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Procès Imam Ndao et Cie : Un avocat invite Oustaze Alioune Sall au procès

Dans le but de convaincre le juge Samba Kane de l’innocence de son client Imam Alioune Ndao, Me El hadji Malick Basse n’a pas hésité de transformer la salle d’audience en lieu de prêche lors de sa plaidoirie.


Rédigé par leral.net le Mercredi 30 Mai 2018 à 18:14 | | 0 commentaire(s)|

« Oustaze Alioune Sall a dit qu’il y a trois sortes de juges. Le juge qui juge conformément à la loi. Le juge qui juge sur la base d’une instruction qu’il a reçu. Le juge qui juge par abus de pouvoir. Mais seul le juge qui juge conformément à la loi, ira au paradis », a sermonné Me Basse en ce 26e jour du procès.

L'avocat poursuit : « Dans l’affaire d’Abdel Kader Méra en France, le juge de la Cour d’assises avait résisté à la pression de l’opinion publique pour mettre en place l’exigence de preuve. Dans un procès pénal quand on a pas de preuve, on acquitte», a-t-il sollicité.

Quid de l’infraction de détention illégale d’arme ? Me El hadji Malick Basse a indiqué que le juge d’instruction avait commis une erreur judiciaire, en plaçant sous mandat de dépôt Imam Ndao en vertu des dispositions de l’article 4 de la loi de 66. Car, dit-il, cette disposition parle de port d’arme de sixième catégorie. « Or, l’arme de mon client est une arme de septième catégorie. Car, elle est non fonctionnelle. Et en vertu de l’article 5 de la loi de 66, elle ne nécessite pas une autorisation de détention », a-t-il défendu.  





Kady FATY Leral