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Matar Bâ sur l’Arène nationale : « Ça sera une aberration, si on construit une infrastructure de lutte à Dakar et que... »

Le ministre des Sports, Matar Bâ, a déclaré, ce vendredi, en marge d’un point de presse qui marque les préparatifs de la pose de la première pierre de l’Arène nationale le 7 avril prochain par le président de la République, qu’il y aura des changements dès la réception de la nouvelle Arène nationale construite à hauteur de 32 milliards FCfa par le Sénégal et la République Populaire de Chine dans 2 ans 4 mois (28 mois).


Rédigé par leral.net le Vendredi 1 Avril 2016 à 15:11 | | 4 commentaire(s)|

« Pour moi, ça sera une aberration, si, aujourd’hui, à Dakar, on construit une infrastructure de lutte et que des combats de lutte soient organisés sur les terrains de football », a dit Matar Bâ avant d'ajouter : « On avait décidé d’ouvrir des stades parce qu’il n’y avait pas d’infrastructure dédiée et on ne pouvait pas demander aux Sénégalais d’arrêter d’organiser des séances de lutte. Mais, en réalité, dit-il, cette discipline ne devrait pas s’organiser dans les stades. C’est pourquoi quand l’arène sera réceptionnée, je pense que la lutte ne sera pas organisée dans les stades. Il faut que les gens comprennent que les séances de lutte seront organisées au niveau de l’arène nationale ».

Pour l’utilisation de l’Arène nationale, afin d’éviter les chevauchements souvent notés entre le monde de la lutte et les autres disciplines au niveau des stades Demba Diop et Iba Mar Diop, lors des combats de lutte, le ministre indique que c’est aux acteurs du milieu de lutte de planifier. « C’est juste une question de gestion, ce n’est pas seulement la maintenance, il faut prendre des décisions après la réception du stade pour éviter ces chevauchements », recommande-t-il, soutenenant qu’on ne peut pas gérer la lutte comme on le fait en 1990. Car, la lutte est en train de faire un grand pas. « Il faut que les promoteurs de lutte fassent comme tous les autres sports pour vendre leur produit, parce que la capacité d’accueil de ce joyau dépasse de très loin celle de Demba Diop », martèle-t-il.

Fara Mendy