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Violence et voie de fait : Abdoulaye Bass brutalise une jeune fille et tente de la violer

Six mois d'emprisonnement ferme, 75 mille francs Cfa à titre de dommages et intérêts. Telle est la sanction infligée à Abdoulaye Bass ce mercredi, par le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar. Né en 1993, marié et père d'un enfant, le prévenu avait brutalisé la jeune fille A. Badiane, qu'il avait tenté de violer dans un bâtiment en construction à Tivaouane Peulh.


Rédigé par leral.net le Mercredi 20 Juin 2018 à 17:39 | | 0 commentaire(s)|

Carreleur de son état, Abdoulaye bass, la vingtaine aura largement le temps de méditer sur son sort durant ses six mois de séjour carcéral. Ce père de famille était poursuivi pour tentative de viol devant le tribunal des flagrants délits de Dakar ce mercredi. Mais, le juge qui a fait preuve de clémence à son encontre a disqualifié les faits en violence et voie de fait. Là, où le parquet avait requis deux ans d'emprisonnement ferme contre lui.

Alors que la jeune fille A. Badiane rentrait tranquillement chez lui, le 14 juin dernier. Elle a été interpellée sur son chemin par le sieur Bass qui était assis à la devanture d'un bâtiment en construction, sis à Tivaouane Peulh. C'est ainsi que l'époux infidèle a déclaré sa flamme  à la demoiselle Badiane. Sur ce, celle-ci a répondu à son interlocuteur qu'elle n'est pas un cœur à prendre et a failli subir une agression sexuelle.

« Dès que je lui ai tourné le dos, il m'a attrapé par la main avant de me jeter dans le bâtiment. Aussitôt, il a commencé à se masturber. Là, j'ai commencé à hurler. Et, il s'est acharné sur moi en me donnant une gifle et des coups de poings au niveau du ventre. Je n'ai dû mon salut, qu'à l'intervention du sieur André Diogoye Ndiaye qui est tombé fortuitement sur la scène », déclare A. Badiane, petite de taille et teint noir foncé.

Interrogé par le juge, le prévenu qui avait reconnu devant les limiers de la Brigade de Tivaouane Peulh vouloir entretenir une relation sexuelle avec sa victime, met de l'eau dans son vin. « Je n'ai fait qu'exercer des violences sur elle. Parce que j'étais remonté par le fait qu'elle avait refusé d'être ma maîtresse », s'est défendu le sieur Bass.

Son conseil, Me Cabibel Diouf a sollicité à titre principal, une disqualification des faits en violence et voie de faits. A défaut,  une application bienveillante de la loi.

Une plaidoirie qu'a suivie le juge qui a condamné le prévenu à six mois de prison ferme. Il doit également allouer 75 mille francs à sa victime.





Kady FATY Leral