Elles débarquent en masse à Dakar en provenance de l’intérieur du pays. Encouragées qu’elles sont par les parents. Elles viennent ainsi gonfler les rangs de domestiques à Ndakaru. Prises par le temps, les bonnes se battent comme elles peuvent pour décrocher une patronne. Il faut les voir très dégourdies taper aux portes des concessions où elles sont accueillies. Mais une fois le besoin exprimé, la bonne est vie remerciée. Si bien à un moment avancé de la journée, les domestiques, peine perdue, ne peuvent cacher désespoir, déception ou désillusion. L’offre en bonnes en cette période de vacances est supérieure à la demande. Les patronnes sensées les recruter semblent réticentes à l’idée d’engager une bonne « affairiste », employée le temps des vacances. En tout cas les bonnes n’en peuvent plus de faire dans l’errance. Sos ! Domestique dans le désarroi total.
Sos, bonnes en erranceC’est dure, très dure que d’être une bonne ou travailleuse domestique à depuis quelques temps à Dakar. A la recherche du travail, ces bonnes qui sont d’ailleurs des élèves mettent les vacances à profit pour de se faire un peu d'argent.Rédigé par leral.net le Vendredi 10 Août 2012 à 19:31 | | 1 commentaire(s)|
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