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Mobutu, Roi Du Zaire : La Conquete Du Pouvoir

Rédigé par leral.net le Samedi 15 Octobre 2011 à 02:08 | | 3 commentaire(s)|

Ce documentaire dresse un portrait de l'ancien dictateur de l'ex-Zaïre. C'est en 1965 que Mobutu prend le pouvoir par un coup d'Etat dans l'ex-Congo belge. Il n'hésite pas à collaborer avec la CIA pour assassiner son acolyte Patrice Lumumba et à faire régner la terreur pour devenir le "guide suprême". Il devient l'homme le plus riche du monde, accumulant richesses et résidences étrangères alors que la misère règne dans son pays rebaptisé le Zaïre. Dans les années quatre-vingt-dix, la maladie le gagne et il quitte le pouvoir apres une rebellion armée.


Mobutu, Roi Du Zaire : La Conquete Du Pouvoir
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1.Posté par Karim Meïssa Wade le 16/10/2011 05:58 | Alerter
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Qui était le dirigeant africain plus puissant que Mobutu?
Il doit inspirer tous les dirigeants africains actuellement au pouvoir,particulièrement Wade

2.Posté par Mamavi Sylvain ATTIGLAH le 18/10/2011 02:45 | Alerter
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Dossier/Livre - COTE D’IVOIRE OU l’AFRIQUE SOUS UNE PLUIE TORRENTIELLE DE BOMBARDEMENTS FRANÇAIS.

Le présent Dossier/Livre dont la rédaction a débuté en Avril a été finalisé en Octobre. Ce Dossier/Livre sur les relations entre l’Afrique, la France, l’Europe et l’Occident peut paraître long mais il traite de la survie même des peuples que nous sommes, nous demandons fraternellement votre indulgence et vous encourageons à y consacrer le temps nécessaire. Ce Dossier aura sans aucun doute, l’allure d’un livre ou plus exactement d’un livre de poche pour d’aucuns, nous en convenons et c’en est un. Eh bien, nous estimons que toute analyse rigoureuse se doit de se baser sur la formation et/ou l’information. Etant entendu que les domaines de formation des uns et des autres sont des plus divers, le devoir nous impose de mettre à la disposition de nos frères et sœurs africains et/ou autres lecteurs le plus d’informations à ce stade, possible. C’est dire que les différents Dossiers qui vont suivre et que nous allons publier seront de véritables livres de poche.
Nous connaissons l’Occident parce que nous y avons été instruits. Ce qui nous a été
transmis de par notre formation et notre séjour dans l’un des pays dit de l’Est en ces années de vie estudiantine, nous avons eu à en faire l’expérience et à le vivre pendant pratiquement une dizaine d’années au Conseil d’Administration de la BAD- Banque Africaine de Développement - L’Occident, oui l’Occident de Domination s’exprime et se conjugue en menaces, intimidations, coercition, chantage en s’appuyant sur des valeurs extrêmes de destruction, des valeurs fixes et autres qui sont caractéristiques / le propre de la Domination. Lorsqu’il s’agit d’autres peuples, dans le cas d’espèce des peuples africains, il s’agit de la violation non seulement de leur propre Constitution et des droits de l’homme sous toutes ses formes, mais surtout des droits/lois naturels et/ou divins. Beaucoup d’entre nous avons eu à confronter de telles violations et continuerons d’y faire face et de les dénoncer durant toutes nos vies de combattants de la liberté. Ceux-là mêmes qui s’adjugent /s’attribuent le titre de « civilisés» -il est vrai que devant leurs peuples, ils ne sont que de simples citoyens tenus au respect des lois comme n’importe lequel de leurs concitoyens – se comportent avec les Africains, les seuls qui continuent de tolérer leur bestialité, comme des empereurs de droit divin voire des divinités. Nous ne nous soumettrons jamais au diktat car nous nous prévalons de l’Etat de droit, partant de l’égalité devant la loi.
Lorsque le Président Thabo Mbeki, ce grand combattant de la liberté qui appartient au camp des vainqueurs de la lutte contre l’oppression et de la vraie indépendance des pays africains, se met en colère pour exprimer son indignation contre les actes que la Françafrique et l’Occident de Domination posent dans une Afrique d’Etats indépendants, il sait de quoi il parle. Thabo Mbeki est aujourd’hui la voix la plus autorisée de notre continent, surtout en ce moment où du fait de son âge avancé, l’un des trois leaders hors du commun du 20ième siècle, Le Président Nelson Mandela –Madiba- ne pourrait le faire. Thabo Mbeki, Vice Président et Président de la République d’Afrique du Sud est un démocrate et l’Afrique du Sud est un Etat de droit et un pays doté d’institutions démocratiques. Thabo Mbeki soutient absolument l’avènement d’Etat de droit et fait siennes les aspirations naturelles et légitimes des peuples africains à la mise en place d’institutions démocratiques dans tous les pays africains. Eh bien, si Thabo Mbeki nous appelle, nous peuples africains à nous dresser contre l’Occident, c’est qu’il fait une lecture qui va au-delà de ce que l’Occident veut nous dire qu’il est entrain de promouvoir en Afrique. Aucun Africain n’ignore que les dictateurs du continent sont l’œuvre de la Françafrique et de l’Occident de Domination, aucun Africain n’ignore le Programme de blocus continental de l’Afrique et de Domination Extinction des pays et des peuples du continent. Et Thabo Mbeki en sait bien plus que cela.
Pour ce qui nous concerne, si nous devons être tué un jour et nous ne nous faisons pas d’illusions, nous quitterons le monde non en homme résigné mais en Combattant de la liberté car nous savons que toute oppression se nourrit du silence et de la résignation. Nous quitterons le monde avec nos convictions et notre foi en ayant à l’esprit ces paroles divines : «Sois sans crainte» - «Ne crains pas» - «N’ayez pas peur».
Dans ce Dossier/ livre de poche qui est le premier du genre de nos écrits, il nous imposait de présenter les acteurs du drame de l’Afrique indépendante dont singulièrement la Françafrique et ses instruments de destruction, de soumettre à la haute attention des peuples africains les faits et les hommes.
Il y a plusieurs décennies de cela, alors étudiant à Prague (dans la Tchécoslovaquie socialiste d’alors) toutefois que les exigences estudiantines nous amenaient à nous rendre à l’Institut des Relations Internationales pour y rencontrer le Directeur, ce fut toujours pour nous un moment très didactique et de vrai plaisir. Ce Directeur, éminent Professeur qui avait la charge de nous dispenser un tel cours, nous voudrions parler des Relations Internationales (option économie) avait l’habitude de répéter après nous avoir soumis à l’exercice relative à la méthode d’analyses stratégiques (guerre froide et recrudescence de demi -guerre des blocs dans le Tiers –Monde et singulièrement en Afrique obligent) ces quelques mots: «L’Afrique sera ce que vous les fils, la jeune génération voudriez en faire. Toutes les richesses de ce continent, votre continent, vous appartiennent et vous devez en faire la base de votre
développement» Cet éminent Professeur à la voix très douce et basse, d’un calme olympien et dont l’âge devrait varier entre celui du sexagénaire et du septuagénaire avait une grande maîtrise non seulement de l’académique/livresque mais du vécu. Après la seconde guerre mondiale, il fut non seulement diplomate en Occident mais avait une grande connaissance de ces pays et parlait plusieurs langues et surtout avec aise le français. Il fut l’un de ces professeurs, si ce n’est le principal à nous inculquer la notion de l’unique condition humaine et la fierté d’être Africain, d’être l’enfant de ce continent très riche. Nous lui devons beaucoup et exprimons notre gratitude profonde à tous nos professeurs.
Avant d’aborder les différents chapitres de ce Dossier/Livre, nous voudrions paraphraser l’un des leaders hors du commun des mortels du 20ième siècle en la personne du Pasteur Martin Luther King: “Face à l’oppression/mal, toute personne ou quiconque choisit/fait le choix du silence, a cessé d’exister»

Voici les différents chapitres de ce Premier livre de poche:

--Les leçons et la nécessité de la confrontation/lutte qui s’impose à l’Afrique et aux peuples africains. Les acteurs du drame africain – Les faits et les hommes.

--Leçons et déclenchement continental de la lutte contre la Domination -Extinction

--Le Président Laurent Gbagbo arrêté par l’armée française et remis à Monsieur Alassane Dramane Ouattara, (ADO) le Président de la “Communauté internationale”.

--La Françafrique ou l’Ennemi des peuples africains

-L’Afrique du Sud, l’UA et les peuples africains
-L’Afrique du Sud
.. Rolihlahla Nelson Mandela – Madiba – «Montrer la voie à l’humanité»
.. De Thabo Mbeki - «L’Afrique doit se dresser contre l’Occident »
.. De Jacob Zuma - «Connaître le combattant de la liberté»
-L’Union Africaine –UA
--Le Nigéria de Goodluck Ebele Jonathan ou le pays à la pointe de la déstabilisation et de la régression de la sous-région ouest-africaine et du continent africain.
-- La République Démocratique du Congo de Joseph Kabila ou l’image parfaite du drame africain- L’Afrique telle que la Françafrique/France, l’Europe et l’Occident voudraient qu’elle soit.
-- Le Sénégal d’Abdoulaye Wade ou le reflet du déclin/décadence du pays qui fut la capitale de l’AOF –Afrique Occidentale Française –
--Le Togo ou le laboratoire de la déstabilisation de l’Afrique, de la Domination-Extinction des peuples africains. Le Togo de la monarchie républicaine et de l’opposant historique au collaborateur historique.

--Laurent Koudou Gbagbo ou le Symbole de la Réaffirmation de la Dignité de l’Etre Africain et le Grand Eveil de Conscience des peuples africains.

- Les peuples africains

-- Aspirations profondes des peuples africains à la liberté

-- Rôle des Eglises, des Prélats et Pasteurs

--Détermination des peuples africains

- La vraie libération, c’est vaincre la Domination

- DISCOURS DE M. Nicolas Sarkozy relatif à la Création d’un Etat Palestinien - PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE -Ouverture de la 66e Assemblée générale des Nations Unies - New York -- Mercredi 21 septembre 2011
-CREATION DE L’ETAT PALESTINIEN
Lettre du Président Hugo Chavez à Monsieur Ban Ki-Moon - Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies

- De la Libye, du peuple libyen et de l’Ebullition Révolutionnaire – Un Cas complexe pour l’Afrique

-Traduire Nicolas Sarkozy devant le Tribunal international – TPI/CPI – à La HAYE pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité –Cas de la Côte d’Ivoire.


Le Président Laurent GBAGBO est arrêté par la France et remis au Président de la “Communauté internationale” Monsieur Alassane Dramane Ouattara –ADO-

Les leçons et la nécessité de la confrontation/lutte qui s’impose à l’Afrique et aux peuples africains. Les acteurs du drame africain – Les faits et les hommes.

-Leçons et déclenchement continental de la lutte contre la Domination -Extinction

La Révolution ne se décrète point. La Révolution procède des conditions objectives et subjectives qui, lorsqu’elles sont réunies s’imposent aux humains au nom de la liberté et de la paix. Comme il est vécu de par le monde, aujourd’hui, l’Afrique est le théâtre d’une Révolution dont le détonateur est un pays situé dans la partie septentrionale de notre continent et qui a pour nom la Tunisie. Cette Révolution qui a franchi les frontières de l’Afrique, connaît des manifestations en Asie Mineure communément appelée le Moyen-Orient. Contrairement à ce que d’aucuns pourraient penser, cette Révolution ne serait pas circonscrite dans l’espace que nous connaissons à ce jour, loin s’en faut, tout le continent africain sera atteint par cette “Ebullition Révolutionnaire”. “Ebullition Révolutionnaire” dont les larves se répandront sur toutes les régions africaines. De l’Afrique de l’Ouest et Centrale en passant par la Corne de l’Afrique pour atteindre la région australe du continent, aucune région ne sera épargnée. Certes humainement, nous ne pouvons pas dater le parcours d’une telle “Ebullition Révolutionnaire” mais nous pouvons indiquer simplement que toutes les conditions objectives et subjectives sont aujourd’hui remplies.
Comme le disait si bien l’Archevêque Desmond Tutu – Lauréat du Prix Nobel de la Paix et nous citons : “Ce qui se passe dans le nord de l’Afrique doit rappeler aux gouvernements que les gens ne sont pas fous. Ils notent tout et un jour ils explosent”. L’explosion des peuples du continent africain dans toutes ses dimensions n’épargnera pas ni la France de la Françafrique, ni l’Europe du silence et de l’apaisement, ni l’Occident à stratégie de Domination. Dans les Centres de Recherches Stratégiques et des Relations Internationales de l’Occident, les chercheurs le savent et ne manquent pas d’informer leurs instances dirigeantes. Et pour cause, humains que nous sommes, nous pouvons freiner la marche de l’histoire mais ne pouvons pas l’arrêter. Cette marche relève des forces naturelles devant lesquelles nous apparaissons sous forme de trace. Nous parlons ici de Liberté.
Nous étions entrain de travailler sur un document portant sur le thème –De l’Etat de droit et de la Démocratie en Afrique- centré sur les CAS DE LA TUNISIE, DE L’EGYPTE, DE LA LIBYE, DU TOGO – mais actualité oblige, nous devons donner la priorité à la rédaction du présent Dossier/Livre. Nous aurons bien voulu partager avec vous la lecture que nous faisons de ces CAS susmentionnés sans pour autant, pour les besoins de la cause, ne point faillir de jeter un regard sur le tableau dictatorial ou d’évolution démocratique du continent au regard de quelques quatre (4) pays dont nous ne saurons ignorer l’impact. Il s’agit du Nigéria, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal et du Bénin. Hélas, les évènements que nous vivions en ce moment, avec l’arrestation de Laurent Gbagbo, sont d’une grave et profonde signification pour l’Afrique. Nous allons donc présenter dans le présent document, en fait –Dossier/Livre- les conditions de son arrestation en nous appuyant par moments sur nos écrits précédents, démontrer pourquoi nous disons / affirmons que la Francafrique est l’Ennemi des peuples africains. Nous allons donc soumettre à la haute attention des peuples africains nos analyses, comme nous l’avons indiqué en introduction, sur – la Côte d’Ivoire - propriété de la “Françafrique et de la Communauté internationale” - ; l’Afrique du Sud ; le Nigeria ; le Congo (Kinsasha); le Sénégal ; le Togo ; et enfin l’UA et les peuples africains-. Nous nous pencherons ensuite dans notre prochain/second Dossier /Livre sur l’ONU de Ban Ki Moon et de Kofi Annan -, et enfin la diplomatie américaine et le processus démocratique en Afrique.

-Le Président Laurent Gbagbo arrêté par l’armée française et remis à Monsieur Alassane Dramane Ouattara, (ADO) le Président de la “Communauté internationale”.

Eh bien, Laurent Gbagbo est arrêté par l’armée française et remis à ADO. Il n’y sortira peut-être point vivant. En début Décembre 2010, nous avons publié un document sous le titre: -AFRIQUE- DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES EN AFRIQUE - NOUS ACCUSONS L’O.N.U ET LES PAYS OCCIDENTAUX A STRATEGIE DE DOMINATION - LE CAS DE LA COTE D’IVOIRE” et nous allons ici faire ressortir certains passages:
-- “De quoi parle l’ONU ? De quoi parlent les pays occidentaux à stratégie de Domination”. En fait, s’il s’agit, de parler de régimes dictatoriaux et d’élections transparentes et démocratiques en Afrique, Gbagbo doit être crédité de pouvoir mystérieux pour avoir produit chez eux cet éveil brutal d’entités défendant corps et âme la démocratie et l’Etat de droit en Afrique.
-- Où étaient le “grand machin” d’ONU et les pays occidentaux à stratégie de Domination lorsqu’au Togo, au Gabon et en République Démocratique du Congo, des fils de dictateurs, tels des princes héritiers succédaient à leurs défunts pères pour devenir des Rois dans des Républiques ? Où étaient-ils, l’ONU et ces pays occidentaux dits “Pays civilisés, démocraties occidentales et Etats de droit” lorsque les dictateurs africains ont confisqué, dès l’accession à la souveraineté internationale de nos pays, le pouvoir républicain soit par des élections frauduleuses, soit par le truchement de coups d’Etat militaires. Ces dictateurs meurent au pouvoir et certains de ceux qui vivent y sont là depuis 10-20-30 (dix, vingt, trente) ans et plus. Veut-on dire aux Africains que ces dictateurs sont toujours au pouvoir de par la volonté de leurs concitoyens/compatriotes ou du fait d’élections transparentes et démocratiques. Non, non, eux sont toujours au pouvoir de par la volonté et le soutien de l’Occident de Domination, cet Occident qui a crée dans le Tiers-Monde des dictatures qualifiées de remparts contre l’avancée du communisme dans le monde durant la guerre froide. Y-a-t-il plus condamnable que le soutien à la dictature des pays dits démocratiques et civilisés, et pourtant la France continue d’exceller dans ce domaine et ce de gouvernement en gouvernement.
--Sur un tout autre plan, à quoi assistons-nous au plan international, la France et les Etats-Unis (Membres Permanents Du Conseil de Sécurité avec droit de véto) se rangent du côté d’Alassane Dramane Ouattara (ADO, comme l’appellent les Ivoiriens), la Russie et la Chine (Membres Permanents du Conseil de Sécurité) sont au côté de Gbagbo. Tout ceci ressemble étrangement à la “demi-guerre” où les grandes puissances s’affrontaient sur terrains étrangers durant la guerre froide. C’est dire que dans les Chancelleries occidentales tout est mis en œuvre pour un coup d’Etat contre Gbagbo“.

En Janvier 2011, dans un autre article sous le titre: “Afrique - Occident - L’Afrique des peuples, L’Afrique aux peuples africains – S’appuyer sur la fraternité des peuples africains pour trouver une solution à la crise ivoirienne – Non à l’usage illégal de la force destructrice de l’Afrique.” nous avons alors écrit:
--“Monsieur Sarkozy, il y a quelques mois de cela au siège de l’UE à Bruxelles opposait un véto à toute démocratisation des institutions togolaises, balayant ainsi d’un revers de main la volonté du peuple dans son choix exprimé de façon claire par les urnes en la personne du Président élu Jean-Pierre Fabre, c’était hier. En nous référant aux récentes déclarations (AFP du 17/12/10 -Bruxelles) de Monsieur Sarkozy, le Président français sommait Monsieur Gbagbo de quitter “le poste qu’il occupe avant la fin de la semaine”, c’est aujourd’hui. Du Président Sarkozy, on peut se demander à quoi l’Afrique doit s’attendre demain ? Du fait du caractère délicat et brûlant de certains dossiers au niveau mondial et/ou international, nous passons.” La dernière phrase de cette citation se trouve être:-“Du Président Sarkozy, on peut se demander à quoi l’Afrique doit s’attendre demain ?”
Eh bien oui, l’Afrique est bombardée. Peuples africains, nous voici dans le vif de ce que nous qualifions de -Domination-Extinction - des peuples que nous sommes. C’est prévisible et notre lecture du bonapartisme sarkozien est exacte. Pour tout dire, bien chers frères et sœurs d’Afrique, cinquante -50-ans après la première grande vague des indépendances des pays africains, le Président français, Monsieur Nicolas Sarkozy vient de poser, en larguant des bombes sur la Côte d’Ivoire- la terre d’Afrique- un acte qu’aucun dirigeant français ou occidental ne doit jamais se permettre. Nous sommes ici devant une violation flagrante du droit international en l’absence d’une Résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies l’autorisant. Nous sommes ici en face d’un “diktat aux allures Vichystes” et les conséquences iront au-delà de ce que nous pouvons imaginer en ce moment. Nous sommes au 21ième siècle et il n’est et ne sera plus jamais à l’ordre du jour entre les peuples africains et la France cette idée/notion facile et fataliste de “la force prime le droit au nom de la Domination”. Certes, en ce moment où nous continuons notre rédaction, le Président Laurent Gbagbo vient d’être arrêté par l’armée française et remis à Monsieur Alassane Dramane Ouattara (ADO). Dont acte. Pour beaucoup, la démonstration est faite, les peuples africains peuvent toujours dénoncer le diktat français/de la Françafrique, de la Communauté internationale, de l’Occident à Stratégie de Domination, de l’ONU, la réalité est là. Les intellectuels africains peuvent écrire ce qu’ils veulent, la France et l’Occident feront de l’Afrique et de ses peuples, ce qu’ils veulent. Le Président français, Monsieur N. Sarkozy doit en ce moment savourer sa joie de conquérant, la reconquête de l’Afrique. ADO a vaincu la Côte d’Ivoire et partant l’Afrique, une victoire acquise au prix du bombardement de la terre d’Afrique. Tout ce tableau que nous venons de peindre, c’est aujourd’hui, demain n’appartient à personne, en tout cas, pas à la créature que nous sommes. Humainement parlant, ce demain dont nous parlons, peut bien être, disons-nous, des mois ou des années comme il peut se compter en jours. Toutefois, gardons-nous de céder à l’émotion dans l’analyse du drame ivoirien et/ou africain pour être en symbiose avec les desiderata et/ou aspirations profondes des peuples africains. Que veulent les peuples de notre continent. Les peuples africains savent ce qu’ils veulent. Ils veulent vivre dans des Etats de droits, en d’autres termes des pays dirigés par la loi et non par les hommes. Les peuples africains veulent vivre dans des pays démocratiques où ils élisent librement leurs concitoyens en leur assignant un mandat au terme duquel ils les congédient ou les reconduisent pour une durée déterminée. Ils exigent des mandats présidentiels limités et nous sommes de ceux qui pensent que ce mandat peut-être d’un seul terme de 3 à 5 ans ou de deux termes ne pouvant excéder 7 ou 8 ans ? Ceci dit, tout démocrate et/ou combattant de la liberté se doit d’être cohérent dans sa démarche et dans sa lutte au regard de la volonté des peuples. Mais alors, l’acte posé par la France de Monsieur Sarkozy en Côte d’Ivoire vise-t-il à asseoir l’Etat de droit et à donner un coup d’accélérateur au processus démocratique sur le continent ? Non, non et non et c’est là la tragédie qui se profile à l’horizon entre les peuples africains et l’Etat français. Nous y reviendrons lorsque nous aborderons le chapitre sur la Françafrique. En fait qui sont les acteurs du drame africain du jour: de Gbagbo, point n’est besoin de le dire, il s’agit du principal artisan du multipartisme et de l’ouverture démocratique dans son pays. D’ADO, il s’agit du technocrate que le “Vieux” le Président F. Houphouët-Boigny, sous la pression de la rue suite aux mouvements de revendications pour la mise en place d’institutions démocratiques des années 90 dans bon nombre de pays africains, fit venir à ses côtés en guise d’apaisement pour la décoration. Tous ces deux hommes, en plus de l’ex Président Bédié, dauphin du “Vieux” sont des hommes de qualité. ADO est le choix de l’Occident du fait de son parcours professionnel, en l’occurrence au sein du FMI. Hier, en tant que Premier Ministre, il n’a pas fait de miracle et il n’en fera pas non plus demain. Retenons que de Mao Tse -Tung (Mao Zedong) et de sa Révolution, il y a un peu plus d’un demi siècle, “l’homme de livre rouge” a, d’une Chine rurale, posé les bases d’une Chine qui est devenue seconde puissance économique du monde et toutes choses égales par ailleurs, pourrait en devenir la première dans les années à venir. Il n’a jamais travaillé au FMI. Da Silva Lula du Brésil est syndicaliste et pourtant il a permis à son pays d’émerger économiquement et de se hisser dans le groupe des 20. Il n’a jamais travaillé au FMI – NB : - Nous sommes en Juillet et continuons de travailler sur ce Dossier hautement important au plan des Relations internationales – Retenons qu’en Avril, au moment où nous évoquions le nom de l’ancien Président du Brésil, Monsieur Da Silva Lula du Brésil, nous sommes loin d’imaginer, que trois mois plus tard, soit en Juillet, la justesse de notre lecture sur la situation actuelle de l’Afrique, devra se concrétiser. Et pour cause, en Juillet, au Sommet de l’UA, en fait de l’UDA- Union des Dictateurs Africains,- en Guinée Equatoriale, le Très Respectable et Honorable Da Silva Lula de donner, aux dictateurs et autres vassaux africains de la France, de l’Europe et de l’Occident de Domination, une leçon bien simple, à savoir la reconnaissance de la condition humaine. Oui, les hommes, et il s’agit d’une vérité éternelle et divine, naissent libres et égaux en dignité et en droit. Da Silva Lula demande au soi-disant Chefs d’Etat africains de défendre la dignité de l’Etre africain, partant la dignité humaine, l’indépendance africaine, l’Etat de droit et la démocratie. Et Da Silva Lula après avoir évoqué les générations futures africaines, qui d’ailleurs est une constance de notre lutte, de dénoncer l’ONU des 5 Membres Permanents du Conseil de Sécurité. De l’ONU, nous y reviendrons abondamment dans la suite de ce Dossier/Livre ou dans notre second Dossier /Livre -. Qu’à cela ne tienne, l’avenir nous en dira plus sur ADO et ses amis, lui qui s’arroge le titre de Président de la Communauté internationale, ladite Communauté internationale, qui dispose bien sûr de toutes sortes de bombes pouvant détruire toutes vies humaines en Afrique. Mais passons en n’oubliant point que du ciel comme sous terre, nous avons des forces naturelles devant lesquelles les puissances militaires occidentales sont -des infiniment petits - pour reprendre les termes de Blaise Pascal. - NB: Nous sommes en Septembre et continuons de travailler sur ce Dossier et voudrions bien indiquer que ce paragraphe a été rédigé en Avril –Mai – Nous voudrions bien revenir sur la dernière phrase de ce paragraphe qui se lit : « Mais passons en n’oubliant point que du ciel comme sous terre, nous avons des forces naturelles devant lesquelles les puissances militaires occidentales sont -des infiniment petits - pour reprendre les termes de Blaise Pascal». La raison pour laquelle nous voudrions revenir sur cette phrase est simple et nous semble à bien des égards illustrative et didactique. Le 23 Août 2011, nous étions dans un bureau situé au 2nd étage d’un immeuble à Washington, DC (capitale des USA) face a un ordinateur et entrain de parcourir l’actualité (les nouvelles) du jour sur internet. Soudain, nous avons eu l’impression qu’on avait mis un bulldozer sur le toit, tant tout l’immeuble commençait par bouger et des étagères des documents tombèrent sur le plancher. Nous n’avons pas paniqué et ne savions pas pourquoi, mais nous venions de vivre un tremblement de terre pour la première fois de notre vie. Nous avons pris soin d’éteindre l’ordinateur mais en regardant par la fenêtre nous avons aperçu du monde dans les rues et les jeunes écoliers qu’on avait évacués des classes d’une école située non loin du bureau dans lequel nous nous trouvions. Lorsque nous sommes descendus et tout ceci s’est passé dans l’espace de quelques minutes, une dizaine peut-être, des agents d’autres services qui étaient déjà dans la rue confirmèrent ce que nous pensions- Tremblement de terre. La magnitude de l’amplitude était de 5.8, nous ne savions pas si c’était sur l’échelle de Richter ou de Mercalli mais plût aux Cieux Washington, DC n’était pas l‘épicentre du séisme. Sur notre chemin de retour en nous acheminant vers la station de métro, nous en avions tenté de joindre Maryland où nous résidions mais notre téléphone portable ne répondait pas et nous n’étions pas les seuls. Notons du reste que l’amplitude se serait située entre 6 -9.5 sur l’échelle de Richter que nous ne serions pas peut-être pas vivants en ce moment. Ce tremblement de terre à renforcer en nous l’humilité et nous a rappelé cette dernière phrase de ce paragraphe. Eh oui, les bombes de l’Occident ne les met pas à l’abri des forces de la nature et «les puissances militaires occidentales sont -des infiniment petits - pour reprendre les termes de Blaise Pascal». Ce que nous disons ici ne voudrait point dire que l’Afrique ne doit pas se doter des mêmes armes que l’Occident à titre de dissuasion et/ou de défense à l’instar de l’Asie, car n’oublions pas que nous sommes devant un Occident de Domination pour plusieurs de ses pays et non de Coopération. Pour tout dire, retenons que les secousses de ce tremblement de terre ont été ressenties sur toute la côte Est des USA jusqu’au Canada et que ce séisme a été suivi immédiatement par un ouragan dévastateur du nom d’Irène.

