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[Video] Serigne Mbacké Ndiaye valide la candidature de Wade et menace: “Il (Wade) sera candidat et force restera à la loi“

Rédigé par leral.net le Mercredi 5 Octobre 2011 à 11:42 | | 2 commentaire(s)|

Serigne Mbacké Ndiaye a franchi le Rubicon pour valider la candidature du Président de la République en perspective de l’élection présidentielle de février 2012. Face à la presse hier, mardi 4 octobre 2011, à la salle des banquets du Palais de la République, le ministre porte-parole du Chef de l’Etat a déclaré de manière péremptoire que “Wade sera candidat“. Et, sous une menace à peine voilée, l’ancien responsable du Parti de la Réforme (PR) avertit l’opposition que “force restera à la loi“.


[Video] Serigne Mbacké Ndiaye valide la candidature de Wade et menace: “Il (Wade) sera candidat et force restera à la loi“
Serigne Mbacké Ndiaye a franchi un pas de plus que le Mouvement des élèves et étudiants libéraux (MEEL) pour qui “sans Wade, il n’y aura pas d’élection en 2012“. Selon le porte-parole du Chef de l’Etat, l’actuel président de la République sera bel et bien candidat. Dans la foulée, il a adressé une menace à peine voilée aux détracteurs de la candidature d’Abdoulaye Wade pour inconstitutionnalité de la candidature en avertissant que force restera à la loi. “Nous sommes en démocratie et en République. Est-ce qu’il est acceptable que quelqu’un puisse dire à quelqu’un d’autre que vous devez retirer votre candidature ? Il faut se conformer aux textes, au code électoral, à la Constitution, aux règlements. D’ailleurs, on ne peut même pas retirer une candidature qui n’a pas été déposée“, a fait remarquer Serigne Mbacké Ndiaye.



Qui plus est, le porte-parole du Chef de l’Etat a élevé le ton et menacé : “Wade sera candidat et il ne se passera rien dans ce pays. Force restera à la loi. Nous n’allons accepter aucune perturbation de qui que ce soit. Aucune perturbation d’une quelconque nature ne sera tolérée. Chacun assumera sa responsabilité ou sa part de responsabilité. Nous déposerons la candidature de Wade et le Conseil constitutionnel tranchera. D’ailleurs, le fait de dire qu’un tel ne sera pas candidat est déjà une défaite“.

Au préalable, l’ancien membre du Parti de la Réforme (PR) d’Abdourahim Agne avait déclaré : “L’élection présidentielle de 2012 sera très disputée. Le rôle du Président de la République est de faire en sorte qu’il y ait des élections apaisées, dans un climat serein. Le constat, c’est que malgré les déclarations intempestives, les Sénégalais sont restés calmes“, a-t-il fait remarquer hier, lors de la conférence de presse organisée à la salle des Banquets du palais de la République.

Et d’ajouter : “Ça devrait être ainsi parce qu’il est totalement exclu de procéder à des fraudes électorales présentement au Sénégal. Ceux qui ont lu le code électoral en conviendront avec moi. Avec notre système électoral, tous les acteurs devraient se faire confiance à notre peuple et à nos institutions“. “Le Président de la République, les partis politiques, le Conseil Constitutionnel, la Cena auront tous des rôles à jouer pour avoir des élections libres, démocratiques, transparentes et apaisées“, souligne-t-il.

“Nous n’avons de plan B, ni B’ encore moins C“


Serigne Mbacké Ndiaye a été formel sur ce point. “Nous n’avons pas de plan B, ni B’ encore moins de plan C“, a déclaré le porte-parole du Chef de l’Etat. “Nous n’avons qu’un seul candidat, ajoute-t-il. Vouloir penser au plan B signifierait que nous ne sommes pas sûrs de la validité de notre candidature“. Quant au programme du PDS, il a préféré renvoyer la presse au porte-parole de ce parti.

“Nous sommes conscients que notre machine, une fois mise en branle, va tout ravager sur son passage. C’est pourquoi nous voulons des observateurs neutres (allusion faite à la Raddho)“.

La Raddho exclue de la liste des observateurs


S’il y a une organisation des droits de l’homme qui n’est pas dans les grâces du Palais, c’est bien la Rencontre africaine de défense des droits de l’homme (Raddho). La structure que dirige Aline Tine va payer son engagement de lutter, par le biais du M 23, contre la candidature de Abdoulaye Wade pour inconstitutionnalité à la présidentielle de 2012.

Serigne Mbacké Ndiaye a ainsi déclaré hier que la mouvance présidentielle n’acceptera jamais “une position partisane“. “Il faut être avec la chèvre ou on te met dans le couscous“, a soutenu en wolof, le porte-parole du Chef de l’Etat, en reprenant la chanson de Youssou Ndour. Et d’ajouter : “il faut avoir le courage de ses idées et de ses partitions. On ne peut pas être membre de la société civile ou d’une Ong, vouloir mener le combat qu’il (Aline Tine, Ndlr) mène et même temps, vouloir être juge ou observateur. C’est inadmissible“. “Est-ce que la neutralité de la Raddho est un fait aujourd’hui ?“, s’interroge-t-il. “Il faut être sérieux. C’est comme un entraîneur qui veut arbitrer un match de son équipe“, indique-t-il.

