Considérant que le Khalife général des Mourides, à travers des médiations pour inviter à l’époque les différentes parties à l’apaisement et à la retenue, a rempli sa mission, le M2D estime que l’autorité doit réagir.
Pour Alioune Sané et ses camarades, « l’attente a été longue. L’État doit se pencher sur la libération des 8 détenus arrêtés depuis mars dernier ». Le M2D a ainsi déploré les lenteurs manifestes de l’Etat concernant la libération des personnes en question, retenues dans les prisons de Diourbel et de Ziguinchor.
Pour faire face à cette inertie des pouvoirs publics, « le M2D appelle toutes les forces vives à répondre massivement à la manifestation pacifique qu’il compte organiser le vendredi 11 juin 2021 à Dakar, à Ziguinchor et à Diourbel. Et une autre manifestation le mercredi 23 juin 2021, à la Place de la Nation. Nous exigeons la libération immédiate et sans conditions des 8 détenus et nous prendrons Macky Sall, pour responsable de tout ce qui leur arrivera », a déclaré Alioune Badara Mboup (Frapp France dégage).
Poursuivant ses propos, M. Mboup d’arguer : « Suite à l’intervention du Khalife général des Mourides, dans la crise de février et mars 2021, le mouvement M2D avait renoncé à ses actions de lutte pacifique, pour préserver la paix sociale conformément à la demande de Serigne Mountakha Mbacké.
En retour, le mouvement avait remis aux émissaires du Khalife, un mémorandum en dix (10) points, dont le plus important était la libération de tous les détenus politiques. Depuis lors, malgré les efforts consentis, dans le sens d’un apaisement, le régime en place retient encore 8 otages, dont quatre (4) à Ziguinchor (Demba Diedhiou, Abdrahmane Diallo, Mouhamed Mané, Babacar Diagne) et quatre (4) à Diourbel (Ndongo Diop, Moussa Guèye, Galas Guèye, Abdoulaye Fall) ».
Ces « détentions restent arbitraires » pour le M2D et « inadmissibles, dans un pays de droit, dans un pays qui a ratifié les conventions internationales ». C’est fort de ces constats que le M2D se dit déterminé à battre le macadam pour « libérer » ses détenus. Non sans manquer de relever que la date du 23 juin retenue, « sera une opportunité, non seulement pour hausser le ton en faveur de ces détenus, mais pour également commémorer cette date qui a marqué l’histoire politique et démocratique du Sénégal ».
Sud Quotidien
Pour Alioune Sané et ses camarades, « l’attente a été longue. L’État doit se pencher sur la libération des 8 détenus arrêtés depuis mars dernier ». Le M2D a ainsi déploré les lenteurs manifestes de l’Etat concernant la libération des personnes en question, retenues dans les prisons de Diourbel et de Ziguinchor.
Pour faire face à cette inertie des pouvoirs publics, « le M2D appelle toutes les forces vives à répondre massivement à la manifestation pacifique qu’il compte organiser le vendredi 11 juin 2021 à Dakar, à Ziguinchor et à Diourbel. Et une autre manifestation le mercredi 23 juin 2021, à la Place de la Nation. Nous exigeons la libération immédiate et sans conditions des 8 détenus et nous prendrons Macky Sall, pour responsable de tout ce qui leur arrivera », a déclaré Alioune Badara Mboup (Frapp France dégage).
Poursuivant ses propos, M. Mboup d’arguer : « Suite à l’intervention du Khalife général des Mourides, dans la crise de février et mars 2021, le mouvement M2D avait renoncé à ses actions de lutte pacifique, pour préserver la paix sociale conformément à la demande de Serigne Mountakha Mbacké.
En retour, le mouvement avait remis aux émissaires du Khalife, un mémorandum en dix (10) points, dont le plus important était la libération de tous les détenus politiques. Depuis lors, malgré les efforts consentis, dans le sens d’un apaisement, le régime en place retient encore 8 otages, dont quatre (4) à Ziguinchor (Demba Diedhiou, Abdrahmane Diallo, Mouhamed Mané, Babacar Diagne) et quatre (4) à Diourbel (Ndongo Diop, Moussa Guèye, Galas Guèye, Abdoulaye Fall) ».
Ces « détentions restent arbitraires » pour le M2D et « inadmissibles, dans un pays de droit, dans un pays qui a ratifié les conventions internationales ». C’est fort de ces constats que le M2D se dit déterminé à battre le macadam pour « libérer » ses détenus. Non sans manquer de relever que la date du 23 juin retenue, « sera une opportunité, non seulement pour hausser le ton en faveur de ces détenus, mais pour également commémorer cette date qui a marqué l’histoire politique et démocratique du Sénégal ».
Sud Quotidien