-La Françafrique ou l’Ennemi des peuples africains
Ce mot, on le prête volontiers au “Vieux” Félix Houphouët-Boigny, cet ancien Ministre du Général de Gaulle, qui est sans aucun doute, comme nous l’avons écrit précédemment, de tous les pères fondateurs des premières Républiques africaines, fut l’un des plus français et/ou francophones d’Afrique au côté d’un certain grammairien du nom de Léopold Seddar Senghor. Si la Françafrique avait été utilisé hier par le Vieux pour signifier la coopération entre les pays africains et la France, la Françafrique n’est rien d’autre à ce jour que l’Ennemi des peuples africains. Nous voudrions à cet effet, avec votre permission, revenir sur certains passages du Discours du Général de Gaulle à Brazzaville le 30 Janvier 1944 à Brazzaville en pleine seconde guerre mondiale tel que présenté dans notre article d’Avril 2010 intitulé: “Afrique-Le Cas du TOGO ou Cinquante (50) ans de Réaffirmation de L’Idéal de Liberté et de Démocratie par les Peuples Africains”. Dans ce Discours le Général de Gaulle disait entre autres et nous citons quelques passages:
--“Au moment où commençait la présente guerre mondiale, apparaissait déjà la nécessité d’établir sur des bases nouvelles les conditions de la mise en valeur de notre Afrique, du progrès humain de ses habitants et de l’exercice de la souveraineté française. Comme toujours, la guerre elle-même précipite l’évolution. D’abord par le fait qu’elle fut jusqu’à ce jour, pour une bonne part, une guerre africaine et que du même coup, l’importance absolue et relative des ressources, des communications, des contingents d’Afrique, est apparue dans la lumière crue des théâtre d’opérations.
-- S’il est une puissance impériale que les évènements conduisent à s’inspirer de leurs leçons et à choisir noblement, libéralement, la route des temps nouveaux où elle entend diriger les soixante millions d’hommes qui se trouvent associés au sort de ses quarante-deux millions d’enfants, cette puissance, c’est la France. En premier lieu et tout simplement parce qu’elle est la France, c’est à dire la nation dont l’immortel génie est désigné par les initiatives qui, par degrés, élèvent les hommes vers les sommets de dignité et de fraternité où, quelque jour, tous pourront s’unir. Ensuite dans l’extrémité où une défaite provisoire l’avait refoulée, c’est dans ses terres d’outre-mer, dont toutes les populations, dans toutes les parties du monde, n’ont pas une seule minute, altéré leur fidélité, qu’elle a trouvé son recours et la base de départ pour sa libération et qu’ily a désormais, de ce fait, entre la Métropole et l’Empire, un lien définitif.
-- Mais, en Afrique française, comme dans tous les autres territoires où des hommes vivent sous notre drapeau, il n’y aurait aucun progrès qui soit un progrès, si les hommes, sur leur terre natale, n’en profitaient moralement et matériellement, s’ils ne pouvaient s’élever peu à peu jusqu’au niveau où ils seront capables de participer chez eux à la gestion de leurs propres affaires. C’est le devoir de la France de faire en sorte qu’il en soit ainsi”
Nous avons retenu dans le discours du Général De Gaulle, certaines idées forces à savoir - élèvent les hommes vers les sommets de dignité - qu’elle a trouvé son recours et la base de départ pour sa libération et qu’il y a désormais, de ce fait, entre la Métropole et l’Empire, un lien définitif. - où ils seront capables de participer chez eux à la gestion de leurs propres affaires. Eh bien, la France vient de soumettre sous une pluie torrentielle de bombardements la terre d’Afrique sans qu’au plan humain et légal, rien ne l’autorisait, ce, cinquante ans (50) après les indépendances des pays africains. Il s’en suit donc qu’il y a à partir de ce jour-là, entre la Métropole d’hier, une rupture définitive du lien définitif dont parlait le Général De Gaulle entre les peuples africains d’aujourd’hui et de demain et la France. Déjà en juillet 2010, ayant déjà conclu que M. N. Sarkozy incarnait la Françafrique dans son fond et sous sa forme la plus destructive, il nous devenait impératif de présenter- Le Bonapartisme Sarkozien. Aussi, dans un article intitulé: - AFRIQUE-EUROPE : VETO FRANÇAIS A l’UNION EUROPEENNE (UE) CONTRE TOUTE DEMOCRATISATION DES INSTITUTIONS TOGOLAISES - UN PROGRAMME DE BLOCUS CONTINENTAL (AFRIQUE) ET UN ACTE SANS PRECEDENT DANS LES RELATIONS INTERNATIONALES - (SUITE) - 2ième Partie -, nous imposait-il d’écrire et nous citons quelques passages: “Le Bonapartisme Sarkozien - Permettez que nous débutions ce passage sur le Bonapartisme Sarkozien par ces quelques lignes de Corneille dans sa pièce -Horace- “Horace: -Ce droit saint et sacré rompt tout autre lien. Rome a choisi mon bras, je n’examine rien. Avec une allégresse aussi pleine et sincère que j’épousai la sœur, je combattrai le frère. Et pour trancher enfin ces discours superflus, Albe vous a nommé, je ne vous connais plus” Et Curiace de lui répondre: “Curiace: - Je vous connais encore et c’est ce qui me tue. Mais cette âpre vertu ne m’était pas connue. Comme notre malheur, elle est au plus haut point”. Nous avons choisi ce passage de la pièce de Corneille pour dire aux Africains que si “l’Afrique choisit nos bras, nous ne devons rien examiner”. Corneille dont on dit “qu’il peint les hommes tels qu’ils devraient être - (héros cornéliens)” aurait du mal à se reconnaître dans l’au-delà dans sa terre natale post-gaulliste qui est loin de la France telle qu’elle devrait être. Il en sera de même d’ailleurs de Molière et de Racine qui eux peignaient les hommes tels qu’ils sont avec leur fourberie, cupidité et autre tartufferie qui caractérisent la France qui se fixe comme objectif de réduire les peuples africains en “des taillables et des corvéables à merci”. Et pour cause, trois gouvernements successifs français, des Présidents Mitterrand, Chirac à l’actuel locataire des Champs Elysées, Monsieur Sarkozy ont fait du soutien à la dictature, à la mise en place de monarchies en lieu et place des Républiques africaines, une “Raison d’Etat”. En termes clairs et sans ambiguïté, il s’agit d’une rupture imposée aux peuples africains. Si tel est le cas, les peuples africains se doivent de tenir pour acquis que si l’avenir et le devenir des générations futures de notre continent doit dépendre de la rupture avec la France de par le Programme de Blocus Continental de l’Afrique, - sans hésiter, le devoir leur impose de répondre par un oui ferme et sans appel. D’aucuns s’étonneraient qu’en fervent admirateur du Chef de la France libre, le Général De Gaulle que nous avions été depuis nos jeunes années et attaché au “lien définitif entre la Métropole et l’Empire” en d’autres termes entre l’Afrique et la France, que nous nous exprimions en ces termes. C’est qu’aujourd’hui plus que jamais, nous sommes plus que convaincus, qu’au nom des générations futures, si la rupture avec la France s’impose à nous, tel doit être notre choix. En cela, en tant qu’Africain, nous sommes également convaincus que l’esprit du Général nous soutiendra, car il ne nous fait aucun doute, l’extinction des Républiques africaines ne participe ni de ses convictions de liberté autant que de l’indépendance des pays africains. Nous ne nous résolvons à un tel choix sur la base de sentiment (en cédant à l’émotion), même si ce génie des lettres qu’est le Président Léopold S.Senghor disait et nous citons: “le sentiment est nègre, la raison est hellène”. Si nous continuons de croire que la France est la fille aînée des Hellènes, il ne nous fait aucun doute que la politique de la France et son Programme d’extinction des Républiques africaines n’est rien d’autres que la déraison de la raison cartésienne autant que le déni de tout sentiment humain que le monde a vu s’exprimer il y a un peu plus d’un demi siècle dans “Mein Kampf”, même si ce monde, singulièrement l’Europe l’ont déjà oublié (nous y reviendrons dans la 3ième Partie). Après Nice, le Président Nicolas Sarkozy vient de convier impérialement les dictateurs et autres vassaux africains à la célébration du 14 Juillet 2010, quoi de plus normal. Si le socialiste Mitterrand ne se rappelait pas le sens historique du 14 Juillet 1789 (Révolte des “corvéables et des taillables à merci – le Tiers- Etat”, révolte qui mit fin à leur servitude, que dire d’un homme de droite comme Sarkozy. Mieux, en fait de Bonapartisme Sarkozien, nous assistons à la Reconquête d’un empereur et la mise en place de ses sujets et/ou vassaux, les nouveaux Rois africains. Nous ne nous sommes pas trompés en voyant certaines photos du 14 Juillet 2010 où il apparaît clairement que certains des nouveaux Rois se sont illustrés à merveille dans leur rôle de vassal puisqu’ils ne manquaient aucune occasion pour témoigner à l’empereur leur féodale gratitude par leur attitude et comme pour dire: “Nous vous rendons allégeance, Grand Sauveur des dictateurs couronnés nouveaux Rois d’Afrique”. Le Sauveur des peuples africains est et demeure le Créateur de ce monde et non de simples créatures que nous sommes.”
C’est dire qu’en soumettant sous une pluie torrentielle de bombardements la terre d’Afrique sans qu’au plan humain et légal, rien ne l’autorisait, la France de Sarkozy, la France de la Françafrique vient de profaner la terre d’Afrique et d’insulter la dignité de l’Etre africain. La rupture découlant d’un tel acte de déraison et d’ineptie traversera des siècles. Par ailleurs, en dépit des dictateurs que l’Occident et singulièrement la France ont décidé d’imposer à la tête des pays et des peuples africains, ces derniers (les peuples africains) sont d’avis qu’ils sont “capables de participer chez eux (sur le continent africain) à la gestion de leurs propres affaires” pour reprendre les termes du Général de Gaulle. Ceci dit, d’aucuns et ils seront nombreux se demanderaient à juste titre, pour qui nous prenons-nous? Un prophète? Un devin? Rien de tout cela. Nous sommes un pécheur et un Combattant anonyme de la liberté. Et puis, ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’un pays décide de rompre tout lien politique avec un autre et nous allons citer un cas qui a trait à la France. Mais avant d’y arriver, notons que se prononcer sur certaines évolutions naturelles et les voir se réaliser ne tient nullement de miracle. Plusieurs disciplines des sciences sociales l’enseignent, à commencer par la philosophie, la mère de toutes les sciences, la sociologie, le droit et nous en passons. De même, les grandes traditions et les diverses croyances humaines le véhiculent. Barak Obama est élu en 2008 soit exactement quarante ans (40) après que Robert Kennedy s’était prononcé (l’avait dit lors d’une intervention/discours) sur l’élection d’un Président Africain-américain aux USA au bout d’une telle période en terme d’années. Prophétie ou lecture correcte/exacte d’une évolution naturelle? En 1938, au nom de la politique d’apaisement (les Sudètes), Chamberlain et Daladier livreront la Thécoslovaquie (alors que la France était liée par un Accord de défense commune à ce pays) à l’Allemagne. En mai 1940, la France succombera à la Blitzkrieg (la guerre-éclair) en l’espace de 24 heures. Lors d’une inteview, un journaliste français dira au Général De Gaulle qu’on le dit anti-américain et le Chef de la France libre de répondre en souriant; nous paraphrasons: - De Gaulle est anti-ceci, De Gaulle est anti-cela, lui dit-il et d’exlpiquer au journaliste qu’il fut l’un des premiers à approcher les Etats-Unis au tout début des hostilités qui deviendront mondiales pour leur demander d’entrer dans la guerre et ils refusèrent. Les Etats-Unis ne sont entrés dans la guerre qu’après l’attaque sur Pearl Harbor, base navale américaine (Hawaï), dit-il. Pour Charles De Gaulle qui disait que- Les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intèrêts- sa réponse ne peut être plus claire.
Pour revenir sur des cas de rupture définitive entre Etats, nous dirons qu’il nous souvient avoir eu un Professeur (de nos années d’étudiant à Prague) qui fit ses études à la Sorbonne dans les années 20/30. Paris et Prague qui sont deux capitales de longues traditions universitaires étaient culturellement très liés et notre Professeur vous parlait du quartier latin avec tant d’attachement comme s’il y vivait toujours, mais Daladier marquait pour lui comme pour tous les Tchèques, la rupture politique définitive avec la France. Il ne s’agit pas ici d’une position indiviuelle car nonobstant leur différence idéologique (pro et anti idéologie communiste) il s’agit d’une position bien commune, tant dans l’intelligentsia que dans la population thèques. Un autre exemple de rupture définintive est celui intervenu après les Printemps qui ont secoué les Pays de l’Est. Les peuples de ces pays dits “satellites” de l’Empire soviétique avaient bien défini “l’ennemi ou axe principal de leurs luttes”, en fait l’idéologie communiste ayant péché à leurs yeux sur le chapitre des libertés symbolisait l’oppression et la domination, ils y ont mis définitivement un terme. L’Afrique et ses peuples doivent aller vers une rupture définitive avec la Françafrique / France et ce dès aujourd’hui et non demain. C’est déjà chose faite dans la conscience des peuples.
Pour revenir à Monsieur N. Sarkozy, notons que les partis de droite européenne aiment à dire que la France a “la droite la plus bête d’Europe”. Il appartiendra à l’Europe de nous dire un jour si nous vivons en ce moment le comble “de la bêtise droitière française” sur leur continent car pour ce qui est des Africains, la Françafrique est l’Ennemi et l’axe de leur lutte est clair. Feu Président Sékou Touré de la Guinée qualifiait le parti socialiste français de “Parti de la souillure” mais nous n’irons pas jusque là et la raison est simple. Il nous souvient, il y a un peu moins de deux décennies de cela, alors que nous étions de passage à Paris, nous sommes tombés sur une veillée électorale et un homme relativement jeune que nous ne connaissions pas à l’époque nous avait émerveillés par ses analyses. Nous nous sommes dits: voici la France, la “fille aînée des Hellènes”. Ce jeune homme là a pour nom: Dominique Strauss-Kahn (NB : Nous avons écrit ce passage sur Dominique Strauss-Kahn – DSK- avant ses difficultés judiciaires New York le 14 Mai dernier et le devoir nous impose en ce mois de Juin où nous continuons de travailler sur ce Dossier de le noter et/ou d’y réagir- La présomption d’innocence s’applique bien dans ce cas également. De grands hommes ont eu à connaître des problèmes de mœurs. Nul n’est donc infaillible, nous devons concéder mais attendons la fin des enquêtes. L’exceptionnelle intelligence de l’homme ne souffre nullement d’aucun doute de toutes les manières. Toutefois, notre lutte pour l’Etat de droit en Afrique nous impose (fait que) d’admettre que nul n’est supposé être au-dessus de la loi, nul n’est au-dessus de la loi. Ceci étant, il appartient à tout prévenu de présenter les faits et la loi de déterminer son innocence ou sa culpabilité. Quelle que soit l’issue de cette affaire de mœurs, c’est une grande perte pour la France et pour l’Europe, c’est une perte pour tous ceux qui respectent et/ou admirent la valeur intrinsèque de l’homme en dépit de la réalité de notre condition humaine). Certes nous connaissions M. Jacques Delors, cet autodidacte nous avait-on appris et que nous respections bien. Aussi, avions-nous eu à le saisir autant que M. Romano Prodi, alors qu’ils étaient respectivement Président de la Commission Européenne sur la démocratisation des institutions africaines. Nous témoignions du même respect envers le jeune Premier Ministre d’antan, M. Laurent Fabius ainsi d’ailleurs qu’à une certaine Madame Martine Aubry (honnêteté intellectuelle oblige, nous savons respecter la qualité des hommes). Eh bien la Direction du Parti Socialiste a décidé de s’allier à la droite française (sarkozienne) pour piétiner la dignité de l’Etre africain au mépris des toutes dispositions légales internationales et nationales, cinquante (50) ans après l’accession à la souveraineté internationale des pays africains. A travers Madame Martine Aubry et à toutes les femmes occupant des fonctions politiques en France et /ou dont les conjoints en occupent une, les peuples africains voudraient savoir si ces dames françaises ont jamais imaginé être soumises au viol pour des raisons/considérations politiques ? Eh bien non, ces dames dont nous parlons sont françaises et européennes. Eh bien oui, la France aurait entre autres exposé et/ou soumise Madame Simonne Gbagbo au viol de par sa profanation de la terre d’Afrique en ce 21ième siècle. Au nom de la dignité de la femme africaine martyrisée comme l’a été la ville d’Abidjan, les peuples africains exigent des femmes françaises que toute la lumière soit faite sur l’arrestation et la détention de Madame Simonne Gbagbo, la femme africaine.
Notons qu’en prenant des positions de dignité de l’Etre africain de par nos écrits, nous avons conscience que nous serons traînés dans la boue et sujets à d’autres formes de destruction que nous avons toujours évoquées. Qu’à cela ne tienne, nous retenons et faisons nôtre ce dit-on à savoir: “Connais-toi toi-même – Nous nous connaissons – Et du reste, à brebis tondu, Dieu mesure le vent -”. Ceci dit, demain, Monsieur Nicolas Sarkozy sera cité devant les juridictions nationales et internationales pour crime contre l’Afrique et il devra se défendre. Nicolas Sarkozy est la personnification de la Francafrique et la Francafrique est l’absolu Ennemi des peuples africains. Nous voudrions ajouter également que M. Alassane Dramane Ouattara (ADO) ne présidera point pendant un jour aux destinées de la Côte d’Ivoire et il appartient à tout un chacun de se faire une idée du mot -un jour- . Est-ce à dire que nous jetons un mauvais sort/malédictions contre ADO, non, nous ne disposons dans ce cadre d’aucun pouvoir et notre foi nous interdit d’aller dans ce sens. M. Alassane Dramane Ouattara (ADO) est un instrument de la Francafrique et la Francafrique est l’absolu Ennemi des peuples africains. Il y a un an de cela, soit en Mai 2010, dans un document intitulé: “AFRIQUE-EUROPE : VETO FRANÇAIS A l’UNION EUROPEENNE (UE) CONTRE TOUTE DEMOCRATISATION DES INSTITUTIONS TOGOLAISES” nous avons évoqué le “PROGRAMME DE BLOCUS CONTINENTAL (AFRIQUE) ET UN ACTE SANS PRECEDENT DANS LES RELATIONS INTERNATIONALES” .Nous avons également cité François-Xavier Verschave qui a écrit ce qui suit : “La Françafrique, c’est comme un iceberg, vous avez la face du dessus, la partie émergée de l’iceberg : la France, meilleure amie de l’Afrique, patrie des droits de l’homme…etc. Et puis ensuite, vous avez 90% de la relation qui est immergée : l’ensemble des mécanismes de la domination française en Afrique avec des alliés africains” Avec Alassane Dramane Ouattara (ADO), la France vient de montrer aux peuples africains, et de manière on ne peut plus claire, -les 90% de la relation qui est immergée - c'est-à-dire: “ l’ensemble des mécanismes de la domination française en Afrique avec des alliés africains”.
Dans les années 70 et ce jusqu’au premier choc pétrolier, pour les avertis des Relations internationales, l’ONU était qualifiée de “machine à voter pour l’Algérie”. En ces temps-là, la diplomatie algérienne était dans les mains d’Abdelaziz Boutéflika, Président-dictateur algérien de l’heure. Comme l’ONU hier, l’UE en ce moment, est une machine à voter pour Sarkozy, personnification de la Françafrique, en d’autres termes de la Domination-Extinction, non seulement des pays comme nous l’avons évoqué en 2010 mais également des peuples africains. Hier, ce furent Daladier et Chamberlain, aujourd’hui, l’Europe et l’Occident s’adonnent à la Politique d’Apaisement face à la destruction de l’Afrique et de ses peuples. Pour paraphraser Winston Churchill qui disait à propos de la Politique d’Apaisement ayant précédé la 2nde guerre mondiale: “Nous avons voulu la paix dans le déshonneur, nous avons eu à affronter la guerre dans le déshonneur”. Avant de s’adonner à la Destruction-Extinction des peuples africains, nous espérons que la Françafrique/France, l’Europe et l’Occident se rappelleront de Winston Churchill. Au Procès de Nuremberg, comme l’avait écrit un auteur soviétique /témoin de l’époque, dans un livre sous le titre: -“ Le Procès de Nuremberg - Les faits et les hommes-”, dans ce livre très bien écrit qui date de nos années estudiantines, l’auteur relatait le drame de la politique d’Apaisement selon le Maréchal Keitel (Commandant suprême des forces armées allemandes, pendant la Seconde Guerre mondiale.)
Pour ce qui est de la Francafrique/France, retenons que toute nation, même celle qui, à un certain stade de l’histoire humaine est synonyme de grandeur de par le génie de son peuple, finit par connaître une certaine et/ou totale décadence. Avec Sarkozy, la France est précipitée par-delà la décadence vers une déchéance et une décomposition de son tissu social. (NB : Nous avons écrit ce passage sur la Françafrique en Mai/Juin, mais en ce mois de Juillet, il vient de nous parvenir par email (internet) –wikistrike.over-blog.com, Médiapart - Depuis le 1er juillet, en France, les forces de l'ordre (police, gendarmerie, militaires...), peuvent tirer à balles réelles pour le maintien de l'ordre public- Nous avons vérifié cette information, elle est parfaitement exacte, le Journal officiel du 01/07/11, téléchargé depuis le site du gouvernement, en atteste !
Extraits du Décret n° 2011-795 du 30 juin 2011 relatif aux armes à feu susceptibles d'être utilisées pour le maintien de l'ordre public).
Si une telle disposition juridique s’avérait vraie, n’avons-nous pas la confirmation de ce que nous nous écrivions il y a deux mois de cela, à savoir : -Avec Sarkozy, la France est précipitée par-delà la décadence vers une déchéance et une décomposition de son tissu social – C’est également une confirmation ex ante de quelque chose que nous nous proposons d’écrire et que d’aucuns trouveraient insensée, n’eût été cette loi, si tant est, que c’est un acte réel au sens du droit. Eh bien, il s’agit de la France de Descartes, de Victor Hugo, de Blaise Pascal, de Voltaire, de Molière, de Diderot, de Montesquieu, oui de la France, fille aînée des Hellènes dont la liste des génies est si longue qu’on ne saurait s’aventurer à vouloir les énumérer. Qu’à cela ne tienne, Sarkozy, personnification de la Francafrique et Alassane Dramane Ouattara (ADO) instrument de la Francafrique auront, nous le répétons, à se défendre sous peu devant les juridictions internationales et nationales compétentes.
Il ne nous fait aucun doute que dans l’entendement de la France, de la Françafrique, de l’Europe de l’Apaisement et de l’Occident de Domination, en nous offrant Alassane Dramane Ouattara (ADO), les peuples africains reçoivent un don précieux inestimable. Et pour cause, selon eux, ADO est le seul génie que l’Afrique ait eu à produire depuis que le monde est monde, voire le début des temps. Quoi de plus normal, la France de la Françafrique, l’Europe de l’Apaisement et l’Occident de Domination attendent des peuples africains qu’ils viennent se mettre à genou pour leur témoigner gratitude et réitérer leurs allégeance comme de coutume entre suzerains et vassaux. Permettez, chers frères et sœurs d’Afrique que nous leur donnons quelques noms de génies africains tels Bernard B. Dadié, Camara Laye, Cheikh Anta Diop, Cheikh Amidou Kane, Wole Soyinka, Birago Diop, Shinua Achebe, Joseph Ki Zerbo, Mongo Beti et la liste est longue. En musique nous avons Umm Kulthum, Miriam Makéba, Fela Kuti, Tabu Ley (Rochereau), François Luambo Makiadi (Franco) et la liste est là aussi longue. Dans les recherches, nous avons des hommes tels Samir Amin et tous les Professeurs d’Universités, des lycées et autres scientistes et la liste est longue. Que dire de ces sculpteurs d’art nègre et autres peintres de grande renommée ? Et là aussi, la liste est longue. Le génie humain ne se limite pas à un seul aspect/secteur de la vie sociale mais se manifeste sous diverses formes (arts, sciences,lettres, etc.. ,) A supposer qu’ADO soit un génie, ce que nous sommes prêts à admettre, eh bien, Alassane Dramane Ouattara (ADO) est un génie malfaisant et destructeur, un vil instrument dans les mains des délabrés d’esprit et d’âmes que sont ceux qui l’utilisent aux fins de la destruction du continent dont il est le fils. En matière de génie, notons que depuis la naissance des Institutions de Bretton Woods en 1944 –Banque Mondiale (BIRD) et Fonds Monétaire International – (FMI), avec onze (11) Directeurs Généraux, sans compter les Intérimaires, la France, avec cinq (5) Directeurs Généraux, est au 1ier (Premier) rang, suivie de la Suède avec deux (2) et la RFA avec un (1). Nous sommes le premier à reconnaître que les 5 Directeurs Généraux de nationalité française (si nos comptes sont justes) sont des hommes et femme de hautes compétences et de grande qualité et pourtant la RFA avec un (1) Directeur Général est et demeure le Numéro 1 (le poumon de l’économie) de l’Europe, de loin devant la France. C’est dire que l’expansion économique (santé économique) d’un pays repose sur plusieurs autres facteurs. Comme nous l’avons écrit en Juillet 2010 dans un article intitulé - AFRIQUE-EUROPE : VETO FRANÇAIS A l’UNION EUROPEENNE (UE) CONTRE TOUTE DEMOCRATISATION DES INSTITUTIONS TOGOLAISES - UN PROGRAMME DE BLOCUS CONTINENTAL (AFRIQUE) ET UN ACTE SANS PRECEDENT DANS LES RELATIONS INTERNATIONALES - (SUITE) - 2ième Partie – sous le chapitre - Volet économique du Programme de Reconquête Impérialiste ou Programme de Rempart contre l’Expansion Communiste - et nous citons: “Notons au passage que la France n’est pas le seul pays soumis au choc pétrolier et pour qui connaît les crises cycliques du capitalisme, il n’est rien d’étonnant de voir apparaître des difficultés économiques à des intervalles d’années déterminées. Contrairement à sa voisine et concurrente de toujours l’Allemagne (RFA) qui a choisi de poursuivre avec courage et agressivité la reconstruction de son économie, la France a opté de vivre de rente viagère sur l’Afrique par le biais de la déstabilisation et de la destruction, singulièrement les pays francophones (dictature et mutation monarchique). Pour qui sait par ailleurs que toute politique économique se fait au moyen de deux instruments: le budgétaire et le monétaire, la France détient à ce jour entre ses mains la politique monétaire des pays francophones d’Afrique (Zone franc ou quelque soit le nom qu’on veuille bien lui donner). Sans vouloir rentrer dans des démonstrations économiques, une telle main mise de la France sur l’économie africaine connaît des manifestations même au niveau des institutions internationales.” C’est dire, une fois encore, qu’ADO n’est pas et ne sera point le remède miracle pour l’émergence (à l’instar des pays tels le Brésil, l’Afrique du Sud et bon nombre de pays asiatiques qualifiés de pays émergents) des pays africains, loin s’en faut. Du reste et à l’adresse de la Françafrique, de l’Europe de l’Apaisement et de l’Occident de Domination, nous voulons qu’ils sachent que l’Afrique regorge de génies bienfaisants et bienfaiteurs, d’âmes bien nées qui pour rien au monde, encore moins pour des ambitions présidentielles et /ou politiques ne deviendraient des instruments de la Domination-Extinction de leur continent: l’Afrique. Les très rares personnes, outre les dictateurs et autres vassaux de la Françafrique, de l’Europe de l’Apaisement et de l’Occident de Domination, qui à ce jour n’ont pas encore compris ce qu’ADO représente de par le rôle qui lui est assigné, ne tarderont pas à se convaincre de sa substance maléfique. De ceux qui gravitent autour de lui à Abidjan, beaucoup si pas tous, ont déjà compris.
Du reste, pour ce qui nous concerne, le respect que nous devons à n’importe quel homme (individu) s’arrête là où commence soit la défense de la terre d’Afrique, soit la défense de la dignité de l’Etre africain partant la dignité de l’homme. Le ou les Dossiers que nous aurons à produire ultérieurement après celui-ci en seront le témoignage à bien des égards.
-L’Afrique du Sud, l’UA et les peuples africains
-L’Afrique du Sud
Nous voudrions débuter ce chapitre bien crucial pour la lutte contre la Domination-Extinction des peuples africains par un certain nombre de rappels et de faits. Et pour cause, nous avons souvent, dans nos écrits cités trois (3) leaders hors du commun des mortels que la Providence a bien voulu donner à l’humanité au cours du 20ième siècle. Il s’agit de Mohandas Karamchand Gandhi, plus connu sous le nom de Mahatma Gandhi (Mahatma en sanscrit veut dire Grande âme) du Pasteur Martin Luther King, Jr et de- Rolihlahla Nelson Mandela - Madiba-. Ces trois hommes qui sont des patrimoines universels, demeurent à jamais des références pour la race humaine. Nous avons également souvent fait mention des grands hommes d’Etat tels: Charles de Gaulle, Winston Churchill, Franklin D. Roosevelt et John F. Kennedy pour l’Europe et l’Amérique - En Amérique Latine, nous avons sans aucun doute Ernesto Che Guevara, symbole du Révolutionnaire Tiers-Mondiste-. En Asie, nous pouvons citer Mao Zedong (Tche Toung) (Chine) et Ho Chi Min/Oncle Ho (Viêt-Nam)- Aung San Suu Kyi de la Birmanie qui est une Combattante de la liberté dont le nom complète bien ceux déjà cités pour le continent dont elle est la fille. En Afrique, nous avons Patrice Emery Lumumba et Thomas Sankara. Les actes posés par ces grands hommes d’Etat dépassent les limites tant de leur pays respectif mais également de leur continent. Un seul homme qui n’a jamais été Chef d’Etat mais peut se ranger dans ce groupe, s’appelle Albert Luthuli, 1ier lauréat africain du Prix Nobel de la Paix, grand homme de paix et de lutte pour la liberté, il fut l’un des Présidents de l’ANC en Afrique du Sud. Parlant toujours de l’Afrique, nous pouvons classer en troisième (3ième) position toutes les grandes figures nationales de la lutte pour l’Etat de droit et la démocratie autant que des martyrs pour cette noble cause. Tous les pays africains en comptent un bon nombre et ce depuis les indépendances. Au Togo par exemple, Tavio Amorin en est le symbole, au Burkina Faso, nous avons Norbert Zongo pour ne citer que ces deux et la liste de ces grandes figures nationales est longue sur le continent, tout comme en Afrique du Sud, les Présidents Thabo Mbeki et Jacob Zuma figurent bien dans cette catégorie. Si nous avons décidé d’ouvrir ce chapitre par les Grands hommes, c’est pour mieux situer les bombardements français en Côte d’Ivoire/Afrique, de la profanation de la terre d’Afrique et de l’humiliation des peuples et de l’intelligentsia africains. Parcourons rapidement certains faits à savoir:
.. Rolihlahla Nelson Mandela - Madiba-. Le leader hors du commun –l’homme crédité à juste titre d’avoir montré la voie à l’humanité – avait dit de Bill Clinton (ex Président des Etats-Unis) qu’il est l’ami des Africains/Noirs. Et pourtant, le leader hors du commun n’est pas moins critique de certains aspects de la politique américaine. En fait, il s’agit de séparer l’homme, le Président des USA du “Moule américain” tel que nous l’avons présenté dans: “Afrique - Occident - L’Afrique des peuples”. Après sa libération, lorsque Nelson Mandela- Mabiba- décidera de se rendre à Tripoli en signe de gratitude au Président libyen Mouammar Khadaffi, ce pays était sous sanction et les USA s’y opposèrent mais Madiba s’y rendit –« Ce fait que nous évoquons à ce niveau ne diminue en rien la revendication du peuple libyen à l’Etat de droit et à la démocratie. La complexité du dossier libyen nous impose comme nous l’avons indiqué plus haut d’y revenir dans un document –Dossier- séparé». Nous pouvons, certes, attester de l’attachement des Libyens à la terre d’Afrique, non seulement parce que nous avons eu un ami libyen depuis plusieurs décennies, haut cadre dans l’Administration de son pays mais de surcroît notre passage au Conseil d’Administration de la BAD (Banque Africaine de Développement) nous avait permis de vivre une telle réalité. Par ailleurs trois (3) pays peuvent revendiquer d’avoir donné le nom AFRICA au continent qui est le nôtre, il s’agit de l’Algérie, de la Libye et de la Tunisie et cette dernière le clame bien fort et avec une fierté légitime (pour qui se souvient de Carthage et des guerres puniques entre Hannibal et Scipion l’Africain). Qu’à cela ne tienne, de nos années estudiantines, nous avons connu des frères algériens et tunisiens et nous ne pouvons que nous réjouir du fait que les Africains aient finalement fini par se départir de l’endoctrinement européen et/ou occidental propre à la doctrine du colonialisme “du Diviser pour régner” entre les différentes régions de notre continent.
.. De Thabo Mbeki - De Rolihlahla Nelson Mandela - Madiba -leader hors du commun des mortels que nous sommes, à Thabo Mbeki, l’Afrique du Sud est passé de l’Apartheid, de la post- Apartheid au seul pays émergent du continent africain. Il nous souvient si notre mémoire ne nous trompe pas que le Président Thabo MBeki s’opposa à une demande américaine (USA) consistant à ne point voir des ressortissants américains jugés en Afrique du Sud pour des crimes qu’ils auraient commis en ces lieux (territoire Sud- africain). Une telle demande fut assortie de menaces entre autres, devant mettre fin à un projet financé par les USA dans le pays. Thabo Mbeki n’y céda point. Pour qui connaît Thabo Mbeki dont le père Govan Mbeki, fervent militant de gauche qui passa de nombreuses années en prison avec Rolihlahla Nelson Mandela – Madiba -, une telle fermeté dans la défense de la dignité africaine n’étonne point. Pour qui connaît Thabo Mbeki, qui, au terme de ses études universitaires en Grande Bretagne, séjournera en URSS, une telle fermeté n’étonne point. Et pour cause, le passage, hier, dans les Pays de l’Est (à idéologie communiste) n’est point nécessairement destiné à former des “marxistes et/ou de potentiels communistes” comme l’on peut le penser en Occident, mais tout au moins visait-il à former des Africains ayant grande conscience des réalités dominatrices et/ou hégémoniques occidentales. En un mot, des Africains capables de défendre la terre d’Afrique et de s’opposer à la -Domination - sous toutes ses formes. NB : Nous avons écrit tout le paragraphe sur l’Afrique du Sud dont ces quelques lignes sur le Président Thabo Mbeki durant les mois de Mai ou Juin et en ce mois d’Août où nous continuons de travailler sur le présent Dossier/Livre, voici que nous arrive de divers sites d’informations (internautes) l’interview de cet illustre Combattant de la liberté au Sunday Times. C’était pour nous un grand plaisir de lire à plusieurs reprises l’interview et nous ne voudrions pas cacher notre immense bonheur. En nous fondant sur ce que nous avons écrit sur l’homme, il y a à peine un à deux mois, d’aucuns pourraient penser à de la télépathie; et bien non, il en va, comme nous l’avons déjà indiqué plus loin, de notre passage à l’Est, à Prague, dans la Tchécoslovaquie socialiste d’hier et de notre connaissance de l’Occident tel que nous en avons été instruits et avons eu à le vivre à la Banque Africaine de Développement –BAD- De l’homme, de cette grande figure nationale sud-africaine, de Thabo Mbeki, il nous donc été bien facile de faire la bonne lecture. Oui, l’exacte lecture de l’homme comme nous l’avons écrit, comme dernière phrase dans ce passage et nous le répétons:“ Et pour cause, le passage, hier, dans les Pays de l’Est (à idéologie communiste) n’est point nécessairement destiné à former des “marxistes et/ou de potentiels communistes” comme l’on peut le penser en Occident, mais tout au moins visait-il à former des Africains ayant grande conscience des réalités dominatrices et/ou hégémoniques occidentales. En un mot, des Africains capables de défendre la terre d’Afrique et de s’opposer à la -Domination - sous toutes ses formes.” Voici en grandes lignes, l’interview telle qu’elle ressort de: Le Nouveau Courrier, autant d’ailleurs que dans de nombreux autres journaux et sites: “ Thabo Mbeki formel : « L’Afrique doit se dresser contre l’Occident »

Dans une interview au Sunday Times, Thabo Mbeki s’indigne du comportement des Occidentaux en Libye et en Côte d’Ivoire. Et estime que le centenaire de l’ANC doit être une occasion pour relancer le combat de libération du continent.
Ex-chef de l’Etat et figure centrale de l’ANC, Thabo Mbeki est en colère. Et il est décidé à lancer sa nouvelle croisade : celui du nécessaire combat contre un Occident de plus en plus agressif contre l’Afrique. Alors qu’il était très en retrait de l’activité de son parti politique, il revient au devant de la scène à l’occasion des célébrations du centenaire du parti. «Nous ferons de notre mieux pour que l’anniversaire soit célébré comme il se doit. Un centenaire, ça arrive une seule fois par siècle et je suis sûr que c’est une occasion de réflexion pour le peuple», a-t-il dit lors d’une interview avec le Sunday Times. «Je sais que les camarades de l’ANC préparent activement la célébration du centenaire l’année prochaine. Cela doit être un jour important pour réfléchir sur le passé mais, plus particulièrement, pour regarder le présent et le futur. Où en est le processus qui a abouti sur l’indépendance du continent africain et sur la fin de l’apartheid ? Où en sommes-nous aujourd’hui et où en serons-nous demain ?»
Le continent africain, a ajouté Mbeki, doit profiter de cette célébration pour décider comment il défendra ses intérêts par rapport à des puissances occidentales qui, dit-il, défendent leurs propres agendas. «Ce sera une occasion très importante, et je sais que beaucoup de monde sur le continent est intéressé par les célébrations du centenaire de l’ANC, parce qu’il est vu comme concernant aussi le reste du continent. (…) La discussion doit aider à avancer sur les défis auxquels nous sommes confrontés en tant qu’Africains. Je suis sûr que nous allons tous contribuer à cela, parce que je crois qu’il sera nécessaire d’entendre le plus grand nombre de voix possibles sur toutes ces questions majeures».
Evoquant les bombardements aériens de l’OTAN en Libye, mais aussi l’implication française dans le conflit ivoirien, Mbeki a appelé à des protestations de masse sur tout le continent, rapporte le Sunday Times. Il a aussi appelé les gouvernements à condamner ce type d’actes. Choqué, Mbeki n’a pas manqué de s’indigner.
«En tant qu’Africains, nous avons besoin de faire notre introspection et de nous dire ce que nous devons faire pour défendre nos intérêts. La question que nous devons nous poser est : pourquoi sommes-nous si silencieux ? Ce qui est arrivé en Libye peut très bien être un signe précurseur de ce qui peut arriver dans un autre pays. Je pense que nous devons tous examiner ce problème, parce que c’est un grand désastre», a-t-il dénoncé.
– Thabo Mbeki
Avant d’enfoncer le clou. «Nous ne pouvons pas dire que nous sommes incapables d’empêcher ces pouvoirs occidentaux d’agir comme ils agissent parce qu’ils agiront de cette manière demain. Je pense que nous pouvons, pourvu que nous agissions et qu’ils voient que s’ils continuent ce type d’actions, ils rencontreront la résistance de tout le continent africain. Mais malheureusement, notre voix est trop faible et nous devons faire quelque chose pour la rendre plus forte et pour revendiquer clairement le droit des Africains de décider de leur propre avenir.»
Thabo Mbeki compte donc faire du centenaire de l’ANC un moment-clé pour nos luttes communes. Ses propos interviennent à un moment de violence extrême sur l’Afrique.”
Source : Le Nouveau Courrier : Dernière Mise à jour : 28/07/2011
De notre lecture de l’interview du Président Thabo Mbeki, il nous est apparu important de mettre en exergue ce que nous devons comprendre des positions de ce grand Combattant de la liberté sur la dignité de l’Etre africain, l’indépendance des pays africains et la lutte/confrontation contre l’Occident de Domination et l’interprétation que nous ne devons pas faire (ce que nous ne devons pas comprendre). D’abord, débutons par ce que nous ne devons pas comprendre de l’intervention de cette voix des plus autorisées d’Afrique, si ce n’est la plus autorisée –Thabo Mbeki - en ce moment où pour cause d’âge, l’un des trois leaders hors du commun du 20ième siècle, Nelson Mandela –Madiba- ne pourrait le faire. Thabo Mbeki ne prône point et/ou ne plaide pour le statu quo dictatorial en Afrique, loin s’en faut et toute distorsion dans ce sens ne traduira que les limites d’entendement, l’ignorance et/ou le niveau bien médiocre d’analyses de l’intéressé. Thabo Mbeki ne lance point un Appel à la guerre entre les cultures, encore moins entre les nations et les peuples d’Afrique et ceux d’Occident, quand bien même ces derniers par ignorance et/ou par mépris ne se préoccupent guère des destructions dont leurs gouvernements sont les auteurs sur notre continent. Nous avons trouvé important de relever ces points parce que nous connaissons l’Occident et son cynisme politique et savons bien qu’il s’y fera une exploitation malveillante voire d’ineptie sous le sceau de leur constante bestialité et nous devons nous tenir prêts à y faire face. Ce qu’il faut par contre comprendre de l’Appel de cet illustre combattant de la liberté, la voix la plus autorisée et d’autorité de l’heure en Afrique -Thabo Mbeki formel : « L’Afrique doit se dresser contre l’Occident » est à l’image de cet homme qui appartient au camp des victorieux. La victoire de la dignité humaine sur son déni, l’éternelle victoire du bien sur le mal, l’éternelle et divine victoire de la liberté sur la –Domination- et l’oppression que symbolise le leader hors du commun des mortels –Nelson Mandela –Madiba-.et Thabo Mbeki, est à l’image de l’Afrique du Sud, pour les citoyens de ce pays, l’illustration vivante et/ou l’exemple palpable et éclatant de ce que Etat de droit et institutions démocratiques veulent dire. Au terme de ses hautes fonctions de Président de la République durant les deux mandats, sans aucun doute, prévus par la Constitution, nous supposons, Thabo Mbeki qui assuma sous la direction du leader hors du commun, Nelson Mandela, les hautes fonctions de Vice Président , s’en alla. Notons également que Thabo Mbeki n’émet point de critique pour ce qui est du Printemps du Maghreb – Révolution – des peuples tunisiens et égyptiens qui mirent fin aux deux régimes dictatoriaux du Nord de l’Afrique. De la Côte d’Ivoire et de la Libye, nous comprenons sa colère et à travers ce Dossier et Dieu merci, avant même son interview, nous n’avons pas manqué de nous faire l’écho de sa colère en abordant les problèmes qu’il évoque non seulement en tant qu’Africain, qui plus est un digne et honorable fils de ce continent. Retenons que lorsque Thabo Mbeki parle -d’introspection et de défense de nos intérêts,- il présente à qui veut le comprendre toute la question/la problématique de l’Afrique du 21ième siècle. Nous disons donc au Président Thabo Mbeki, cher honorable aîné, les Africains ne sont pas silencieux, si dans toutes les capitales africaines, nous n’assistons pas à des manifestations devant toutes les Ambassades des pays de l’Occident, singulièrement de la France, c’est que l’ordre a été déjà donné aux dictateurs, vassaux de la Françafrique et de l’Occident d’abattre par centaines de millions, si possible, les Africains. Si d’aventure, ils ne s’exécutaient pas à perfection, la France sera là pour leur prêter directement mains fortes en attendant que certains pays de l’Occident le fassent derrière leur masque. Qu’à cela ne tienne, ce jour viendra sous peu où le milliard cinq cent millions d’Africains environ qui peuplent notre continent, tout comme hier en Afrique du Sud, se décideront tous à mourir pour que vivent dans la liberté et dans la dignité les générations futures. Oui, ce jour là est à nos portes, ce jour où votre Appel : “Thabo Mbeki formel : « L’Afrique doit se dresser contre l’Occident »” deviendra une réalité.
Nous voudrions donc joindre notre modeste voix de combattant anonyme de la liberté à celle de ce grand Combattant de la liberté et de la dignité des peuples africains, nous nommons le Président Thabo Mbeki –nationaliste au sens africain ou africaniste du terme-, pour lancer un Appel pressant et fraternel à tous les fils et filles de ce continent, à toute l’intelligentsia combattante et combative d’Afrique pour qu’ils répondent tous comme un seul homme, à cet Appel visionnaire.

