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Pour mieux préserver le secteur de la pêche, l'Union internationale pour la conservation de la nature soutient le ministère

Dans le souci de trouver des solutions pérennes pour assurer la sécurité en mer et la sauvegarde de la vie des pêcheurs artisans, le ministère de la Pêche et de l’Economie maritime (MPEM) et l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) ont signé une convention de partenariat. Cette initiative est relative à la conduite du Projet pilote de géolocalisation et de suivi par AIS des embarcations de pêche artisanale et des navires de pêche industrielle.


Rédigé par leral.net le Mercredi 30 Décembre 2015 à 11:10 | | 0 commentaire(s)|

Racine Kane, chef de Mission de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), a magnifié « cette coopération exemplaire entre nos deux institutions. Cette dernière « constitue, sans aucun doute, une avancée significative en vue d’améliorer la gouvernance du secteur de la pêche au Sénégal, comme vous vous efforcez à le faire avec un engagement et une détermination reconnus », a-t-il dit. Il trouve que, par cet acte, les deux parties « s’engagent à conjuguer leurs efforts pour renforcer et améliorer le dispositif de suivi et de surveillance de nos ressources halieutiques tout en réduisant les risques multiples auxquels font face quotidiennement les acteurs du secteur. Ces risques aux conséquences dommageables en termes de performance économique mais également au niveau de l'environnement, de la sécurité ont pour nom collisions, pertes de pirogues et disparition d’équipages en mer, etc ».

Il a, par ailleurs, indiqué que « pour faire face aux risques, mieux gérer la sécurité en mer, et contribuer à la modernisation du secteur de la pêche, l’UICN en collaboration avec WWF Allemagne et l’ONG Navama, mettra gratuitement à la disposition du ministère des appareils de géolocalisation et de suivi par le Système d’Identification Automatique (AIS), qui équiperont à titre expérimental d’abord, près d'une vingtaine de navires de pêche industrielle et embarcations de pêche artisanale nationales ».

Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime a apprécié à sa juste valeur l’initiative qui, selon lui, « contribuera sans aucun doute à l'amélioration de la gestion de la pêche des cordiers et à la sécurité des pêcheurs artisans. Il permettra aussi d'évaluer l'intérêt d'utiliser cet outil vis-à-vis du VMS déjà opérationnel sur les autres catégories de navires de pêche industrielle ».

Oumar Guèye a aussi fait savoir qu’il y aura des équipements à acquérir pendant la phase pilote, et seront composés de 5 AIS de classe A pour installation sur navires semi-industriels de type « cordiers » ou « rougetiers », 5 AIS de classe B pour installation sur embarcation artisanale de type grandes pirogues glacières et/ou senneur (dont un sera utilisé temporairement par l’Ecole Supérieure Polytechnique de l’UCAD pour les besoins de la conception du système d’alimentation), mais aussi d’un minimum de 5 systèmes de géolocalisation par GSM pour installation sur embarcation de type artisanal moyen.

Mariama Kobar Saleh