La situation dans la bande sahélienne avec des attaques tous azimuts des djihadistes, a installé depuis quelques temps, un profond malaise dans l'appareil sécuritaire des pays comme le Mali et le Tchad. Hier, le président Ibrahim Boubacar Keïta a limogé plusieurs chefs de l’armée, après le massacre commis sur 137 personnes au village peulh d'Ogassagou. Un peu plus tôt, c‘est son homologue Idriss Deby qui a fait le ménage en son sein.
Par décret présidentiel, le chef de l’État tchadien a limogé vendredi dernier, le chef d’état-major des armées, Brahim Seid Mahamat et l’a remplacé par Taher Erda, qui était jusque-là chef d’état-major de l’armée de terre. Si aucun détail n’a été donné à l’annonce de ces changements, ceux-ci intervenaient au lendemain de la mort de 23 soldats tchadiens au cours d’une attaque de Bokko Haram dans le sud-ouest du pays. Il s’agit de l’une des attaques les plus meurtrières essuyées par l’armée de N’Djamena depuis le début de la lutte contre les islamistes.
Le président tchadien a également suspendu le chef d’état-major de l’armée de l’air et son adjoint. Ce, suite à la découverte vendredi, des débris d’un hélicoptère de l’armée qui avait disparu il y a plus d’une semaine, dans le nord du pays. Le crash, dont les causes font l’objet d’une enquête, a fait quatre morts.
Selon « Jeuneafrique », la réorganisation des services de sécurité touche également le cabinet militaire de la présidence. Un général originaire du Tibesti (région du nord-est du Tchad) a notamment été nommé conseiller du chef de l’État, chargé de la Défense nationale.
Avec Leral.net
Par décret présidentiel, le chef de l’État tchadien a limogé vendredi dernier, le chef d’état-major des armées, Brahim Seid Mahamat et l’a remplacé par Taher Erda, qui était jusque-là chef d’état-major de l’armée de terre. Si aucun détail n’a été donné à l’annonce de ces changements, ceux-ci intervenaient au lendemain de la mort de 23 soldats tchadiens au cours d’une attaque de Bokko Haram dans le sud-ouest du pays. Il s’agit de l’une des attaques les plus meurtrières essuyées par l’armée de N’Djamena depuis le début de la lutte contre les islamistes.
Le président tchadien a également suspendu le chef d’état-major de l’armée de l’air et son adjoint. Ce, suite à la découverte vendredi, des débris d’un hélicoptère de l’armée qui avait disparu il y a plus d’une semaine, dans le nord du pays. Le crash, dont les causes font l’objet d’une enquête, a fait quatre morts.
Selon « Jeuneafrique », la réorganisation des services de sécurité touche également le cabinet militaire de la présidence. Un général originaire du Tibesti (région du nord-est du Tchad) a notamment été nommé conseiller du chef de l’État, chargé de la Défense nationale.
Avec Leral.net