.. De Jacob Zuma – L’homme est un combattant de la liberté et qui en a payé le prix. Nous n’ignorons pas son attachement à l’Etat de droit et à la mise en place d’institutions démocratiques partout en Afrique. Autant nous comprenons la différence d’approche entre lui et Thabo Mbeki dans ce cadre et le Zimbabwe de Robert Mugabe en est l’illustration, autant à propos de la Côte d’Ivoire, la France de la Francafrique, l’Europe et l’Occident se sont servis de lui (par le jeu de la manipulation) et/ou ont fait une lecture erronée de sa position /approche. Le Président Jacob Zuma n’est pas et ne sera jamais pour la profanation de la terre d’Afrique, pour l’insulte à la dignité de l’Etre africain, la violation et/ou l’humiliation de la femme africaine. La France, l’Europe et l’Occident ne doivent pas confondre l’attachement à l’Etat de droit et à la démocratie de Jacob Zuma, des peuples africains et de tout combattant de la liberté pour vouloir réduire l’Afrique du Sud au niveau du Nigéria actuel dont l’Exécutif (pouvoir exécutif) se trouve être parmi les deux (2) ou trois (3) plus corrompus d’Afrique avec des élections frauduleuses à nulle autre pareille. Encore moins à la République Démocratique du Congo de Kabila qui est une monarchie républicaine ou l’Etat de droit est totalement inexistant comme en témoigne le meurtre gratuit de Armand Tungulu, combattant de la liberté et grande figure nationale de la lutte pour la démocratie et l’Etat de droit. Nous y reviendrons.
-L’Union Africaine –UA
En dépit des intentions fort honorables du Président Thabo Mbeki, l’UA est un ramassis dictatorial que nous avons nommé dans nos précédents écrits -UDA- (Union des Dictateurs Africains). Ce ramassis dictatorial est composé d’individus sans aucune dignité partant de dignité africaine et/ou humaine, individus mis en place par la Françafrique ou l’Occident aux fins de la destruction de notre continent et de ses peuples. Avant de présenter l’UA dans son état actuel et sa horde de tyrans d’opprobres et d’ineptes à l’image de ceux en Occident qui les ont fabriqués, faisons un petit détour sous forme de rappel aux dirigeants et à nos frères et sœurs d’Afrique du Sud, à l’Europe et à l’Occident. Notons donc que dans les années 70 et 80, la folie des tenants de l’Apartheid aidant, au niveau de l’OUA, des discussions sur la nécessité pour les pays africains de se doter d’armes nucléaires militaires avaient lieu. Il est évoqué le fait que l’Afrique du Sud de l’Apartheid en possédait, ce qui dissuadait tout effort militaire de tout un continent en faveur de la majorité qui vivait sous une féroce oppression de la minorité de ses habitants. Nous étions de ceux qui soutenaient l’option du nucléaire militaire par les pays africains (se doter de bombe atomique) face au déni des droits élémentaires, de dignité humaine à la majorité opprimée en Afrique du Sud. Est-ce à dire que nous sommes pro nucléaire militaire? Non bien sûr, car nous savons ce qu’une guerre nucléaire coûtera à l’humanité, même si aujourd’hui, plus hier, le monde s’achemine chaque jour vers une telle fin fatale. La raison est simple, les hommes crées libres et s’opposant naturellement à la -Domination- se verront dans l’obligation de recourir à une telle option pour leurs pays respectifs, ceci sera encore plus vrai pour l’Afrique où il s’agira non point seulement de survie mais de l’existence même des peuples africains. Nous élaborerons plus loin si possible ou plus tard dans le second - Dossier- à venir. Voici tout de même un aperçu de l’Afrique du moment à travers ces quelques pays dont la Françafrique, l’Europe et l’Occident se servent dans le but de faire perpétuer la misère et la paupérisation des peuples et le grand délabrement économique des différents pays africains.
--Le Nigéria de Goodluck Ebele Jonathan ou le pays à la pointe de la déstabilisation et de la régression de la sous-région ouest-africaine et du continent africain.
Le Nigéria est un pays riche, riche en hommes de qualité et en ressources naturelles. Ce pays pourtant avait sombré dans la médiocrité et dans un malaise profond après le premier pronunciamiento militaire (Coup d’Etat militaire) dont il fut le théâtre. De dictateurs militaires corrompus en passant par une lueur d’Etat de droit et de démocratie avec l’élection de Shehu Shagari, le Nigéria d’Abacha et d’Obasanjo est un pays à la pointe de la déstabilisation et de la régression de la sous-région ouest africaine et de tout un continent. D’élections frauduleuses aux détournements massifs de deniers publics, tout y passe. Aujourd’hui, Goodluck Ebele Jonathan est élu sans aucun doute, diront d’aucuns/avertis des élections au Nigeria, bien évidemment frauduleusement sans qu’il y ait la moindre protestation de l’UE et de l’Occident –Il recueille les dividendes du fait de son rôle actif de serviteur de l’Occident, l’Occident de Domination-Extinction des peuples africains-. Et pour cause, Goodluck Ebele Jonathan représente excellemment la continuation du rôle assigné par la Françafrique, l’Europe et l’Occident au Nigéria. Alors Président par intérim, Monsieur Goodluck Ebele Jonathan est l’un de ceux qui appelaient à la guerre contre la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo, - contre toutes dispositions du droit international - invitant directement ou indirectement la Françafrique/France, une ancienne puissance coloniale pour fouler au pied la souveraineté d’un pays africain (la Côte d’Ivoire). L’arrestation de Laurent Koudou Gbagbo par la France symbolisera à jamais pour tout Africain, en ce 21ième siècle, la profanation de la terre d’Afrique, l’insulte à la dignité de l’Etre africain, la violation et/ou l’humiliation de la femme africaine et nous espérons que de son vivant, un jour, Monsieur Goodluck Ebele Jonathan le réalisera. Nous ne serons point pour ce qui nous concerne de ce monde terrestre des vivants, mais quelle que soit la forme que prendra notre destruction, nous restons convaincus que l’acte posé par la France de Sarkozy en Afrique ce jour là eut un effet inattendu, le Grand Eveil des consciences des peuples africains, comme ce fut le cas en Afrique du Sud par Steve Biko parmi sa génération. Les peuples africains et surtout l’intelligentsia de notre continent se sont vus coller l’étiquette d’idiotie. Et pourtant, les vrais idiots ne sont pas nécessairement ceux que l’on pense, même si à bien des égards l’idiotie nous semble être l’insulte la mieux partagée du monde. Oui, nous avons connu durant nos années estudiantines des Nigérians, oui, nous avons connu et travaillé avec des Nigérians à la BAD (Banque Africaine de Développement) à Abidjan. Non seulement, il y a parmi eux un grand nombre de têtes bien faites, mais également des âmes bien nées – Aux âmes bien nées, dit-on, la valeur n’attend pas le nombre des années-. Hélas, ceux-là, et ils sont bien nombreux, se mettent à l’écart de la classe politique corrompue du Nigéria. Une classe politique qui accepte volontiers de se lier par un traité léonin (vassal à suzerain) à la Françafrique, à l’Europe et à l’Occident. Dans le prochain Dossier/Livre qui suivra celui-ci, si le Créateur, dans sa miséricorde nous conserve le souffle de vie, nous allons évoquer les propos d’un diplomate nigérian (un aîné) qui eut à travailler avec 3 –trois – Présidents du Nigéria, son pays. Le Nigéria est l’un des deux pays africains, avec la République Démocratique du Congo (en fait la République tyranno - monarchique de Joseph Kabila) qui devraient normalement tenir en Afrique et/ou rayonner comme l’Allemagne et le Japon d’après guerre, à la fin de l’époque coloniale.
Le Nigéria, tenez-le pour imminent, sera secoué d’ici-là (sous peu) par une “Ebullition Révolutionnaire” aux larves d’une si extrême violence à la grande surprise de la Françafrique, de l’Europe et de l’Occident.
En ce mois de Septembre où nous continuons de travailler sur ce Dossier/Livre – ce paragraphe sur le Nigeria ayant été rédigé en Mai/Juin - il nous souvient, alors étudiants à Prague, ces discussions chaudes mais somme toute fraternelles entre francophones et anglophones et d’Afrique. Ces derniers étaient majoritairement composés de Ghanéens, de Nigérians, de Sierra Léonais et nous habitions en ces temps-là la même cité universitaire. Nos frères du Ghana, du Nigeria et du Sierra Léone nous reprochaient notre assimilation à la française/belge, ce qui conduit les dictateurs de Chefs d’Etat francophones à s’agenouiller devant les Présidents/Chef de gouvernement français/ belge, en fait à se réjouir de la vassalité. La majorité de ces frères ghanéens, nigérians et Sierra Léonais étaient en avance sur nous au plan académique mais le plus virulent d’entre eux était un Nigérian de la même année que nous mais en faculté différente. Notre frère nigérian très panafricaniste évoquait souvent Kwame Nkrumah – (ce qui est à son actif) - et était le plus intraitable/virulent de ce cercle de débat quand bien même tous nos frères anglophones étaient d’avis que les pays francophones retardent toute évolution positive du continent africain en laissant piétiner par d’anciens colonisateurs et autres impérialistes la dignité de l’Etre africain. Toujours de notre frère nigérian panafricaniste, sa colère envers les francophones montait d’un cran surtout lorsqu’il commence à analyser le parcours du Congo -en ce temps-là le Zaïre- (histoire coloniale et postcoloniale avec Mobutu) et les relations avec la Belgique, en fait il disait toujours un «petit pays comme la Belgique». En parlant de ce frère nigérian, son visage me revient autant que sa passion pour l’Afrique. Certes à partir de l’année de spécialisation, nous nous sommes vus très rarement (au resto universitaire des fois) parce que nous n’avons plus habité la même cité. Nous voulons bien croire qu’il va bien dans son Nigeria natal. Alors étudiant, nous avons épousé globalement la thèse de nos frères anglophones mais une fois rentrés en Afrique, avec le temps, nous nous sommes rendus compte que les choses n’étaient aussi simples que ça.
Aujourd’hui que nous évoquons brièvement ce passé estudiantin, nous aurions bien voulu nous trouver devant notre frère panafricaniste pour débattre du Nigeria d’Abacha et d’Obasanjo sans oublier Goodluck Ebele Jonathan. Il paraîtrait que lors de la crise électorale de la Côte d’Ivoire, Obasanjo aurait signifié à Gbagbo que la décision de le relever de ses fonctions présidentielles venait de loin, en fait de l’Occident et qu’il devait partir. Monsieur Obasanjo aurait du si nous nous en tenons à nos discussions d’étudiants et en tant qu’anglophone crié au mépris et au piétinement de la dignité de l’Etre africain, et bien non il s’est agenouillé tout comme les dictateurs francophones au nom de la vassalité. Et la volonté du peuple ivoirien ? Bien évidemment, elle ne compte pas, tout comme au Togo, au Gabon, au Congo et dans la quarantaine de pays africains sous le joug dictatorial et monarchique.
Mieux, à l’adresse de mon frère nigérian de Prague, nous voulons lui dire que le Nigeria est connu pour ses élections frauduleuses, nous parlons ici de fraudes massives dénoncées à grands cris par tous les observateurs internationaux, singulièrement l’Union Européenne –UE -. Par miracle, l’élection de Goodluck Ebele Jonathan fut la plus transparente jamais vécue dans le monde, de mémoire de l’UE et de la fameuse Communauté internationale ; pourquoi ? - Goodluck Ebele Jonathan a accédé à la décision de la Communauté internationale de chasser Gbagbo et d’insulter la dignité de l’Etre africain. Sommes-nous là devant la manifestation la plus concrète de la vassalité, certainement que oui. Mon frère de Prague, voici l’Etat de l’Afrique en ce 21ième siècle et le rôle que le Nigeria joue dans la déstabilisation et la régression de la sous région ouest africaine et du continent africain.
Par ailleurs, il nous souvient également une discussion que nous avons eue avec un groupe d’amis africains peu après la crise électorale en Côte d’Ivoire. Il se fait que l’un de nos amis, un aîné, qui est un homme de haute intégrité doublé d’un combattant de la liberté que nous respections beaucoup divergeait d’avec nous sur certains aspects de la crise électorale en Côte d’Ivoire. Nous ne doutions pas de la sincérité de ses analyses mais nous n’étions pas sur la même longueur d’onde pour ce qui est de l’intervention de la France de Sarkozy et les déclarations de celui-ci, en fait la sommation à Laurent Gbagbo, lui ordonnant de quitter le pouvoir dans un délai précis d’une semaine. Pour nous, il s’agissait de la goutte d’eau qui a fait déborder la vase et nous avons attiré l’attention de notre aîné sur le fait que ce même Sarkozy, comme nous l’avons indiqué dans l’un de nos écrits précédents sous le titre : Afrique - Occident – L’Afrique des peuples, L’Afrique aux peuples africains – S’appuyer sur la fraternité des peuples africains pour trouver une solution à la crise ivoirienne – Non à l’usage illégal de la force destructrice de l’Afrique- et nous citons de nouveau : «Monsieur Sarkozy, il y a quelques mois de cela au siège de l’UE à Bruxelles opposait un véto à toute démocratisation des institutions togolaises, balayant ainsi d’un revers de main la volonté du peuple dans son choix exprimé de façon claire par les urnes en la personne du Président élu Jean-Pierre Fabre, c’était hier. En nous référant aux récentes déclarations (AFP du 17/12/10 -Bruxelles) de Monsieur Sarkozy, le Président français sommait Monsieur Gbagbo de quitter “le poste qu’il occupe avant la fin de la semaine”, c’est aujourd’hui. Du Président Sarkozy, on peut se demander à quoi l’Afrique doit s’attendre demain ? Du fait du caractère délicat et brûlant de certains dossiers au niveau mondial et/ou international, nous passons». De plus, avions-nous dit à notre aîné, à quoi aurait-il servi la lutte que lui et nous n’avons cessé de mener pour l’Etat de droit et la démocratisation des institutions en Afrique, singulièrement au TOGO si la France devrait se servir de l’armée togolaise comme légion étrangère pour la liquidation physique de Gbagbo. Une telle réalité s’applique bien également au Burkina Faso de Blaise Compaoré et nous reviendrons plus longuement dans notre second -2nd Dossier/Livre en mettant l’accent en filigrane sur certains faits sensibles, en attendant de trouver une maison d’édition qui ne tarderait d’ailleurs pas grâce aux nombreuses réponses à notre main tendue.
Toutefois, à propos de la valeureuse armée nationale togolaise, hélas sous le joug d’un quarteron d’officiers d’opprobres embrigadés par la dictature et/ou la monarchie républicaine, notre aîné nous fit alors comprendre que la France serait sur le point de reconnaître Jean-Pierre Fabre quand le Nigeria la devança pour reconnaître la monarchie républicaine au Togo. Notre aîné, comme il peut arriver entre des combattants de la liberté, partageant les mêmes convictions au regard de l’Etat de droit et la démocratie, sut qu’un tel argument ne saurait nous convaincre car la France est membre de l’UE, qui, il y a un peu plus d’une année plus tôt s’éleva contre les élections frauduleuses au Nigeria, en quoi donc un tel gouvernement issu d’élections frauduleuses peut empêcher la France de reconnaître le gouvernement du Président élu et légitime qu’est Jean-Pierre Fabre au Togo. Veut-on nous dire que c’est du fait du Nigeria toujours que la France reconnaît le gouvernement illégitime du Gabon de cet autre monarque républicain. Non, non, la France continue de jouer à la manipulation et nous ne sommes pas dupes, les peuples africains ne sont pas dupes. La Françafrique est bel et bien l’ennemi des peuples africains.
-- La République Démocratique du Congo de Joseph Kabila ou l’image parfaite du drame africain- L’Afrique telle que la Françafrique/France, l’Europe et l’Occident voudraient qu’elle soit.
Le Congo fut qualifié de “scandale de la nature/scandale géologique” par un européen/occidental du fait de l’immensité de ses ressources naturelles. Si le pays à l’indépendance n’avait qu’un seul cadre universitaire, dit-on, de nos jours, le Congo regorge de têtes bien faites et pensantes. Le Congo est ce pays qui a donné à l’Afrique, le 1ier grand homme d’Etat du continent en la personne de Patrice Emery Lumumba. Tout le mal que constitue le vécu quotidien de l’Afrique et de ses peuples depuis les indépendances vient pour une bonne part, du fait que nous n’avons pas été à même (nous voulons parler des peuples africains) de faire la lecture qu’il fallait de l’assassinat de Patrice E. Lumumba par l’Occident et ses services secrets au plus fort de la guerre froide entre les deux blocs. Pour l’Occident, l’Afrique du fait de ses richesses naturelles, don du Créateur, doit être maintenue au niveau de grenier, fournisseur de matières premières. Quant aux peuples africains, ils doivent être privés de liberté, acceptés la Domination ou être soumis à l’Extinction. Un tel Programme n’est rien de nouveau et n’a rien de nouveau. Les Africains, heureusement en ont grande conscience pour ce qui est des peuples et de plus en plus au niveau de son intelligentsia. Le vrai problème de notre continent, outre les dictateurs et autres monarques mis en place par l’Occident, c’est la soi-disant classe politique africaine, en un mot l’inexistence de leadership. En fait de leader, de leadership et de démocratie, nous l’avons abondamment évoqué en 2006 dans un document intitulé : - Causeries sur l’Afrique : Leader, leadership et démocratie – que nous nous proposons de rediffuser le moment venu. Pour ceux qui ont eu à nous lire à travers un certain nombre de nos écrits, notre “obsession maladive” selon d’aucuns, de cette notion fondamentale de l’Etat de droit, ne passe point inaperçue. Il faut dire que dès notre première année d’études universitaires, nous eûmes un professeur de Droit qui avait une chaire à l’Université Charles de Prague et qui dispensait entre autres un cours dont l’intitulé en dit long. Il s’agit de la “Théorie de l’Etat et du Droit ”. De ce Professeur de Droit autant que celui des Relations Internationales qui était en ce temps-là, le Directeur de l’Institut des Relations Internationales de la Tchécoslovaquie socialiste, nous en reparlerons dans la suite de ce Dossier ou dans le suivant -2nd Dossier -lorsque nous traiterons de “L’ONU de Ban ki Moon et de Kofi Annan” et de la “Diplomatie américaine -le moule américain- et l’Afrique”, nous retenons un certain nombre de concepts. Disons, du cours sur la “Théorie de l’Etat et du Droit”, il nous ressort des concepts fort simples, à savoir:
-Toute démocratie, qu’elle soit du type bourgeois (Occident) ou du type populaire (socialiste/idéologie communiste), doit reposer sur le Droit. Là, ce n’est pas Wen Jibao –Premier Ministre chinois – qui nous démentira. (Cf son interview sur CNN en septembre 2008 avec Fareed Zakaria -"Fareed Zakaria GPS"-.).
-L’exigence et le respect du Droit/des lois qui en découlent ne s’imposent pas seulement aux humains lorsqu’ils sont en position de victimes/faibles (parce qu’ils y ont recours pour leur protection) mais son observance s’impose également lorsqu’ils sont en position de force. En d’autres termes, la force ne doit jamais primer le droit. A cet effet, comme l’écrivait Blaise Pascal et nous citons: “La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique, n’ayant pu faire que ce qui est juste fut fort, on fait en sorte que ce qui est fort soit juste”. Retenons donc que toute tyrannie résulte de la force ne reposant point sur la justice/le droit.
- Le Droit dont la principale source est souvent admise comme émanant des coutumes repose avant tout sur le droit naturel/divin qui stipule et/ou réaffirme que les hommes naissent libres et égaux.
De Prague, cette ville de longues traditions universitaires et de culture slavonique /slave (notons au passage que les slaves en tant qu’européens sont non seulement les héritiers de la civilisation gréco-romaine mais également de la civilisation de l’Orient védique –issue des védas-), nous avons vécu l’application de l’Etat de droit. En fait, si le Printemps de Prague est devenu une référence planétaire pour les Révolutions des temps modernes, son triomphe a été marqué par ce qui est qualifié de Révolution de Velours. Et pour cause, au plus fort du régime socialiste à parti unique, dominé par le parti communiste, et en dépit de la grande pression exercée par l’URSS et le Soviet Suprême, à l’actif du régime et de l’intelligentsia de ce pays, la Tchécoslovaquie socialiste d’alors est restée fidèle au respect du droit, partant de l’Etat de droit. Les opposants au régime ont conduit la Révolution en la reposant sur le Droit-national et international- (traités et conventions signés par leur pays) relatifs à la liberté, aux libertés, à la liberté d’expression.
Si nous avons choisi d’ouvrir cette parenthèse et /ou de préciser certains concepts, c’est pour revenir sur le meurtre, parmi tant d’autres, d’Armand Tungulu, ce combattant de la liberté, par Joseph Kabila et les assassins à sa solde. Qui peut nous dire que pour un jet de pierre contre une voiture, n’importe quelle voiture, il n’existe point dans le Registre des lois du Congo, des dispositions pénales qui n’ont rien à voir avec le meurtre ou l’assassinat d’un homme, en l’occurrence du combattant de la liberté Armand Tungulu. Kabila aurait, s’il devait être remis dans les mains des tortionnaires, réclamé et c’est naturel et normal, la justice s’appuyant sur les lois congolaises -le Droit-. Voici l’Etat de droit dont nous parlons et son absence et/ou négation au Congo et dans la quarantaine de pays africains sous le joug dictatorial ou monarchique. Le combat des peuples africains pour l’Etat de droit est notre combat et sa victoire certaine porte un nom simple : liberté et Dieu est liberté comme l’a répété il y a de cela un peu plus d’un mois, le pontife. Et pourtant au Congo, il y a des intellectuels qui pour des postes ministériels et autres intérêts financiers- enrichissement illicite- s’activent autour d’un criminel comme Joseph Kabila, qui tôt ou tard et nous savons que ce serait pour bientôt devrait, dans le cadre d’un Etat de droit, répondre de ces actes criminels, autant d’ailleurs que ces acolytes. Ces intellectuels là, même s’ils n’ont connu que le système dictatorial qui sévit en Afrique depuis pratiquement 50 ans (cinquante ans) et n’ont jamais eu à franchir les frontières de leur pays, le Congo, savent par curiosité intellectuelle, que sur notre terre des hommes et dans certains très rares pays d’Afrique, le Président de la République, même démocratiquement élu, est un citoyen tout comme chacun de ses compatriotes au regard de la loi. Il n’est pas au-dessus de la loi et le cas de Nixon dans l’affaire de Watergate (USA) et bien d’autres en sont une illustration.
Le Congo, tout comme le Nigéria, connaîtra le même type “Ebullition Révolutionnaire” et devra faire face à l’Etat de droit.
La Françafrique, l'Europe et l’Occident ont jusqu’ici fondé une bonne partie de leur stratégie sur les luttes ethniques/ tribales en Afrique- Diviser pour régner- mais ils seront ce jour-là, surpris par l’unité des peuples face à la Domination-Extinction.
A propos de M. Etienne Tshisekedi, nous devons reconnaître son âge avancé. Toutefois, s’il devrait être le choix de nos frères et sœurs congolais, nous respectons la volonté du peuple mais l’homme ne peut et ne doit conduire le Congo que vers une transition très rapide d’un an ou en tout état de cause de moins de deux ans. Cette transition devra mettre en place de vraies structures d’Etat de droit comme soubassement de toutes institutions démocratiques avec la limitation irréversible du mandat présidentiel telle qu’elle s’impose à tous les pays africains. Il devient également évident qu’il faut partout en Afrique fixer une limite au regard de l’âge des présidentiables et nous sommes d’avis qu’il doit se situer au plus à 75 (soixante-quinze) ans. Une telle limitation n’est nullement rétroactive et ne frappe point M. Tshisekedi. M. Tshisékédi doit par ailleurs se rendre à l’évidence qu’il n’a pas besoin du soutien de la Françafrique, de l’Europe et de l’Occident, encore moins du G8 mais du peuple congolais et des peuples frères africains. En Europe, aucun homme politique n’a besoin pour son élection du soutien d’aucun autre pays, tout au contraire (à l’exception de la France où les élections sont financées par les dictateurs et autres monarques républicains africains). En Amérique Latine de nos jours, en Asie, les hommes politiques n’ont que faire du soutien de l’Europe/Occident pour leurs élections.
Il est donc temps, grand temps, que les hommes politiques africains se débarrassent du “réflexe pavlovien” du colonisé d’hier pour faire leur cette vérité/ réalité éternelle, à savoir: tous les hommes (créatures) disposent et/ou partagent la même et unique condition humaine. Ils sont des mortels qui connaîtront les joies et les peines de la vie et devront conformément au dessein divin, disparaître au terme de leur vie terrestre. Le reste, c’est l’affaire des hommes, comme disait Charles De Gaulle et nous ajoutons que le verdict n’appartient qu’au et/ou est au Créateur.
Nous ne voudrions pas terminer ce passage sur le Congo, surtout qu’on se trouve à quelques mois de prétendues élections présidentielles qui seront à priori frauduleuses et devront si les soi-disant hommes politiques se mettent à l’écoute du peuple mettre un terme à la monarchie républicaine et à la tyrannie. D’entrée de jeu, nous disons que nous ne sommes pas favorables à la candidature unique de l’opposition et ce nulle part en Afrique. De toutes les manières, le dictateur africain sait se fabriquer des candidats de l’opposition à sa solde, mais alors, heureusement les peuples africains ne sont nullement dupes. Dans le Cas du Congo, nous proposons une candidature unique derrière le plus âgé des candidats sous le sceau d’un serment/accord que celui-ci devra doter le Congo de vraies structures d’Etat de droit et d’institutions démocratiques dans moins de 18 (dix-huit) mois. Au terme d’une telle période transitoire, ce dernier en se retirant de la vie politique et /ou de toutes fonctions liées à l’Exécutif, devra organiser des élections démocratiques transparentes pour faire passer le Congo de - l’image parfaite du drame africain- L’Afrique telle que la Françafrique/France, l’Europe et l’Occident voudraient qu’elle soit, – à l’image de l’Afrique telle qu’elle devrait être et qu’elle est de par ses peuples. Ce faisant la classe politique aura rendu un service historique de dignes fils non seulement du Congo mais d’Afrique à notre continent, à la terre d’Afrique. Un tel scénario ne garantit nullement une victoire de l’opposition et nous ne la préconisons point à de telles fins. En fait, il s’agit de préparer un terrain fertile à “l’Ebullition Révolutionnaire” que nous avons évoquée plus loin et dont le Congo pourrait bien être le détonateur. Ne dit-on pas que l’Afrique a la forme d’un revolver dont la gâchette se trouve au Congo. Ceci dit, avec “l’Ebullition Révolutionnaire”, les Africains doivent se préparer à des sacrifices inimaginables, lourds en pertes de vies humaines se chiffrant en dizaines/centaines ou en millions de vies humaines, peut-être. L’Occident de Domination, tout en continuant de professer les valeurs de démocratie et de droits de l’homme à des fins politiques pour leurs peuples et conformément à leur Constitution respective, encouragera sans aucun doute, derrière le rideau /masque, les dictateurs africains à détruire des centaines de millions de vies humaines si possible en Afrique. Eh bien, si c’est le prix à payer pour mettre un terme à jamais à la Domination et/ou pour la liberté des générations futures en Afrique, c’est le choix sacré qui s’impose aux peuples que nous sommes. Ce que nous écrivons ici n’échappe pas à la conscience des peuples africains et les intellectuels/l’intelligentsia africains, s’ils se débattent, pour certains d’entre eux, pour écarter une telle réalité, ils la portent tous, hélas, dans leur subconscient. Sur un tout autre plan, il convient de noter qu’en parcourant de temps à autre un certain nombre de sites liés à notre continent, nous avons constaté les préoccupations de nos frères congolais sur l’épineuse question de nationalité des candidats. Ce n’est rien de nouveau et mieux il ne s’agit pas d’un problème qui ne serait propre qu’à l’Afrique. Staline, qui est d’origine asiatique, y a été confronté dans le cadre de l’Empire soviétique, l’URSS composée de républiques tant européennes qu’asiatiques. Staline, selon les spécialistes, fut crédité d’y avoir apporté la meilleure solution en son temps dans le cadre de l’URSS. De la question des nationalités, nous avons l’exemple des Sudètes en Tchécoslovaquie socialiste, La France avec l’Alsace et la Lorraine, la Belgique avec les Wallons et les Flamands, les Balkans, la Chine et le Tibet, et bien d’autres à travers le monde et aucun continent n’y échappe. En Afrique, cette question bien sensible, découle en grande partie du partage du “gâteau africain” suite au Traité de Berlin en 1885 mais également de migration naturelle des hommes. Nous pensons que dans les pays africains, la question des nationalités peut et doit trouver une réponse appropriée dans le cadre d’Etat de droit, de grands ensembles économiques régionaux intégrés au niveau du continent, et le tout reposant sur la fraternité africaine. Nous y reviendrons de manière plus exhaustive dans un autre Dossier, mais retenons que le vrai problème de l’Afrique, c’est la réalité d’un continent soumis à la Domination, le déficit de leadership et la totale absence d’amour pour la patrie, partant de la terre d’Afrique. Le Congo est un Etat unitaire et doit le demeurer, il y va des intérêts supérieurs de notre continent. Notre ennemi commun, c’est la Françafrique et l’Occident à stratégie de Domination. NB: Nous avons rédigé ce paragraphe en Mai/Juin et en ce début du mois de Septembre l’actualité au Congo à l’approche des élections présidentielles nous oblige d’y revenir. Nous avions suggéré à nos frères du Congo la nécessité d’un candidat unique de l’Opposition au régime tyranno – monarchique de Kabila. D’aucuns souhaiteraient les termes de candidat commun de l’Opposition (sémantique et autres nuances obligent – mais de grâce ne nous attardons pas sur les jeux de mots, c’est la forme). Le fond du problème, c’est la mise en place d’un Etat de droit et des institutions démocratiques, il y va des intérêts du Congo et de l’Afrique. Il y va de notre devoir envers les générations futures. Au Congo, nous assistons à la désunion et au regroupement fractionné et/ou fractionnel /hétéroclite dans la famille de l’Opposition sur fond de manipulation et de suspicion (avec dépôt de candidature par-ci et par –là). En tant qu’Africains, vos frères et sœurs que nous sommes, lançons un Appel pressant et fraternel à l’ UDPS, à l’UNC, à l’UFC et au MLC afin qu’ils se retrouvent autour d’un Programme Commun de Gouvernement devant réunir toutes les sensibilités de l’Opposition. Aucun Africain averti n’aura à redire, dans la situation actuelle où la Françafrique, une certaine Europe que nous connaissons et l’Occident mettent et /ou mettront tout leur poids contre toute vraie démocratisation des institutions et l’Etat de droit en Afrique, d’un Programme Commun de Gouvernement. Ce, pour peu que les aspirations de tous les acteurs politiques convergent vers un seul et unique objectif: doter le Congo d’institutions démocratiques se fondant sur l’Etat de droit. Il faudrait à notre sens aller plus loin et là il s’agira de la mise en place d’un Programme Commun du Peuple Congolais. L’ UDPS et M. Tshisekedi, autant d’ailleurs que tous ceux qui se réclament de l’Opposition et/ou de l’Etat de droit et de la démocratie au Congo et partout en Afrique, doivent se rendre à l’évidence que la France de la Françafrique, l’Europe et l’Occident ont fait déjà leur choix. Ce choix est J. Kabila, le prince héritier devenu Roi, un Roi sans royaume, comme c’était le cas hier au Gabon et au Togo, il y va des intérêts de l’Occident et non des peuples africains et de notre continent: l’Afrique. A supposer même que toute l’Opposition se retrouve autour d’un Programme Commun du Peuple Congolais et que tous les Congolais se rendaient aux urnes pour voter pour le candidat unique/commun, en l’occurrence M. Tshisekedi, et bien, dans tous les scénarii, J. Kabila sera déclaré vainqueur par l’Occident et la liquidation physique de M. Tshisekedi sera bel et bien à l’ordre du jour. Dans les circonstances actuelles, l’Appel du grand Combattant de la liberté, le Président Thabo Mbeki est plus que d’actualité «L’Afrique et les peuples africains doivent se dresser contre l’Occident» et dans le cas d’espèce seul le peuple congolais peut défaire l’Occident de Domination en acceptant d’y payer le prix, le prix qui sera cher et que nous connaissons tous. Les urnes ne changeront rien en Afrique, sauf une Ebullition Révolutionnaire dans la droite ligne du Printemps du Maghreb (chez nos frères du Nord) s’impose à nous comme un devoir à l’endroit des générations futures. Aux Partis politiques congolais, nous disons, soyez à l’écoute du peuple – A bon entendeur ; demi-mot/salut – dit-on. Il est temps, grand temps que nous Africains sachions distinguer clairement entre les déclarations politiques des gouvernants de la France/ Françafrique, de l’Europe et de l’Occident et leur Programme/visées réels sur l’Afrique. Et pour cause, il y a loin entre ce que l’Occident d’une manière générale professe lorsqu’il s’agit de l’Afrique et la réalité de ses intérêts quand bien même tout ceci se situe dans le contexte d’une stricte étroitesse d’esprit. Les Africains se doivent de s’imposer une bonne lecture des relations entre l’Occident et singulièrement la France/Françafrique et l’Afrique, en un mot nous devons nous adonner à une lecture exacte/correcte des relations internationales dans notre monde.
NB : Au tout début du mois de Septembre, nous avons, dans ce paragraphe, écrit ce qui suit et nous voudrions bien, avec votre permission nous reprendre en ce 28 Septembre où nous continuons de travailler sur ce Dossier/Livre: “ L’ UDPS et M. Tshisekedi, autant d’ailleurs que tous ceux qui se réclament de l’Opposition et/ou de l’Etat de droit et de la démocratie au Congo et partout en Afrique, doivent se rendre à l’évidence que la France de la Françafrique, l’Europe et l’Occident ont fait déjà leur choix. Ce choix est J. Kabila, le prince héritier devenu Roi, un Roi sans royaume, comme c’était le cas hier au Gabon et au Togo, il y va des intérêts de l’Occident et non des peuples africains et de notre continent: l’Afrique. A supposer même que toute l’Opposition se retrouve autour d’un Programme Commun du Peuple Congolais et que tous les Congolais se rendaient aux urnes pour voter pour le candidat unique/commun, en l’occurrence M. Tshisekedi, et bien, dans tous les scénarii, J. Kabila sera déclaré vainqueur par l’Occident et la liquidation physique de M. Tshisekedi sera bel et bien à l’ordre du jour” Comme quoi, nous sommes toujours en Septembre et la déclaration du Ministre des Affaires Etrangères belges vient de confirmer en moins de 30 (trente) jours, ce que nous avons écrit et nous citons le Ministre:
“A l'ONU, le ministre belge des affaires étrangères souligne les "progrès indéniables" en RDC
Le ministre des Affaires étrangères, Steven Vanackere, a souligné les "progrès indéniables" accomplis par la République démocratique du Congo (RDC) en matière d'Etat de droit, lors de son discours devant l'Assemblée générale des Nations Unies .
"Je voudrais mentionner explicitement la République Démocratique du Congo, où après des années de violence des progrès indéniables ont été réalisés", a-t-il indiqué, après avoir évoqué les aspirations démocratiques des peuples africains. Il reste "des défis importants à relever", a ajouté le ministre, citant la stabilisation de l'Est du pays, la réforme du secteur de sécurité, l'établissement de l'état de droit et la lutte contre l'impunité et les violences sexuelles. "Ce sont des ingrédients essentiels de la consolidation de la démocratie. Les élections de 2006 ont mis la RDC sur la route vers la démocratie. Les élections de fin novembre devront confirmer que la RDC est à même, une fois pour toutes, d'abandonner un passé sanglant", a-t-il encore déclaré. M. Vanackere a évoqué cette semaine à New York la préparation des élections du 28 novembre avec son homologue congolais, Alexis Thambwe. Celui-ci lui a assuré que le scrutin serait "un modèle pour le continent", sous le contrôle d'observateurs internationaux. Du côté de la diplomatie belge, la préparation du vote est jugée relativement satisfaisante, même si l'on se dit vigilant sur les droits des partis d'opposition”

Kinshasa, 26/09/2011 (Belga/ MCN, via mediacongo.net)
_,_.___
-- Le Ministre des Affaires Etrangères belge -« a souligné les "progrès indéniables" accomplis par la République démocratique du Congo (RDC) en matière d'Etat de droit, lors de son discours devant l'Assemblée générale des Nations Unies ». Dont acte mais qu’il nous soit permis de demander à Monsieur Steven Vanackere, si la mort sous la torture du combattant de la liberté Armand Tungulu suite à un jet de pierre constitue des "progrès indéniables" dans le cadre du droit constitutionnel belge et au niveau droit international –les droits inaliénables de l’homme-. La réponse des Congolais, des Africains et bien évidemment de tous les humains et singulièrement, ceux qui se disent civilisés est non. Qu’à cela ne tienne, une fois encore, nous avons fait une bonne lecture des évènements tels qu’ils vont se présenter au Congo. Une fois encore, nous le disons à nos frères et sœurs congolais, la France de la Françafrique, l’Europe et l’Occident ont fait déjà leur choix. Nous rappelons à M. Steven Vanackere, au cas où ces déclarations seraient vraiment les siennes que La Déclaration universelle des droits de l'homme, adoptée le 10 décembre 1948 par l'ONU, est le premier texte international à déclarer illégale la torture, dans son article 5 : « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ». Les quatre Conventions de Genève adoptées en 1949 et leurs Protocoles additionnels (1977) prohibent la torture. D'autres textes internationaux ou régionaux l'ont, dans les années suivantes, interdit également. Le premier est la Convention européenne des droits de l'homme, adoptée en 1951 par le Conseil de l'Europe, qui est le premier traité interdisant la torture (article 3). Il appartient donc au Ministre des Affaires Etrangères de la Belgique, qui est un Européen et non un sauvage/barbare d’Afrique ou d’Asie, de nous dire ce qu’il entend par Etat de droit. Mais enfin passons en réitérant de nouveau notre Appel à l’opposition congolaise afin qu’elle présente un front uni pour créer les conditions subjectives de l’Ebullition Révolutionnaire qui sonne aux portes du Congo et de toutes les autres régions d’Afrique. En Afrique, on torture, on tue et l’Europe, l’Occident applaudissent, déclarent /et ou font, au sein de leurs gouvernements respectifs, devant leurs élus parlementaires et dans les tribunes de l’ONU et autres organisations internationales, l’apologie d’élections transparentes, de respect des droits, d’Etat de droits dont les dictateurs africains, leurs vassaux sont les artisans. Bravo la civilisation pour que vivent la décadence et la déchéance d’un monde –l’Europe et l’Occident- . Hier, l’Europe et l’Occident des civilisés criaient à tue-tête et dénonçaient sur tous les toits l’URSS et le Stalinisme, l’URSS d’ Aleksander Solzhenitsyn/ Soljenitsyn et d’Andrei Sakharov, le père de la bombe H, tous deux personnification du goulag et de la dissidence soviétique. Plus près de nous, cette même Europe et cet Occident des civilisés prenaient à partie la Chine de la violation des droits de l’homme et du communisme. Nous laissons, aux citoyens de notre monde des humains, le soin d’en juger.
Au Togo, suite à un prétendu coup d’Etat qui au cas où il s’avèrerait vrai ne sera en fait qu’une révolution de palais entre des princes, le monarque républicain détient abusivement/illégalement pendant deux années au mépris des lois de la République, soumet à la torture en foulant aux pieds le droit et les conventions internationaux, et au bout de compte, sa Cour de Justice/son Tribunal condamne. Au Congo, c’est le même
scénario qui débouche sur la mort, c’est le cas de Floribert Chebeya, le 1er juin 2010 ; de Fidèle Bazana, le 1er juin 2010 ; de Armand Tungulu, le octobre 2010 ; Les cadavres deux militants de l'UDPS en ce septembre 2011- Djamba Yohé, Gaston-Marie F.-Le Congolais de l'Atlantique Nord,-
Ottawa, le 25 septembre 2011,-Canada. Au Gabon le 3ième monarque républicain s’active autour de la liquidation physique du vrai Président élu par le peuple gabonais. Qu’à cela ne tienne, les dictateurs africains sont sous le parapluie de l’Europe et de l’Occident et se disent qu’ils peuvent se permettre tout ce qu’ils veulent. Nous leur disons qu’ils se trompent car l’homme propose et Dieu dispose.

