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Recrudescence des cas de décès en prison: L’ASRED regrette le viol du droit des détenus et liste des failles

L’Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des Détenus (ASRED) constate une recrudescence des cas de décès dans les lieux de privation de liberté au Sénégal. Ibrahima Sall regrette que les droits des personnes arrêtées soient toujours violés, notamment l’assistance par un avocat et un médecin.


Rédigé par leral.net le Samedi 2 Octobre 2021 à 10:00 | | 0 commentaire(s)|

Recrudescence des cas de décès en prison: L’ASRED regrette le viol du droit des détenus et liste des failles
Malgré l’application du règlement numéro 5 de l’Uemoa, le pouvoir de l’avocat est souvent violé et le droit d’être assisté par un médecin n’est souvent pas pris en compte, dénonce le président de l’Asred.

Généralement, tous ces droits humains sont bafoués dans un pays qui est cité comme une exception démocratique en Afrique, se désole Ibrahima Sall qui s’en prend également à l’Observatoire National des Lieux de Privation de Liberté (Onlpl), qui a failli à sa mission de veiller au bien-être des gens qui sont dans les liens de la détention.

A l’en croire, de plus en plus, des détenus meurent comme des mouches sans que personne n’en parle et sans une contre-expertise de l’autopsie. Ainsi, Asred réclame l’ouverture d’une enquête judiciaire sur les circonstances de la mort de Cheikh Niass, pour situer les responsabilités.

Les conséquences de l’absence de doyen des juges

L’Asred s’indigne de l’absence de nomination du doyen des juges d’instruction après 5 mois, alors que les détenus dont les dossiers sont instruits, souffrent.

L’exemple le plus patent, selon Asred, est celui de la drogue saisie au port de Dakar. Depuis bientôt 3 ans, Ibrahima Thiam alias Toubèye et les 11 autres détenus présumés innocents, sont à la prison de Rebeuss et n’ont pas encore reçu la moindre notification, dénonce le président de l’Asred.

Il renseigne que Ibrahima Thiam a perdu la totalité de ses biens, alors qu’il s’est rendu volontairement au cabinet du juge lorsque son nom a été cité dans cette affaire. L’Asred fustige également le fait que les Blancs soient libérés au moment où les Sénégalais croupissent en prison.






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