Les résultats de l’étude sur l’impact des dépenses publiques sur la pauvreté et les inégalités sociales au Sénégal, renseignent que la pauvreté frappe plus sévèrement les régions que la capitale, Dakar. Ainsi, les ménages dirigés par des personnes âgées d’au moins 60 ans, sont les plus exposés à la pauvreté. Les auteurs de l’étude révèlent que ce groupe de ménage, représente 38,7% du total des pauvres au Sénégal. Ces résultats des estimations de l’enquête montrent une certaine corrélation entre le sexe du chef de ménage et la situation de pauvreté.
D’après l’étude, les ménages dirigés par les femmes sont relativement moins exposés avec un pourcentage de pauvres, estimé à 34,7% contre 50,6% pour ceux dirigés par les hommes.
A en croire les agents de la Direction de la pérvision et des études économiques, ce résultat s’inscrit en droite ligne avec ceux de la théorie économique du développement. Les données relatives à la pauvreté, disent-ils, suivant le milieu de résidence, révèlent de fortes disparités. Les populations issues de la ville de Dakar, relève-t-on, se présentent comme étant les mieux loties avec une incidence de l’ordre de 26,1 % en 2011.
Tandis que les autres villes se caractérisent par une part importante de pauvres, estimée à 41,2%. Un taux jugé relativement bas, comparé au monde rural où l’incidence est estimée à 57,3 %.
Sous ce registre, l’étude montre que l’évolution de la pauvreté à l’échelle nationale, cache un certain nombre de disparités. « Sur la période 2002-2006, toutes les populations issues des différents milieux urbains ont observé une amélioration de leur niveau de vie. Cependant, entre 2006 et 2011, les conditions de vie des habitants des autres villes sont restées quasiment stables, alors que celles des dakarois et des ruraux ont connu une légère amélioration », indique-t-on.
Par ailleurs, les indicateurs de pauvreté montrent également des écarts importants au niveau régional. Selon les résultats, étant relativement, plus développée et offrant davantage d’opportunités en termes d’emploi et de placement, Dakar est moins exposée à la pauvreté avec une incidence, estimée à 26,1% et une sévérité de l’ordre de 2,1%.
La région de Louga qui bénéficie d’importants transferts de fonds, issus de la diaspora arrive en deuxième position avec 26,8% de pauvres. Cependant, les régions de Kolda et Kédougou sont les plus exposées à la précarité, avec des taux d’incidence estimés respectivement, à 76,6% et 71,3%.
« L’incidence de la pauvreté qui représente la proportion d’individus vivant en dessous du seuil de pauvreté, s’est inscrite sur une tendance baissière durant la dernière décennie. Elle a été estimée à 46,7% en 2011 contre 48, 3% en 2006 et 55,2 % en 2002. Il est important de noter que la progression la plus importante a été observée dans la période allant de 2002 à 2005, où un net repli, d’environ 6,9 points de pourcentage, a été enregistré contre seulement 1,6 point de pourcentage entre 2005 et 2011 », précise la même source.
O WADE Leral
D’après l’étude, les ménages dirigés par les femmes sont relativement moins exposés avec un pourcentage de pauvres, estimé à 34,7% contre 50,6% pour ceux dirigés par les hommes.
A en croire les agents de la Direction de la pérvision et des études économiques, ce résultat s’inscrit en droite ligne avec ceux de la théorie économique du développement. Les données relatives à la pauvreté, disent-ils, suivant le milieu de résidence, révèlent de fortes disparités. Les populations issues de la ville de Dakar, relève-t-on, se présentent comme étant les mieux loties avec une incidence de l’ordre de 26,1 % en 2011.
Tandis que les autres villes se caractérisent par une part importante de pauvres, estimée à 41,2%. Un taux jugé relativement bas, comparé au monde rural où l’incidence est estimée à 57,3 %.
Sous ce registre, l’étude montre que l’évolution de la pauvreté à l’échelle nationale, cache un certain nombre de disparités. « Sur la période 2002-2006, toutes les populations issues des différents milieux urbains ont observé une amélioration de leur niveau de vie. Cependant, entre 2006 et 2011, les conditions de vie des habitants des autres villes sont restées quasiment stables, alors que celles des dakarois et des ruraux ont connu une légère amélioration », indique-t-on.
Par ailleurs, les indicateurs de pauvreté montrent également des écarts importants au niveau régional. Selon les résultats, étant relativement, plus développée et offrant davantage d’opportunités en termes d’emploi et de placement, Dakar est moins exposée à la pauvreté avec une incidence, estimée à 26,1% et une sévérité de l’ordre de 2,1%.
La région de Louga qui bénéficie d’importants transferts de fonds, issus de la diaspora arrive en deuxième position avec 26,8% de pauvres. Cependant, les régions de Kolda et Kédougou sont les plus exposées à la précarité, avec des taux d’incidence estimés respectivement, à 76,6% et 71,3%.
« L’incidence de la pauvreté qui représente la proportion d’individus vivant en dessous du seuil de pauvreté, s’est inscrite sur une tendance baissière durant la dernière décennie. Elle a été estimée à 46,7% en 2011 contre 48, 3% en 2006 et 55,2 % en 2002. Il est important de noter que la progression la plus importante a été observée dans la période allant de 2002 à 2005, où un net repli, d’environ 6,9 points de pourcentage, a été enregistré contre seulement 1,6 point de pourcentage entre 2005 et 2011 », précise la même source.
O WADE Leral