-- Le Sénégal d’Abdoulaye Wade ou le reflet du déclin/décadence du pays qui fut la capitale de l’AOF –Afrique Occidentale Française -
M. Abdoulaye Wade est la définition même du mot déception, si ce n’est le comble. Cet éminent professeur d’université a de façon manifeste déçu les Africains et les intellectuels de ce continent au nombre desquels ses propres étudiants d’alors. M. Wade, en ce 21ième siècle, est ce Chef d’Etat africain qui le clame haut et fort qu’il a fait appel à la France de Sarkozy, ancien pays colonisateur et personnification de la Françafrique/ Ennemi des peuples africains pour arrêter Laurent Gbagbo, partant, profaner la terre d’Afrique, insulter la dignité de l’Etre africain, en soumettant au viol et/ou à l’humiliation la femme africaine. Le Président Wade, qui, il n’y a pas si longtemps, voudrait se faire succéder à la Présidence de la République du Sénégal par son fils et qui n’a dû y renoncer que suite à un rejet/refus sans précédent du peuple frère du Sénégal qui opposa un non absolu à toute tentative de monarchie républicaine à la congolaise, à la togolaise, à la gabonaise. A quoi devons-nous attribuer les graves ratés intellectuels et d’analyses de M. A. Wade ? A la sénilité, peut-être? Nous laissons aux Africains et à eux seuls les termes propres pour qualifier les sérieux manquements de tous genres de M. A. Wade, même si nous y lisons le reflet évident du déclin/décadence du pays qui fut la capitale de l’AOF –Afrique Occidentale Française- Et pourtant, il y a quelques rares intellectuels au Sénégal, qui, pour leurs intérêts, poussent M. Wade, à briguer un autre mandat, en dépit de la diminution notoire de ses capacités intellectuels et autres (Au moment où nous continuons de travailler sur ce Dossier en ce mois de Juin et à peine avions-nous fini d’écrire ces lignes sur M. Wade, que nous venions d’apprendre la naissance/formation d’une large coalition de partis politiques et d’organisations de la société civile contre sa candidature. Nous saluons le courage et la clairvoyance de nos frères et sœurs sénégalais, l’acte qu’ils sont entrain de poser honore l’Afrique).- Ce qui nous amène à ce niveau à citer certains passages du livre du leader hors du commun, Nelson Mandela- Madiba- “Un long chemin vers la liberté” et nous citons: - “Le 30 juillet 1952, au plus fort de la Campagne de défi, je travaillais dans mon bureau au cabinet d’avocat de H. M. Basner quand la police arriva avec un mandat d’arrêt. J’étais accusé d’avoir violé la loi sur le communisme. Mon arrestation et celle des autres aboutit en septembre au procès à Johannesburg de vingt-et-un accusés y compris le président et le secrétaire de l’ANC, du SAIC, de la Ligue de la Jeunesse de l’ANC et du Congrès indien pour le Transvaal. Parmi eux, il y avait le Dr Moroka, Walter Sisulu et J.B. Marks. Un certain nombre de leaders indiens avaient aussi été arrêtés dont le Dr Dadoo, Yusuf Cachalia et Ahmed Kathrada. – Ce procès aurait dû être l’occasion de manifester notre détermination et notre solidarité, mais il fut gâché par un manque de foi du Dr Moroka. Le Président de l’ANC, la figure de proue de la campagne nous stupéfia en prenant son propre avocat. Mes co-accusés m’ont délégué pour aller en discuter avec le Dr Moroka afin d’aller le persuader de ne pas agir seul - Plus loin et nous continuons de citer : - “Le plus grand choc a été sa défense humiliante devant le juge Rumpf et sa grande déposition comme témoin afin de renier les principes mêmes sur lesquels avait été fondé l’ANC. Quand on lui avait demandé s’il pensait qu’il devrait y avoir une égalité entre Noirs et Blancs en Afrique du Sud, il a répondu que cela n’existerait jamais. Sur nos sièges, nous avions l’impression de sombrer dans le désespoir. Le spectacle qu’il a donné a été un coup sévère pour l’organisation et nous avons tout de suite compris que les jours du Dr Moroka comme président de l’ANC étaient comptés. Il avait commis le péché énorme de faire passer ses intérêts personnels avant ceux de l’organisation et du peuple. Il ne voulait pas que ses convictions politiques mettent en danger sa carrière de médecin et sa fortune et il détruisait ainsi l’image qu’il avait construite en trois ans de travail et de courage pour l’ANC et la campagne de défi. L’homme qui avait parcouru le pays en prêchant l’importance de cette campagne l’avait trahie”. -Tiré du livre - Un long chemin vers la liberté - Nous avons cité ces quelques passages pour signifier à M. Wade qu’un Noir du nom de Nelson Mandela a dirigé/ présidé aux destinées de l’Afrique du Sud. Demain, tout comme nous, M. Wade ne sera peut-être plus de ce monde terrestre des vivants, mais l’Afrique disposera des mêmes moyens militaires pour répondre sur un pied d’égalité avec la Françafrique/France, l’Europe et l’Occident comme c’est le cas aujourd’hui de l’Asie. NB : Par ailleurs, en ce mois de Juillet, où nous continuons toujours de travailler sur le Dossier - COTE D’IVOIRE OU l’AFRIQUE SOUS UNE PLUIE TORRENTIELLE DE BOMBARDEMENTS FRANÇAIS – il nous impose de continuer d’actualiser certains passages jusqu’à la finalisation de la rédaction et dans le cas d’espèce, il convient de noter que suite aux émeutes du 27 et 28 Juin dernier à Dakar, M. Karim Wade, Ministre et Prince héritier déchu par le valeureux peuple du Sénégal aurait voulu faire voulu faire appel à la France selon l’AFP et nous citons: “ L'avocat franco-libanais Robert Bourgi affirme que Karim Wade l'a appelé pour qu'il demande à Paris de faire intervenir l'armée française lors des émeutes de la nuit du 27 au 28 juin à Dakar. Des propos qui contredisent radicalement les dénégations de la présidence sénégalaise, et qui font suite au désaveu par Alain Juppé de la politique conduite au Sénégal par Abdoulaye Wade dans l'optique de la présidentielle de 2012.
Est-ce un lâchage en règle du clan Wade par certains milieux français, malgré l'alignement offensif du président sénégalais sur la ligne élyséenne en Côte d'Ivoire et en Libye ? L'on aura en tout cas du mal à interpréter différemment les propos tenus hier par l'avocat Robert Bourgi à Radio futur médias (RFM, du groupe de médias privé fondé par Youssou N'dour).
« Dans la nuit (du 27 au 28 juin), lorsque les évènements tragiques se déroulaient à Dakar, j'ai été réveillé (...) par Karim Wade qui me dit ceci : tonton, Dakar et le Sénégal sont dans une situation quasi insurrectionnelle. Les immeubles administratifs brûlent, ça brûle de tous les côtés », a dit Bourgi, considéré comme proche de la présidence française.
"Karim, je voudrais que tu sois un peu plus cohérent"
Il y a « des milliers de manifestants » et « on ne sait jamais, des intérêts français peuvent être touchés », aurait ajouté Karim Wade, toujours selon Bourgi. « Je lui ai dit Karim, tu paniques, je voudrais que tu sois un peu plus cohérent. Il me dit on ne sait jamais, l'armée française est là pour quelque chose. Je l'ai immédiatement arrêté, je ne suis pas une autorité politique, je ne suis qu'avocat au barreau de Paris », a ajouté Bourgi. Qui précise, pour qu'aucune méprise ne soit possible, que Karim Wade demandait bel et bien une intervention des « plus hauts échelons de l'État français ».
Bourgi aurait refusé « de manière claire et nette » d'intercéder comme on le lui demandait, affirmant qu'il s'agissait « d'une affaire sénégalo-sénégalaise ». Des propos qui risquent de faire enfler la polémique au Sénégal, où la présidence a nié mercredi, peu avant ces déclarations, que Karim Wade ait demandé l'intervention de la France comme l'avait révélé l'hebdomadaire français l'Express.
« C'est totalement faux. Il n'y a jamais eu un appel de Karim Wade pour que l'armée française intervienne. Il aurait fallu que la police, la gendarmerie et l'armée soient débordées », a affirmé à la presse Serigne Mbacké Ndiaye, ministre conseiller et porte-parole de la présidence. « La situation était maîtrisée. On ne voit pas l'intérêt » d'une intervention de l'armée française, a-t-il plaidé.
Quand Juppé désavoue Wade
Lors de cette nuit du 27 au 28 juin, des manifestants excédés par les délestages avaient incendié plusieurs bâtiments publics, en particulier ceux de la Société nationale d'électricité (Sénélec) qui dépend du ministère de l'Énergie de Karim Wade (qui occupe également les portefeuilles de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures).
Les propos de Robert Bourgi sont consécutifs à ceux très négatifs à l'encontre de Abdoulaye Wade, tenus mardi par le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, devant des députés français. Le Sénégal « est un pays ami qui nous aide notamment dans l'affaire libyenne, le président Wade a très clairement pris position pour le départ de Kaddafi », a-t-il dit. Avant d'ajouter : « je serais quand même tenté de dire qu'il faut éviter que les mêmes causes produisent les mêmes effets. (...) Rester au pouvoir par tous les moyens, y compris en bricolant la loi électorale, se faire élire avec 25% des voix, ne pas engager un certain nombre de réformes fondamentales pour tenir compte des aspirations de la population, malheureusement cela aboutit toujours au même résultat ». Difficile de savoir si de tels propos ont été dictés - ou non - par Nicolas Sarkozy...(avec AFP)”.
Dont acte, nous laissons aux peuples africains le soin d’apprécier, mais nous voudrions porter à l’attention de notre frère Karim, ce fait simple à savoir qu’il a vécu la majeure partie de sa vie dans un Sénégal indépendant depuis 1960, partant dans une Afrique indépendante. C’est dire que l’accession à la souveraineté internationale (indépendance) des Pays africains a et doit avoir un sens, il y va de la dignité de l’Etre africain, de la dignité de l’Homme tout court, pour peu que nous nous en prévalions d’une. Ceci admis, à la question de savoir quel est le poids d’un Nicolas Sarkozy sur uns bascule au côté de l’éminent homme de lettres et agrégé en grammaire, Léopold Seddar Senghor ; nous répondons: Sarkozy est d’un poids bien léger. Quel est le poids d’un Nicolas Sarkozy au côté de l’éminent professeur Laurent K. Gbagbo, grand homme d’Etat africain qui a dit non à la reddition de l’Afrique à la France de la Françafrique et à l’Occident de Domination, nous répondons là encore: Sarkozy est d’un poids bien léger. Enfin, quel est le poids d’un Nicolas Sarkozy au côté de l’éminent professeur Abdoulaye Wade, quand bien même ce professeur est devenu, aux yeux des Africains et des intellectuels de ce continent au nombre desquels ses propres étudiants d’alors, la définition dans son sens profond du mot déception, nous répondons une fois encore: Sarkozy est d’un poids bien léger. L’auto- dévaluation (si nous pouvons nous exprimer ainsi) de certains intellectuels africains –une minorité- est triste et déroutante et de nous exclamer en ces termes: - Oh, complexe d’infériorité, quant tu nous tiens –
Il nous souvient, il y a quelques décennies de cela, lors du décès de Sékou Touré (Guinée), ce conflit qui opposa son Premier Ministre –successeur constitutionnel devant organiser de nouvelles élections dans les 45 jours -et le jeune frère de Sékou Touré qui se réclamait du pouvoir qui de son entendement est familial et monarchique. A l’époque, il nous était inconcevable l’idée même que dans une République, en Afrique, la magistrature suprême puisse, sur de telle base, se manifester. Nous n’étions point et ne serons jamais favorable au pronunciamiento militaire (coup d’Etat) qui d’une façon générale n’est que la continuation de la trajectoire dictatoriale /tyrannique du défunt régime, mais dans le cas d’espèce, nous avons salué le coup d’Etat militaire de Lansana Conté en Guinée, malgré nous. Du reste, pour ce qui nous concerne, une si grave négation de ce qui fait / est la République, une aussi absolue négation de la souveraineté républicaine est et demeure propre à l’Asie mineure (les pays du Golfe) où monarchies et dictatures sanguinaires font bon ménage/rivalisant d’ardeur et le cas de la Syrie du tyran sanguinaire Hafez el-Assad et de son fils Bashar el-Assad en est l’illustration. Actualité oblige, au tout début du Printemps du Golfe/ de la Péninsule Arabique qui secoue cette partie du monde, Printemps dont le détonateur est le Printemps du Maghreb/ Makhrech (Nord de l’Afrique), sur CNN - Chaîne de télévision américaine – les téléspectateurs ont pu voir le père d’un enfant syrien de 13 ans qui aurait été torturé à mort par les forces syriennes, qui vient à la télévision pour faire l’éloge de régime dictatorial de Bashar el-Assad. Dont acte. En Occident, en dépit de la répression de manifestations pacifiques réclamant l’Etat de droit et les institutions démocratiques dans la monarchie républicaine de la Syrie, aucune disposition juridique au plan international, par exemple à l’ONU, contre un tel régime. Pourquoi, il s’agit d’un bon dictateur, intérêts stratégiques obligent, mais il ne nous fait aucun doute que le peuple syrien finira par voir sa lutte pour la liberté triomphée. NB : Ce passage sur la Syrie a été rédigée en Mai /Juin et en ce mois d’Août où nous continuons de travailler sur ce Dossier, l’Occident vient enfin à contre –cœur, sans aucun doute, face à la détermination du peuple syrien qui refuse de reculer face aux massacres et à la torture, de lancer un appel à la démission de Bashar el-Assad, le tyran sanguinaire syrien.
Pour revenir sur l’Afrique, il convient de noter que si nous avons ouvert une telle parenthèse, c’est pour dire que du jeune frère de Sékou Touré, nous étions loin, très loin à l’époque d’entrevoir l’idée de fils succédant à leurs dictateurs de pères en Afrique et les mots nous manquent pour qualifier la survenue de tels évènements/ en fait de tels horreurs. Si la survenue de tels effroyables évènements contre un continent participent du Programme de destruction de l’Afrique et de ses peuples par l’Occident, nous disons qu’il est trop tôt pour que l’Occident de Domination crie victoire.
Sur un tout autre plan, qu’il vous plaise que nous disions quelques mots sur l’Organisation de la Francophonie qui a vu défiler à sa tête de hautes /éminentes personnalités africaines.
En Juillet 2005, nous avons saisi Son Excellence M. Essy Amara, alors Secrétaire Général de l’OUA par un document intitulé: “Communication sur l’ordre naturel et la nécessité de langues officielles africaines pour l’Afrique.”.Nous avons envoyé copies à Ses Excellences: Monsieur Kofi A. Annan -Secrétaire Général -Organisation des Nations Unies; Monsieur Boutros Boutros-Ghali -Secrétaire Général de l’Organisation de la Francophonie – Il nous souvient avoir reçu une réponse e-mail du Secrétariat Général de l’ONU mais nous sommes, hélas, incapable en ce moment de dire si c’était à propos de ce document précis ou suite à nos nombreuses correspondances avec notre aîné Kofi A. Annan sur l’Afrique. Nous en savons gré pour la réponse qui nous avait été faite.
En Août 2008, nous avons saisi Son Excellence M. Alpha Oumar Konaré sur le même thème par le même document: “Communication sur l’ordre naturel et la nécessité de langues officielles africaines pour l’Afrique.”.Nous avons envoyé copies à Ses Excellences: Monsieur Amr Moussa - Secrétaire Général de la Ligue Arabe; Monsieur Donald Kaberuka – Président du Groupe de la Banque Africaine de Développement –BAD-; Monsieur Ban ki –Moon - Secrétaire Général Organisation des Nations Unies; Monsieur Koïchiro Matsuura - Directeur Général de l’Unesco. Cette fois-ci, une correspondance écrite nous est parvenue de l’Unesco avec des mots bien gentils et un contact. Nous savons gré à son Directeur Général Monsieur Koïchiro Matsuura -. Nous avons ici relever certains passages de la “Communication sur l’ordre naturel et la nécessité de langues officielles africaines pour l’Afrique.” et nous citons: “Excellence, Monsieur le Secrétaire Général, les peuples africains, faut-il le rappeler ont hérité de la colonisation leurs langues de travail ou langues dites officielles. Aussi, du nord au sud et de l’est à l’ouest, les Africains communiquent-ils entre eux dans les trois principales langues que sont l’anglais, le français et le portugais. Il convient d’admettre que toute langue humaine est un instrument de rapprochement des hommes et de fraternisation des peuples. Autant nous continuons d’affirmer que dans le cadre de “la question africaine”, le mal colonial est un mal absolu, autant nous devons reconnaître que la maîtrise de toutes langues étrangères est un acquis précieux qu’il faut analyser comme telle. Toutefois, la revendication légitime des Africains dès la première grande vague des indépendances dans les années 60 à vouloir se doter d’une langue officielle ou de travail est sans aucun doute conforme à l’ordre naturel et allait dans le bon sens. La langue choisit à l’époque était le “swahili”. Après pratiquement un demi- siècle d’indépendance, force est de reconnaître que l’Afrique ne dispose toujours pas de langue de travail ou langue officielle. Serait-il donc normal ou non de se poser des questions sur les raisons d’un tel échec ? Nous sommes d’avis qu’il est non seulement normal mais impératif d’identifier les causes et de trouver et/ ou proposer des solutions. –
--Au plan géographique, les peuples de la région septentrionale de l’Afrique, soit du Grand Maghreb au Soudan en passant par l’Egypte, partagent en commun l’usage de la langue arabe. Dans la région orientale, australe et centrale, l’influence du swahili est perceptible. Quant à la partie occidentale du continent, le haoussa semble être la langue la plus répandue. Si du point de vue de l’histoire, il paraîtrait que l’arabe et le swahili partagent une certaine affinité, ce n’est sans doute pas le cas du haoussa.
-- Conditions préalables à la mise en place des langues officielles ou de travail en Afrique.
-La mise en place de toutes langues officielles ou de travail en Afrique (en l’occurrence le swahili, l’arabe et le haoussa) doit s’accompagner d’une garantie absolue de préservation et de pérennisation de toutes les langues africaines existantes. En fait les peuples africains se doivent de reconnaître que la plus petite langue vernaculaire participe à la richesse linguistique du continent et qu’à ce titre il constitue un patrimoine qu’il faut impérativement et rigoureusement conserver.” Notons que nous avons eu à publier à plusieurs reprises la “Communication sur l’ordre naturel et la nécessité de langues officielles africaines pour l’Afrique.” Nous nous ferons le devoir de le rediffuser si nécessaire.
Retenons que s’il nous a paru très important de dire quelques mots sur l’Organisation de la Francophonie dont l’actuel Secrétaire Général n’est autre que le Président Abdou Diouf, aîné/homme de grande qualité que nous respectons bien tout en ne partageant point du tout sa position sur la crise ivoirienne, c’est qu’au moment où l’on parle/célèbre la Francophonie, le grand paradoxe/oubli est que personne ne se soucie d’évoquer l’Africaphonie / langues officielles africaines pour l’Afrique. Voici l’autre facette de la douloureuse réalité de l’Afrique du 21ième siècle.

--Le Togo ou le laboratoire de la déstabilisation de l’Afrique, de la Domination-Extinction des peuples africains. Le Togo de la monarchie républicaine et de l’opposant historique au collaborateur historique.
Le Togo a toujours été et demeure le laboratoire français/françafricain de la déstabilisation, du blocus continental de l’Afrique et est programmé pour devenir à l’instar de l’actuelle Côte d’Ivoire, le laboratoire de la Domination-Extinction des peuples africains. Officiellement, le premier coup d’Etat militaire du continent eut lieu au Togo mais en réalité l’assassinat de Patrice E. Lumumba marque le vrai point de départ du drame postcolonial de l’Afrique des indépendances. L’armée togolaise sous le joug d’un quarteron d’officiers d’opprobres joue également le rôle de corps expéditionnaire français contre l’Afrique, en fait une des armes de la Françafrique qui a tenu ses promesses sous Mitterrand et Chirac et dont le rôle destructeur a culminé avec Sarkozy. Notons que cette armée togolaise à l’instar de toutes armées attachées aux valeurs qui sont caractéristiques de l’honneur et de la grandeur du métier des armes se veut républicaines - non dictatoriales et monarchiques-. Pour ce qui est de la dictature dynastique/monarchique togolaise et du rôle que le quarteron d’officiers d’opprobres a fait jouer et/ou imposer à l’armée togolaise au plan national et sur la scène africaine, nous voudrions passer pour l’heure eu égard à l’extrême sensibilité de certaines affaires de destruction. Quant à l’opposant historique devenu collaborateur historique, le sieur Gilchrist Olympio, il justifiait son revirement d’homme sans convictions ni foi et sans la moindre trace de dignité humaine par le fait que sans son alliance avec le mal, l’état dictatorial et monarchique du Togo ne changera jamais. Eh bien, nous voudrions lui dire que la dictature sera éradiquée partout sur le continent africain et nous affirmons qu’il s’agit d’une certitude divine et/ou dialectique selon l’angle d’analyses choisi. Que M. Gilchrist Olympio sache que toutefois que les hommes se battront pour la liberté, la liberté triomphera toujours parce que le Créateur est liberté, liberté qui s’offre à sa créature comme don - les hommes naissent libres et demeureront à jamais libres- La lutte pour la liberté des peuples ne saurait se mesurer à l’aulne d’une vie humaine et quiconque s’engage dans ce sens ne sait pas ce que liberté veut dire. Comme nous l’avons écrit en Novembre 2007 dans l’un de nos documents intitulé - Causeries sur l’Afrique : Leader, leadership et démocratie- et nous nous citons: “Nous ne défendons pas la liberté pour la seule raison que nous voulons être des hommes et des femmes libres mais surtout parce que nous avons à cœur de laisser aux générations futures un monde toujours plus libre. N’oublions jamais que toutefois que nous nous levons pour défendre une bonne et noble cause (liberté, démocratie et paix), nous serons sujets à des intimidations et menaces de tous genres. Mais alors, nos convictions profondes commandent que nous poursuivions notre lutte à chaque réveil et ce jusqu’au terme permis par le Créateur”. Il y a, hélas, une minorité d’intellectuels africains qui n’ont toujours pas compris et dont les analyses et la perception de la réalité du monde dans lequel nous vivons sont des plus déroutantes, à la limite vous poussent à vous demander s’ils répondent à la définition d’humain, c'est-à-dire d’être crée libre et doté de raison. Nous osons toujours croire qu’il s’agit d’une infime minorité, mais nous sommes bien conscients que l’Occident se sert et continuera de s’en servir contre tout africain au fait de la réalité de destruction de l’Afrique. Nous allons ici encore recourir à Nelson Mandela sur ce qu’il écrit sur le rituel de circoncision au terme duquel un Chef traditionnel est désigné pour parler/ prodiguer des conseils aux circoncis. Voici certains passages et nous citons: “En janvier 1934, alors que j’avais seize ans, le régent décida qu’il était temps que je devienne un homme. Dans la tradition xhosa, on n’y parvient que d’une seule façon: la circoncision. – Nous avons habité dans nos huttes – treize dans chacune- en attendant la guérison de nos blessures – A l’extérieur, nous étions enveloppés dans une couverture car nous n’avions pas le droit d’être vus par les femmes.-A la fin de notre retraite, on a brûlé les huttes et tout ce qu’elles contenaient, détruisant ainsi nos derniers liens avec l’enfance, et une grande cérémonie eut lieu pour nous accueillir dans la société en tant qu’hommes. – Le principal orateur de la journée fut le chef Meligqili, le fils de Dalindyebo, et après l’avoir écouté, mes rêves gaiement colorés se sont brusquement obscurcis. Il commença de façon conventionnelle, en remarquant qu’il était bien que nous continuions une tradition qui durait depuis plus longtemps que personne ne pouvait s’en souvenir. Puis il s’adressa à nous et soudain son ton changea -‹‹ Et voici nos fils, dit-il, jeunes, robustes et beaux, la fleur de la tribu xhosa, l’orgueil de notre nation, nous venons de les circoncire dans un rituel qui leur promet de devenir des adultes, mais je suis ici pour vous dire qu’il s’agit d’une promesse vide et illusoire, une promesse qui ne pourra jamais être remplie. Car nous les xhosa et tous les Noirs d’Afrique du Sud, nous sommes un peuple conquis ››. – L’assistance était devenue de plus en plus silencieuse tandis que le chef Meligqili parlait, et je crois que sa colère montait. Personne ne voulait entendre les mots qu’il prononça ce jour-là. Je sais que moi-même, je ne voulais pas les entendre. J’étais plus mécontent qu’enflammé par les remarques du chef, et je les rejetais comme les remarques injurieuses d’un ignorant, incapables d’apprécier la valeur de l’éducation et les avantages que l’homme blanc avait apportés à notre pays. A l’époque, je ne considérais pas l’homme blanc comme un oppresseur mais comme un bienfaiteur et je pensais que le chef était d’une ingratitude colossale. Ce petit arrogant avait gâché ma journée et ma fierté avec ses remarques perverses. Mais sans comprendre exactement pourquoi, ses paroles ont bientôt agi en moi. Il avait semé une graine et, bien que je l’aie laissée dormir pendant une bonne saison, elle finit par germer. Au bout du compte, je me suis aperçu que, ce jour-là, l’homme ignorant ce n’était pas le chef mais moi” - Tiré du livre – Un long chemin vers la liberté – Nelson Mandela. Ce passage pour dire au sieur Gilchrist Olympio et à tous les intellectuels africains qui n’ont pas toujours compris, que la graine de la liberté finit toujours par germer. Aux Combattants de la liberté qui se battent pour l’Etat de droit, pour la démocratie, contre la Françafrique, l’Europe et l’Occident des pays à stratégie de Domination, nous vous exhortons à continuer de semer la graine de la liberté des peuples africains. Retenons et nous citons: “Celui qui accepte le mal sans lutter contre lui, coopère avec lui” Pasteur Martin Luther King.

--Laurent Koudou Gbagbo ou le Symbole de l’absolu refus de la reddition de l’Afrique à la France, à la Françafrique, à l’Europe et à l’Occident de Domination – La Réaffirmation de la Dignité de l’Etre Africain et le Grand Eveil de Conscience des peuples africains.

“Sans dignité, il n’y a pas de liberté, sans justice il n’y a pas de dignité et sans indépendance, il n’y a pas d’hommes libres” Patrice Emery Lumumba.

A l’aube des indépendances, l’assassinat du premier grand homme d’Etat du continent africain, n’a pas, hélas, suscité dans les peuples africains, l’Eveil des consciences face au mal que constitue pour l’Afrique, ce qui fut à l’époque connu sous le vocable “d’impérialisme”. En ces temps de guerre froide, la confrontation idéologique pour le partage du monde attisa la lutte hégémonique et Patrice Emery Lumumba symbolisera à jamais la destruction de l’Afrique indépendante.
Au crépuscule des indépendances africaines, Thomas Sankara sera assassiné par la France, par la Françafrique, et pour cause, il faisait peur à la France et à tous les dictateurs africains, les vassaux de la Françafrique. Il s’agissait de la peur de l’Africain tel qu’il devrait être dans toute sa dignité, dignité dans l’humilité et dans l’intégrité. L’Afrique tournée vers la maîtrise de son destin. Cette fois-ci, avec l’assassinat de Thomas Sankara, les peuples africains ouvrirent les yeux et se trouvent face à la dignité de l’Etre africain, du coup, c’est la lueur de l’Eveil. La destruction du continent africain, de l’Afrique indépendante par la Françafrique/ France, l’Europe et l’Occident pendant un demi-siècle, soit 50 ans après les indépendances, se trouve être résumée dans ces deux grands hommes d’Etat de notre continent, l’Afrique. Thomas Sankara ne disait-il pas et nous citons: “Tout militaire sans formation idéologique, c’est un criminel en puissance et malheur à ceux qui bâillonnent leur peuple”
Pour revenir à Laurent K. Gbagbo, il convient de noter que l’un des protagonistes de l’usage de la force (armées et forces militaires) contre Gbagbo, était le Premier Ministre du Kénya, le sieur Raila Amollo Odinga. M. Odinga qui se dit et se veut le grand défenseur de la démocratie en Afrique ignore gravement qu’il n’y a pas de démocratie viable sans Etat de droit. L’Etat de droit repose tant sur le droit international autant que sur le droit -national- découlant de la Loi Fondamentale de tout pays –La Constitution-.
(Nous admettons toutefois qu’en Afrique, à ce niveau, il y a objet à débattre, la Constitution étant souvent taillée à la mesure du dictateur ou objet d’amendements selon ses humeurs du jour/du moment).
Ceci étant, le Premier Ministre Odinga qui est le fils d’un ancien Vice - Président de son pays, voit, et c’est dommage, l’évolution du processus démocratique en Afrique tant sous le prisme dynastique qui est le sien (le fils d’un Vice Président qui doit devenir Président), que dans celui de ses ambitions personnelles, somme toute, légitimes, à bien des égards pour tout Kényan. M. Odinga doit savoir que par-delà l’Etat de droit et la démocratie dans les pays respectifs africains qui est le combat commun de tout Africain contre les dictateurs de notre continent, dictateurs qui sont d’ailleurs soutenus par la France et bien de pays européens et/ou occidentaux, le drame/ le mal absolu de l’Afrique porte un nom: “Domination”. A Yalta, Staline était prêt à entrer (déclencher) dans une 3ième guerre mondiale au nom du rejet de la Domination, ce qui a conduit l’humanité à “L’Equilibre de la Terreur”. Charles de Gaulle, le Chef de la France libre, dans sa haine farouche contre toute Domination de la France par n’importe quel pays, fût-il allié, dota son pays d’armement nucléaire militaire. La doctrine gaulliste en la matière est simple: la grandeur de la France passe par son indépendance et Charles de Gaulle donna à l’OTAN, 24 heures pour quitter Paris. Nous pouvons donner bien plus d’exemples et de faits, mais passons en notant qu’en Asie, la guerre du Viêt-Nam – Indochine- veut dire refus de la Domination-, la Révolution de Mao (Chine) autant que sa brouille avec l’URSS, se résument à refus de la Domination. Seuls M. Odinga et ses pairs africains (dictateurs et autres) n’ont toujours pas compris. A l’attention donc de tous les Chefs d’Etat africains, tant les dictateurs que les quelques rares qui peuvent se prévaloir d’une certaine légitimité populaire et nationale, des Chefs de parti et autres hommes politiques, nous vous demandons de réfléchir sur le terme: Domination, c'est-à-dire le rapport entre le dominé le dominateur. Messieurs/Mesdames, ce rapport est simple et s’appelle destruction et ce depuis les temps immémoriaux. Nous y reviendrons de façon exhaustive dans notre second Dossier. Le dominateur repose toujours la Domination sur certaines “valeurs”, en fait des critères de destruction au nombre desquels, ce qu’il convient d’appeler des “valeurs fixes”. Le terme “valeurs” ici, doit se comprendre dans le cadre d’analyses stratégiques lorsqu’il est question de cibles/de vies humaines à détruire.
Ceci dit, à l’aube de cette 2ième moitié du demi-siècle des indépendances, les fils et les filles de continent se doivent de prendre date que le jour où débutera le procès de Laurent K. Gbagbo, le 3ième grand homme d’Etat de ce continent, ce jour-là, marquera le lancement de l’opération de “Domination-Extinction” des peuples africains. Ce procès de l’Afrique et de ses peuples surpassera de loin en destruction la Conférence/Congrès de 1884-1885 qui décida du partage de l’Afrique –Le gâteau africain-. Ce que nous écrivons aujourd’hui peut n’avoir aucun sens pour beaucoup d’Africains, surtout une portion de l’intelligentsia. Nous voudrions vous rappeler qu’avant nous et au tout début des indépendances, des Africains, parmi les engagés et de partout s’en sont fait l’écho de diverses manières, mais nous n’avons jamais fait la bonne lecture.
Laurent K. Gbagbo n’est pas un saint, non, il n’en est pas un. Pour qui se souvient de notre article de Décembre 2010 sous le titre: -AFRIQUE- DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES EN AFRIQUE - NOUS ACCUSONS L’O.N.U ET LES PAYS OCCIDENTAUX A STRATEGIE DE DOMINATION - LE CAS DE LA COTE D’IVOIRE, - nous avons écrit ce qui suit et nous citons: “ Il n’y a pas de bons dictateurs et de mauvais dictateurs, un dictateur est un dictateur et toute dictature est par essence oppressive et doit être condamnée et combattue jusqu’à son éradication. L’ONU et les pays occidentaux à stratégie de “Domination” semblent vouloir nous convaincre du contraire. Nous ne soutenons et nous soutiendrons jamais un dictateur et ce quelle que soit la coloration. Nous disons donc à Monsieur Laurent Gbagbo, de la manière la plus fraternelle et sans aucun compromis: “Cher frère, vous venez de passer dix (10) ans à la tête de la Côte d’Ivoire, vous devez quitter le pouvoir. Aucun Chef d’Etat du continent ne doit se permettre d’excéder ces dix (10) ans, soit deux mandats de cinq (5) ans comme Chef de l’Exécutif d’aucun pays africain, quel que soit son dévouement à la cause nationale et ou publique. Mieux, nous ne savons pas si les dites-élections sont transparentes et si vous les avez remportées. Qu’à cela ne tienne, le cap de dix (10) est bel et bien franchi. Ceci est tout autant valable pour tous les dictateurs des lieux, entendez, africains.” C’est dire, une fois encore que nous sommes les premiers à reconnaître les graves faux pas et/ou erreurs de l’homme. Mais alors, retenons que lorsque nous évoquons les leaders hors du commun des mortels et les grands hommes d’Etat, ils sont les premiers à reconnaître qu’ils ne sont nullement des saints et des faux pas, ils en ont fait. Toutefois, à la différence du commun des mortels que nous sommes, ces grands hommes ont posé des actes dont la portée en termes de défense des idéaux dépassent tant leur pays respectif que leur continent. Laurent Koudou Gbagbo, en refusant de signer “l’acte de reddition de l’Afrique” à la France, à l’Europe et à l’Occident, il a posé l’acte de la dignité de l’Etre africain, partant de la dignité de l’homme, tout court. Stephen Bantu Biko, l’homme qui a représenté en Afrique du Sud de l’Apartheid, pour sa génération, l’Eveil des consciences disait et nous citons: “L’arme la plus puissante dans les mains des oppresseurs, est la mentalité des opprimés”. Pour toujours illustrer l’acte posé par Laurent Koudou Gbagbo, nous allons une fois encore recourir au livre de Nelson Mandala – Un long chemin vers la liberté -. Nous allons citer quelques passages relatifs au Procès de Trahison – et nous citons: “L’accusation déposa ses conclusions le 10 Mars 1960, et nous devions appeler notre premier témoin quatre jours plus tard. –Il y avait eu de grandes spéculations dans la presse pour savoir si notre premier témoin serait le Chef Luthuli. Apparemment l’accusation le croyait également, car la consternation s’installa dans ses rangs, quant le 14 mars, elle vit qu’on n’appelait pas Luthuli mais le Dr Wilson Conco. – Conco était le fils d’un éleveur zoulou, originaire du très beau district d’Ixopo dans le Natal. Non seulement il était médecin mais il avait appartenu au groupe fondateur de la Ligue de la Jeunesse, avait participé activement à la Campagne de défi et trésorier de l’ANC. Avant son audition, on l’a interrogé sur ses brillantes études à l’université Witwatersrand, où il avait été reçu premier à ses examens, avant les fils et les filles des Blancs privilégiés. Tandis qu’on citait les titres de Conco, j’eus l’impression très nette que Kennedy, également originaire du Natal, semblait fier. Les gens du Natal sont connus pour leur attachement à leur région et parfois ces liens particuliers peuvent transcender même la couleur. En fait, beaucoup de gens du Natal se considéraient comme des Zoulous blancs. Le juge Kennedy m’avait toujours paru un honnête homme et je sentais que, grâce à l’exemple de Wilson Conco, il commençait à nous considérer non plus comme des fauteurs de trouble irresponsables mais comme des hommes animés d’ambitions respectables qui pouvaient aider le pays si le pays les aidait. A la fin de la déposition de Conco, alors qu’on le citait pour un exploit médical, Kennedy dit en zoulou, langue qu’il parlait couramment: « Sinjalo thina maZulu » ce qui signifie: «Nous, les Zoulous, nous sommes comme ça». Le Dr Conco fut un témoin calme et précis qui réaffirma l’engagement de l’ANC dans la non-violence. – Le témoin suivant était le Chef Luthuli. Avec sa dignité et sa sincérité habituelles, il fit une profonde impression sur la cour. Il souffrait de tension artérielle et le tribunal accepta de ne siéger que le matin pendant son audition. Sa déposition dura plusieurs jours et son contre-interrogatoire près de trois semaines. Il souligna avec soin l’évolution de la ligne politique de l’ANC, en disant les choses simplement et clairement, et ses anciennes fonctions de professeur et de Chef ajoutèrent une gravité et une autorité supplémentaires à ses paroles. Chrétien très pieux, il était la personne idéale pour expliquer comment l’ANC souhaitait sincèrement une harmonie entre les races. Le Chef affirma qu’il croyait en la bonté innée de l’homme et il pensait que la persuasion morale et la pression économique pouvaient très bien entraîner un changement dans le cœur d’une partie des Sud-Africains blancs. En expliquant la politique de non-violence de l’ANC, il insista sur le fait qu’il y avait une différence entre la non-violence et le pacifisme. Les pacifistes refusaient de se défendre même quand on les attaquait avec violence, mais ce n’était pas nécessairement le cas avec ceux qui avaient choisi la non-violence. Parfois, les hommes et les nations, même non-violents, devaient se défendre quand on les attaquait. – Tout en écoutant Conco et Luthuli, je me disais que les juges, sans doute pour la première fois, écoutaient non pas leurs domestiques, qui ne disaient que ce que leurs maîtres aimaient leur entendre dire, mais des Africains indépendants et clairs, exprimant leurs convictions politiques et comment ils espéraient les réaliser” Et Nelson Mandela –Madiba- de continuer plus loin toujours dans le cadre du Procès de Trahison et nous citons: “ Par la suite, nous avons découvert qu’après son arrestation , le Chef avait été frappé. Alors qu’il montait un escalier, un gardien l’avait bousculé en faisant tomber son chapeau. Il s’était baissé pour le ramasser, on l’avait giflé sur la tête et sur le visage. En apprenant cela, nous avons eu du mal à le supporter. Un homme exceptionnel d’une très grande dignité, malade de cœur, chrétien très pieux, était traité comme un animal de basse-cour par des hommes qui n’étaient pas dignes de lacer ses chaussures” Tiré du livre –Un long chemin vers la liberté –Nelson Mandela.
Eh bien, Laurent K. Gbagbo a refusé avec dignité de dire et de faire ce que la France, l’Europe et l’Occident, les maîtres des dictateurs et autres Chefs d’Etat africains, aiment à leur entendre dire. Quant aux Officiers et autres hommes de troupes de l’armée nationale ivoirienne qui ont donné leurs vies pour la défense de la patrie, pour la dignité et l’honneur des armées africaines, la terre d’Afrique vous honore. Les Généraux tombés sur le champ d’honneur en refusant la reddition de l’Afrique, vous avez en esprit comme le Général Giap, le vainqueur de Dien Bien Phu et de Saigon, remporté une grande victoire pour l’Afrique. Les peuples africains continueront et/ou poursuivront la lutte entamée pour la liberté et contre la Domination-Extinction. Certes, la Domination est un mal absolu qu’il faut confronter et une telle confrontation ne doit être l’objet d’aucune illusion car l’issue est une victoire au prix du sacrifice de vies humaines. Il s’agit en fait d’une victoire dont les bénéficiaires sont toujours les générations futures. Voici l’essence de toute lutte pour les grands idéaux, en l’occurrence l’Idéal de liberté. Comme nous l’avons écrit dans une lettre en 2002 sous la forme d’une “Communication sur l’évolution du processus démocratique en Afrique ” adressée à Messieurs Jacques Chirac et Lionel Jospin –Président et Premier Ministre- à l’époque et nous citons: “Nos parents ne nous ont pas transmis la haine, nous ne transmettrons pas non plus la haine à nos enfants, à notre descendance. Nous ne leur transmettrons pas non plus ni la résignation, ni le silence car toute oppression se nourrit du silence et de la résignation”. Oui, aucune haine ne nous anime, c’est dire que nos analyses ne sont nullement fondées sur la haine, les émotions, encore moins les émotions puériles. Comme nous l’avons dit plus haut, nous ne disposons d’aucun pouvoir pour indiquer des dates pour la survenue de certains évènements dont nous nous faisons l’écho, toutefois nous avons l’intime conviction quant au caractère inéluctable de leur survenue. En fait de notre vie estudiantine et avec recul, nous devons admettre humblement avoir eu la chance de tomber sur des professeurs qui, dans le cadre de notre spécialisation, vous soumettaient à l’exercice consistant à lire dans les évènements politiques du monde l’impact immédiat et/ou leurs répercussions, (cheminement) à moyen et long terme (sur le présent et l’avenir). C’est le propre des Relations internationales. Certains évènements peuvent survenir bien plus tôt que nous ne pouvons l’estimer, d’autres bien plus tard. Mais hélas, il y a une consistance dialectique dans le mouvement général/ évolutions du monde. Il faut connaître le monde dans lequel nous vivons et se le représenter la tête froide. Dans le cas précis de l’Afrique, de notre continent, il nous faut connaître l’Occident du 20ième siècle découlant des deux guerres mondiales et ses rapports avec les autres parties du monde et singulièrement avec l’Afrique. Pour illustrer ce qui précède et que nous venons d’affirmer, nous allons recourir à certains de nos articles antérieurs au regard de récents évènements en Afrique.
. En Avril 2010, en évoquant les Printemps européens durant la guerre froide ou la victoire de l’Idéal de Liberté et de Démocratie dans notre article: “France-Nice ou l’Idéal de Liberté et de Démocratie Guillotiné” nous avons écrit et nous citons: “ La protestation contre l’URSS sera incarnée par Jan Palach (étudiant à la Faculté de Lettres de l’Université Charles) qui s’immole par le feu sur la Place Venceslas à Prague le 16 Janvier 1969. Jan Palach sera le premier martyr tchèque brûlé vif pour la vérité et la liberté. Après lui, suivront deux autres étudiants martyrs, Jan Zajic et Evzen Plock” -Plus loin dans le même article, nous avons noté: “ D’aucuns pourraient se demander pourquoi avons-nous trouvé importants d’évoquer ces trois évènements dans le contexte de la lutte des peuples africains pour la liberté et la démocratie. Et bien, tout comme la révolution française nous voudrions souligner une éternelle vérité : la liberté finit toujours par triompher des épreuves du temps car ces trois pays sont aujourd’hui dotés d’institutions démocratiques conformément à la volonté de leurs peuples. Comme quoi, nous le réitérons, le Créateur est Paix et Liberté.” Nous étions en Avril 2010, mais en Janvier 2011, ce serait le début de la Révolution/Printemps tunisien qui débuta par le fait qu’un de nos frères tunisiens s’immola par le feu, ce qui évoque bien le Printemps de Prague.

