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TECHNOLOGIE - Instagram: une intelligence artificielle va vous déconseiller de publier certains commentaires

Rédigé par leral.net le Mardi 9 Juillet 2019 à 12:55 | | 0 commentaire(s)|

La filiale de Facebook introduit deux nouvelles fonctions, afin de faire diminuer le nombre de commentaires injurieux publiés sur le réseau social, ainsi que leur portée.


Instagram a annoncé lundi mettre en place de nouveaux outils de lutte contre le harcèlement en ligne, dans un souci de garantir un "environnement sûr" pour ses utilisateurs.

Parmi ces nouveaux dispositifs figure un avertissement, généré par un logiciel d'intelligence artificielle, qui sera adressé aux personnes souhaitant publier des remarques injurieuses sur la populaire application de partage d'images.
 

TECHNOLOGIE - Instagram: une intelligence artificielle va vous déconseiller de publier certains commentaires
"Cette intervention donne aux personnes l'occasion de réfléchir et d'annuler leur remarque, et cela permet au destinataire de ne pas recevoir ce commentaire néfaste", a expliqué Adam Mosseri, le patron d'Instagram. D’après les premiers tests menés par l’entreprise, l’apparition d’un message d’alerte a incité les internautes à revoir la formulation de certains commentaires.

Nouvelle option de restriction

Un autre outil baptisé "restriction" permet de limiter la portée des commentaires désobligeants mis en ligne par un utilisateur au-dessous de ses publications. Une fois la fonction activée, les messages publiés par ce dernier ne sont plus visibles par les autres membres du réseau social. Seul l’auteur des commentaires - et l’utilisateur concerné - peuvent les consulter.

Pour Instagram, le but est de protéger les victimes de harcèlement avec un outil différent du blocage: la fonction “restriction” limite la portée d’éventuels messages injurieux sans que leur auteur ne s’en rende compte, et donc sans risque d'envenimer la situation.

"Les personnes restreintes ne pourront pas voir si vous êtes actif sur Instagram ni si vous avez lu leurs messages directs", précise M. Mosseri.