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Vision, Leadership, Action - Amadou Bâ et le Sénégal: Son appel pour l’avenir du Sénégal –Par Amadou Lam, Expert financier international

Mes chers compatriotes, Chers Dakaroises, Chers Dakarois,

C'est avec une émotion particulière que je m'adresse à vous, femmes, hommes, jeunesse, autorités religieuses, autorités coutumières et à l’ensemble des villages traditionnels Lébous (« les fukkipencakniaar»), parents, amis et résidents de la région qui m'a vu naître et grandir. Ndakaaru Dial Diop, mon royaume d’enfance, Ndakaaru Dial Diop, le berceau de mes rêves et témoin de mon parcours d’homme, je me tiens ici, devant vous, dans la presqu’île du Cap-Vert, avec une profonde gratitude et un engagement renouvelé, moi, Amadou Ba, ce fils de Dakar, dévoué pour sa terre natale, pour son pays et son continent. Cette si profonde émotion qui m’étreint au moment où je vous parle, je vous demande de la recevoir comme un témoignage de ma sincérité, de ma vérité, de ma fraternité et de mon attachement réel pour la région de Dakar et sa population.


Rédigé par leral.net le Mercredi 20 Mars 2024 à 17:42 | | 0 commentaire(s)|

C’était il y a près de soixante-trois ans, que mon histoire avec Dakar a commencé. Je fis mes premiers pas dans notre maison familiale à Niari Tally, précisément à la ruelle appelée « kognou bagarre ,» située dans la commune d’arrondissement de Grand-Dakar, où j’ai suivi mes classes primaires à l’école de Route des Puits, jusqu’à rejoindre le lycée Maurice Delafosse, où j’ai obtenu, à la fin de l’année scolaire 1979-1980, mon Baccalauréat G2 en Techniques de Gestion.

Dans le même temps, nous déménagions aux Parcelles Assainies, avec mes parents, frères et sœurs, dans ce qu’est devenue notre maison familiale actuelle. Ensuite, j'ai rejoint l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, pour y poursuivre mes études supérieures à l’issue desquelles, j’ai obtenu une maîtrise en Sciences Économiques, Option Gestion des Entreprises complétée d’un Brevet à l’École Nationale d’Administration et de Magistrature, devenue l’École Nationale d’Administration. C’est aussi, ici à Dakar, où je suis devenu un époux et un père.

C’est ainsi, en 1989, que j’ai entamé ma carrière professionnelle en qualité de Fonctionnaire, puis de Haut Fonctionnaire de l’État du Sénégal, pour gravir les échelons jusqu’à être à la tête de la Direction Générale des Impôts et Domaines de 2006 à 2013, puis grâce à la confiance de Son Excellence Macky Sall, président de la République, j’ai été nommé consécutivement, de 2013 à 2020, Ministre de l’Économie et des Finances, Ministre de l’Économie, des Finances, du Plan et du Budget, puis Ministre des Affaires Étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur.

Le 17 septembre 2022, par cette même confiance renouvelée de son Excellence Macky Sall, président de la République, j’ai eu l’insigne honneur et le privilège d’être nommé Premier ministre, chef du Gouvernement.

Tout ce récit de mes origines, de mon parcours d’homme et de ma carrière professionnelle, traduit ma relation indéfectible avec la capitale du Sénégal, Dakar. Chaque rue, chaque quartier, chaque commune, chaque arrondissement, chaque département de cette région, vibrante d'énergie, d’enthousiasme, de talents, d’atouts, de convivialité, de diversité, de faits et de patrimoines historiques, de carrefour du monde, d’art et de culture, a joué un rôle fondamental dans ma trajectoire personnelle et dans la formation de mes convictions. C'est avec une reconnaissance absolue et un lien inébranlable envers cette belle région, que je me présente devant vous, pour porter un projet, une vision, une ambition unique pour le Sénégal.

Mes chers compatriotes,

Aujourd’hui, me voici devant vous en tant que candidat à l’élection présidentielle du 24 mars 2024. Je mesure avec fierté et humilité, d'avoir été désigné candidat de la coalition Benno BokkYakaar et de la grande majorité présidentielle élargie. J’ai conscience de la tâche qui est la mienne, celle d’incarner le dynamisme du secteur privé national, celle d’insuffler une nouvelle ère dans la continuité de notre cadre d’actions en matière de politiques publiques, celle de faire gagner notre coalition et nos alliés, et surtout, de davantage contribuer à l’épanouissement des populations, en priorité les jeunes et les femmes. Ensemble et en paix vers la prospérité partagée, je m’évertuerai à être le président de la richesse humaine. "Na gueunagaaw, gueunayokou té and akjammjumattsëkk".

En ce temps d'une importance supérieure pour l’avenir de notre nation, pour celui de chaque Sénégalaise et de Sénégalais, présent, ici, sur le territoire national où à l’extérieur, je suis venu vous parler du Sénégal, et donc de la République. Je suis venu vous parler du Sénégal qui se transforme, mais aussi du Sénégal qui espère. Je suis venu vous parler du Sénégal du présent – et d’écrire ensemble de nouvelles pages de notre histoire commune -, je suis venu vous parler du futur. Je suis venu vous parler du Sénégal que nous allons continuer à construire et à porter sur les rampes de l’émergence dès le 3 avril 2024. Je le fais ici, depuis la région de Dakar aux multiples couleurs, cosmopolite, devenue une métropole administrative, politique, économique, sociale, culturelle, diplomatique et sportive, qui est ouverte à l’Afrique et au monde.