.En Décembre 2010, dans notre article, - AFRIQUE- DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES EN AFRIQUE - NOUS ACCUSONS L’O.N.U ET LES PAYS OCCIDENTAUX A STRATEGIE DE DOMINATION - LE CAS DE LA COTE D’IVOIRE, – nous avons écrit: “Quel homme politique en Occident aura le toupet d’exiger du dirigeant libyen des comptes sur des élections transparentes et démocratiques ? Aucun, intérêts financiers et pétroliers obligent. Quel homme politique en Occident se risquerait à suggérer au Raïs Egyptien de ne pas continuer de se présenter aux élections présidentielles de manière incomptable pour donner la chance par exemple à quelqu’un comme Monsieur Mohamed Elbaradei – Ex Directeur Général de L’I.A.E.A (Agence Internationale de l’Energie Atomique des Nations Unies) ?”
En Janvier 2011, c’est le début de la Révolution populaire en Egypte, Hosni Moubarak, le Raïs, sera emporté par l’Ebullition révolutionnaire, lui qui a fait de l’Egypte, la chambre de torture de l’Occident. Monsieur Mohamed Elbaradei se joindra à la Révolution pour en devenir en quelque sorte le porte- parole. La Libye n’est pas épargnée et une fois encore, nous voulons le réaffirmer, aucune région africaine, ne sera épargnée par “l’Ebullition Révolutionnaire”.

. Toujours en Décembre 2010, dans un autre article sous le titre - Afrique - Occident – L’Afrique des peuples, L’Afrique aux peuples africains – S’appuyer sur la fraternité des peuples africains pour trouver une solution à la crise ivoirienne – Non à l’usage illégal de la force destructrice de l’Afrique.- nous avons écrit: “ D’aucuns seraient étonner de nous voir nous opposer à l’usage de la force pour chasser les dictateurs africains surtout que nous venons d’un pays (TOGO) où un quarteron d’officiers d’opprobre confisque le pouvoir républicain au profit d’une dictature dynastique et/ou monarchique. La raison est simple, nous sommes un combattant anonyme de la liberté qui ne veut pas se servir de l’illégalité parce qu’elle nous arrange car ce faisant nous serons demain la première victime d’un tel précédent. Et pour cause, que dirions-nous demain si la France profitant d’un tel précédent crée délibérément envahissait des pays africains qu’elle continue de considérer comme ses propriétés néocoloniales? Que dirions-nous si les Etats-Unis envahissaient le Canada ou les pays du Golfe ? Que dirions-nous si la Grande Bretagne envahissait les pays scandinaves ? Qu’aurions-nous dit si l’URSS, hier, avec son arsenal militaire (ogives nucléaires) placé en orbite contre l’Europe déclenchait une quelconque opération sur ce continent ? La Russie dispose toujours d’une telle force capable de tenir en respect toute l’Europe dans les 24 heures. Oui, hommes comme Etats, nous sommes tenus de respecter le droit et les lois nationaux et internationaux. Nous pouvons nous en servir pour corriger et/ou amender les dispositions légales injustes socialement, politiquement et économiquement. Pour mémoire, rappelons que l’ancien Secrétaire Général de l’ONU, Monsieur Kofi Annan n’a cessé de qualifier l’invasion américaine de l’Irak d’illégale et elle l’était. Autant le serait toute action militaire contre la Côte d’Ivoire partant contre l’Afrique. Du reste, nous savons bien que si le processus démocratique et d’Etat de droit ne progresse pas en Afrique c’est du fait du soutien et/ou du silence des pays de l’Occident dit démocratique et civilisé d’une part et du manque de leadership (leaders des peuples et non de soi-disant hommes politiques) en Afrique.”
Il convient de retenir dans ce passage entre guillemets cette phrase - “Et pour cause, que dirions-nous demain si la France profitant d’un tel précédent crée délibérément envahissait des pays africains qu’elle continue de considérer comme ses propriétés néocoloniales?” Eh bien, non seulement la France a envahi l’Afrique, mais en soumettant notre continent sous une pluie torrentielle de bombardements le 11 Avril 2011 à Abidjan, la France a profané la terre d’Afrique et insulté et/ou exprimé son mépris de la dignité de l’Etre africain sans, une fois encore, qu’au plan humain et légal, rien ne l’autorisait, ce, cinquante ans (50) après les indépendances des pays africains. Pour la France, l’Europe et l’Occident, la force prime le droit. A nos lecteurs d’apprécier sur la base des faits, la lecture que nous faisons des évènements propres aux relations internationales et leur survenue immédiate ou à terme sur fond de destruction de notre continent: l’Afrique. Par ailleurs, durant la crise électorale ivoirienne, il était communément admis que les intellectuels africains soutenaient Gbagbo, mais en fait il ne s’agissait pas d’un soutien à un homme ou à un nom- Laurent Koudou Gbagbo- mais du soutien à un symbole, le Symbole de l’absolu refus de la reddition de l’Afrique à la France, à la Françafrique, à l’Europe et à l’Occident de Domination – La Réaffirmation de la Dignité de l’Etre Africain et le Grand Eveil de Conscience des peuples africains. Au même moment, ces jeunes dont on parle peu, qui après le Benin se sont rendus à Abidjan pour lui exprimer leur soutien, voici la génération pour laquelle les intellectuels africains se battent et voici la génération qui demain se révélera totalement hostile à toute forme de Domination. Pour cette génération et toutes celles qui viendront après, nous sommes prêts, peuples et/ou intellectuels africains à donner nos vies et croyez-le, ce jour viendra à la grande surprise de la France, de l’Europe et de l’Occident, en un mot pour reprendre La fontaine, de tous ces pays qui “fondent sur nous, un chimérique empire”-Les animaux malades de la peste -.

Il nous paraît à ce niveau important d’apporter quelques clarifications avant d’aborder le chapitre suivant, ceci à la haute attention de tous ceux qui par fraternité, par témoignage du soutien à la cause commune défendue, ou tout simplement nous font l’amitié pour lire nos articles, nous avons souvent fait mention “du Pape venu des neiges”. Certes, beaucoup d’entre vous savent qu’il s’agit du 1ier Pape polonais. Du fait de la vénération que nous vouons à l’homme dès le début de son pontificat, nous avons choisi de ne point le nommer directement dans nos écrits. Ce Pape, qui alors prêtre était un grand sportif et aimait faire du ski, à son élection fut qualifié par plusieurs journaux ouest-européens de “Pape venu des neiges”. Avant lui, il était communément admis le fameux dit-on, - Qui veut voir le Pape, va à Rome- .Le Pape polonais a amené Rome dans les hameaux les plus reculés partout dans le monde et s’est fait voir, même par les plus démunis de notre planète autant qu’il a tendu la main aux adeptes de toutes les fois humaines célébrées et/ou professées. Ce Pape aimait beaucoup la science, même si souvent l’impression répandue se voudrait d’indiquer que la science et la foi ne font pas bon ménage. Eh bien non, le “Pape venu des neiges” savait que le génie humain et tout autre talent sont un don du Divin Créateur aux humains que nous sommes et il s’en servait pour expliquer la miséricorde divine. Dans le chapitre qui va donc suivre, nous allons évoquer certains passages des livres du Pape au regard des drames humains (politiques et idéologiques) qui ont endeuillés le monde au 20ième siècle et dont il a été témoin et/ou vécus. Nous situant toujours dans les clarifications, nous avons, en évoquant/ou en introduisant certains faits dans nos articles, souvent écrit : “Nous passons ou nous passons pour l’heure”. Comme nous l’avons souvent indiqué par ailleurs, du fait du caractère sensible ou délicat des faits avancés, nous avons fait le choix de l’option qui consisterait à ne pas créer prématurément un certain nombre de problèmes.

C’est dans ce cadre et qu’à ce stade, nous voudrions lancer un Appel fraternel à tous ceux qui liront ce Dossier/Livre et les Dossiers/Livres qui vont suivre. Cet Appel est une main tendue et “nous ne demandons pas qu’on nous donne du poisson” car nous savons “pêcher.”. Nous avons besoin d’outils adaptés pour la pêche. Nous avons besoin de votre aide pour trouver des maisons d’édition pour faire publier un ou des livres, ce qui nous permettra enfin d’y consigner certains faits de caractère sensible et/ou délicat. Des maisons d’édition qui ont à cœur les aspirations légitimes des peuples africains (rejet de toutes formes de Domination, Etat de droit et démocratie/liberté) et/ou des maisons d’édition de grand professionnalisme dont la déontologie et l’éthique reposent sur cette phrase de Voltaire: “Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je défendrai au prix de ma vie, votre droit de le dire”. Nous vous prions d’user de vos influences positives de par vos contacts pour nous aider dans ce sens et si en hommes et femmes attachés à l’Idéal de liberté, d’aucuns voudraient nous proposer/offrir un espace adéquat pour continuer notre lutte, qu’il vous plaise de ne point hésiter. D’avance, nous vous remercions pour vos réponses favorables et généreuses à la main tendue.
NB: Nous avons rédigé ce paragraphe entre Juin/Juillet et en ce mois d’Août où nous continuons d’évoluer sur ce dossier, nous venons d’apprendre sans aucune surprise que le Président Laurent K. Gbagbo vient d’être formellement inculpé par la Françafrique et l’Occident de Domination par le truchement de leur vassal Alassane Dramane Ouattara (ADO), que disons-nous, le génie malfaisant porté au bout de bombardier français aux fins de la Domination Extinction du continent africain. Dont acte. Déjà le 12 Avril, dès que nous avons appris son arrestation, nous avons écrit ce qui suit et nous citons: “Eh bien, Laurent Gbagbo est arrêté par l’armée française et remis à ADO. Il n’y sortira peut-être point vivant.”. En fait, ADO n’a rien compris et ADO ne comprend toujours pas. Pas étonnant et nous lui souhaitons bon courage et pleins succès dans le rôle que lui assignent ses suzerains.
Pour ce qui nous concerne, une fois que nous aurons commencé à envoyer ce Dossier/Livre, ce livre de poche, un peu partout dans le monde, nous serons à notre tour objet de toutes sortes de menaces et d’intimidations dont nous nous sommes souvent fait l’écho dans nos écrits antérieurs. Nous y reviendrons de façon plus spécifique plus loin. Toutefois, en combattant anonyme, nous continuerons notre lutte pour l’Etat de droit et la démocratie, en un mot pour la liberté, fort de nos convictions, surtout de notre foi.
Pour revenir à l’inculpation du Président Laurent K. Gbagbo pour crime de défense de la dignité de l’Etre africain et de l’indépendance de la Côte d’Ivoire partant de l’Afrique, il nous impose, une fois encore, à ce niveau de procéder à quelques clarifications. Nous ne sommes point l’avocat de Gbagbo, les peuples africains le sont au nom de la force de ce qu’est «un symbole» et nous allons nous expliquer par des exemples et/ou faits très simples. A travers l’histoire humaine marquée par des révolutions souvent «très rouges» à la couleur du sang versé au nom de la liberté, les hommes ont eu toujours recours à des symboles, en fait deux. Le premier de ces symboles est la chanson plus tard connue sous le nom -d’hymne national-. Le second symbole est le drapeau appelé encore –couleurs nationales- L’hymne national qui est entonné et chanté est un cri, un rappel constant de ce qui rassemble tous les enfants (fils et filles) d’un pays/d’une nation en dépit des diversités d’opinions, de pensées et d’antagonismes qui se résument en ses termes : richesse et dynamisme.
Quant aux couleurs nationales –le drapeau – il nous commande/recommande de nous battre jusqu’à notre dernier souffle pour défendre l’indépendance du pays et l’intégrité territoriale au prix du sacrifice suprême, le sacrifice de notre vie au nom de la liberté. L’hymne national tout comme le drapeau sont à priori des choses inanimées, il s’agit d’une chanson et d’un simple tissu/toile /papier peint mais les hommes leur prête leurs propres âmes du fait de ce qu’ils symbolisent pour eux, voici la force des symboles qui est une force collective. Lorsque nous évoquons les noms de Patrice Emery Lumumba, de Thomas Sankara et de Laurent K. Gbagbo comme grands hommes d’Etat africains, nous parlons avant tout de symboles, nous parlons de la dignité de l’Etre Africain et de l’indépendance des Pays africains. L’Afrique, oui l’Afrique n’est point la somme de ses enfants (fils et filles), ni par le passé, ni au présent et ne le sera point dans le futur ; l’Afrique, la terre d’Afrique va au-delà de tous ses enfants dans tous les termes d’évaluation.
C’est toujours dans ce contexte que lorsque nous nous référons au Pasteur Martin Luther King et au Président Nelson Mandela - Madiba-, qui sont deux des trois leaders hors du commun que la Providence a donné à l’humanité au cours du 20ième siècle, nous parlons non seulement de la dignité de l’Etre Africain mais de la dignité de l’universel. N’en déplaise à leur humilité, nous parlons du rêve humain devenu rêve de l’universel et d’une voie humaine devenue voie de l’universel.
En relisant il y a quelques semaines un livre d’Anthony Sampson (Anthony Sampson est un journaliste britannique de renom qui connut Nelson Mandela dans les années 50 -1950- alors qu’il était éditeur d’une magazine du nom de –Drum- consacrée aux Noirs en Afrique du Sud. C’est un ami de Nelson Mandela dont les positions n’étaient nullement du goût des tenants de l’Apartheid en ces temps-là), intitulé – «MANDELA - Biographie autorisée». Le livre d’Anthony Sampson que nous avons lu pour la première fois en l’an 2000 est en anglais mais nous allons essayer de traduire quelques passages pour illustrer l’humilité de l’homme, humilité caractéristique des grands hommes. Au chapitre du livre sous le titre : Le Mythe et L’homme –Anthony Sampson écrit que Mandela s’est toujours opposé à l’étiquette de saint en laissant entendre et nous citons: “ Je ne suis qu’un pécheur qui s’évertue à essayer” – Au professeur de théologie Charles Villa – Vicencio, Mandela dira et nous citons: “Je ne suis pas particulièrement religieux ou spirituel – Je ne suis juste qu’un homme ordinaire qui essaie de donner un sens aux mystères de la vie / de me faire une idée des mystères de la vie” – Passages tirés du livre d’Anthony Sampson: «MANDELA - Biographie autorisée» -.
Pour revenir à la Côte d’Ivoire, ADO sur l’ordre de Sarkozy et d l’Occident de Domination veut juger l’Afrique à travers la dignité de l’Etre Africain et l’indépendance de l’Afrique. Nous disons fraternellement à la Cour rassemblée par ADO en la circonstance d’y renoncer car la terre d’Afrique ne peut faire objet de jugement par aucun être humain, encore moins par aucun enfant d’Afrique. Ce que nous écrivons ici est profond même si à priori il peut n’avoir aucun sens pour d’aucuns.
Hier, dans cette Afrique postcoloniale, en assassinant Patrice Emery Lumumba et Thomas Sankara, l’Occident s’est un peu trop vite fait de proclamer sa victoire, au nom du néocolonialisme, sur l’Afrique. En soumettant aujourd’hui Laurent K. Gbagbo à la torture et à une mort programmée, la Françafrique et l’Occident célèbrent la Domination Extinction des peuples et des pays africains. Il n’en est rien et n’en sera point. C’est une illusion et prions pour que l’Occident soit épargné par l’autodestruction/l’auto Extinction, singulièrement la Françafrique. Nous passons en rappelant que l’histoire regorge d’exemples bien didactiques à méditer.
Du reste, il y a un peu plus de deux décennies de cela, nous avions, comme c’est le cas souvent entre Africains de façon impromptue lorsque l’occasion se présente, eu une de ces discussions sur les dictateurs africains et l’état de leur vassalité dans lequel ils se complaisent. Un de ces frères africains les traita d’ignobles vassaux tout en ajoutant qu’en fait il n’y a pas plus grande ignominie que le fait d’accepter / de se complaire dans un tel état. Voici hélas l’état de nos ADO africains.

- Les peuples africains

-- Aspirations profondes des peuples africains à la liberté

“Le monde sera sauvé, s’il peut l’être que par des insoumis” écrivait André Gide.

Les peuples africains ne se soumettront point, plus jamais, ni au diktat, ni à la Domination de la France/Françafrique, ni à l’Europe, ni à l’Occident. Nous ne nous soumettrons jamais non plus, car tout comme les peuples dont nous sommes issus, nous savons ce que Liberté veut dire, ce que Domination veut dire et ce que oppression veut dire. Tous les peuples du monde ont en commun cet instinct ou reflexe, somme toute, humain, qui fait qu’au terme de grands évènements dramatiques ou bouleversements socio- politiques et autres destructifs, ils se ressaisissent toujours. Une fois la sérénité recouvrée après la bourrasque et les émotions qui y sont inhérentes, les peuples, indépendamment du continent dont ils ressortent, se penchent sur les vraies motivations des auteurs de tels actes. Si les gouvernants et les classes politiques en France, en Europe et en Occident, d’une manière générale, se plaisent à continuer d’insulter l’intelligence des peuples africains, de leur denier la liberté et l’égalité de la création, la réalité est que plus que jamais, l’Africain a grande conscience de leurs vraies motivations. Tout en professant des valeurs de liberté, de droit de l’homme, d’Etat de droit et de démocratie, sous leurs masques, c’est en fait de Domination qu’il est question. C’est de la spoliation et de la négation de toutes ces valeurs professées dont il est question à l’égard des peuples africains. Hier, Aimé Césaire, l’un des chantres de la Négritude écrivait: “On peut tuer en Indochine, torturer à Madagascar, emprisonner en Afrique Noire, sévir aux Antilles. Les colonisés savent désormais qu’ils ont sur les colonialistes un avantage. Ils savent que leurs «maîtres» provisoires mentent”. Pour ce qui est de l’Afrique postcoloniale, donc indépendante, la phase du mensonge passée, les peuples africains ont sur la France, l’Europe et l’Occident qui prétendent fonder sur l’Afrique un chimérique empire, un avantage. Ils savent que les gouvernants et classes politiques de ce monde de Domination oeuvrent plus que jamais pour la destruction de l’Afrique en usant de leurs instruments privilégiés – Françafrique, dictateurs africains et autres ADO, ou par voie de manipulation. Voici la vérité et voilà leur programme. Jean Jaurès disait et nous citons: “Le courage, c’est de refuser la loi du mensonge triomphant, de chercher la vérité et de la dire”. Et nous la disons.
Au titre de la manipulation, s’il est heureux de constater que quelques rares pays africains se sont engagés tant bien que mal dans le processus d’Etat de droit et de démocratisation des institutions républicaines, la Côte d’Ivoire est la démonstration de la sagacité de la France de la Françafrique et de l’Occident de Domination pour ce qui est de leur savoir faire sur le terrain de la manipulation. Eh bien, ces deux entités de destruction, sont parvenues à manipuler le seul pays que les peuples africains sont en droit de considérer comme le maillon le plus fort/ rempart contre la déstabilisation de notre continent: l’Afrique du Sud. La raison souvent évoquée pour réussir une telle manipulation diabolique est l’octroi d’un siège de Membre Permanent du Conseil de Sécurité des Nations-Unies- ONU- à l’Afrique du Sud. En fait, il s’agit d’un siège de droit (de jure) pour le continent africain, pour autant que l’ONU veut demeurer le reflet de son âme, sa Charte, de par son esprit et sa lettre. Nous passons pour l’heure et nous y reviendrons lorsque nous aborderons les chapitres sur l’ONU de Ban Ki Moon et de Kofi Annan et la Diplomatie américaine. Toutefois la lecture que nous faisons de ce succès de la manipulation dont est victime l’Afrique du Sud et de ces conséquences, est qu’une telle réalité doit être objet de très graves préoccupations pour les Africains. En fait, qui nous dit qu’un jour l’Afrique du Sud ne subira pas le même sort, c'est-à-dire victime des bombardements de l’Occident. Certes, pour beaucoup, le fait d’avancer l’idée d’une telle perspective est insensée, irréaliste et inconcevable. Nous laissons à tout un chacun le loisir de choisir le terme pour qualifier l’idée que nous avançons. Retenons tout de même que l’Afrique du Sud ne subira pas des bombardements de l’Occident du vivant du leader hors du commun –Nelson Mandela – Madiba -, tout comme du vivant de Félix Houphouët-Boigny, avancer l’idée d’une Côte d’Ivoire soumise aux bombardements français serait qualifiée d’ insensée, irréaliste et inconcevable. Retenons également que de l’idée que nous avançons en ce moment, des faits de l’histoire bien récente de l’humanité sont là pour le confirmer mais nous passons pour l’heure.
Pour revenir sur ce que Liberté, comme énoncé au début de ce chapitre, veut dire ; qu’il nous soit permis de recourir à certains passages du livre de Nelson Mandela –Madiba – Un long chemin vers la liberté et nous citons: “ Mais les décennies d’oppression et de brutalités ont eu un effet inattendu, celui-là, produit par les Olivier Tambo, les Walter Sisulu, les Luthuli, les Yusuf Dadoo, les Bram Fisher, les Robert Sobukwe de notre temps – des hommes d’un tel courage, d’une telle générosité qu’on ne verrait jamais leurs semblables. Peut-être faut-il ces abîmes d’oppression pour créer une telle grandeur de caractère? Mon pays est riche en minerais et en pierres précieuses enfouis dans son sous-sol, mais j’ai toujours su que sa plus grande richesse était son peuple, plus fin, plus pur que ses diamants les plus purs.
C’est auprès de ces camarades que j’ai appris, dans la lutte, le sens du courage. Je n’ai cessé de voir des hommes et des femmes risquer et donner leur vie pour une idée. J’ai vu des hommes supporter des brutalités et des tortures sans craquer, en montrant une force et une résistance qui défient l’imagination. J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre. Moi aussi, je ressentis la peur plus que je ne peux m’en souvenir, mais je l’ai dissimulé derrière le masque de l’audace.
Je n’ai jamais perdu l’espoir que cette grande transformation aurait lieu. Non seulement grâce aux héros que j’ai cités, mais grâce aux hommes et aux femmes ordinaires de mon pays. J’ai toujours su qu’au plus profond du cœur de l’homme résidaient la miséricorde et la générosité. Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l’amour naît plus naturellement du cœur de l’homme que son contraire. Mêmes aux pires moments de la prison, quant mes camarades et moi étions à bout, j’ai toujours aperçu une lueur d’humanité chez un des gardiens, pendant une seconde peut-être, mais cela suffisait à me rassurer et à me permettre de continuer. La bonté de l’homme est une flamme qu’on peut cacher mais qu’on ne peut éteindre. –
Nous sommes entrés dans la lutte les yeux ouverts, sans nous faire d’illusions ni croire que le chemin sera facile. Jeune homme, quand j’ai rejoint le Congrès national africain, j’ai vu le prix que mes camarades payaient pour leurs convictions et il était élevé. En ce qui me concerne, je n’ai jamais regretté mon engagement dans la lutte, et j’ai toujours été prêt à affronter les épreuves qui m’ont touché personnellement. Mais ma famille a payé mon engagement d’un prix terrible, peut être trop élevé.
Je ne suis pas né avec une fin de liberté. Je suis né libre – libre de toutes les façons que je pouvais connaître – Tant que j’obéissais à mon père et que je respectais les coutumes de ma tribu, je n’étais pas inquiété par les lois de l’homme ou de Dieu.
Ce n’est que lorsque j’ai appris que la liberté de mon enfance était une illusion et que j’ai découvert, jeune homme, qu’on m’avait déjà pris ma liberté que j’ai commencé à avoir faim d’elle. Au début, en tant qu’étudiant, je ne voulais la liberté que pour moi-même, la liberté passagère de rester dehors pendant la nuit, de lire ce qui me plaisait, et d’aller là où je l’avais choisi. Plus tard, en tant que jeune homme, à Johannesburg, j’ai désiré les libertés fondamentales et honorables de réaliser mes possibilités, de gagner ma vie, de me marier et de fonder une famille – la liberté de ne pas être entravé dans une vie injuste.
Mais alors, j’ai lentement découvert que non seulement je n’étais pas libre, mais que mes frères et mes sœurs ne l’étaient pas non plus. J’ai vu qu’il n’y avait pas que ma liberté à être réduite, il y avait aussi celle de tous ceux qui me ressemblaient. C’est alors que j’ai rejoint le Congrès national africain, et c’est alors que ma faim de liberté personnelle est devenue faim de liberté pour mon peuple. C’est ce désir de liberté pour que mon peuple vive sa vie dans la dignité et la fierté qui a transformé un jeune effrayé en quelqu’un d’audacieux, qui a conduit cet avocat respectueux des lois à devenir un criminel, qui a transformé un mari aimant sa famille en errant, qui a obligé un homme amoureux de la vie à vivre en moine. Je n’ai pas plus de vertu ni d’abnégation qu’un autre, mais j’ai découvert que je ne pouvais pas profiter des pauvres libertés limitées qu’on m’autorisait, alors que je savais que mon peuple n’était pas libre. La liberté est indivisible.
C’est au cours de ces longues années solitaires que la faim de liberté pour mon peuple est devenue faim de liberté pour tous, Blancs et Noirs. Je savais parfaitement que l’oppresseur doit être libéré tout comme l’oppressé. Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, il est enfermé derrière les barreaux des préjugés et de l’étroitesse d’esprit. Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu’un de sa liberté, tout comme je ne suis pas libre si l’on me prive de ma liberté. L’opprimé et l’oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité.
Quand j’ai franchi les portes de la prison, telle était ma mission: libérer à la fois l’opprimé et l’oppresseur. Certains disent que ce but est atteint. Mais je sais que ce n’est pas le cas. La vérité, c’est que nous ne sommes pas encore libres; nous avons seulement atteint la liberté d’être libres, le droit de ne pas être opprimés. Nous n’avons pas encore fait le dernier pas de notre voyage, nous n’avons fait que le premier sur une route plus longue et difficile. Car être libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. La véritable épreuve pour notre attachement à la liberté vient de commencer.
J’ai parcouru ce long chemin vers la liberté. J’ai essayé de ne pas hésiter; j’ai fait beaucoup de faux pas. Mais j’ai découvert ce secret: après avoir gravi une haute colline, tout ce qu’on découvre, c’est qu’il reste beaucoup d’autres collines à gravir. Je me suis arrêter un instant pour me reposer, pour contempler l’admirable paysage qui m’entoure, pour regarder derrière moi la longue route que j’ai parcourue. Mais je ne peux me reposer qu’un instant ; avec la liberté viennent les responsabilités, et je n’ose m’attarder car je ne suis pas arrivé au terme de mon long chemin.” - Passages tirés de : Un long chemin vers la liberté –Nelson Mandela.
Oui, l’Afrique n’est pas arrivée au terme de son long chemin vers la liberté, cinquante (50) ans après la première vague des indépendances sur le continent. Pour ce qui nous concerne donc, il n’est pas de savoir si un jour l’Afrique du Sud deviendra la cible de bombardements venant de l’Occident, mais quelle sera la réponse de l’Afrique de ce temps-là à cette nième insulte à la dignité de l’Etre africain et une fois encore, de la profanation de la terre d’Afrique. “Pour demeurer libre, il faut essayer d’être fort”, dira l’autre. Il ne nous fait aucun doute qu’au terme de l’Ebullition Révolutionnaire dont le continent sera le théâtre pour asseoir l’Etat de droit et les institutions démocratiques, les nouveaux Présidents/Chefs d’Etat africains, tout comme l’URSS et la Russie de l’heure, la Chine de Mao Tse -Tung et bon nombre de pays asiatiques d’aujourd’hui, comprendront et prendront toutes les dispositions qui s’imposent. Une chose est de s’opposer à la guerre, une autre est de savoir se défendre au besoin et si nécessaire et/ou de disposer de tous les moyens de dissuasion. Il y va de la connaissance de l’Occident et de tout qui en fait l’essence sur fond de Domination et de destruction et du monde qu’il impose aux autres nations/pays, en un mot, il y va de la connaissance du monde dans lequel nous vivons. Il est temps, grand temps, que les Africains réalisent qu’ils doivent conjuguer notre monde aux temps appropriés et indiqués, à savoir: au présent ; pour prendre toutes les dispositions requises dans toute lutte contre la Domination et ce depuis les temps immémoriaux et bien évidemment au futur pour ce qui concerne les générations futures. Il ne faut pas se faire d’illusions, tant au présent qu’au futur, nous, Africains, ne devons nous faire des illusions sur le sacrifice que nous devons consentir en pertes de vies humaines sur l’ordre de la Françafrique et de l’Occident de Domination et là, nous avons indiqué des chiffres qui peuvent paraître à certains relever de la simple imagination humaine. Mais non, il peut s’agir d’une réalité que nous ne voulons pas accepter. Eh bien, il faut l’accepter pour notre combat et son triomphe. NB: Nous avons écrit ce passage en Juin/juillet avant l’interview du Président Thabo Mbeki au Sunday Times en Août, à savoir: -: “ Thabo Mbeki formel : « L’Afrique doit se dresser contre l’Occident »

