Quelle est votre appréciation au terme du «Bercy 2010» ?
C’est avec un grand plaisir que j’ai suivi ce «Bercy 2010». Il y a quelques années de 2004 à 2007, j’étais le chargé de communication de Youssou Ndour donc j’étais acteur. Aujourd’hui, je suis témoin. Et je constate que Bercy continue à demeurer une très grande manifestation. Mais il faut faire remarquer qu’au-delà de l’aspect festif qui a été très remarquable, de l’aspect organisationnel qui a été impeccable, et de l’aspect artistique où Youssou Ndour a encore confirmé son talent au monde, Bercy doit cesser d’être une tribune uniquement sénégalaise et une tribune seulement musicale. C’est désormais une tribune africaine. Et en tant que tel, l’évènement doit permettre à l’Afrique de se prononcer, de faire passer de grands messages en direction du monde.
Quel genre de messages ?
Quand je dis qu’il faudra faire de cette tribune celle de l’Afrique, cela veut dire simplement que je veux bien voir Youssou Ndour se prononcer sur les grandes causes qui intéressent et engagent l’Afrique. Je veux parler par exemple du problème de l’intégration africaine sur lequel les politiques ont montré leur limite. En de pareilles occasions, il serait bien que le Béninois, le Zimbabwéen, le Burkinabais, etc. puissent se retrouver dans le message qui est lancé. Il faudra apprendre à lancer à Bercy, le message de paix dont notre continent a besoin. Il faudra passer d’une manifestation purement festive et récréative à une manifestation d’utilité publique. Il faut dire aussi que 10 ans ce n’est pas rien. Cela mérite d’être fêté. Youssou Ndour l’a fait et l’a bien fait. Maintenant il faut penser à autre chose même si la musique musique va demeurer le point focal de cette manifestation
leral.net
C’est avec un grand plaisir que j’ai suivi ce «Bercy 2010». Il y a quelques années de 2004 à 2007, j’étais le chargé de communication de Youssou Ndour donc j’étais acteur. Aujourd’hui, je suis témoin. Et je constate que Bercy continue à demeurer une très grande manifestation. Mais il faut faire remarquer qu’au-delà de l’aspect festif qui a été très remarquable, de l’aspect organisationnel qui a été impeccable, et de l’aspect artistique où Youssou Ndour a encore confirmé son talent au monde, Bercy doit cesser d’être une tribune uniquement sénégalaise et une tribune seulement musicale. C’est désormais une tribune africaine. Et en tant que tel, l’évènement doit permettre à l’Afrique de se prononcer, de faire passer de grands messages en direction du monde.
Quel genre de messages ?
Quand je dis qu’il faudra faire de cette tribune celle de l’Afrique, cela veut dire simplement que je veux bien voir Youssou Ndour se prononcer sur les grandes causes qui intéressent et engagent l’Afrique. Je veux parler par exemple du problème de l’intégration africaine sur lequel les politiques ont montré leur limite. En de pareilles occasions, il serait bien que le Béninois, le Zimbabwéen, le Burkinabais, etc. puissent se retrouver dans le message qui est lancé. Il faudra apprendre à lancer à Bercy, le message de paix dont notre continent a besoin. Il faudra passer d’une manifestation purement festive et récréative à une manifestation d’utilité publique. Il faut dire aussi que 10 ans ce n’est pas rien. Cela mérite d’être fêté. Youssou Ndour l’a fait et l’a bien fait. Maintenant il faut penser à autre chose même si la musique musique va demeurer le point focal de cette manifestation
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