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Vente illicite de produits non homologués : Trois individus interpellés par Division spéciale de la cybercriminalité

La Division spéciale de la cybercriminalité (DSC) a procédé à l’interpellation de trois individus impliqués dans la vente illicite de produits non homologués, prétendument destinés à la modification corporelle à visée esthétique, tels que l’augmentation des fesses ou des seins ou encore l’éclaircissement de la peau, par inhalation ou injection.


Rédigé par leral.net le Mardi 24 Juin 2025 à 11:14 | | 0 commentaire(s)|

Selon l’information reçue, ces arrestations sont le fruit d’opérations de cyberpatrouille ayant permis de détecter, sur les réseaux sociaux, plusieurs profils proposant ce type de produits dangereux.

Première interpellation : vente de produits injectables non identifiés

À Pikine, une première mise en cause a été arrêtée alors qu’elle commercialisait divers produits prétendument esthétiques. Lors de son interpellation, les enquêteurs ont découvert en sa possession :

- des seringues pré-remplies de substances non identifiées,
- des flacons contenant des produits de composition inconnue, présentant un risque élevé pour la santé.

La mise en cause a reconnu avoir eu recours à des pratiques commerciales trompeuses, exagérant les effets et le prix des produits, certains étant proposés jusqu’à 1 500 000 FCfa.

Seconde interpellation : un réseau structuré

Dans un second temps, les enquêteurs ont démantelé un réseau organisé composé d’une commerçante et d’une prétendue infirmière. Ce duo proposait des injections « esthétiques » contre paiement, les tarifs variant entre 10 000 et 150 000 FCfa. Plusieurs seringues et produits ont été saisis lors de leur arrestation.

Des pratiques illégales et dangereuses

Aucune des personnes interpellées ne disposait de qualification médicale ni d’autorisation réglementaire pour exercer une telle activité. Ces actes sont susceptibles de constituer :

- un exercice illégal de la médecine,
- une mise en danger de la vie d’autrui,
- et la vente de produits médicaux non autorisés.

L’Agence Sénégalaise de Réglementation Pharmaceutique (ARP), saisie pour analyse, a confirmé :

- l’absence d’autorisation de mise sur le marché pour les produits saisis,
- l’illégalité de la chaîne d’approvisionnement,
- le caractère mensonger des allégations commerciales,-
- et le risque élevé pour la santé publique que représentent ces substances.

Les trois personnes mises en cause ont été placées en garde-à-vue. L’enquête se poursuit pour identifier d’éventuels complices ou fournisseurs.

« La Police nationale est et reste mobilisée pour vous protéger et invite la population à collaborer activement en signalant toute activité suspecte via les numéros gratuits 17 ou 800 00 12 12 », conclut la note.