-- Rôle des Eglises, des Prélats et Pasteurs

Ceci étant, nous allons dire un mot sur “la divine et généreuse idée de la Réconciliation” à l’attention des prélats, pasteurs et autres hommes de bonne foi et de bonne volonté. A cet effet, il convient de rappeler que les dictateurs africains, dans le cadre des instructions reçues surtout de la France de la Françafrique et dans une moindre mesure de l’Occident de Domination, ont eu, toutefois que ceci arrangeait les suzerains et les vassaux, à procéder à un saupoudrage bien subtil et sagace dont le nom est: “Gouvernement d’Union et /ou de Réconciliation”. De telle phraséologie vise en fait à prolonger la vie de la dictature agonisante. A l’opposé, des hommes d’église et/ou de bonne foi, autant que de grande âmes de la société civile et/ou du peuple d’Afrique, ont eu également dans bon nombre de pays africains, à prêcher l’Union et la Réconciliation dans bon nombre de pays africains, mais cause perdue. Humblement, nous avons aussi pour notre part, en novembre 2005, dans un document que nous avons adressé/transmis à Son Excellence Monsieur Essy Amara -Secrétaire Général de l’Organisation de l’Unité Africaine –OUA- d’alors, document qui s’intitule - Communication sur la réconciliation nationale en Afrique – et nous citons: “ Le chemin de la réconciliation est la voie divine qui conduit à la paix des âmes et de cœurs. Il ne fait donc aucun doute que les peuples et les hommes d’une manière générale, reconnaissent et professent les vertus de la réconciliation, et ce depuis les temps immémoriaux. Certes, il ne faut pas se bercer d’illusions, car ce bien précieux a un prix et n’est pas bon marché. En effet, il nous faut du courage et un sens de responsabilité visionnaire pour nous engager dans toute réconciliation, surtout lorsqu’elle s’adresse à une nation.
Toutefois, il ne faut point confondre réconciliation et liberté. Les hommes doivent affirmer leur liberté et cette liberté n’est point négociable et ne doit souffrir d’aucun compromis. La défense de la liberté pour tous et par voie de conséquence de la démocratie et de la paix est un devoir sacré.
Ceci admis, il convient de reconnaître que face à la réalité africaine, le devoir de conscience impose au peuple africain non seulement de s’engager dans le processus de réconciliation nationale mais de se réconcilier. Je suis par ailleurs convaincu que si la réconciliation est bien conçue et organisée en Afrique, elle aboutira sans le moindre doute à la victoire totale des peuples africains. D’aucuns me reprocheraient à juste titre mon idéalisme et/ou ma tendance à prendre un rêve pour une réalité. Je comprends ces reproches et dans une certaine mesure je les partage. Et pour cause, les appels à la réconciliation nationale autant que les réunions de Chefs d’Etat toastant pour célébrer la réconciliation des frères ennemis sont monnaies courantes en Afrique. La réalité est que dans tous ces cas, il s’agissait de trouver un certain terrain d’attente entre des têtes d’affiche politique et à aucun moment il n’a été question de réconcilier les peuples.” Dans notre conclusion de cette Communication ci-dessus évoquée, nous avons écrit:
“ Certes, de l’innocente enfance au berceau au vénérable vieillard ployant sous le poids de l’âge, tous devront payer le prix de la réconciliation africaine. Les peuples africains sont conscients du fait qu’ils ne doivent pas laisser en héritage à la postérité ni le mal, ni le pire mais par devoir le bien et le meilleur.”
Il s’agit ici du souhait de tout être humain qui aspire à la paix et de tout Africain qui fait sienne la fraternité africaine et nullement de la lecture objective que requiert la situation et/ou la réalité africaine. En d’autres termes, il s’agit de vœux pieux mais de bonne foi et non de la prise en compte dans toute sa dimension de la dichotomie entre oppression et liberté.
Nous allons une fois encore recourir au leader hors du commun Nelson Mandela – Madiba- évoquant une position de principe du grand homme d’Etat et de paix, Albert Luthuli ; et nous citons: “ Fils d’un missionnaire Adventiste du Septième Jour, Luthuli était né dans ce qui était alors la Rhodésie du Sud et avait été élevé au Natal. Il avait été formé comme professeur à l’Adam’s College, près de Durban. C’était un homme grand, fort, avec une peau très noire, un grand sourire et un air d’humilité et de profonde confiance en soi. Il avait une patience infinie et un grand sens moral; il parlait lentement et clairement comme si chaque mot avait été d’égale importance.
Je l’avais rencontré pour la première fois à la fin des années 40 alors qu’il était membre du Conseil représentatif des indigènes. En septembre 1952, quelques mois seulement avant la Conférence annuelle, Luthuli avait été convoqué à Pretoria où on lui avait donné un ultimatum: il devait renoncer à être membre de l’ANC et à soutenir la campagne de défi, sinon il était destitué de son poste de chef élu et payé par le gouvernement. Chef zoulou très fier, Luthuli était en outre instituteur et chrétien fervent, mais il était encore plus fermement engagé dans la lutte contre l’apartheid. Il refusa de démissionner de l’ANC et le gouvernement le congédia. En réponse, il publia une déclaration de principes intitulée «Le chemin vers la liberté passe par la croix», dans laquelle il réaffirmait son soutien à la résistance passive non violente et justifiait son choix avec des mots qui résonnent encore aujourd’hui comme une plainte: «Qui nierait que j’ai consacré trente années de ma vie à frapper en vain, patiemment, doucement et modestement contre une porte fermée et barrée»”. Pour reprendre le grand homme d’Etat et de paix, Albert Luthuli, nous disons: “Qui niera que les peuples africains, dans leur quête d’Etat de droit et d’institutions démocratiques ont consacré plus de cinquante (50) ans de leur vie de nation/pays indépendant à frapper à une porte en vain, patiemment, doucement et modestement contre une porte fermée et barrée, la porte fermée et barrée de la France de la Françafrique et de l’Occident de Domination. La tyrannie, la dictature et la monarchie républicaine en Afrique se résument en une porte fermée et barrée dont la clé est détenue par la France de la Françafrique et de l’Occident de Domination.
Il ressort donc d’une bonne lecture de la réalité africaine que les peuples africains, tout comme hier dans tous les pays de l’Est, ces pays du Printemps européen n’ont pas eu besoin d’une quelconque Commission de Réconciliation. En fait, à l’instar des pays du Printemps européen, depuis plus de cinquante (50) ans de leur vie de citoyens de pays indépendants, les peuples africains se sont réconciliés avec l’idéal de liberté et de paix. Il appartient donc aux tyrans, aux dictateurs et monarques républicains d’Afrique d’en faire autant en se libérant de la vassalité de la Françafrique et de l’Europe de Domination.
A l’attention des prélats africains, dont nous sommes les premiers à reconnaître la bonne foi, de par leur ministère, eux qui inlassablement n’ont cessé d’œuvrer pour la paix et la concorde dans nos pays respectifs sous le joug dictatorial, les peuples africains en ce 21ième siècle voudraient bien qu’ils comprennent qu’ils ont été et continuent d’être victimes de la manipulation. Il s’agit de la manipulation orchestrée par la France de la Françafrique et l’Occident de Domination en se servant de leurs vassaux, les dictateurs et autres monarques républicains, des hommes dont la mauvaise foi n’a d’égale que leur perte totale de dignité humaine. Les prélats africains doivent se rendre à l’évidence que bien d’autres pays dans le monde ont eu à faire l’expérience de régimes autocratiques/dictatoriaux et ce même en Europe. La réponse de l’Eglise et son choix de se mettre du côté du peuple ont été bien chers payés. Dans ce contexte et comme nous avons souvent évoqué le Pape “venu des neiges”, nous allons donc recourir à certains passages d’un de ses livres et nous citons: “ Eglise qui es en Pologne, merci ! -Dans ce témoignage jubilaire, je ne peux pas ne pas exprimer ma gratitude envers toute l’Eglise polonaise, au sein de la quelle est née et a mûri mon sacerdoce. C’est une Eglise qui a un héritage de foi millénaire; une Eglise qui, au cours des siècles, a fait naître de nombreux saints et bienheureux, et qui est sous le patronage de deux saints Evêques et Martyrs, Wojciech et Stanislaw. C’est une Eglise profondément liée au peuple et à sa culture; une Eglise qui a toujours soutenu et défendu le peuple, spécialement dans les époques tragiques de son histoire. C’est une Eglise qui a été durement éprouvée en ce siècle; elle a pu mener pour survivre un combat dramatique contre deux systèmes totalitaires: contre le régime inspiré par l’idéologie nazie pendant la deuxième guerre mondiale; puis, pendant de longues décennies de l’après guerre, contre la dictature communiste et son athéisme militant.
Elle est sortie victorieuses de ces deux épreuves, grâce au sacrifice d’évêques, de prêtres et de nombreux laïcs, et grâce à la famille polonaise « forte en Dieu ». Parmi les évêques de ce temps de guerre, je me dois de mentionner la figure inébranlable du Prince Archevêque de Cracovie, Adam Stefan Sapieha, et, parmi ceux de l’après-guerre, la figure du Serviteur de Dieu, le Cardinal Stefan Wyszynski. Cette Eglise a défendu l’homme, sa dignité et ses droits fondamentaux, cette Eglise a lutté avec courage pour sauvegarder le droit des fidèles à professer leur foi. Une Eglise extraordinairement dynamique, malgré les difficultés et les obstacles qui l’entravaient sur sa route.
C’est dans ce climat spirituel ardent que s’est développée ma mission de prêtre et d’évêque. Les deux systèmes totalitaires qui ont tragiquement marqué notre siècle – le nazisme, d’une part, avec les horreurs de la guerre et des camps de concentration ; le communisme, d’autre part, avec son régime d’oppression et de terreur -, j’ai pu les connaître, pour ainsi dire de l’intérieur. On comprend donc aisément mon attachement à la dignité de toute personne humaine et au respect de ses droits, à commencer par le droit à la vie. C’est un attachement qui s’est formé en moi dans mes premières années de sacerdoce et qui n’a fait que se renforcer avec le temps. On comprendra facilement aussi ma sollicitude pour la famille et pour la jeunesse : tout cela s’est développé structurellement en moi, précisément à cause de ces expériences dramatiques.” Passages tirés du livre – Ma Vocation- don et mystère - du Pape Jean-Paul II –
Ces quelques passages devraient servir d’inspiration aux prélats africains, nous l’espérons. Certes, dans des circonstances différentes mais aux enjeux impliquant la destruction de vies humaines par les régimes dictatoriaux et sanguinaires d’Afrique, nous avons vu et/ou connu quelques prélats et prêtres africains qui ont fait le choix du peuple et de sa liberté. Ils en ont payé le prix mais ils ont fait le choix que leur imposait leur ministère divin. Enfin, ces quelques passages s’adressent également aux pasteurs et à tous ceux qui croient que le Créateur est liberté, qu’ils professent la foi monothéiste ou polythéiste. Comme nous l’avons lu dans l’un des livres (au niveau du lexique) du grand sage d’Afrique et oecuméniste Amadou Hampaté Ba, parlant du polythéisme, il est écrit et nous citons :
-Contrairement à une opinion très répandue, la plupart des religions africaines n’admettent qu’un seul Dieu créateur, ou “Etre suprême”, les divers “dieux” ou “forces” n’étant que des manifestations intermédiaires de ce Dieu suprême.- Nous y souscrivons car une telle réalité n’échappe à aucun enfant de notre continent.
NB: Nous avons écrit également ce paragraphe en Juin/juillet avant l’interview du Président Thabo Mbeki au Sunday Times en Août.

--Détermination des peuples africains

A la lecture de ce Dossier/Livre, beaucoup de nos frères et sœurs africains devraient se demander pourquoi nous prenons un si grand risque avec la certitude d’une mort certaine. Eh bien, nous en avons grandement conscience, conscience d’une mort violente avec d’indicibles souffrances avant de rendre l’âme. Nous savons aussi que s’il y a une gloire ou un honneur à donner sa vie pour ses convictions et sa foi, pour la liberté, une telle gloire et un tel honneur ne reviennent qu’au Créateur de ce monde. Du reste, est-ce à dire que nous n’avons pas peur à l’idée d’une telle fin avec d’inimaginables souffrances sous la torture, atrocités dictatoriales obligent ? Bien évidemment nous avons peur. De saints hommes et de grands hommes n’ont pas manqué de reconnaître et/ou d’admettre la peur qu’ils ont eu à ressentir dans leur vie. Il s’agit de la peur naturelle qui est partie intégrante de la condition humaine. Quiconque ne ressent point une telle peur doit avoir perdu son humanité. Mais, retenons également que ces saints hommes et ces grands hommes dont nous avons souvent fait mention seront les premiers à donner leur vie pour leur foi et leurs convictions. Pour ce qui nous concerne, il y a un bon bout de temps déjà que nous avons situé la fin de notre vie dans l’intervalle de 24 heures et nous vivons notre fin terrestre dans une telle limite de manière constante. Les risques que nous prenons se fondent sur la détermination des peuples africains à mettre un terme à la Françafrique et la Domination de l’Occident sous toutes ses formes en Afrique, à la mise en place d’Etat de droit et d’institutions démocratiques partout sur notre continent.
Oui, nous savons qu’en prenant position sans ambiguïté pour l’Etat de droit et la démocratie et contre la dictature en Afrique dans le contexte des relations entre l’Afrique et l’Occident, nous serons un jour ou l’autre tués/liquidés, nous en avons la certitude humaine et la décision ne nous appartient pas. Si telle est la volonté du Créateur, qu’elle soit faite.
Le Général De Gaulle, lors des deux grandes crises qui avaient secoué sa présidence, avait dans l’un de ses discours dit : “J’ai envisagé toutes les éventualités”. Nous connaissons l’Occident, parce que nous y avons été instruits. Des valeurs les plus extrêmes de destruction, aux valeurs fixes et autres et nous passons, nous connaissons l’Occident tant au niveau des Etats que de ses groupes d’intérêts. L’Occident et ses centres d’intérêts, comme le Président Thabo Mbéki le dit poursuivent leurs agendas ; ils ne nous surprennent point et ne nous surprendront jamais. Il va s’en dire que beaucoup d’Africains, au nombre desquels nous comptons, ne doutons point que l’Occident est constitué de pays démocratiques et qui sont des Etats de droit de par leur constitution respective. Comme tel, nous sommes d’avis que ses pays protègent les libertés individuelles et collectives tant de leurs propres citoyens que de tous ceux qui vivent sur leur sol, pour peu que leurs revendications n’enfreignent pas les lois nationales et respectent le droit international. La lutte des peuples africains se fonde sur leurs aspirations légitimes de doter nos pays d’institutions démocratiques et d’Etat de droit à l’instar des pays de l’Occident. Toutefois, la dure et absurde réalité pour des Africains avertis, autant que pour les peuples, est de savoir et de vivre le soutien, à priori contre nature, de cet Occident à la tyrannie, à la dictature et à l’oppression. Dans ce cas, l’Idéal de liberté, la liberté qu’est le Créateur nous commande d’aller au sacrifice suprême/ de donner notre vie pour que les générations futures de notre continent puissent un jour vivre en abondance la liberté. Par ailleurs, pour ce qui nous concerne, lorsque nous évoquons les grands hommes du 20ième au nombre desquels les leaders hors du commun, nous savons de quoi nous parlons. D’eux chaque jour, telle une apparition, nous nous abreuvons d’inspiration. Enfin, nous sachant sans défense, dans les mains du Créateur, nous nous remettons. Nous ne nous faisons pas d’illusions, le Créateur ne nous met pas à l’abri de la torture et autres sévices tant physiques que moraux que nous subirons avant notre fin, tel n’est pas le sens que nous donnons à la foi.
Sur un tout autre plan, nous sommes les premiers à admettre ne disposer d’aucune compétence et qualifications pour prétendre à un haut poste d’Etat et à aucun moment de notre vie une telle idée ne nous a effleuré l’esprit. C’aurait été le fondement de notre choix/engagement pour la lutte pour l’Etat de droit, la démocratie et contre la dictature, nous aurons immédiatement mis fin à notre combat. La reconnaissance de nos limites en matière de compétences et de qualifications ne procède point seulement d’humilité nécessaire inhérente à toute entreprise humaine mais à l’idée que nous nous sommes toujours faits des hauts fonctions/postes d’Etat. Toutefois, nous nous prévalons de toutes nos forces de compétences et de toutes les qualifications, en tant qu’Africain, pour nous dresser contre l’Occident, lorsque cet Occident fait fi de ses valeurs, pour défendre les intérêts du continent dont nous sommes le fils parce que seul le Créateur sait pourquoi il nous a fait naître sur cette terre.
Le Président Thabo Mbeki exprime avec colère son indignation devant les actes posés par l’Occident de Domination, singulièrement la Françafrique sur la terre d’Afrique et tout Africain qui ne ressent pas un tel sentiment au plus profond de lui-même a perdu tout sens de dignité humaine.
“Le motif de base de toute résistance, c’est l’indignation” disait Stéphane Hessel. Thabo Mbeki nous invite à la résistance contre la Domination de l’Occident, sous toutes formes et nous devons y répondre sans nous faire d’illusions sur les sacrifices à consentir, avec convictions et foi. Comme l’écrivait le philosophe John Stuart Mill et nous citons: “Un homme avec convictions/foi dispose d’une force équivalente à celle de 100000 (cent mille) personnes qui n’ont que des intérêts”. Les Africains se doivent d’avoir foi dans leurs capacités de vaincre toutes formes de domination – Domination Occidentale ; dictature/ tyrannie imposées aux peuples africains par le biais de ses indignes fils de notre continent qui ont fait le choix de vassaux/instruments de destruction à la solde des dirigeants de l’Occident.
Il arrive souvent que les Africains s’entendent dire, parlant de la Domination occidentale, de la dictature, de l’absence d’Etat de droit et d’institutions démocratiques sur le continent «-ça ne changera jamais ». De tels propos traduisent le niveau très bas des auteurs de tels propos pour ce qui est de la connaissance des lois naturelles/ la dialectique et l’histoire des nations et des peuples à travers les temps. Le Général de Gaulle n’a pas eu besoin d’être aussi hégélien qu’un Karl Marx pour évoquer -« le mouvement général du monde et les conditions tiers-monde nouvelles »- Mais alors voyons ; où se trouve aujourd’hui l’Egypte des pharaons –superpuissance de l’humanité de ces temps là -, si nous pouvons emprunter les termes dont se prévalent l’URSS d’hier (La Russie du jour) et les USA sur le plan militaire. Des pharaons, ces empereurs qui étaient des divinités vivantes dont les pyramides symbolisaient le rayonnement. Où est la Grèce des génies, de Socrate et de ses disciples Platon, Xénophon et autres ; où est la Rome des Césars et de Cicéron et autres génies de la civilisation gréco-romaine. Plus près de nous ; où se trouve l’empire britannique, le premier empire colonial de l’humanité, où sera demain la France de la Françafrique, le second empire colonial de l’humanité, avec son Nicolas Sarkozy et sa Martine Aubry quand la rupture avec l’Afrique sera totalement consommée, où est l’empire soviétique d’hier, l’une des deux superpuissances militaires de l’humanité, où est l’apartheid en Afrique du Sud, où sont les deux Allemagnes d’hier, où sera demain l’Occident de Domination face à l’Asie qui s’est éveillée et de l’Afrique du grand éveil des consciences qui aura mis fin définitivement à la domination en devenant maître de son destin. Nous pouvons citer une multitude de cas similaires qui sont une négation des propos des malades d’ineptie et d’idiotie qui disent : “«-ça ne changera jamais ».”. Bien évidemment, les grands bouleversements sociaux/évolutions et/ou transformations à travers les temps ne sauraient se mesurer à l’aulne d’une vie humaine et ne pas le savoir est un grand manquement. En fait, même la sagesse populaire l’enseigne. C’est ce qui fait que toute bonne cause – liberté, paix, Etat de droit, démocratie, lutte contre toute domination ; contre l’oppression, pour l’indépendance et nous en passons,- n’est défendue qu’au nom des générations futures. Comme nous l’avons indiqué dans l’un de nos écrits précédents en ces termes : - Quelle est la valeur d’une vie humaine sans idéal et sans défense d’une bonne et juste cause -. Dans un autre de nos documents, parlant de Diderot, nous avons écrit ce qui suit : - Didérot s’expliquant dans l’article “Encyclopédie” sur ce qu’il conçoit comme une véritable mission écrivait:“Le but d’une Encyclopédie est de rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre, d’en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons et de les transmettre aux hommes qui viendront après nous”. Il termina par ses mots:“Que nous ne mourions pas sans avoir bien mérité du genre humain”. Face à l’éternité, durant notre bref séjour sur cette terre des hommes, en tant qu’humain, nous sommes en mission et nous avons une mission. Les Africains qui demeurent en ce 21ième siècle des enfants d’un continent sous domination occidentale, se doivent d’accomplir leur mission de libération au prix de leur vie, nous n’avons hélas point d’autre choix. Il y va, comme Diderot le dit si bien, - de l’Afrique que nous voulons transmettre aux hommes qui viendront après nous – d’une part, et du fait “Que nous ne mourions pas sans avoir bien mérité du genre humain”. Si les hommes que nous sommes, ne pouvons fuir notre destin, la Providence donne à chacun d’entre nous, la capacité d’en être maître, il suffit de le savoir.
Dès notre arrivée aux USA, il y a un peu plus d’une décennie de cela, l’état des lieux de notre continent –l’Afrique – n’a cessé de nous hanter au point de nous faire passer des nuits cauchemardesques. Notre Afrique se trouve être au plan économique une maison en ruine totale où la grande paupérisation / la misère du peuple n’a d’égale que l’enrichissement illicite de ses dirigeants au premier rang desquels les Chefs d’Etat africains. Au plan politique, il ne serait pas exagéré de parler d’une Afrique complètement dictatoriale où culte de la personnalité rivalise d’ardeur avec les abus de tous genres avec bien évidemment l’absolue négation des libertés individuelles et collectives. Pour confronter une telle réalité, nous avons entrepris la rédaction d’un livre sur ce que nous avons appelé «la question africaine» qui se fonde dans l’Afrique postcoloniale sur la totale inexistence de l’Etat de droit. A notre sens et de notre entendement, la seule voie pour le progrès de notre continent et ce quelle que soit la manière dont nous l’abordons, reste et demeure l’égalité devant la loi, en d’autres termes ; personne n’est et ne doit être au-dessus de la loi républicaine. Aussi, de «la question africaine» s’imposait-il à nous d’indiquer l’urgente et impérative nécessité «de la fin d’un monde d’impunité», le monde de la dictature et de la tyrannie avec tout ce qu’il comporte d’endogène et d’exogène. Nous inspirant de l’art du conteur africain, il nous a paru important, comme nous l’avons indiqué dans l’Avant-propos, de raconter à la manière d’un conte africain, le drame dictatorial africain sur la vie des enfants d’Afrique. Nos efforts n’ont pas abouti auprès des maisons d’édition même celle qui avait accepté de lire le manuscrit. Nous pouvons comprendre la réticence quant à l’édition du mal dictatorial africain conté/raconté, mais les évènements que nous évoquions demeurent d’actualité. Nous comptons par ailleurs, devant l’imminence de l’Ebullition Révolutionnaire dont notre continent sera le théâtre, pouvoir nous mettre en contact avec les maisons d’édition pour discuter de la rédaction d’un livre pour devancer les évènements. Il s’agira pour nous de parler/raconter cette fois-ci la “Rupture” d’un continent avec une période en mettant en perspective l’Afrique de demain et son poids réel dans les affaires du monde.
La «question africaine» a toujours revêtu pour nous trois dimensions, à savoir la monnaie africaine, les langues officielles ou de travail pour l’Afrique et enfin l’Etat de droit et les institutions démocratiques. Parler de monnaie, c’est avant tout parler d’une marchandise, et dans le cas d’espèce d’une marchandise purement africaine comme mesure de la valeur marchande de l’immense richesse de notre continent où le seul Congo –Kinshasa – est considéré - «un scandale de la nature» – de part l’étendue de ses ressources naturelles de toutes sortes. Comme nous l’avons déjà évoqué dans l’un de nos écrits précédents, il nous souvient qu’à la fin des années 70, si notre mémoire nous demeure fidèle, ce fut la première ou seconde année de notre vie professionnelle au Ministère de l’Economie et des Finances, au terme de nos études supérieures. Notre Ministère de concert avec celui des Affaires Etrangères organisèrent un Colloque sur la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique). Nos aînés, ces cadres de hautes compétences dont certains sans être des politiques mais des technocrates de qualité qui eurent à occuper des postes ministériels nous choisirent pour faire partie d’un des panels. Il nous était confié un thème, dont nous ne rappelons pas le titre en ce moment précis, que nous devons rédiger et présenter lors du Colloque qui rassemblait les cadres supérieurs de pratiquement tous les Ministères, singulièrement ceux intéressés par les questions d’intégration sous régionale. Ayant eu à travailler sur le thème de l’intégration économique dans le cadre de notre spécialisation, nous avons saisi l’occasion que nous que nous offrait le Colloque pour proposer «la monnaie unique». L’idée fut bien accueillie puisque le journal officiel du pays s’en fit l’écho, en ces temps de Parti Etat, ce fut le seul journal des lieux.
Au chapitre de langues officielles ou de travail pour l’Afrique, nous en avons fait notre cheval de bataille depuis 2005 comme nous l’avons indiqué plus haut. En fait, il s’agit de la seconde facette de la doctrine du panafricanisme telle qu’énoncée et/ou formulée par les chantres ou tenants d’une telle doctrine dès la première vague des indépendances africaines.
Enfin l’Etat de droit et les institutions démocratiques sont devenus depuis les années 90 une réalité qui est partie intégrante de la vie de tout enfant d’Afrique. Ils se confondent et/ou font un avec les aspirations profondes des peuples africains et constituent, pour ce qui nous concerne, la voie sacrée qui mène à l’Idéal de liberté. L’Etat de droit et la mise en place d’institutions démocratiques participent pour ce qui nous concerne d’une lutte pour la vie, d’une lutte de vie et de mort. Du reste, des trois dimensions que nous venons de mettre en exergue en rapport avec la «question africaine», il convient de noter qu’il ne s’agit nullement d’analyses et/ou prises de positions qui nous sont particulières, car bien d’Africains sans aucun doute par le passé tout comme présentement, ont eu à un moment ou à un autre de leur vie à s’y pencher. Est-ce à dire que de notre vivant, nous pensons que l’Afrique sera dotée «de monnaie unique » sous régionale ou continentale ; que l’Afrique aura ses propres langues officielles ou de travail ; que partout en Afrique, l’Etat de droit et les institutions, deviendront la réalité de tout pays africain ? Bien évidemment que non, il s’agit bel et bien d’une lutte pour les générations futures, des hommes qui viendront après nous. D’ailleurs, nous comptons notre séjour sur cette terre des hommes en termes d’heures et non de jours comme nous l’avons indiqué plus haut. L’Appel visionnaire du grand combattant de la liberté Thabo Mbeki pour une Afrique libre et véritablement indépendante se situe dans ce sens. Les intellectuels africains doivent passer des écrits aux actes/actions en acceptant tous les sacrifices qui y découleront. Les intellectuels /l’intelligentsia africains doivent accepter de payer par leur vie le prix de la liberté, prix que les peuples africains ont payé de diverses manières depuis les indépendances. Comme le disait Mohandas Karamchand Gandhi, plus connu sous le nom de Mahatma Gandhi et nous citons: “Il faut être le changement que tu veux voir chez les autres” - Les actes /actions que les intellectuels/l’intelligentsia africains se doivent de poser/ d’initier sont des plus simples et s’énumèrent comme suit: 1) Se prononcer sans ambiguïté sur la nature de la Françafrique qui, il va s’en dire est l’Ennemi des peuples africains ; 2) Mobiliser à cet effet les peuples en assumant chacun à son niveau un leadership pouvant aller au sacrifice suprême si nécessaire aux fins de manifestations devant toutes les Ambassades de France sur le continent ; 3) Etendre de façon progressive de telles manifestations à toutes les Ambassades de l’Occident en exigeant la fin de toutes formes de Domination dont la manifestation concrète se trouve être leur soutien aux régimes dictatoriaux et autres monarchies républicaines. De telles manifestations, il est certain seront sans aucun doute réprimés dans le sang surtout sur l’ordre de la France et dans une certaine mesure de l’interprétation que les dictateurs africains feront du silence de l’Occident face aux massacres des peuples sans arme. Ce n’est qu’à ce prix que nous pouvons faire prendre conscience aux peuples français, européens et occidentaux autant qu’à leur média du drame du Programme de Domination Extinction de leurs gouvernements respectifs sur le continent africain. Ce n’est qu’à ce prix que les bons, les âmes charitables, les penseurs et autres défenseurs d’Etat de droit et de démocratie de ces pays pourraient se mobiliser pour défendre avec nous la cause de la liberté et du rejet de la Domination Extinction des Républiques et des peuples africains.
Les conditions de telles actions existent-elles ou sont-elles réunies ? Se demanderaient à juste titre certains de nos frères et sœurs. Eh bien oui, tout comme hier en Tunisie et en Egypte, elles existent et sont réunies depuis des décennies partout sur le continent, ce qui manque c’est l’élément déclencheur que sont la volonté exprimée du sacrifice de sa vie et le leadership.
Retenons dans ce cadre et dans cet état d’esprit que la liberté n’est pas négociable car le Créateur est liberté et n’est pas négociable, c’est aussi simple que ça. C’est dire que toutefois que nous adoptons l’attitude de compromis ou de compromission dans notre lutte pour l’Etat de droit et la démocratie, nous collaborons avec le mal et par voie de conséquence nous approfondissons les souffrances des peuples africains tout en prolongeant l’agonie de la dictature et de la monarchie républicaine. Depuis que la dictature est dictature et qu’elle est devenue la plus grave expression du mal dont souffre l’Afrique, le comble/le paroxysme est d’accepter et de vivre sur notre continent le fils succédé au père dans une république. Les générations futures se demanderaient sans aucun doute pour longtemps aux parents que nous sommes dans une Afrique indépendante en ces fins du 20ième siècle et en plein 21ième siècle, comment avons-nous pu permettre à une telle réalité de voir le jour, à savoir une succession monarchique au sein des républiques. L’exemple du Congo (Kinshasa) ; du Togo et du Gabon illustrent le comble d’un tel mal qui hélas fait des émules, hier en Egypte de Moubarak et en Libye de Kadhafi, aujourd’hui au Cameroun de Biya, au Sénégal de Wade en Guinée Equatoriale de Nguéma, et peut être demain au Burkina Faso de Compaoré, au Congo de Sassou, au Tchad de Déby, en Ouganda de Museveni et la liste peut continuer, car aucun pays dictatorial africain n’échappe à tel scénario.
La réalité telle que nous la lisons dans son évolution est que tant les monarchies républicaines que la dictature comme telle seront balayées par l’Ebullition Révolutionnaire dont l’Afrique sera le théâtre et là c’est un mouvement que la France de la Françafrique et l’Occident de Domination peuvent freiner mais ne peuvent jamais arrêter parce que arrêter la liberté se situe au-delà des forces humaines.
Aux dictateurs et autres monarques républicains qui se remettent dans les mains de Présidents, Premiers Ministres / Chefs d’Etat ou Chefs de Gouvernement européens et/ou de l’Occident en les divinisant, et bien non ils sont des êtres humains, des créatures humaines, soumis comme tels à l’unique condition humaine. Ces Présidents, Premiers Ministres / Chefs d’Etat ou Chefs de Gouvernement européens et/ou de l’Occident respirent le même air que toute la créature humaine et sont des mortels et rien d’autre. Le pouvoir qu’ils détiennent de leurs peuples et de par leur Constitution ne les autorise point à décider de la vie et la mort d’aucun être humain sur cette terre mais ils peuvent volontiers en abuser et soumettre ceux des pays plus faibles à la torture et à la mort contrairement à ce qu’ils prêchent comme valeur. Et pourtant, ils ne sont que de simples créatures. Le Chef de la France libre conscient du phénomène de divinisation reconnaissait/admit sa condition humaine face à son peuple par ces mots «De Gaulle aussi est un mortel».
Il nous souvient il y a quelques années de cela, sur une chaîne de télévision française de tomber sur ce journaliste qui évoquait les grandes réalisations/constructions de Chefs d’Etat –Présidents – que la France a connus après De Gaulle. De George Pompidou avec la construction du Centre Pompidou, en passant par Giscard d’Estaing, François Mitterrand à Chirac avec le musée du Quai Branly -Arts Premiers – le journaliste fit l’historique des réalisations/constructions des Présidents précités. Du Général De Gaulle, il dira que le Chef de la France libre n’avait pas besoin de grandes constructions pour marquer/immortaliser sa Présidence, car dit-il, «Charles de Gaulle savait qu’il était l’histoire». Eh oui, les grands hommes du siècle passé auxquels nous nous référons bien souvent savaient tous reconnaître leur condition humaine, c’est sûrement l’un des attributs majeurs de leur grandeur, ce qui les différencient du commun des mortels que nous sommes.
Si nous avons ouvert une telle parenthèse c’est tout juste pour signifier que si les grands hommes sont les premiers à reconnaître leur condition humaine, il devient absurde voire contre nature que n’importe quel humain qui se réclame comme tel ignore une telle réalité. Qu’à cela ne tienne, les dictateurs et autres monarques africains ont cessé depuis belle lurette de se réclamer humains, ils n’ont pas tort car tout humain sait défendre sa dignité humaine.
Un dit-on de chez nous traduit littéralement dit: «Celui qui attend le Créateur n’aura jamais mal aux pieds» en d’autres termes celui qui attend le Créateur ne ressentira point la fatigue de l’attente/durant cette attente. Eh bien les peuples africains attendent la liberté (cette liberté qui est le rejet de toute forme de Domination), le Créateur est liberté et Il vient toujours à tous ceux qui l’attendent. Telle est l’expression de notre foi.
Un autre dit-on de chez nous dit: «Le jour où l’homme fort auquel rien ne résiste est né, ce même jour le Créateur a crée celui qui pourra le confronter», en d’autres termes le Créateur met toujours sur la route de ceux qui se sentent forts et invincibles, ceux qui peuvent les défaire. Aujourd’hui, l’Europe et l’Occident singulièrement cette Europe et cet Occident qui se conjuguent en Domination sont loin de s’imaginer suite à l’éclatement de l’URSS qu’il puisse se trouver devant eux une force capable de s’opposer à eux dans leur Programme de Domination Extinction de l’Afrique. A terme, ils finiront par se rendre compte qu’ils se sont gravement trompés et/ou qu’ils n’ont rien compris. Nous leur rappelons cette pensée démonstrative de Blaise Pascal et nous citons : “Quelque grand que soit un espace, on peut en concevoir un plus grand”. Il ne nous fait aucun doute qu’un espace plus grand que l’Europe et l’Occident peut se concevoir et cet espace est entrain de se dessiner lentement. L’Asie s’est pratiquement soustrait à l’espace européen et occidental, il en est de même de l’Amérique Latine qui s’est résolument engagée sur une telle voie. L’Afrique non seulement va se soustraire de l’espace européen et occidental mais scellera la Rupture avec un tel espace, ouvrant la voie à la vraie civilisation humaine, la civilisation de la dignité humaine et de la coopération sur une base égalitaire.

--La vraie libération, c’est vaincre la Domination

Les Africains se doivent de se convaincre que la vraie libération qui se traduit par une victoire définitive sur la Domination ne se réalise pas par les armes mais dans notre tête. Nous devons d’abord reconnaître l’unique condition humaine de tous les hommes. Nous devons nous convaincre qu’il n’y a rien que des humains sur d’autres continents puissent faire que nous ne pouvons pas faire, mieux perfectionner et là l’histoire humaine en porte un vibrant témoignage. L’Egypte pharaonique a bel et bien vu le jour sur la terre d’Afrique au moment où les autres localités (continents) de notre village planétaire étaient loin de bénéficier d’un tel resplendissement en termes d’avancées humaines, ce que nous qualifions aujourd’hui de «civilisation». L’Egypte pharaonique eut de par son rayonnement un impact positif sur les autres localités surtout sur l’Europe d’aujourd’hui, héritière de la civilisation gréco-romaine. L’Asie ne fut pas du reste avec ses grands empires et sa grande civilisation d’essence védique et sa haute spiritualité et ses grands philosophes. Le continent américain avec les Inkas et les Maya à une époque moins reculée bénéficia de la lumière. Plus près de nous, nous avons l’Asie mineure avec le monde musulman/ arabe avec ses deux grands philosophes/hommes de sciences Averroès (Ibn Roch) et Avicenne (Ibn Sina) et pour qui l’ignore en Occident, les chiffres dont une bonne partie du monde se sert aujourd’hui sont appelés des chiffres arabes quand bien même il s’agit d’une numération indo-arabe.
Si nous avons voulu brièvement indiqué ces quelques repaires de la civilisation humaine tout en nous dispensant de nous appesantir sur les grandes évolutions du monde c’est pour souligner que nous ne sommes pas dans une exclusivité européenne et/ou occidentale. En fait, les peuples que les Romains appelaient les barbares (à titre d’exemple -France et la Grande Bretagne- d’aujourd’hui) sont ceux-là qui sont devenus les deux grands empires coloniaux du monde et qui lentement font route vers la décadence si ce n’est la déchéance comme quoi à toute apogée il y a une décadence.
Cet aperçu pour dire à nos frères et sœurs africains qu’il n’y a pas de fatalité dans le mouvement dialectique du monde et il est grand temps de se débarrasser de ce «conditionnement pavlovien» où des peuples d’autres continents conditionnent les Africains à penser qu’il y a des choses qu’ils peuvent réaliser que nous ne pouvons pas. C’est faux et archi –faux et c’est le contraire que nos Professeurs hier à Prague nous avaient inculqué/transmis et ils ont complètement raison. Tous les hommes sur tous les continents, en termes de répartition, sont dotés du même génie et intelligence de par le Créateur. Pour nous en convaincre, voici deux exemples/faits qui datent d’un peu plus d’un demi siècle :
- Le Chef du III (3) ième Reich de l’Allemagne nazie, dans sa démence, qualifiait les peuples de l’Europe de l’Est (Russes, Tchèques, Slovaques, Polonais et autres peuples slaves) d’Européens de seconde classe qu’il fallait chasser/déplacer est de l’Europe pour les installer en Afrique au terme de la seconde guerre mondiale. L’Union Soviétique avec sa tête un Asiatique du nom de Jospeh Staline (de son vrai nom Joseph Vissarionovich Djougachvili, qui sans aucun doute était moins qu’un Européen de seconde classe, selon la classification nazie) et à la tête de l’Armée Rouge, un Maréchal (russe/officier le plus décoré de l’URSS/Russie, si ce n’est le plus décoré du monde si nous partons de la 2nde guerre mondiale) de l’URSS, slave, du nom de Georgi Konstantinovich Zhukov (Joukov), qui a «cassé la colonne vertébrale» de l’Armée du Reich à Stalingrad et surtout à Koursk, sonnant le glas de la défaite allemande et la fin du III (3) ième Reich. L’Armée Rouge fut la première des forces alliées à pénétrer dans Berlin, une fois encore, cette armée avait à sa tête, un Russe, partant enfant du peuple slave .

- Gunnar Myrdal, lauréat du Prix Nobel d’Economie fut l’un de ses éminents économistes, qui se fondant sur l’ascétisme asiatique (analyses sociologiques/culturelles) y voyait un frein pour le développement de l’Asie. Les faits sont là pour prouver le contraire. La Chine est en passe devenir la première puissance économique du monde, toute chose égale par ailleurs, dans les décennies à venir. Le Japon et les dragons de l’Asie, ces derniers qui sont des pays au PIB /habitant moins élevés que certains pays africains à l’indépendance sont aujourd’hui des pays émergents, alors que le Nigéria et le Congo (ex Zaire), pour ne citer que ces deux, sont à la traîne pour des raisons évidentes en dépit d’immenses richesses.

Ces deux exemples pour dire que si les Africains que nous sommes, continuons d’accepter comme parole d’évangile ce que la Françafrique/France et l’Occident à stratégie de Domination disent que nous sommes, nous faisons leur jeu, le jeu de la Domination Extinction. Les Asiatiques l’ont compris et les Latino-américains commencent à se rendre à l’évidence qu’il n’y a rien de sorcier dans l’émergence d’un pays, il suffit de s’y mettre en mettant fin au traité léonin (vassal à suzerain) avec l’Occident. C’est aussi simple que ça.

Nous voici pratiquement arrivés à la fin de ce premier Dossier/Livre que nous aurions souhaité faire paraître/diffuser un peu plus tôt. Ce livre de poche est notre très modeste contribution dans la défense de la cause Afrique. Ce Livre/Dossier s’impose à nous comme un devoir envers les générations futures, mais retenons-le tous chers frères et sœurs d’Afrique, nous ne sommes qu’au début d’une lutte contre la Françafrique/France et la Domination de l’Occident. La victoire de la liberté est une certitude parce que la victoire du Créateur est une certitude. Il y découle donc que la victoire des peuples africains pour la liberté qu’est le Créateur est une certitude.

