Selon Elimane Kane, président de l’ONG Legs Africa, pour des raisons de transparence, le gouvernement devrait être beaucoup plus clair. « Le communiqué du gouvernement n’est pas exhaustif. Il n’est pas complet. Il ne nous dit pas dans quelle condition l’avion a été acquis. C’est-à-dire s’il y a une procédure d’appel d’offres. Mais ensuite, il ne donne pas d’information sur le coût. On sait que les aéronefs A 320 sont parmi les marques de haute gamme destinées aux privés et aux gouvernements », a laissé entendre, sur iRadio (90.3 FM), Elimane Kane.
D’ailleurs, il estime que l’achat d’un avion n’est pas une priorité pour le Sénégal. « Le problème, c’est l’opportunité de cette opération d’achat par rapport au contexte dans lequel le Sénégal se trouve. Aujourd’hui, le pays est dans des difficultés économiques sans précédent, avec le plafonnement du taux d’endettement, avec l’épuisement de ses droits de tirages spéciaux, et des projets coûteux comme le TER qui est toujours cloué. Un avion présidentiel, ce n’est pas obligatoire. D’abord parce qu’un tiers des Etats dans ce monde, n’ont pas d’avion présidentiel », renseigne-t-il.
Mais pour le ministre Oumar Guèye, l’achat de cet aéronef est plus qu’une nécessité. Dans le cadre de ses missions régaliennes à l’étranger, le chef de l’État a besoin d’être dans une zone de confort, mais surtout, de sécurité.
« Après deux décennies d’exploitation, cet avion nécessite de fréquentes et onéreuses visites techniques. Ce qui fait qu’il passait des périodes d’immobilisation technique très longues, avec des coûts d’entretien très élevés. C’est la raison pour laquelle, le Gouvernement du Sénégal a décidé de l’acquisition d’un nouvel aéronef présidentiel qui sera réceptionné le 16 juillet prochain. Un A 320 Néo très économe, avec toutes les commodités sécuritaires », justifie le porte-parole du gouvernement.
emedia
D’ailleurs, il estime que l’achat d’un avion n’est pas une priorité pour le Sénégal. « Le problème, c’est l’opportunité de cette opération d’achat par rapport au contexte dans lequel le Sénégal se trouve. Aujourd’hui, le pays est dans des difficultés économiques sans précédent, avec le plafonnement du taux d’endettement, avec l’épuisement de ses droits de tirages spéciaux, et des projets coûteux comme le TER qui est toujours cloué. Un avion présidentiel, ce n’est pas obligatoire. D’abord parce qu’un tiers des Etats dans ce monde, n’ont pas d’avion présidentiel », renseigne-t-il.
Mais pour le ministre Oumar Guèye, l’achat de cet aéronef est plus qu’une nécessité. Dans le cadre de ses missions régaliennes à l’étranger, le chef de l’État a besoin d’être dans une zone de confort, mais surtout, de sécurité.
« Après deux décennies d’exploitation, cet avion nécessite de fréquentes et onéreuses visites techniques. Ce qui fait qu’il passait des périodes d’immobilisation technique très longues, avec des coûts d’entretien très élevés. C’est la raison pour laquelle, le Gouvernement du Sénégal a décidé de l’acquisition d’un nouvel aéronef présidentiel qui sera réceptionné le 16 juillet prochain. Un A 320 Néo très économe, avec toutes les commodités sécuritaires », justifie le porte-parole du gouvernement.
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