Au mois d’août dernier, ces images filmées à Galveston (Texas) avaient suscité l’indignation générale. Donald Neely, suspecté de violation de propriété, devait être conduit au commissariat mais, selon la police, aucune voiture n’était disponible au moment des faits. Deux policiers à cheval s’étaient alors chargés de l’intervention. Une arrestation dégradante qui réveillait le douloureux souvenir des pires heures de l’histoire américaine, l’époque de l’esclavage et des lynchages.
“Quelle mauvaise image...”
De nouvelles images émergent aujourd'hui dans la presse américaine, relate Reuters. Elles proviennent des caméras d’intervention des agents. Leurs commentaires, clairement audibles, laissent transparaître leur embarras: “Quelle mauvaise image ça va renvoyer...”, s’esclaffe en effet l’un des policiers confronté à son insu à l’incongruité de la situation. Un peu plus tôt, on l’entend demander au suspect s’il n’est “pas trop gêné” par la méthode employée. Ce dernier affirme que non. Une réponse qui soulage manifestement l’agent: “Vous m’en voyez ravi, M. Neely!”, lui rétorque-t-il.
Indignation générale
L’intervention avait déclenché une vague de manifestations cet été. Les principales organisations de défense des Noirs américains avaient dénoncé un traitement “raciste” et appelé à des sanctions exemplaires à l’encontre des deux agents. Au terme de cet incident regrettable, Vernon Hale, chef de la police locale, avait décidé de mettre un terme à cette méthode d’un autre âge: “D’abord, et avant tout, il est de mon devoir de m’excuser auprès de M. Neely pour cet embarras inutile”, avait-il déclaré. Des excuses largement insuffisantes selon les représentants de la communauté afro-américaine.
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“Quelle mauvaise image...”
De nouvelles images émergent aujourd'hui dans la presse américaine, relate Reuters. Elles proviennent des caméras d’intervention des agents. Leurs commentaires, clairement audibles, laissent transparaître leur embarras: “Quelle mauvaise image ça va renvoyer...”, s’esclaffe en effet l’un des policiers confronté à son insu à l’incongruité de la situation. Un peu plus tôt, on l’entend demander au suspect s’il n’est “pas trop gêné” par la méthode employée. Ce dernier affirme que non. Une réponse qui soulage manifestement l’agent: “Vous m’en voyez ravi, M. Neely!”, lui rétorque-t-il.
Indignation générale
L’intervention avait déclenché une vague de manifestations cet été. Les principales organisations de défense des Noirs américains avaient dénoncé un traitement “raciste” et appelé à des sanctions exemplaires à l’encontre des deux agents. Au terme de cet incident regrettable, Vernon Hale, chef de la police locale, avait décidé de mettre un terme à cette méthode d’un autre âge: “D’abord, et avant tout, il est de mon devoir de m’excuser auprès de M. Neely pour cet embarras inutile”, avait-il déclaré. Des excuses largement insuffisantes selon les représentants de la communauté afro-américaine.
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