L’essentiel et l’esthétique
Monsieur le Ministre Abdou Latif Coulibaly, vous ne répondez pas à mon interpellation relative à l’audit technique et financier de ce que vous aviez baptisé dans une vie professionnelle antérieure, le « Monument de la décadence ».
En parcourant votre (si) longue réponse dans l’édition du « Le Soleil » du mardi 10 octobre 2017, je suis resté sur ma faim car, Monsieur Abdou Latif Coulibaly, vous nous aviez habitué à des démonstrations plus toniques. La littérature développée dans votre texte relatif à l’œuvre d’art que constitue à vos yeux, aujourd’hui, le Monument de la Renaissance n’était pas l’objet de mon interpellation. Cependant, les thèses sur l’esthétique de l’art et la controverse « propre » à l’art, ont été des arguments défendus, alors, par un certain régime libéral.
Monsieur le Ministre Abdou Latif Coulibaly, la façon dont vous magnifiez aujourd’hui le Monument de la Renaissance me fait frissonner. Je n’ai qu’un seul regret : si vous étiez Ministre de la culture à l’époque, vous l’auriez mieux défendu que l’initiateur même du projet.
Monsieur le Ministre, aviez-vous le choix de refuser de garder comme vous le dîtes si bien, le Monument de la Renaissance que le Protecteur des Arts et des Lettres vous a confié ? Toujours est-il que les questions posées dans mon interpellation ont été évitées. Et c’était ça, l’essentiel. Même si je ne suis pas indifférent à l’esthétique.
Par ailleurs, mon statut de Conseiller Economique, Social et Environnemental ne dépare en rien à mon statut ante. INCHALLAH, dehors-avant, aujourd’hui-dedans, demain-dehors, mes convictions seront toujours forgées comme le bronze du Monument décadent hier et renaissant, aujourd’hui. Vous avez oublié dans votre si long texte, de rappeler qu’avant le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) et non le Conseil Economique et Social comme vous le dîtes, j’ai siégé au Conseil de Régulation de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) pendant trois (3) ans (2007 à 2010). Mes positions, mes convictions, mes principes enseignés dans les laboratoires du Forum Civil, m’en ont fait défénestrer. Dans le CESE, mes positions, mes convictions mes principes sont restés les mêmes.
Mes interpellations du 6 octobre 2017 était de savoir si vous êtes disposés ou non à faire faire un audit technique et financier de Monument de la Décadence-Renaissance, fruit, écriviez-vous le 15 juillet 2009 « d’une décision aussi surréaliste et grotesque ».
Comme vous pouvez le lire, moi aussi je n’ai jamais critiqué dans mon interpellation, l’esthétique de ce monument, troisième mamelle de ce qui est convenu d’appeler, la presqu’île du Cap-Vert.
Birahime SECK,
Membre du Conseil d’administration du Forum Civil.
Dakar, le 10 octobre 2017.
Monsieur le Ministre Abdou Latif Coulibaly, vous ne répondez pas à mon interpellation relative à l’audit technique et financier de ce que vous aviez baptisé dans une vie professionnelle antérieure, le « Monument de la décadence ».
En parcourant votre (si) longue réponse dans l’édition du « Le Soleil » du mardi 10 octobre 2017, je suis resté sur ma faim car, Monsieur Abdou Latif Coulibaly, vous nous aviez habitué à des démonstrations plus toniques. La littérature développée dans votre texte relatif à l’œuvre d’art que constitue à vos yeux, aujourd’hui, le Monument de la Renaissance n’était pas l’objet de mon interpellation. Cependant, les thèses sur l’esthétique de l’art et la controverse « propre » à l’art, ont été des arguments défendus, alors, par un certain régime libéral.
Monsieur le Ministre Abdou Latif Coulibaly, la façon dont vous magnifiez aujourd’hui le Monument de la Renaissance me fait frissonner. Je n’ai qu’un seul regret : si vous étiez Ministre de la culture à l’époque, vous l’auriez mieux défendu que l’initiateur même du projet.
Monsieur le Ministre, aviez-vous le choix de refuser de garder comme vous le dîtes si bien, le Monument de la Renaissance que le Protecteur des Arts et des Lettres vous a confié ? Toujours est-il que les questions posées dans mon interpellation ont été évitées. Et c’était ça, l’essentiel. Même si je ne suis pas indifférent à l’esthétique.
Par ailleurs, mon statut de Conseiller Economique, Social et Environnemental ne dépare en rien à mon statut ante. INCHALLAH, dehors-avant, aujourd’hui-dedans, demain-dehors, mes convictions seront toujours forgées comme le bronze du Monument décadent hier et renaissant, aujourd’hui. Vous avez oublié dans votre si long texte, de rappeler qu’avant le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) et non le Conseil Economique et Social comme vous le dîtes, j’ai siégé au Conseil de Régulation de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) pendant trois (3) ans (2007 à 2010). Mes positions, mes convictions, mes principes enseignés dans les laboratoires du Forum Civil, m’en ont fait défénestrer. Dans le CESE, mes positions, mes convictions mes principes sont restés les mêmes.
Mes interpellations du 6 octobre 2017 était de savoir si vous êtes disposés ou non à faire faire un audit technique et financier de Monument de la Décadence-Renaissance, fruit, écriviez-vous le 15 juillet 2009 « d’une décision aussi surréaliste et grotesque ».
Comme vous pouvez le lire, moi aussi je n’ai jamais critiqué dans mon interpellation, l’esthétique de ce monument, troisième mamelle de ce qui est convenu d’appeler, la presqu’île du Cap-Vert.
Birahime SECK,
Membre du Conseil d’administration du Forum Civil.
Dakar, le 10 octobre 2017.