Sénégal vs Ouganda: les clés d’une défaite frustrante

Un démarrage idéal… gâché par l’absence d’adaptations Le Sénégal a lancé le match pied au plancher, imposant un 9-0 d’entrée grâce à une agressivité défensive haute et une bonne circulation de balle. Mais très vite, l’Ouganda a opéré un repli stratégique, optant pour une défense de zone bien compacte (2-3), qui a perturbé la fluidité […]

Un démarrage idéal… gâché par l’absence d’adaptations

Le Sénégal a lancé le match pied au plancher, imposant un 9-0 d’entrée grâce à une agressivité défensive haute et une bonne circulation de balle. Mais très vite, l’Ouganda a opéré un repli stratégique, optant pour une défense de zone bien compacte (2-3), qui a perturbé la fluidité du jeu sénégalais.

Manque d’alternance offensive : peu de coupes dans la raquette, un jeu trop stéréotypé sur les extérieurs, et une adresse irrégulière à mi-distance.

2. Un déficit dans le repli défensif

Dès le deuxième quart-temps, les Gazelles ont accéléré en transition. Le repli sénégalais souvent tardif a permis à l’Ouganda de prendre des tirs rapides ou de provoquer des fautes. Résultat : un jeu haché où les Lionnes ont peu pu imposer leur tempo.

Les fautes répétées et un manque de rotation défensive ont pesé lourd dans les dernières minutes du temps réglementaire et des prolongations.

3. Une gestion mentale et collective perfectible

Alors que le match se jouait sur des détails en fin de partie, le manque de lucidité sur certaines possessions clés a fait pencher la balance du mauvais côté. Peu de solutions créées collectivement en attaque, et une tendance à forcer les tirs, notamment en prolongation.

Portrait croisé : Yacine Diop et Cierra Dillard, deux moteurs sous pression

Yacine Diop, l’âme guerrière

Capitaine de cœur et de combat, Yacine Diop incarne la rage de vaincre des Lionnes. Polyvalente, endurante, elle excelle dans les duels défensifs et sait faire parler sa puissance à l’intérieur. Mais face à l’Ouganda, elle a manqué de relais et a dû porter trop de responsabilités offensives.

Son rôle face au Rwanda : canaliser son énergie, éviter les fautes précoces, et surtout mobiliser les jeunes pour créer une dynamique collective plus fluide.

Cierra Dillard, l’artiste sous pression

Naturalisée, Dillard est une meneuse scoreuse avec une vision du jeu raffinée. Elle est capable de créer des brèches sur un simple dribble. Mais son jeu dépend beaucoup de son adresse extérieure et de la qualité des écrans posés par ses coéquipières. Contre l’Ouganda, elle a alterné fulgurances et séquences brouillonnes.

Son défi : mieux gérer les temps faibles, organiser les transitions, et distribuer plus quand la pression s’intensifie.

À suivre : un match à quitte ou double contre le Rwanda

Mercredi, face au Rwanda, le Sénégal n’aura plus de filet de sécurité. Otis Hughley Jr devra réajuster son schéma : plus de variation offensive, davantage de pénétration dans la raquette, et surtout une meilleure gestion mentale des temps faibles. Le rêve d’un 12e titre passe par là.

Source : https://xalimasn.com/2025/07/28/senegal-vs-ouganda...