Comme nous l’avons déjà écrit plus loin/haut dans ce Dossier/Livre et nous nous reprenons en revenant là-dessus :
“C’est dans ce cadre et qu’à ce stade, nous voudrions lancer un Appel fraternel à tous ceux qui liront ce Dossier/Livre et les Dossiers qui vont suivre. Cet Appel est une main tendue et “nous ne demandons pas qu’on nous donne du poisson” car nous savons “pêcher.”. Nous avons besoin d’outils adaptés pour la pêche. Nous avons besoin de votre aide pour trouver des maisons d’édition pour faire publier un ou des livres, ce qui nous permettra enfin d’y consigner certains faits de caractère sensible et/ou délicat. Des maisons d’édition qui ont à cœur les aspirations légitimes des peuples africains (rejet de toutes formes de Domination, Etat de droit et démocratie/liberté) et/ou des maisons d’édition de grand professionnalisme dont la déontologie et l’éthique reposent sur cette phrase de Voltaire: “Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je défendrai au prix de ma vie, votre droit de le dire”. Nous vous prions d’user de vos influences positives de par vos contacts pour nous aider dans ce sens et si en hommes et femmes attachés à l’Idéal de liberté, d’aucuns voudraient nous proposer/offrir un espace adéquat pour continuer notre lutte, qu’il vous plaise de ne point hésiter. D’avance, nous vous remercions pour vos réponses favorables et généreuses à la main tendue”.

Certes la Françafrique et l’Occident de Domination useront de leurs méthodes/instruments traditionnels contre vous, contre quiconque oserait répondre à notre main tendue à savoir: menace de mort et/ou de toutes sortes, intimidation, coercition, chantage, diffamation, tout ce qui est non seulement contraire et /ou répréhensible au regard des lois Divines et Naturelles mais contraire à leurs propres Constitutions. Toutefois, sans nul doute des hommes/femmes d’honneur et de courage par milliers et par millions, nous en sommes sûrs répondront demain à notre main tendue. Si la Cause Afrique nous impose de mettre un terme à la Domination de l’Occident, cette cause sacrée ne nous fait pas perdre de vue pour ce qui nous concerne de rester attentif à un objectif tout aussi immédiat, à savoir faire traduire Nicolas Sarkozy devant le Tribunal international –TPI/CPI - pour crime de guerre et crime contre l’humanité dans le Cas de la Côte d’Ivoire. Mais avant de présenter les grandes lignes d’un tel acte juridique que nous savons peut aboutir très facilement parce que nous avons les faits, avec votre permission, nous allons faire un détour pour dire quelques mots sur la Libye.

NB: En ce moment précis –Mois de Septembre- où nous continuons de travailler sur ce Dossier/Livre, nous nous faisons le devoir et le plaisir de vous livrer dans son intégralité le Discours de Monsieur Sarkozy à la Tribune des Nations Unies sur le conflit israélo - palestinien et l’éventualité de la Création d’un Etat palestinien. Certes, il est important de lire dans la démarche/ gesticulations de Sarkozy le fait qu’il est en campagne électorale pour sa réélection et s’adonne au jeu de la manipulation françafricaine et occidentale. Comme nous l’avons indiqué le 24 Avril 2010 dans l’un de nos documents/écrits intitulé: -France-Nice ou l’Idéal de Liberté et de Démocratie Guillotiné- dans lequel nous avons présenté -Les Printemps européens durant la guerre froide ou la victoire de l’Idéal de Liberté et de Démocratie- et nous citons: “Secondement, nous entendons des voix malintentionnées et/ou ignorantes des réalités des relations internationales gongonner le fait que les pays africains sont avant tout indépendants. Dont acte, mais face à l’URSS, une superpuissance militaire, la Pologne, la Hongrie et la Tchécoslovaquie quoique étant des pays indépendants, les aspirations de leurs peuples à la liberté et à la démocratie avaient été bafouées et/ou réprimées dans le sang.
Sur ce second point, ce n’est pas le Président Nicolas Sarkozy qui nous démentira, et pour cause, comme l’écrivait Mélanie Youssefane pour l’evene.fr, dans son article :- -Dans l’insoutenable légèreté du rouge – 40ième anniversaire du Printemps de Prague- et nous la citons : « La liberté d’expression et de création vaut tous les printemps du monde. Aujourd’hui, plus que jamais, alors qu’ici la majorité politique rogne la culture pour faire la guerre aux immigrés….» et Mélanie Youssefane de continuer en ces termes en citant le Président Sarkozy : «Comme la jeunesse de la Révolution a balayé le vieux monde, comme la jeunesse tchèque a pris sa revanche sur le Printemps de Prague. Comme un jour, la jeunesse chinoise finira par effacer Tienanmen, vous changerez le monde si vous ne laissez personne voler vos rêves» - a lancé Nicolas Sarkozy lors de son université d’été, alors qu’un vent favorable le poussait vers l’élection présidentielle. En espérant que le vent tourne vite- conclut Mélanie Youssefane -. Eh oui, pour ce qui concerne l’Afrique, l’immigration des Africains vers l’Europe et singulièrement vers la France résulte pour une grande part de cette désastreuse politique africaine de la France, politique de soutien aux dictateurs du continent. Des dictateurs qui par la terreur et l’extrême pauvreté qui découle d’une gestion économique catastrophique ont contraint les peuples africains à l’immigration et/ou à l’exil. En lieu et place d’une chasse aux immigrés, on aurait pensé à une chasse aux dictateurs, mais hélas non, la logique européenne voire occidentale pour ce qui est des dirigeants politiques et/ou protecteurs et défenseurs des dictateurs, se refuse à y établir le lien.” -
Soulignons le donc avec force à ce niveau que si le conflit entre Israël et la Palestine perdure à ce jour c’est pour une bonne part le fait des intérêts destructeurs et de la manipulation cynique des peuples et des dirigeants israéliens et palestiniens par l’Occident. L’Occident a grand intérêt au pourrissement de ce conflit entre des frères/cousins condamnés à vivre ensemble sur cette terre sainte des trois grandes monothéistes. Pour l’Occident, les pays arabes du Maghreb –Nord de l’Afrique- et du Golfe (producteurs de pétrole) et Israël (avec ses grands financiers partageant la foi judaïque à travers le monde) sont des vaches à trait/laitières pour les hommes politiques et autres cercles de la haute finance internationale. Il va s’en dire que la fin du conflit majeur du Moyen-Orient conduira inéluctablement au tarissement du lait surtout que la décadence économique de l’Occident se trouve être sur une pente glissante. Quant à Sarkozy, hier, dans le cadre de sa première campagne électorale pour les présidentielles françaises, alors qu’il était ministre dans le gouvernement Chirac, il s’élevait, à Cotonou, contre la monarchie républicaine au Togo pour en devenir le principal soutien une fois devenu Président de la République. En Côte d’Ivoire, dans le cadre de son crime contre les peuples ivoirien et africain et pour faire arrêter Gbagbo pour le compte de la Françafrique et de l’Occident de Domination, il distribuait aux dictateurs et autre Président africains, la carte de Membres Permanents/qualité de Membres Permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies-ONU-. Aujourd’hui, dans le cadre de sa réélection, - tout en soutenant, pour ce qui nous concerne, toute proposition qui puisse faire avancer positivement ce dossier épineux du Moyen-Orient - le sieur Sarkozy s’adonne à ce jeu favori au gré du temps et des circonstances. Eh bien, une fois les élections passées, Sarkozy -s’il n’est pas renvoyé par les Français ou son successeur socialiste –rejoindra le rang de l’Occident de la Déstabilisation et de Domination - L’Occident continuera alors d’attiser les rancoeurs et haines qui lui profitent si bien en se servant des forces extrêmes de ces deux camps tout en ne perdant pas de vue que la majorité de nos frères palestiniens et israéliens n’aspirent qu’à vivre en paix. Il ne s’agit en fait que de la répétition de ce que l’Occident fait un peu partout chez ceux qui le lui permettent, singulièrement sur le continent africain, en déniant aux peuples l’Etat de droit et la mise en place d’institutions démocratiques, en usant du soutien à la dictature. Les peuples du monde ne sont dupes mais hélas les grands perdants dans ce jeu sont nos frères israéliens et palestiniens. Nous y reviendrons sûrement dans le cadre de notre second Dossier/Livre sur l’Occident et l’ONU. Notons cependant, que toutes les bonnes volontés du monde singulièrement en Afrique n’appellent de leurs vœux que la coexistence pacifique et la coopération fraternelle entre l’Etat d’Israël et l’Etat de la Palestine et nous sommes convaincus que ce jour arrivera en dépit des manœuvres de sabotage de l’Occident.
Pour revenir sur les gesticulations et la comédie du sieur Sarkozy et de son Occident, la simple lecture de tout ceci est que l’Occident a besoin de sauver la face pour ce qui est de son rôle, à bien des égards négatif, dans ce conflit israélo- palestinien rendu de décennies en décennies toujours plus complexe du fait du cynisme et des intérêts étroits de l’Occident. Dans ce contexte, l’Occident a besoin hélas d’un «fou du Roi» si nous nous permettons d’emprunter un tel personnage au Moyen-âge et le sieur Sarkozy en campagne électorale s’y prête bien pour sauver la face à l’Occident. Cet Occident-là qui sur des décennies et siècle, essentiellement post colonisation, s’est évertué à propager /diffuser dans le monde et sur tous les toits le fait que les sauvages/ non civilisés d’Afrique, d’Amérique Latine et d’Asie, singulièrement les pays de l’Asie Mineure communément appelés le Moyen-Orient, le golfe arabo - persique ne sauraient aspirer et/ou ne présentant pas de disponibilités à l’Etat de droit et à la démocratie. Coup de théâtre, nous voici devant une réalité qui prend l’Occident de cours/ à contre pied. Le démenti cinglant aux assertions de l’Occident pour ce qui est de l’Etat de droit et les institutions démocratiques se trouve prendre sa source, en ce 21ième siècle, en Afrique dans le Maghreb/Grand Maghreb arabe pour s’étendre aux pays du golfe, le monde arabe. Comme quoi, il n’y a pas de peuple, de nation, d’être humain hostile la liberté car la liberté est un don du Créateur à sa créature. Il n’y aura donc pas dans notre village planétaire une seule portion de terre où la liberté ne fleurira ou ne prendra pas racine, n’en déplaise à l’Occident et à tous les dictateurs soutenus par leurs gouvernements respectifs. Demain, l’Occident sera doublement surpris par l’Ebullition Révolutionnaire qui secouera toutes les autres régions de l’Afrique, mettant fin de façon définitive aux monarchies républicaines et dictatures africaines autant qu’elle scellera la Rupture d’avec la Françafrique.
Voici le texte du Discours de Monsieur Sarkozy.
66e Assemblée générale des Nations Unies

DISCOURS DE M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Ouverture de la 66e Assemblée générale des Nations Unies
New York -- Mercredi 21 septembre 2011
Monsieur le Secrétaire général,
Lorsque nous nous sommes retrouvés, ici même en septembre de l'année dernière, lequel d'entre nous pouvait imaginer qu'en un an à peine, le monde, déjà bouleversé par une crise économique sans précédent, allait à ce point changer ?
En quelques mois, les « printemps arabes » ont fait se lever une immense espérance.
Depuis trop longtemps des peuples arabes soumis à l'oppression ont pu relever la tête et ont réclamé le droit d'être enfin libres. Avec leurs mains nues, ils se sont opposés à la violence et à la brutalité.
A ceux qui proclamaient que le monde arabo-musulman était par nature hostile à la démocratie et aux droits de l'Homme, les jeunes arabes ont apporté le plus beau démenti.
Mesdames et Messieurs, mes chers collègues, nous n'avons pas le droit de décevoir l'espérance des peuples arabes.
Nous n'avons pas le droit de briser leur rêve.
Car si l'espérance de ces peuples était brisée, cela donnerait raison aux fanatiques qui n'ont pas renoncé à dresser l'Islam contre l'Occident en attisant partout la haine et la violence.
C'est un appel à la justice qui a ébranlé le monde, et le monde ne peut pas répondre à cet appel à la justice par la perpétuation d'une injustice.
Ce miraculeux printemps des peuples arabes nous impose une obligation morale, une obligation politique de résoudre enfin le conflit du Moyen-Orient.
Nous ne pouvons plus attendre !
La méthode utilisée jusqu'à présent, je pèse mes mots, a échoué.
Il faut donc changer de méthode !
Il faut arrêter de croire qu'un seul pays, fut-il le plus grand, ou qu'un petit groupe de pays peuvent résoudre un problème d'une telle complexité.
Trop d'acteurs majeurs sont laissés de côté pour pouvoir aboutir.
Je voudrais dire que personne ne peut imaginer que le processus de paix ne puisse se passer de l'Europe, que personne ne peut imaginer que le processus de paix puisse se passer de tous les membres permanents du Conseil de Sécurité, que personne ne peut imaginer que l'on puisse se passer des États arabes qui ont déjà fait le choix de la paix.
Une approche collective est devenue indispensable pour créer la confiance et apporter des garanties à chacune des parties.
Alors bien sûr, la paix sera faite par les Israéliens et par les Palestiniens.
Par personne d'autre.
Et nul ne peut prétendre la leur imposer.
Mais nous devons les aider.
La méthode ne fonctionne plus.
Reconnaissons ensemble que fixer des préalables à la négociation, c'était se condamner à l'échec.
Les préalables, c'est le contraire de la négociation. Si l'on veut entrer dans la négociation, qui est le seul chemin possible pour la paix, il ne faut pas de préalables.
Changeons de méthode !
Tous les éléments d'une solution sont connus : la Conférence de Madrid de 1991, le discours du Président Obama du 19 mai dernier, la feuille de route, l'initiative arabe de la paix et les paramètres agréés par l'Union européenne. Alors cessons de débattre à l'infini des paramètres et que les négociations commencent. Adoptons un calendrier précis et ambitieux.
60 ans sans que cela avance d'un centimètre. Est-ce que cela ne nous impose pas de changer de méthode et de calendrier ?
-- Un mois pour reprendre les discussions ;
-- Six mois pour se mettre d'accord sur les frontières et sur la sécurité ;
-- Un an pour parvenir à un accord définitif.
Et la France propose d'accueillir, dès cet automne, une Conférence des donateurs afin que les Palestiniens puissent parachever la construction de leur futur État. La France veut vous dire qu'il ne faut pas chercher d'emblée la solution parfaite, parce que de solution parfaite, il n'y en a pas !

Choisissons la voie du compromis, qui n'est pas un renoncement, qui n'est pas un reniement, mais qui permettra d'avancer, étape par étape.
Voilà donc 60 ans que les Palestiniens attendent leur État. Est-ce qu'il n'est pas venu le moment de leur donner de l'espérance ?
Voilà 60 ans qu'Israël souffre de ne pas pouvoir vivre en paix.
Voici 60 ans que la question de la coexistence pacifique des deux peuples palestinien et israélien demeure lancinante.
Nous ne pouvons plus attendre pour prendre le chemin de la paix !
Mettons-nous à la place des Palestiniens.
N'est-il pas légitime qu'ils réclament leur Etat ?
Bien sûr que si ! Et qui ne voit que la création d'un Etat palestinien démocratique, viable et pacifique serait, pour Israël, la meilleure garantie de sa sécurité ?
Mettons-nous à la place des Israéliens.
N'est-il pas légitime qu'après 60 ans de guerres et d'attentats, ils demandent des garanties pour cette paix si longtemps attendue ?
Bien sûr que si ! Et je le dis avec force : si quiconque à travers le monde menaçait l'existence d'Israël, la France serait immédiatement et totalement aux côtés d'Israël. Les menaces à l'endroit d'un Etat membre des Nations Unies sont inacceptables et ne seront pas acceptées.
Nous sommes aujourd'hui devant un choix très difficile. Chacun sait bien - et arrêtons avec les hypocrisies ou la diplomatie d'un jour - chacun sait bien qu'une reconnaissance pleine et entière du statut d'Etat membre de l'ONU ne peut être obtenue dans l'immédiat. La raison première en est le manque de confiance entre les principaux acteurs. Mais disons-nous la vérité : qui peut douter qu'un veto au Conseil de Sécurité n'engendrera pas un cycle de violence au Proche-Orient ? Qui peut en douter ?
Faut-il pour autant exclure une étape intermédiaire ? Pourquoi ne pas envisager pour la Palestine le statut d'Etat observateur aux Nations Unies ? Ce serait un pas important, nous sortirions après 60 ans de l'immobilisme, l'immobilisme qui fait le lit des extrémistes. Nous redonnerions un espoir aux Palestiniens en marquant des progrès vers le statut final.
Pour marquer leur engagement déterminé en faveur d'une paix négociée, les dirigeants palestiniens devraient, dans le cadre de cette démarche, réaffirmer le droit à l'existence et à la sécurité d'Israël. Ils devraient s'engager à ne pas utiliser ce nouveau statut pour recourir à des actions incompatibles avec la poursuite des négociations.
Mes chers collègues, nous n'avons qu'une alternative : l'immobilisme et le blocage ou une solution intermédiaire qui permettrait de donner de l'espoir aux Palestiniens, avec un statut d'Etat observateur. Parallèlement, une même retenue devrait être observée par Israël, qui devrait s'abstenir de gestes qui préjugent du statut final.
L'objectif ultime c'est bien la reconnaissance mutuelle de deux Etats nations pour deux peuples, établis sur la base des lignes de 1967 avec des échanges de territoires agréés et équivalents.
Que cette Assemblée générale, qui en a le pouvoir, décide d'avancer, décide de sortir du piège mortel de la paralysie, décide de renvoyer les rendez-vous manqués et les relances sans lendemain !
Changeons de méthode !
Changeons d'état d'esprit !
Que chacun s'efforce de comprendre les raisons de l'autre, les souffrances de l'autre, les angoisses de l'autre.
Que chacun ouvre les yeux et soit prêt à faire des concessions.
Et en terminant, je veux le dire avec une profonde et sincère amitié pour le peuple palestinien, je veux dire aux Palestiniens : pensez aux mères israéliennes qui pleurent les membres de leur famille tués dans les attentats. Elles éprouvent la même douleur que les mères palestiniennes à qui l'on annonce la mort brutale d'un des leurs.
Je veux le dire avec une profonde et sincère amitié pour le peuple israélien : Ecoutez ce que criait la jeunesse des printemps arabes. Ils criaient : « Vive la liberté ! ». Ils ne criaient pas : « à bas Israël ». Vous ne pouvez pas rester immobiles alors que ce vent de liberté et de démocratie souffle dans votre région.
Je le dis avec une profonde et sincère amitié pour ces deux peuples qui ont tant soufferts : le moment est venu de bâtir la paix pour les enfants de Palestine et pour les enfants d'Israël. Mais il serait trop accablant que l'Assemblée générale des Nations unies ne profite pas de l'opportunité du réveil des peuples arabes au service de la démocratie pour régler un problème qui fait le malheur de ces deux peuples qui, de toutes façons, sont condamnés à vivre à côté les uns des autres. Si nous prenons une solution de compromis, nous redonnerons de la confiance et nous redonnerons de l'espoir.
Je veux le dire avec gravité aux représentants de toutes les nations. Nous avons une responsabilité historique à assumer. C'est l'Assemblée général des Nations unies qui porte ce rendez-vous avec l'Histoire.
Rassurons Israël et donnons un espoir au peuple palestinien. La solution est sur la table. Préférer la solution du compromis à celle du blocage, car le blocage satisfera peut-être tout le monde ici mais elle créera des violences, des amertumes et des oppositions qui mettront en péril le réveil des peuples arabes. La France vous dit que la tragédie doit cesser pour une raison simple, c'est qu'elle n'a que trop duré.

Je vous remercie. ”
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-- NB: Toujours dans le même ordre d’idée pour ce qui est de la création d’un Etat Palestinien, tant le devoir d’information que celui de faire bénéficier le lecteur d’autres points de vue nous imposent de
vous soumettre cette lettre du Président Hugo Chavez.


CREATION DE L’ETAT PALESTINIEN - Lettre de Hugo Chavez à l’ONU
de : Hugo Chavez
jeudi 22 septembre 2011 - 09h42
> Amérique Latine / Sud > Gouvernements > Proche & Moyen Orient
Version française de la lettre adressée par le Président Hugo Chavez à Monsieur Ban Ki-Moon, Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, approuvant la création d’un Etat palestinien :
Miraflores, le 17 septembre 2011
Son Excellence
Monsieur Ban Ki-Moon
Secrétaire général
Organisation des Nations Unies
Monsieur le Secrétaire général ;
Honorables représentants des peuples du monde,
Je m’adresse à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, à cette grande tribune où sont représentés tous les peuples de la Terre, pour réaffirmer aujourd’hui et en ce lieu l’appui total du Venezuela à la reconnaissance de l’État de Palestine, au droit de la Palestine de se convertir en un État libre, souverain et indépendant. Il s’agit là d’un acte de justice historique envers un peuple qui porte en soi depuis toujours toute la douleur et toute la souffrance du monde,
Le grand philosophe français Gilles Deleuze a dit, empruntant l’accent de la vérité, dans son ouvrage mémorable La grandeur de Yasser Arafat : La cause palestinienne est avant tout l’ensemble des injustices que ce peuple a subies et continue de subir. Elle est aussi – oserai-je ajouter – une volonté de résistance permanente et irréductible qui est d’ores et déjà inscrite dans la mémoire héroïque de la condition humaine. Une volonté de résistance qui naît de l’amour pour la terre. Mahmoud Darwish, cette voix infinie de la Palestine possible, nous parle depuis le sentiment et la conscience de cet amour :
Qu’avons-nous besoin du souvenir
le Mont Carmel est en nous
et sur nos paupières pousse l’herbe de Galilée
Ne dis pas : Que ne courrions-nous pas comme un fleuve pour le rejoindre
Nous sommes dans la chair de notre pays
Il est en nous
Contre ceux qui soutiennent à tort que ce que le peuple palestinien a souffert n’est pas un génocide, Deleuze soutient avec une lucidité implacable : D’un bout à l’autre, il s’agira de faire comme si le peuple palestinien, non seulement ne devait plus être, mais n’avait jamais été. C’est là - comment dire ? – le degré zéro du génocide : décréter qu’un peuple n’existe pas ; lui nier le droit à l’existence.
À ce sujet, saluons la raison le grand écrivain espagnol Juan Goytisolo lorsqu’il affirme catégoriquement : La promesse biblique de la terre de Judée et de Samarie aux tribus d’Israël n’est pas un contrat de propriété entériné par-devant notaire qui autorise à expulser de leur terre ceux qui y sont nés et qui y vivent. Aussi la solution du conflit du Moyen-Orient passe-t-elle forcément par la justice à rendre au peuple palestinien : telle est la seule voie si l’on veut conquérir la paix.
Nous souffrons et nous indignons en constatant que ceux qui ont subi l’un des pires génocides de l’Histoire se sont convertis en bourreaux du peuple palestinien ; nous souffrons et nous indignons en constatant que le legs de l’Holocauste est la Nakba. Il est simplement indignant tout court de constater que le sionisme continue de recourir au chantage de l’antisémitisme contre ceux qui s’opposent à ses sévices et à ses crimes. Israël a instrumentalisé et instrumentalise d’une façon éhontée et vile la mémoire des victimes. Et il le fait pour pouvoir agir en toute impunité contre la Palestine. Il va sans dire, au passage, que l’antisémitisme est une plaie occidentale, européenne, dont les Arabes ne sont pas partie prenante. De plus, n’oublions pas en plus que c’est le peuple sémite palestinien qui souffre de l’épuration ethnique pratiquée par l’État colonialiste israélien.
Qu’on me comprenne bien : une chose est de refuser l’antisémitisme, autre chose, et une autre, très différente, est d’accepter passivement que la barbarie sioniste impose au peuple palestinien un régime d’apartheid. D’un point de vue éthique, quiconque refuse la première doit condamner la seconde.
Qu’il me soit permis une digression nécessaire : il est franchement abusif de confondre sionisme et judaïsme ; nombre d’intellectuels juifs, tels Albert Einstein et Erich Fromm, se sont chargés de nous le rappeler au fil du temps. Et, aujourd’hui, de plus en plus de citoyens conscients au sein même d’Israël, s’opposent ouvertement au sionisme et à ses pratiques terroristes et criminelles.
Il faut le dire clairement : le sionisme, comme vision du monde, est foncièrement raciste. Ces affirmations de Golda Meir, d’un cynisme atterrant, en sont une preuve criante : Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n’y a personne à qui les rendre ! Ce que l’on appelle les Palestiniens n’existe pas. Ce n’était pas comme s’il y avait eu un peuple en Palestine, qui se considérait comme le peuple palestinien, et que nous étions venus, les avions jetés dehors et leur avions enlevé leur pays. Ils n’existaient pas.
Rappelons-nous : c’est dès la fin du XIXe siècle que le sionisme a parlé du retour du peuple juif en Palestine et de la création d’un État national qui lui soit propre. Cette prise de position s’imbriquait parfaitement dans le colonialisme français et britannique, comme il ferait ensuite dans l’impérialisme yankee. L’Occident a, depuis toujours, appuyé et encouragé l’occupation sioniste de la Palestine par la voie militaire.
Lisez et relisez donc ce document qui est connu historiquement comme la Déclaration de Balfour de 1917 : le gouvernement britannique s’arrogeait la faculté de promettre aux juifs un foyer national en Palestine, en dénigrant délibérément la présence et la volonté de ses habitants. Et rappelons que chrétiens et musulmans ont vécu en paix, des siècles durant, en Terre sainte jusqu’à ce que le sionisme ait entrepris de la revendiquer comme sa propriété entière et exclusive.
Rappelons encore que, dès la deuxième décennie du XXe siècle, le sionisme, profitant de l’occupation coloniale de la Palestine par la Grande-Bretagne, a commencé à développer son projet expansionniste. Et qu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le peuple palestinien verrait sa tragédie empirer par son expulsion à la fois de son territoire et de l’Histoire. La résolution 181 des Nations Unies – ignominieuse et illégale – recommanda en 1947 la partition de la Palestine en un État juif, en un État arabe et en une zone sous contrôle international (Jérusalem et Bethléem), concédant ainsi – quelle honte ! – 56% du territoire au sionisme pour qu’il y constitue son État. Cette Résolution violait de fait le droit international et bafouait d’une manière flagrante la volonté des grandes majorités arabes : le droit des peuples à l’autodétermination devenait lettre morte.
De 1948 à nos jours, l’État sioniste a poursuivi sa stratégie criminelle contre le peuple palestinien. Pour ce faire, il a toujours pu compter sur un allié inconditionnel : les États-Unis d’Amérique. Et cette inconditionnalité se traduit par un fait bien concret : c’est Israël qui oriente et fixe la politique internationale étasunienne au Moyen-Orient. Edward Saïd, cette grande conscience palestinienne et universelle, soutenait avec force raison que tout accord de paix qui se construirait sur l’alliance avec les USA, loin d’amenuiser le pouvoir du sionisme, le confortera.
Toutefois, contrairement à ce qu’Israël et les États-Unis prétendent faire croire au monde à travers les multinationales de la communication et de l’information, ce qui est arrivé et ce qu’il continue d’arriver en Palestine n’est pas – disons-le avec Saïd – un conflit religieux : c’est un conflit politique marqué du sceau du colonialisme et de l’impérialisme ; ce n’est pas un conflit millénaire : c’est un conflit contemporain ; ce n’est pas un conflit qui est né au Moyen-Orient : c’est un conflit qui est né en Europe.
Quel était et quel est encore le nœud du conflit ? Le fait qu’on privilégie dans les discussions et les analyses la sécurité d’Israël, jamais celle de la Palestine. L’histoire récente le corrobore : il suffit de rappeler la nouvelle équipée génocidaire déclenchée à Gaza par Israël à travers l’opération Plomb fondu.
La sécurité de la Palestine ne peut se réduire à la simple reconnaissance d’un auto-gouvernement et d’un auto-contrôle policier limités dans ses « enclaves » de la Rive Ouest du Jourdain et de la bande de Gaza, tout en ignorant non seulement la création de l’État palestinien dans les frontières antérieures à 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, les droits de ses nationaux et le droit de son peuple à l’autodétermination, mais encore le droit à la compensation et le droit au retour de la moitié de la population palestinienne dispersée dans le monde entier, aux termes de la Résolution 194.
Il n’est pas croyable qu’un pays, Israël, qui doit son existence à une résolution de l’Assemblée générale puisse mépriser à ce point les résolutions émanant des Nations Unies ! Voilà ce que dénonçait le père Miguel D’Escoto quand il réclamait la fin du massacre de la population de Gaza fin 2008 et début 2009.
Monsieur le Secrétaire général ;
Honorables représentants des peuples du monde,
On ne saurait ignorer la crise des Nations Unies. Nous avons soutenu en 2005, devant cette même Assemblée générale, que le modèle des Nations Unies était épuisé. Le fait que le débat sur la question de Palestine ait été ajourné et qu’on soit en train de le saboter ouvertement en est une nouvelle confirmation.
Washington ne cesse de répéter depuis plusieurs jours qu’il opposera son veto, au Conseil de sécurité, à ce qui sera une résolution majoritaire de l’Assemblée générale : à la reconnaissance de la Palestine comme membre de plein droit de l’ONU. Nous avons d’ores et déjà déploré, aux côtés des nations sœurs qui constituent l’Alliance bolivarienne des peuples de Notre Amérique (ALBA), dans la Déclaration de reconnaissance de l’État de Palestine, qu’une aspiration si juste soit bloquée par ce biais. L’Empire, nous le savons tous, prétend dans ce cas comme dans d’autres imposer un deux-poids-deux-mesures dans l’arène internationale : c’est là la double morale yankee qui, tout en violant le droit international en Libye, permet à Israël de faire ce qu’il lui chante, devenant ainsi le principal complice du génocide que la barbarie sioniste commet contre les Palestiniens. Je rappelle une phrase de Saïd qui met bien le doigt sur la plaie : compte tenu des intérêts d’Israël aux États-Unis, la politique de ce pays au Moyen-Orient est donc israélocentriste.
Je voudrais conclure en faisant entendre la voix de Mahmoud Darwish dans son mémorable poème Sur cette terre :
Il y a sur cette terre ce qui mérite de vivre
il y a sur cette terre,
le commencement des commencements,
la fin des fins.
On l’appelait Palestine et on l’appelle désormais Palestine.
Madame, je mérite, parce que vous êtes ma dame,
je mérite de vivre.
Elle continuera de s’appeler la Palestine. La Palestine vivra et vaincra ! Vive la Palestine libre, souveraine et indépendante !
Hugo Chávez Frías
Président de la République bolivarienne du Venezuela


Ceci étant, nous allons revenir après la parenthèse sur le conflit israélo-palestinien – Etat d’Israël et Etat de la Palestine- dans le vif de notre chapitre à savoir: - La vraie libération, c’est vaincre la Domination -.
Le sage d’Afrique, Amadou Hampate Ba parlant de la vérité disait et nous citons:
“Mon maître Tierno Bokar avait l’habitude de dire: « Il y a trois vérités - “ma” vérité, “ta” vérité, LA vérité». Cette dernière se situe à égale distance des deux premières”. C’est dire que la vérité des peuples d’Afrique n’est point et ne sera jamais celle de l’Occident, en d’autres termes la vérité du dominé n’est point et ne sera jamais celle du dominateur. Dans toute lutte contre la Domination, LA vérité est et demeure LA LIBERTE qui est l’autre nom du Créateur.
Au nom de la liberté, les grands hommes à travers les siècles ont eu à en payer le prix et ceux du 20ième que nous célébrons souvent dans nos écrits n’y échappent. Ces grands hommes du 20ième siècle ont été l’objet d’agression physique dans le cadre d’actes non violents, pourchassés par des services secrets, mis sur table d’écoute et/ou ayant subi l’humiliation de se voir uriner dessus en détention, condamnés à mort par contumace, soumis à toutes formes de torture, ils n’ont jamais flanché et/ou fléchi dans leur quête/lutte pour la liberté pour d’autres hommes et pour les générations futures. Pour certains, jusqu’à l’ultime sacrifice parce que tous ont refusé le statut de dominés, d’opprimés, de vassalité et d’instruments de destruction de leurs peuples dans les mains du dominateur et de l’oppresseur. Ils ont cru à la liberté et ont fait de l’Idéal de liberté, leur credo.
En Juillet 2010, nous avons écrit ce qui suit dans un document intitulé - AFRIQUE-EUROPE : VETO FRANÇAIS A l’UNION EUROPEENNE (UE) CONTRE TOUTE DEMOCRATISATION DES INSTITUTIONS TOGOLAISES -UN PROGRAMME DE BLOCUS CONTINENTAL (AFRIQUE) ET UN ACTE SANS PRECEDENT DANS LES RELATIONS INTERNATIONALES - (SUITE) - 2ième Partie – Nous citons :
“ Les faits évoqués ici sont graves. Nous prions nos lecteurs (nos frères et sœurs africains et tous les aimables démocrates de par le monde) de se munir de patience pour lire dans son entièreté ce document. Nous sommes chaque jour que Dieu fait, objet de menaces de destruction de plus en plus imminente. Il est question de nous faire taire à jamais en usant des techniques suivantes - empoisonnement, enlèvement ou kidnapping, assassinat ne laissant aucune trace ou dissimulée sous forme d’accident. Ni le terrorisme d’Etat, ni toutes les forces du statu quo qui n’ont d’autres objectifs que la destruction des peuples africains et de leurs progénitures ne nous imposeront le diktat du silence, nous sommes prêts à mourir pour nos convictions et notre foi.
Nous lançons donc un Appel fraternel à tous ceux qui liront cette 2ième Partie, en les priant de saisir toutes les organisations de défense des droits de l’homme sur les menaces que notre combat pour la liberté, la démocratie et l’Etat de droit fait peser sur nous. Nous vous remercions pour votre aide fraternel et démocratique et vous promettons plût au Créateur la 3ième et dernière Partie du document. Nous avons besoin de votre aide pour continuer la lutte. Merci”.
C’est dire que nous ne nous sommes jamais fait d’illusions sur notre lutte de « combattant anonyme de la liberté» au côté des peuples africains et nous continuerons la lutte. Nous vivons aujourd’hui sans aucune ressource autonome de survie/de subsistance, nous vivons «à la limite de la mendicité» mais nous ne flancherions et ne fléchirions point. Demain nous serons soumis à la diète sèche –sans eau ni pain- ; sans toit partant sans abri. Nous produisons nos documents/écrits dans des conditions difficiles, d’extrême précarité. Qu’à cela ne tienne, nous ne nous soumettrons point à aucun diktat, au diktat du silence venant d’Etats et /ou de groupes d’intérêts qui se liguent contre la liberté des peuples africains, contre la liberté tout court. Nous continuerons de recourir à la main tendue aux fins de toutes formes d’aide sous tous les cieux et comptons sur tous les démocrates et combattants de la liberté. Comme nous l’avons indiqué plus haut, nous ne doutions point que des milliers/ millions de bonnes âmes et/ou volontés et courage répondent à notre main tendue.
La lutte pour la Cause Afrique est une lutte juste, la lutte pour la liberté et une vraie indépendance des peuples et des pays africains dans le cadre de l’Etat de droit et des institutions démocratiques est une lutte juste, la lutte pour les générations futures est une lutte juste. Nous sommes très attachés à l’Etat de droit et avons dans ce cadre toujours souhaité être traduit devant la justice pour répondre de tout ce qui pourrait nous être reproché au plan du droit pénal, car nous ne sommes pas au-dessus des lois, personne n’est au-dessus des lois. Nous serons attaqués avec virulence du fait de nos positions au fur et à mesure de la diffusion/ publication de nos Dossiers/Livres et singulièrement pour ce premier du genre, c’est le contraire qui n’est pas souhaitable. Ces attaques viendront de l’Occident et de tous les groupes d’intérêts qui y sont liés et qui participent à des degrés divers à la destruction du continent africain, partant de ces peuples, c’est normal. A travers les attaques, notre objectif est de faire tomber les masques surtout à ceux qui prétendent être du côté des peuples africains mais qui en réalité nous combattent, les invisibles. Mais enfin, à ce stade nous passons.
En combattant anonyme de la liberté, nous sommes arrivés à l’une de ces idées/conclusions simple, à savoir : -dans toute vie humaine, vous avez le droit de vous taire ou de vous réaliser, en d’autres termes, nous disons ; ou vous vous taisez ou vous vous réalisez. On ne peut hélas se réaliser par le silence et dans le silence- . Ce qui nous amène à paraphraser feu François Mitterrand qui disait: “Les épreuves humaines, si elles ne vous détruisent pas, vous en sortez renforcés” Il n’a pas tort surtout lorsque nous nous plaçons au plan politique pour ce qui est de la vie de l’homme, car Mitterrand ne serait jamais devenu Président si les épreuves de son parcours politique n’avait pas fait de lui – la force tranquille - dont il fut crédité. Ce qui est vrai pour Mitterrand l’est d’ailleurs aussi pour Jacques Chirac et nous sommes les premiers à admettre notre respect pour ces deux hommes politiques français dans ce cadre. Mais alors, notre combat contre leur -politique africaine - se situe dans la mutation de la Françafrique en Ennemi des peuples africains et qui porte en grande partie leurs empreintes et dont Sarkozy se fait le porte drapeau. Il nous est devenu clair que le chemin de notre victoire sur la Domination de l’Occident passe par la Rupture d’avec la Françafrique.
Sur tout un autre plan, comme le disait Maximilien Robespierre et nous citons: “ On arrive à la tyrannie par le secours des fripons”. Dans le cas de l’Afrique, nous avons les fripons internationaux –Françafrique/France et Occident de Domination – et les fripons nationaux au niveau des différents pays africains que sont les vassaux tels ADO, les monarques républicains au Togo, au Gabon, au Congo et le reste de l’équipe de la quarantaine de dictateurs du continent et leurs collaborateurs. Pour ce qui est des dictateurs africains d’une façon générale, nous n’accordons aucune importance à leurs attaques et sans aucun doute nous savons que les peuples africains sont plus que d’accord avec nous car ces dictateurs africains sont des hommes sans fond ni surface humains, quant à la forme, Dieu seul sait. Et comme – qui se ressemble, s’assemble – ils font un avec leurs suzerains de la Françafrique et de l’Occident de Domination.
Dans ce Dossier/Livre, il nous est apparu de haute importance et d’extrême urgence de présenter les trois (3) volets /aspects qui s’imposent aux Africains dans leur lutte aux fins d’une vraie libération et de la victoire sur la Domination. Ces trois (3) volets /aspects sont:
1) la mise en place d’un Etat de droit et des institutions démocratiques dans tous les pays africains.
2) la Rupture d’avec la Françafrique qui nous ouvre la porte de la victoire sur la Domination.
3) la reconnaissance de l’unique condition humaine des hommes qui conduit à la Rupture d’avec la mentalité du dominé, du colonisé d’hier, du complexé – le complexe d’infériorité -