Interpellé sur la volonté supposée ou réelle du gouvernement de demander l’exclusion de la Raddho du Conseil économique et social, Serigne Mbacké Ndiaye dira que «tout le nécessaire sera fait à tous les niveaux».

Dans la même dynamique, Serigne Mbacké Ndiaye qui a été interrogé sur le dossier de l’ancien président tchadien a été très évasif. “Il y a eu beaucoup d’initiatives pour qu’il y ait un jugement équitable pour les uns et les autres. Le point de vue du Sénégal, c’est qu’il y ait un jugement équitable. Et nous souhaitons qu’il soit jugé en Afrique“, s’est-il contenté d’indiquer.

SEMINAIRE GOUVERNEMENTAL SUR LA SITUATION DU PAYS, CE MATIN

Sur un autre registre, Serigne Mbacké Thiam a annoncé la tenue d’un séminaire gouvernemental à partir de ce mercredi au Méridien Président. Ce séminaire sera, confie le porte-parole du Chef de l’Etat, une occasion de revenir sur la « situation globale » du pays. Entre autres orateurs, il y a le Chef de l’Etat lui-même, mais aussi le Premier ministre. A leur suite, le ministre des Finances Abdoulaye Diop va monter au créneau pour expliquer les rapports entre le Sénégal et les institutions financières mondiales avant de céder la place à son homologue des Infrastructures et de l’énergie. Karim Wade fera un exposé sur l’énergie.

C’est après que le ministre Khadim Guèye entre en scène pour entretenir l’auditoire des problèmes de l’agriculture au Sénégal. Et successivement, Kalidou Diallo (Education nationale), Amadou Bâ (Enseignement supérieur), Moussa Sakho (Enseignement technique et formation professionnelle), Oumar Sarr (Urbanisme et Habitat), Modou Diagne Fada (Santé) vont défiler au parloir devant les membres de l’Assemblée nationale, du Sénat, du Conseil économique et social ainsi que des syndicats.

AFFAIRE DES ETUDIANTES HAITIENNES ET PRESSE ETRANGERE

Quand S. M. Ndiaye « doute » de M .Matar Guèye et courtise les correspondants


Le porte-parole du Chef de l’Etat a émis des doutes sur les accusations de Mame Matar Guèye de Jamra et porte-parole de la Cap 21 qui a soutenu dans la presse que des pontes de la République profitaient de la vulnérabilité des étudiantes haïtiennes pour passer des nuits avec elles et les adonner presque à la prostitution. Le porte-parole de la Cap 21 avait même rédigé une lettre ouverte au Chef de l’Etat pour démasquer ces personnes.

Interrogé sur cette affaire qui défraie la chronique, Serigne Mbacké Ndiaye dira : “Nous n’avons pas encore reçu de correspondance sur cette affaire. Si tel était le cas, ce sera une situation déplorable. Mais, je ne pense pas que tel soit le cas“. Et d’ajouter : “Celui qui l’a dit est un des nôtres. Et je pense qu’exposer les questions sur la place publique devrait être un dernier ressort. Il peut y avoir des dérapages et il ne faut pas exclure qu’il y ait de la manipulation“.
“Opération de charme“ vers la presse étrangère

Paradoxe de taille de la rencontre du porte-parole du Chef de l’Etat avec la presse hier, au Palais de la République ! De nouveaux rapports seraient-ils en train d’être tissés avec les organes de presse étrangère ? En somme, le Palais tenterait-il de “charmer“ les confrères de la presse étrangère ? Tout porte à le faire croire. Hier, la “drague“ de Serigne Mbacké Ndiaye et de Mamadou Sèye, l’ancien directeur du Soleil, était plus que fragrante. “Nous voulons rendre plus huilées nos relations avec les correspondants de la presse étrangère. Nous voulons qu’ils nous disent ce qui n’a pas marché, ce qu’il faut améliorer etc. », a déclaré sans sourciller Serigne Mbacké Ndiaye. “Sinon, souligne-t-il, ils vont se contenter de ce que dit ou écrit un journaliste pour faire leur papier“. Joignant l’acte à la parole, il a invité d’abord les confrères étrangers à poser leurs questions avant de se retourner vers la presse nationale. La même stratégie sera utilisée pour les réponses.

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1.Posté par Daouda le 05/10/2011 13:14 | Alerter
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VRAI GUIGNOL CELUI-LA

2.Posté par schwarzeraal le 05/10/2011 18:39 | Alerter
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il peut se representer comme il veut mais l´electorat va decider qui sera president,ces singes savent qíls on á faire avec des moutons don tout est permis,mbéeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

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