Par sa présence rassurante et son attachement à la lettre et à l’esprit du Coran et de la Sunna, El Hadji Abdoul Aziz SY a su être à la hauteur des nombreux espoirs en lui placés lorsqu’il accéda au Khalifat.
Né en 1904 à Tivaouane, année de l’inauguration de la Grande Mosquée de Tivaouane (signe prémonitoire ou heureux hasard du calendrier) Serigne Abdoul Aziz SY était le fils de El Hadji Malick SY et de Sokhna Safiétou NIANG. Il fit ses humanités auprès de Serigne Mouhamadoul Haddy TOURE. Plus tard, en bon « Doomu – Sokhna » (fils de famille maraboutique), il parcourut les centres d’excellence du pays pour parfaire sa culture, notamment le Daara de Mbacoumé, en plein cœur du Cayor. A 26 ans, armé d’une solide formation, il partit pour Saint – Louis, naguère haut lieu du savoir et passage obligé pour les férus de « Risâla » et de « Bayân » où il eut comme tuteur Serigne Birahim DIOP auprès de qui il resta pendant sept ans.
Effacé et discret jusqu’à son dernier souffle, preuve s’il en est d’une modestie sans égale et d’un recul pour les choses d’ici – bas, Serigne Abdou s’est toujours considéré comme un simple disciple parmi ceux de son vénéré père et guide. Grand parmi les grands de la Umma et de la Tarikha Tidiane, digne continuateur de l’œuvre de Aboul Abass Ahmad Tidiane et de ses « fils spirituels » Cheikh Mouhamadoul Khaly, Cheikh Oumar Foutiyou, Alpha Mayoro WELE et El Hadji Hadji Malick SY, Moulaye DABAKH avait toute sa vie durant une seule et unique préoccupation : inculquer aux croyants le respect des dogmes inaliénables de l’enseignement du prophète Mohamed (PSL). C’est ainsi qu’il s’est investi de toutes ses forces, malgré le poids de l’âge et une santé fragile, dans la construction de la grande mosquée de Tivaouane qui a été l’œuvre majeure de son khalifat. L’humilité, n’est – ce – pas le fort des grands hommes ? Serigne Abdou a su mettre en place un réseau relationnel dont la densité ne lui servit, qu’à baliser le chemin en vue d’atteindre le seul objectif qui trouvait grâce à ses yeux : cimenter la Umma islamique pour la rendre moins vulnérable et contribuer au respect mutuel entre confréries.
Fervent partisan de la paix, il s’est toujours investi, s’il n’est pas monté lui – même au créneau, pour prier Dieu de faire en sorte qu’il n’y ait point d’animosité, tout au moins quelque chose qui lui ressemble, entre les habitants de la planète. Après quarante (40) ans, chiffre mythique et ô combien chargé de signification au service de l’Islam et de la Tarikha, Serigne Abdou s’en est allé sur la pointe des pieds le dimanche 14 septembre 1997.
PiccMi.Com - La Rédaction
Né en 1904 à Tivaouane, année de l’inauguration de la Grande Mosquée de Tivaouane (signe prémonitoire ou heureux hasard du calendrier) Serigne Abdoul Aziz SY était le fils de El Hadji Malick SY et de Sokhna Safiétou NIANG. Il fit ses humanités auprès de Serigne Mouhamadoul Haddy TOURE. Plus tard, en bon « Doomu – Sokhna » (fils de famille maraboutique), il parcourut les centres d’excellence du pays pour parfaire sa culture, notamment le Daara de Mbacoumé, en plein cœur du Cayor. A 26 ans, armé d’une solide formation, il partit pour Saint – Louis, naguère haut lieu du savoir et passage obligé pour les férus de « Risâla » et de « Bayân » où il eut comme tuteur Serigne Birahim DIOP auprès de qui il resta pendant sept ans.
Effacé et discret jusqu’à son dernier souffle, preuve s’il en est d’une modestie sans égale et d’un recul pour les choses d’ici – bas, Serigne Abdou s’est toujours considéré comme un simple disciple parmi ceux de son vénéré père et guide. Grand parmi les grands de la Umma et de la Tarikha Tidiane, digne continuateur de l’œuvre de Aboul Abass Ahmad Tidiane et de ses « fils spirituels » Cheikh Mouhamadoul Khaly, Cheikh Oumar Foutiyou, Alpha Mayoro WELE et El Hadji Hadji Malick SY, Moulaye DABAKH avait toute sa vie durant une seule et unique préoccupation : inculquer aux croyants le respect des dogmes inaliénables de l’enseignement du prophète Mohamed (PSL). C’est ainsi qu’il s’est investi de toutes ses forces, malgré le poids de l’âge et une santé fragile, dans la construction de la grande mosquée de Tivaouane qui a été l’œuvre majeure de son khalifat. L’humilité, n’est – ce – pas le fort des grands hommes ? Serigne Abdou a su mettre en place un réseau relationnel dont la densité ne lui servit, qu’à baliser le chemin en vue d’atteindre le seul objectif qui trouvait grâce à ses yeux : cimenter la Umma islamique pour la rendre moins vulnérable et contribuer au respect mutuel entre confréries.
Fervent partisan de la paix, il s’est toujours investi, s’il n’est pas monté lui – même au créneau, pour prier Dieu de faire en sorte qu’il n’y ait point d’animosité, tout au moins quelque chose qui lui ressemble, entre les habitants de la planète. Après quarante (40) ans, chiffre mythique et ô combien chargé de signification au service de l’Islam et de la Tarikha, Serigne Abdou s’en est allé sur la pointe des pieds le dimanche 14 septembre 1997.
PiccMi.Com - La Rédaction