Si les deux (2) premiers volets/aspects de la lutte, nous en sommes convaincus, trouveront leur aboutissement positif dans le mouvement dialectique du monde au nom de la liberté, en dépit des efforts de blocage de la Françafrique et de l’Occident de Domination, le troisième (3ième) volet dépend plus des hommes que nous sommes en terme de changement de mentalité comme l’écrivait si bien Stephen (Steve) Bantu Biko et nous le citons de nouveau: “L’arme la plus importante dans les mains des oppresseurs, c’est la mentalité des opprimés”. Nous allons donc revenir sur ce troisième (3ième) volet en nous reposant sur une illustration/exemple simple qui est en rapport avec notre séjour aux Etats-Unis –USA-.
En fait, il y a un peu plus d’une dizaine d’années que nous séjournons aux Etats-Unis –USA – et en 2000, année des élections entre le Vice Président Al Gore et le Gouverneur du Texas d’alors, George W. Bush, il fut souvent soulevé le problème de la répartition de la richesse des Etats-Unis au sein de sa population. Il était souvent dit au cours de ces années - là que 1% (un pour cent) de la population du pays détenait 80% (quatre-vingts pour cent) de la richesse du pays ; et les mêmes statistiques montraient que 10% (dix pour cent) de la population en détenaient 90% des richesses des Etats-Unis. En 2007, la crise cyclique du capitaliste aidant, si l’on s’en tient au cours d’économie politique, Wall Street, la Bourse de New York s’écroulant, entraîna cette fois-ci depuis 1929, l’économie mondiale au bord d’une crise semblable –à la différence que la structure de l’économie du jour n’est pas celle d’alors – Mais passons, car notre illustration n’est pas économique mais sociologique. En 2008 George W. Bush s’en va au terme de son mandat présidentiel et Barak OBAMA hérite de la crise/récession économique comme nouveau Président des Etats-Unis –USA. Il entreprend des réformes au nombre desquelles l’assurance maladie qui prend en compte pratiquement tout le monde, tous les américains. Dans un pays avec une si grande concentration de la richesse dans les mains d’une infime partie de la population, on aurait pu s’attendre logiquement à un accueil positif et favorable mais non, c’est le contraire (NB : Notons au passage qu’en 2011, avec la récession économique qui perdure, les statistiques montrent que 1% (un pour cent) de la population des Etats-Unis –USA- détient en ce moment 90% (quatre vingt dix pour cent) des richesses du pays et dans le même temps 5% (cinq pour cent) détiennent 95% de la richesse du pays. On assiste donc à une plus grande concentration de la richesse du pays dans les mains d’une plus infime partie de la population, même si ces statistiques peuvent connaître quelques variations mineures selon les agences. Au plan de l’économie politique, singulièrement sous son angle marxiste, tout ceci peut se démontrer et s’expliquer ; quand bien même nous ne sommes pas opposés globalement à l’économie de marché, force est de constater qu’il se pose un problème de répartition des revenus aux Etats-Unis –USA- qui n’existe pas en Europe, partie intégrante de l’Occident, qui malheureusement au plan politique se conjugue en Domination pour les peuples africains) Revenant à notre thème, on peut se demander pourquoi la réforme de l’assurance maladie aux Etats-Unis qui se situe en dessous de ce dont bénéficient les Européens et Canadiens par exemple, n’a pas reçu un accueil favorable au point de faire perdre au parti démocrate la Chambre des Représentants ? La réponse est simple et tient au fait que les Américains sont conditionnés à penser qu’ils peuvent tous un jour devenir des millionnaires – ce qu’on appelle ici : le Rêve américain qui est en fait une illusion qui est un blocage mental. De Delanoo Roosevelt en passant par Lyndon Ben Johnson, les Président qui ont fait de telles réformes ont connu des revers et avaient été décrié mais une fois les bénéfices mis en place, le peuple américain –les bénéficiaires - s’y accrochent et malheur à celui qui veut revenir sur de tels avantages sociaux. Nous sommes ici dans le cadre de ce que nous appelons «un conditionnement pavlovien » au plan social bâti sur l’illusion du Rêve américain qui peut conduire un peuple à voter contre ses propres intérêts. Nous avons vu sur CNN, une femme millionnaire qui était à la limite des pleurs, ne comprenant pas la réaction du peuple américain où au bas mot 90% (quatre vingt dix pour cent) ne sont pas des fortunés sinon qu’ils vivent du Rêve américain.
En Afrique, en sortant d’une telle illustration/exemple, nous assistons « au même conditionnement pavlovien » surtout pour ce qui est de la reconnaissance de l’unique condition humaine des hommes qui conduit à la Rupture d’avec la mentalité du dominé, du colonisé d’hier, du complexé – le complexe d’infériorité -
Eh bien, ce Dossier/Livre vise à en appeler surtout à l’intelligentsia, aux intellectuels africains afin qu’ils se débarrassent du complexe d’infériorité – découlant de la mentalité du dominé, du colonisé d’hier, du complexé. C’est la seule/unique voie par laquelle tout homme se soustrait de la vassalité car aucun homme ne peut définir son prochain, seul le Créateur peut définir sa créature. Chers frères et sœurs intellectuels d’Afrique, libérez-vous du complexe d’infériorité partant vous libérerez votre continent l’Afrique et vous vaincrez la Domination de l’Occident. Saisissons l’occasion de ce Grand Eveil des Consciences
né de l’insulte à la dignité de l’Etre Africain en Côte d’Ivoire par la Françafrique et l’Occident de Domination.
Le complexe d’infériorité découlant de la mentalité du dominé, du colonisé d’hier, du complexé, n’est rien d’autre que de l’autodestruction.
Nous exhortons/demandons donc à l’intelligentsia, aux intellectuels africains de s’inculquer/s’approprier le complexe des Grands Hommes, il s’agit d’un complexe qui grandit l’homme car il n’est point question ici ni d’un complexe de supériorité, ni de celui /ou d’infériorité. Le complexe des Grands Hommes nous amène à nous référer /à imiter les meilleurs d’entre les humains, les meilleurs d’entre les mortels que nous sommes. C’est un complexe dont nous nous réclamons et /ou disposons abondamment pour notre part et si demain un procès devrait nous être intenté, c’est avec bonheur que nous plaiderons coupables pour notre Célébration des Grands Hommes.

-- De la Libye, du peuple libyen et de l’Ebullition Révolutionnaire – Un Cas complexe pour l’Afrique

Nous avons tout le long de ce Dossier/Livre indiqué que nous ne souhaiterions pas traiter de la Libye mais les évolutions du processus révolutionnaire, en fait du Printemps du Maghreb/ du Grand Maghreb nous force/impose de nous prononcer en quelques mots sans être exhaustif. Eh bien, la Libye demeure un Cas complexe pour l’Afrique et nous comptons dans le cadre de notre second Dossier/Livre y aller en profondeur pour présenter de par la lecture que nous y faisons tous les aspects qui nous paraissent importants pour éclairer et/ou susciter le débat sur l’Etat de droit et la mise en place d’institutions démocratiques sur notre continent: l’Afrique. Retenons toutefois d’entrée de jeu que le peuple libyen n’est nullement contre (anti) l’Afrique comme d’aucuns pourraient le penser dans cette phase de leur lutte aux fins d’aspirations que les peuples africains, tout combattant de la liberté, tout démocrate de notre continent appelle de ses vœux à savoir: l’Etat de droit et la démocratie. Certes, nous sommes les premiers à comprendre les inquiétudes /frustrations de bon nombre de combattants de la liberté et démocrates africains au regard du vrai agenda / vraies motivations de la Françafrique et de l’Occident de Domination en Afrique. Nous partageons ces inquiétudes /frustrations mais de la connaissance que nous avons de nos frères libyens et dont nous nous réjouissons d’ailleurs, nous sommes tranquilles/calmes car nous savons qu’au terme de l’Ebullition Révolutionnaire en Libye, ils seront très déçus quant à leurs visées hégémoniques et financières.
Il y a quelques semaines de cela, sur une des rares chaînes américaines où les intellectuels peuvent s’exprimer du fond de leurs pensées (Notons que les intellectuels sont une race de parias dans leur pays où ils sont traités d’élitistes – comme quoi il n’est pas toujours bon d’être intellectuels en Amérique- nous y reviendrons dans notre 2nd Dossier/Livre) nous avons assisté à une interview très édifiante. Un médecin qui plus est un homme de recherche et qui connaît bien Haïti pour être tombé amoureux de ce pays alors qu’il était étudiant – Ce médecin est actuellement le Représentant des Etats-Unis (USA) depuis le désastreux tremblement de terre qui secoua le pays- l’Ile des West Indies- il y a un peu plus d’un an voire deux, avait à répondre à une question sur les perspectives d’avenir de l’Ile des West Indies, le Haïti. Il y a répondu sur une note d’espoir tout en soulignant que le problème d’Haïti vient aussi du fait, et il regrette de le dire disait-il, que les Etats-Unis (USA) ont poursuivi sur des décennies leur agenda sur l’Ile et non l’agenda du peuple haïtien.
C’est dire que les inquiétudes/frustrations de ce bon nombre de combattants de la liberté/de démocrates africains, pour ce qui est du Cas Libyen ne sont pas sans fondement.
Mais, une fois encore, calmons-nous, car les Libyens ne tomberont pas sous la Domination de la Françafrique et/ou de l’Occident. Calmons-nous, car une fois que le vent de l’Ebullition Révolutionnaire aura fini de secouer tout le continent africain, ce sera la fin définitive d’avec la Domination sous toutes ses formes autant que ce sera la Rupture définitive d’avec un passé à jamais révolu, le passé de vassalité. Certes, le prix à payer en vies humaines sera très lourd.

-A ce niveau, nous voudrions lancer un Appel à nos frères libyens et au CNT qui en est l’Organe de transition, pour ce qui est du sort de leurs frères des autres régions du continent africain, ces frères qui sont globalement traités de mercenaires. En fait, il n’en est rien car la grande majorité d’entre eux ont fui la misère et la pauvreté que l’état dictatorial de nos pays africains fait subir aux peuples, peuples issus d’un continent très riche à bien des égards. La très infime minorité de leurs frères africains qui s’engagent dans le mercenariat, le font non point par convictions mais pour des raisons économiques. Tous ses frères doivent être protégés et nous demandons au CNT de les protéger et de les intégrer dans le processus de développement économique de la Libye, une fois la stabilité restaurée. Ceux d’entre eux qui souhaiteraient rentrer au bercail de la misère dictatoriale africaine doivent bénéficier d’un rapatriement sécurisé et fraternel. Il doit en être de même pour tous les Libyens, indépendamment de leurs sensibilités politiques, des conditions religieuses, ethniques et /ou raciales. Nous demandons donc à tous les combattants de la liberté et démocrates africains de se joindre à cet Appel à l’endroit de nos frères libyens. C’est une démarche importante de haute fraternité.

Le second aspect de notre Appel au CNT –Organe de transition libyen- vise à les inviter à ne pas s’adonner à la justice expéditive comme certaines voix en Occident s’en font l’écho, en évoquant la liquidation physique de Mouammar Khadafi. Non et non, car toute révolution pour être immédiatement fructueuse doit naître de l’Etat de droit, c’est dire que tout dictateur africain est supposé innocent jusqu’à ce que les lois de la République le trouvent coupable. Nous ne voulons pas la mort du dictateur, nous voulons que l’Ebullition Révolutionnaire en Afrique puisse instruire le dictateur africain sur le fait que nul n’est au-dessus de la loi et que la loi républicaine s’applique à tous sans exception, oui l’égalité devant la loi. L’exemple de la Tunisie et de l’Egypte doit faire école sur le continent.
Ceci dit, nous passons pour l’heure et nous y reviendrons plus profondément sur la Libye dans les semaines et mois à venir.


-Traduire Nicolas Sarkozy devant le Tribunal international – TPI / CPI – à La HAYE pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité –Cas de la Côte d’Ivoire.

L’idée même d’évoquer la possibilité d’une inculpation de Nicolas Sarkozy par la Cour Pénale Internationale –CPI – relève de la folie pour qui ose l’évoquer. Non, non et non, notre monde est régit par le droit et personne n’est au-dessus de la loi. Pour preuve, en 2009 la CPI a lancé un mandat d’arrêt international contre un Président américain –USA-. Il est poursuivi pour crimes de guerre et crime contre l’humanité. Si ce Président américain qui liait la liberté à sa foi et reconnaissait que la liberté est un don de Dieu à sa créature et non des USA aux autres hommes (êtres humains) peut faire l’objet de poursuite judiciaire, ce n’est pas un Nicolas Sarkozy qui se trouverait être au-dessus des lois. Certes, tout homme est supposé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité soit établie au regard des lois mais aucun homme n’est supposé être au-dessus des lois et n’est au-dessus des lois. Ceci s’adresse évidemment aux monarques républicains et autres dictateurs d’Afrique, car au terme de l’Ebullition Révolutionnaire qui devra secouer bientôt toute l’Afrique, s’ils font ouvrir les feux sur les peuples africains, ils auront, eux et leurs acolytes bouchers et/ou autres officiers d’opprobres à répondre devant les lois internationales et nationales.
De Sarkozy, humainement parlant, aux yeux de tout Africain, le Président français
n’a pas de compte à rendre pour crimes contre les peuples africains, mieux il a derrière lui l’Europe ou plus exactement il a l’Europe à travers l’UE à ses ordres lorsqu’il s’agit de l’Afrique, sa propriété. Ah, nous avons oublié de noter qu’il a le soutien de l’Occident, cet Occident de Domination. Qui dit mieux.
Eh bien, chers frères et sœurs d’Afrique, voici le côté religieux de l’affaire, voici la religion de la Domination telle qu’elle nous a été enseignée. Nous l’avons acceptée et nous avons tort, grandement tort, car la religion de la Domination n’est rien d’autre que la religion de la Destruction d’un continent. Sarkozy n’est pas à la hauteur «des divinités africaines», il est trop petit pour y prétendre dans cette Afrique de haute spiritualité. Sarkozy n’est qu’une créature humaine et au bout du compte, c’est à la religion du Créateur que l’Afrique nous convie/conduit.
Par ailleurs, il nous revient que de nos années d’étudiant, l’une de nos matières d’examen (notons qu’il s’agit d’une matière d’avant spécialisation) fut le «Droit Constitutionnel», c’est dire que nous avons quelques notions sur ce terrain/il ne s’agit pas pour nous d’un terrain inculte. Dans les grandes lignes donc, nous sommes instruits sur les piliers du Droit Constitutionnel/Constitution des pays de l’Occident pour savoir que les Chefs d’Etat de ce monde ne sont nullement des Majestés de droit divin encore moins des Majestés tout court (Il n’y a pas de crime de lèse-majesté sans Majesté – S’attaquer donc à la politique de crime organisé de la Françafrique et de l’Occident de Domination en désignant/montrant du doigt les auteurs est juste, indiqué et nécessaire). Mieux, dans les pays de l’Occident où nous avons des têtes couronnées, ces Majestés sont tout juste protocolaires puisqu’ils règnent mais ne gouvernent pas/ monarchies de droit constitutionnel oblige.
Ceci étant, durant l’un des cours de Droit Constitutionnel et ce fut sur la Constitution des Etats-Unis, le Professeur nous fit savoir que le Président américain n’est pas élu au suffrage universel direct mais par «un groupe de Grands électeurs» et nous avouons n’avoir pas bien compris cette histoire de –Grands électeurs – quand bien même il avait tenté de l’expliquer. A l’époque, le plus important pour nous était de savoir qu’il est un élu et qu’il n’est pas une Majesté et n’était point au-dessus des lois et Dieu merci, notre Professeur de Droit Constitutionnel était bien clair là-dessus. Voici pourquoi nous avons toujours soutenu dans nos écrits que les pays de l’Occident sont des Etats de droit (sur la base de leur Constitution) et des démocraties (démocratie bourgeoise)- Ce n’était nullement pour plaire à l’Occident mais plutôt par honnêteté intellectuelle, car il s’agit de fait juridique).
A propos de ce fameux groupe «de Grands électeurs» dont parlait notre Professeur à l’époque, plus d’une vingtaine d’années plus tard, notre séjour aux Etats-Unis (USA) nous a permis de comprendre que par les termes –Grands électeurs- il parlait du fameux «Collège Electoral» dont la vaste majorité du commun des mortels américains ne comprend sûrement ni la désignation et/ou le fonctionnement, mais passons. Cette parenthèse pour dire que vivant aujourd’hui en Occident, nous savons situer notre lutte de par nos écrits dans le cadre du droit constitutionnel et bien évidemment du droit international. Voici et nous le répétons, le sens de notre lutte pour l’Etat de droit et la démocratie partout en Afrique, et nous citons à titre d’illustration Alexis de Tocqueville dans son livre –De la démocratie en Amérique-: “Sans respect des droits, il n’y a pas de grand peuple ; on peut presque dire qu’il n’y a pas de société ; car qu’est-ce qu’une réunion d’êtres rationnels et intelligents dont la force est le seul lien”.
C’est d’ailleurs sur cette base, que nous avons toujours souhaité et appelé l’Occident et tous ses groupes d’intérêts qui complotent et manipulent quotidiennement pour faire perdurer/ fonder leur chimérique empire sur l’Afrique, d’intenter un procès contre nous pour crimes dans notre défense de la liberté des peuples africains, de l’indépendance des Etats africains, de l’Etat de droit et de la démocratie partout en Afrique. Nous sommes des enfants issus de l’Afrique profonde/de l’Afrique des profondeurs et nous en connaissons le langage pour savoir nous adresser à l’Afrique. Nous sommes instruits sur l’Occident, nous connaissons ses mécanismes de fonctionnement autant que ses méthodes et/ou moyens d’actions, nous pouvons donc contrer et confronter l’Occident. Si donc la Françafrique et l’Occident devront entrer par la grande porte du Tribunal au cours de ce procès, nous voudrions et ferons en sorte qu’au terme du procès que ni la Françafrique, ni l’Occident de Domination ne puissent point retrouver cette même grande porte d’entrée et de sortie du Tribunal. De la Françafrique et de l’Occident, nous avons, depuis plus de deux décennies, rassemblé des faits et notre séjour aux Etats-Unis (USA) nous avait permis de tester ces faits à la lumière “des valeurs d’analyses transmises” de par notre formation/spécialisation. C’est un moment auquel nous nous attendions depuis longtemps pour enfin dire et/ou informer sur un certain nombre de faits sur lesquels nous nous sommes imposés des interdits dans nos écrits par ses termes «nous passons ou nous passons pour l’heure».
L’Occident, ses gouvernements et ses hommes politiques sont très sensibles à la publication de livres dénonçant et/ ou confrontant les crimes (violations des libertés fondamentales - liberté d’expression - corruptions organisées en Afrique par exemple, et toutes autres atteintes à la liberté en violation de leurs propres Constitutions respectives et de droit international –tortures, assassinats politiques commandités et incitation à la guerre – à titre d’exemple) dont ils sont les auteurs. Nous avons des faits et des noms d’Européens de souche qui résidaient dans des pays d’Europe qui n’étaient pas celui de leur origine qui avaient été objet de pression de toutes sortes (menaces, intimidations, coercition et chantages et tous autres instruments de pression propre à l’Occident) mais ces derniers non seulement ont publié leurs livres mieux ils ont réalisé des films. En Amérique, nous avons vécu des cas similaires de publications et autres films documentaires réalisés en dépit des pressions. Ceci est la démonstration comme nous l’avons indiqué plus haut de la force de l’Etat de droit et les gouvernements et les hommes politiques en Occident connaissent bien les limites à ne pas franchir constitutionnellement parce qu’ils ne sont pas au-dessus des lois. Il nous souvient par ailleurs, ce combattant de la liberté africain qui vivant en Europe (Réfugié politique) a failli se faire enlevé par le dictateur de son pays d’origine (le vassal) avec bien évidemment la complicité tacite (du gouvernant suzerain d'Europe) afin de l’empêcher de publier un livre. Le livre fut bel et bien publié mais de ce qu’on nous avait appris, le dossier de la tentative d’enlèvement a fait l’objet de la saisine des Nations Unies -ONU- conformément au droit international qui garantit la totale protection du réfugié politique, ce qui a été signifié au pays européen en cause. Il s’agit bien de dispositions juridiques internationales et tous les pays membres en sont signataires. A supposer même que nous sortons du cadre du droit international, le droit constitutionnel fait de tout résident légal d’un pays «sujet de droit» et à ce titre il répond/est nanti des droits et devoirs du pays/de la République et même le résident illégal bénéficie de toute protection inhérente aux droits inaliénables de l’homme.
Pour revenir au Cas de la France, de la Françafrique et de Nicolas Sarkozy contre la Côte d’Ivoire, le peuple ivoirien et l’Afrique, nous allons indiquer quelques pistes puisqu’en droit il faut des faits défendables qui ne souffrent d’aucun doute.
Au terme d’invasion (acte de guerre dans un pays en état de guerre) /agression de la Côte d’Ivoire aux fins de coup d’Etat militaire/ Pronunciamiento militaire selon les termes du Général De Gaulle, le Président Laurent Gbagbo fut illégalement arrêté avec son épouse et un de ses Ministres par l’armée française –de légionnaires- et remis au Président de la Communauté international- le vassal - Alassane Dramane Ouattara (ADO). Nous apprendrons plus tard la mort du Ministre des suites de sévices corporels alors même qu’il bénéficie de toutes les protections au regard du droit national qu’international. Sarkozy et ADO ont-ils quelque chose à voir avec un tel crime dont nous laissons le soin au TPI/CPI pour sa qualification pour crime de guerre et/ou crime contre l’humanité.
Revenons à la Résolution des Nations Unies sur la Côte d’Ivoire postélectorale que nous n’avons jusqu’ici pas eu la chance de lire pour affirmer avec certitude sur la base de nos connaissances en droit international qu’aucune Résolution de l’ONU ne saurait autorisé ni une invasion/agression d’un Etat souverain par un autre, encore moins un coup d’Etat militaire. Et pour cause, après l’acte d’agression /invasion et de coup d’Etat militaire de la France en Côte d’Ivoire, en terre d’Afrique, le Ministre des Affaires Etrangères de l’Afrique du Sud déclara que son pays/gouvernement ne saurait soutenir un acte/action contraire à ce qu’ils ont signé. En d’autres termes, il s’agissait bel et bien de la violation de la Résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU, de la violation du droit international.
A cet effet, nous disons au sieur Sarkozy que Jacques Foccart, le maître à penser et chef d’orchestre des coups d’Etat militaires en Afrique savait bien qu’il ne devait pas recourir à une Résolution de l’ONU pour se faire. Foccart savait bien se contenter de ses coups bas, de l’illégalité, de la corruption et ne manquait pas d’inspirer des mercenaires tels Bob Denard et autres.
Tournons-nous vers les bombardements de l’aviation française - bombardiers français - qui laissèrent en état de ruine, le domicile d’un Président de la République d’un Etat souverain tout en n’épargnant pas des vies humaines au passage. Crime de guerre ? Admettons même que ADO, le Président de la Communauté internationale ait recueilli 60% (soixante pour cent du suffrage)- ce qui n’est même pas le cas en dépit des chiffres préfabriqués – le Président sortant aurait recueilli selon la Françafrique et l’Occident de Domination au moins 40% (quarante pour cent des suffrages) qui selon Sarkozy ne sont point des êtres humains, partant des voix ne méritant ni respect, ni dignité, non nanties des droits inaliénables de l’homme. Comment ne pas s’indigner surtout lorsqu’on sait que des dictateurs soutenus par la France et l’Occident tuent des milliers de leurs compatriotes au terme d’élections frauduleuses sans que l’on est jamais évoqué une quelconque Résolution du Conseil de Sécurité si ce n’est un silence macabre des commanditaires d’assassinats, de meurtres, de destruction des peuples africains. Hier au Rwanda, la France a vite fait de faire évacuer ses ressortissants sans scrupule et humanité –aide à population en danger- parce qu’il n’y a pas de pétrole au Rwanda. Et pourtant, la France et l’Occident, en soutenant la dictature et en incitant à la haine par manipulation des frères et sœurs d’un même pays, ont fini par avoir le génocide auquel il fallait s’attendre.
Par ailleurs, en Asie, dans la Birmanie de la grande combattante de la liberté Aung San Suu Kyi, la junte militaire de la dictature de l’absurdité tire sur le peuple dont les moines boudhistes sans que l’Occident s’en préoccupe au Conseil de Sécurité, sans que la France n’y débarque avec ses bombardiers. La Chine est à côté et ne tolérerait aucune immixtion de l’Occident dans l’Asie profonde (Extrême Orient) au moment où le Nigeria ne jure que par l’intervention de l’Occident en Afrique.
Un autre point serait la lecture des tous les Accords/Traités entre la Côte d’Ivoire et la France dans le domaine de la coopération militaire et/ou économique -financier-. A l’attention du sieur Sarkozy, nous disons que de ces quelques pistes parmi tant d’autres, nous avons autant de faits y découlant pour le traduire devant le TPI/CPI. Nous n’allons pas à ce niveau présenter l’éventail de pistes et de faits juridiques, mais que la Françafrique et ses tenants ne s’y méprennent pas car comme on le dit si bien: «Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément». Nous sommes à l’aise sur ce terrain, même si au passage, nous devons reconnaître que le fait que nos premières années de vie professionnelle nous avait mis sur un terrain où nos études, à priori, ne nous destinaient pas - Le Ministère de l’Economie et des Finances – fut avec recul une chance (En ces années de Programme de Stabilisation Financière du FMI et des Programmes d’ajustement structurel et sectoriel de la BIRD, en y prenant une part active, ceci nous avait permis de nous familiariser avec les rouages de l’Etat au niveau des institutions nationales avant notre expérience internationale à la BAD -Banque Africaine de Développement à Abidjan-).
A ce niveau, nous allons citer un Révolutionnaire et grand homme d’Etat d’Amérique Latine, son nom est Che Guevara et nous citons:“Si vous êtes capables de trembler d’indignation, chaque fois qu’il se commet une injustice dans le monde, alors nous sommes camarades”.
Si le sieur Nicolas Sarkozy veut se convaincre qu’il est au-dessus des lois, c’est son droit le plus absolu mais alors nous espérons que le nom Klaus Barbie – le boucher de Lyon et tortionnaire de Jean Moulin – demeure la preuve concrète de l’Etat de droit/ du droit international en un mot résume bien la force du droit et des lois. Nous souhaitons à Nicolas Sarkozy, à ADO, à tous les monarques républicains et dictateurs, une longue vie tout en leur rappelant que nul n’est au-dessus des lois.
Un dit-on de chez nous dit:«Une maladie dont on ne guérit pas finit toujours par la mort», la maladie dont nous ne guérirons jamais et ce jusqu’à notre dernier souffle, c’est notre quête pour la liberté, la liberté des peuples africains, l’Etat de droit et la démocratie, une vraie indépendance des pays africains. Nous sommes prêts à donner notre vie pour que ceux qui viendront après nous ne vivent point sous la Domination de la Françafrique et de l’Occident.
Hier au Togo et dans la majorité des pays africains sous le joug dictatorial, nous avons vu des enfants et des jeunes à fleur de l’âge fauchés par les balles et le silence complice/coupable de l’Europe et de l’Occident.
Hier au Togo comme dans la majorité des pays africains sous le joug dictatorial, nous avons assisté à la disparition d’opposants politiques, à la torture d’hommes, de femmes et de la jeunesse africaine avec le soutien de la Françafrique et de l’Occident de Domination.
Hier au Togo comme dans la majorité des pays africains sous le joug dictatorial, nous avons vu des opposants en qui les peuples africains ont placé leur confiance et pour qui des hommes et des jeunes ont donné leurs vies, des hommes et des femmes sont torturés, se rallier aux monarchies républicaines et aux dictateurs pour des intérêts financiers et autres. Ces soi disant opposants /hommes politiques n’ont nullement trahi l’Afrique, ils se sont trahis et ce continent, terre natale des humains et ce jusqu’à preuve du contraire continuera sa marche de liberté pour tous ses fils et filles, pour toute la race humaine qu’elle a portée en son sein.
De fait, aussi longtemps que les plus anciens fossiles d’humains démontreront et ce, une fois encore, jusqu’à preuve du contraire, que la terre d’Afrique a vu naître nos devanciers et ancêtres communs des hommes, la source/origine/le point de départ de toute civilisation humaine et/ou science prend date en Afrique. Comme nous l’avons démontré dans ce Dossier /Livre, il va s’en dire, pour reprendre l’homme de lettres et grammairien Léopold S. Senghor, que «la civilisation de l’universel» a bénéficié à travers les temps/siècles de l’apport des hommes de tous les continents et toute tentative qui viserait à la restreindre à la «gréco-romaine» dont nous sommes les premiers à célébrer les génies, n’est que le fruit d’une grande ignorance.
A ce stade très avancé de ce Dossier /Livre, nous voudrions, une fois encore, clamer haut et fort, comme nous l’avons fait dans plusieurs de nos écrits, en disant: «Loin de nous toute prétention académique, nous n’avons d’ailleurs pas de quoi en prévaloir». Toutefois, nous tenons pour vrai et acquis que la science est universelle et n’est la propriété privée de personne ou groupe d’hommes, encore moins de pays spécifiques et ce en dépit du niveau certes variable qui y sera atteint à des époques différentes de l’histoire humaine. Nous fondons donc nos écrits et les analyses qui en découlent sur ce que nous savons des sciences sociales en nous appuyant particulièrement sur les Relations internationales, notre domaine de formation/spécialisation. Nos analyses et prises de position, nous les voulons les plus objectives possibles avec pour seuls fondements des faits juridiques et/ou scientifiques pour ce qui est de la défense de la liberté, de l’Etat de droit et de la démocratie. Ce faisant nos convictions, les grands hommes dont nous nous référons – même si certains d’entre eux, avaient à tort, été traités de «terroristes ; communistes et criminels»- surtout notre foi, nous éloignent de la haine et de la violence. Ceci dit, nous l’affirmons et assumons, tel le Général de Gaulle pour l’indépendance de la France et bien d’autres comme lui, notre haine de la Domination. Nous croyons que donner sa vie pour la liberté, la liberté qu’est le Créateur, pour que ceux qui viendront après nous puissent jouir d’une plus grande liberté que nous, c’est avoir la vie en abondance. En tant qu’Africain, nous continuerons, au côté des peuples africains, en nous servant de notre plume –nos écrits- d’apporter nos modestes contributions dans ce tournant important pour l’Ebullition Révolutionnaire dont notre continent :l’Afrique, sera bientôt le théâtre.
A propos de Laurent Gbagbo, la Françafrique et l’Occident de Domination se disent que toutefois que nous prendrons nos plumes pour évoquer son nom, sa libération ou organiserons des manifestations, il sera l’objet des plus ignobles formes de tortures jusqu’à ce que mort s’en suive mais ce que la Françafrique et l’Occident feignent d’ignorer c’est qu’on peut tuer un combattant de la liberté sans tuer ses idées, mieux on me tue pas un symbole. Et dans le cas précis, nous parlons d’un symbole qui se réclame et/ou s’identifie à un nom: Afrique.
Il nous souvient, il y a un à deux ans de cela, d’avoir eu à suivre, comme c’est le cas par moments, les prêches de cet Evangéliste dont l’audience va au-delà des frontières de son pays : les Etats-Unis. Ce jour-là, il évoquait les épreuves qui peuvent jalonner notre existence et il cita plusieurs exemples parmi lesquels la défense des bonnes causes, les malentendus et/ou critiques injustifiés d’un chef hiérarchiques au boulot, des attaques sans fondement dans un groupe de collègues pour des raisons inavouées, etc .. Et l’Evangéliste de conclure en disant qu’en tant que croyants, nous prions face à de telles adversités, mais souvent, disait-il, nous prions pour que Dieu change ceux qui nous combattent ou nous attaquent injustement au lieu de prier pour que Dieu nous change. En fait, le changement que Dieu peut opérer en nous, poursuivit-il, est susceptible de nous permettre de surmonter et /ou de vaincre de telles adversités. Il évoquait ici le changement au sens divin du terme, ce que d’aucuns pourraient appeler la transfiguration que seul le Créateur de ce monde réalise sûrement dans les hommes sans qu’ils ne s’en aperçoivent peut-être pas. Comme quoi, simples mortels que nous sommes, nous devons toujours demeurer conscients de nos limites humaines et savoir nous remettre dans les mains de Celui –Le Créateur- par qui et au nom de qui nous défendons la liberté, l’Etat de droit et la démocratie pour nous situer dans le contexte de ce Dossier/Livre.
Ceci étant les peuples africains et tout combattant de la liberté se doit de se rendre à l’évidence et l’histoire humaine en porte un témoignage éclatant, vibrant et indéniable, la liberté s’acquiert au prix du sacrifice suprême. En d’autres termes nous devons accepter de mourir pour permettre à ceux qui viendront après nous de vivre libres.
Est-ce à dire qu’en tant qu’humains, nous n’avons pas peur de la mort ? Tous les hommes qui conservent leur humanité ont peur de la mort mais que dire de ceux qui s’immolent par le feu au nom de la liberté ? De Prague à Tunis, ces martyrs meurent sous d’atroces souffrances pour que ça change pour les générations futures. Ces martyrs savent bien qu’ils ne seront plus de ce monde terrestre des vivants. Que dire de tous ceux qui par milliers vivent sous la torture de la dictature en Afrique, dictature soutenue par la France de la Françafrique et l’Occident de Domination avec le silence complice de l’Europe. Hier, nous le répétons, l’Egypte était une chambre de torture de l’Occident et il a fallu que la jeunesse et le peuple égyptiens acceptent de mourir pour y mettre fin. Ils n’ont pas répondu à l’Appel de soi –disant politiciens et autres, ils ont répondu à LA LIBERTE- Etat de droit et démocratie- ; à l’Egypte profonde/des profondeurs; enfin à la terre d’Afrique qui crie haut et fort la liberté de ses enfants, partant à la liberté universelle. Tout comme demain, le peuple de la Syrie mettront fin à la dictature sanglante de Bashar Al Assad, demain en Afrique (Ouest –Est- Sud –Centre –Nord) , partout où les peuples sont sous le joug de la dictature et /ou monarchie dictatoriale, les hommes et les femmes payeront par milliers/millions de leurs vies le prix de la liberté pour –l’Etat de droit et la démocratie-

Nous lançons donc un Appel fraternel aux peuples africains afin qu’ils se tiennent prêts et disponibles pour répondre au nom de la liberté et des générations à l’Ebullition Révolutionnaire de l’Afrique. Il s’agit de mettre un terme à la Françafrique et à la Domination de l’Occident conformément au dessein du Créateur pour que vivent L’Etat de droit et la Démocratie. Levons-nous donc comme un seul homme pour répondre à la liberté, partant à l’Afrique.

Ceci est notre premier Dossier/Livre, le second suivra dans les mois à venir «Inch Allah» comme nos frères musulmans le disent avec piété. Qu’à cela ne tienne, nous continuerons à chaque instant de notre vie de penser et de crier LA LIBERTE, à la liberté des peuples africains, liberté qui doit se fonder sur l’Etat de droit et des institutions démocratiques tout en nous tenant prêt dans l’intervalle de toutes les vingt –quatre (24) au sacrifice de notre vie pour que d’autres, ceux qui viendront après nous, aient LA LIBERTE en abondance conformément au dessein/volonté du Divin Créateur.

Vive La Liberté, Vive l’Afrique pour que vivent les peuples africains, les grands hommes de notre continent- les leaders hors du commun que nous sommes ; les grands hommes d’Etat ; toutes les grandes figures nationales, les martyrs et autres combattants de la liberté, enfin tous les grands hommes de notre terre des hommes à travers les temps.

Nous vous remercions fraternellement

Mamavi Sylvain ATTIGLAH
msattiglah@aol.com
Maryland ce 12 Avril 2011

3.Posté par PALTRIE le 11/11/2011 18:04 | Alerter
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Bonjour,
J'ai besoin d'une information urgente concernant une cliente qui a vécu au Zaîre pendant que MOBUTU était au pouvoir, et qui a décrété une loi, soit lors d'une naturalisation française, la personne devait changer de prénom soit Menga en Geneviève.
L'organisme de prêt demande le justificatif de ce changement. Comment pourrait on avoir ce document officiel ? Il s'agit d'une demande sérieuse, officielle et urgente, son dossier est en cours de restructuration.
Merci d'avance.
Mariefinance41

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