exercent un métier noble, mais ingrat et très difficile. Précisément,le rythme du travail est contraignant, navrant et sans répit à cause du surpeuplement des établissements pénitentiaires. Cependant,le travail quotidien des surveillants de prisons est plus qu’un parcours du combattant du début jusqu’à la fin. D’ailleurs, le début du travail commence à 8h le matin par l’appel de contrôle des détenus et se termine toujours par le même appel le soir à 17h 45. Imaginez-vous des surveillants qui font deux fois l’appel à 3000 pensionnaires, déjà cela suffirait comme travail quotidien. Qui embrasse trop mal étreint. Néanmoins, d’autres activités viennent s’y ajouter telles que : les distributions des repas venant de l’extérieur, l’exécution des ordres d’extractions, la conduite des détenus malades vers les hôpitaux, la réception et la conduite des visiteurs auprès des détenus, la conduite et la surveillance des détenus allant en corvée, la surveillance de l’établissement par les miradors, les caméras et les sentinelles pour parer à toutes évasions massives.

Généralement,tout établissement pénitentiaire est soumis à haute surveillance pour prévenir toute attaque venant de l’extérieur. Nous n’avons jamais connu ces genres de problèmes comme le Brésil en connait, mais prévenir vaut mieux que guérir selon un vieil adage. Généralement, les surveillants de prisons constituent la cheville ouvrière sur laquelle repose la gestion proprement dite des établissements pénitentiaires. Raison pour laquelle tous les surveillants de prisons, peuvent diriger des établissements pénitentiaires. Pour preuves de 1976 à 1977 des gardiens de prisons appelés aujourd’hui surveillants auraient dirigé la prison d’Oussouye et le Fort-B. Il s’agissait précisément de Feu Mbar Dione et Younouss Badji. D’autres précisions sont bonnes à savoir : le Fort «B»était un dépôt de munitions disons une poudrière comme la Mac de Thiès et le Fort «A» se trouvait dans un ancien camp militaire à la cité Gorgui.

Nalla DIEYE