Mes chers compatriotes,

À l'orée de cette fin de campagne où depuis plusieurs mois, plusieurs semaines, de jour, comme de nuit, je suis allé à la rencontre des populations, des élus et responsables des collectivités territoriales, des chefs religieux et coutumiers, des différents mouvements associatifs etdes forces vives, bien au-delà des appareils politiques, pour convaincre et rassembler autour de mon ambition pour notre pays.

Ainsi, je souhaite que chacun d'entre vous, ressente ma très grande détermination, l'énergie infinie que j'irai puiser dans les tréfonds de moi-même, pour faire triompher la cause qui nous unit tous. Cette cause, c’est celle de poursuivre dans la stabilité, le processus de consolidation et d’accélération pour le Sénégal, de sa propre dotation d’un modèle économique compétitif, endogène, résilient et d’un système de protection sociale inclusif et soutenable, avec un engagement ferme dans tout processus décisionnel des référentiels des politiques publiques.

Oui, mes chers concitoyens, tous ensemble réunis, unis, solidaires, tout devient possible.

Depuis 2012, sous la guidance et le leadership du président de la République, Son Excellence Macky Sall, grâce au Plan Sénégal Émergent et l’exécution de ses deux premières phases, un bilan exceptionnel jamais atteint depuis notre indépendance, a été réalisé, tant sur les performances macroéconomiques, sur des grands projets d’infrastructures de tout genre, sur l’agriculture, sur l’accès à l’énergie, l’accès universel aux services de base, sur l’équité territoriale et l’inclusion, sur le capital humain, sur la transformation structurelle de notre économie, sur les politiques sociales et environnementales, etc.

Je le dis, et je le répète, en m’appuyant sur ce bilan élogieux et avec votre confiance, j’ai l’obligation de faire mieux, d’aller encore plus loin et plus vite, au grand bénéfice du Sénégal et des Sénégalais.

L’enjeu de cette campagne présidentielle, n’allons pas le chercher dans un affrontement partisan ou de chapelle politique. L’enjeu de cette campagne va bien au-delà de nous, de nos intérêts individuels. L’enjeu de cette campagne, à quelques encablures du jour de vote, c’est le Sénégal.

C’est toujours la destinée de notre Sénégal face aux défis actuels et futurs du monde contemporain, dans un contexte sous-régional et international où l’horizon d’une humanité commune est menacé par de multiples foyers de tensions et de guerres sous plusieurs formes, qui à la manière d’ondes sismiques, se propagent à grande vitesse par des pressions inflationnistes sur les cours des matières premières, sur les chaînes d’échanges commerciaux et sur le système monétaire et financier international, dans une gouvernance mondiale en quête de renouveau. Tous ces phénomènes de dislocation se font défavorablement sentir dans de nombreuses parties du monde, principalement dans les économies des pays du Sud, connues pour être les plus vulnérables à ce jour.

Aujourd’hui plus que jamais, je suis prêt à assumer cette immense responsabilité de président de la République, avec derrière moi, une équipe composée, de femmes et d’hommes compétents, d’une grande expérience dans la gestion de l’État et de la chose publique, mais aussi en invitant toutes les bonnes volontés, toutes les intelligences et les expertises, d’ici et de la Diaspora, à nous rejoindre, pour un Sénégal meilleur, pour continuer à bâtir cet idéal commun.

Être président de la République, c’est se dévouer à l’intérêt général où chaque décision doit émaner. C'est perpétuer l'histoire de notre nation, qui a ses racines bien avant la République de 1960, au sein de la République, et qui permet d’asseoir notre rayonnement dans le concert des nations. C'est se placer à cette élévation. C'est se montrer digne, en tout lieu et à tout moment, dans chaque action que requiert la fonction présidentielle.

Être président de la République, c’est préserver l’intégrité de l’État et ses institutions, c’est refuser le populisme, refuser le terrorisme, refuser l’obscurantisme, refuser la négation du savoir, de la production intellectuelle et du génie sénégalais à s’unir autour de l’essentiel. C’est pourquoi, je serai le constant protecteur de la bonne marche de nos institutions et garant de l’indépendance de notre justice. C’est aussi, m’engager, dans la lignée du Président Macky Sall, à toujours doter des meilleurs moyens, nos forces de défense et de sécurité à qui je rends hommage.

Être président de la République, c’est être véritablement attaché au dialogue interreligieux, à l’harmonie et à la concorde sociale qui ont toujours fait que le Sénégal demeure le Sénégal. C’est pourquoi, je continuerai à renforcer le programme de modernisation des cités religieuses et à préserver le strict respect de la liberté de culte et nos traditions religieuses dans leur diversité.

Être président de la République, c’est s’élever et ne jamais s’abaisser, c’est consacrer le meilleur de ses efforts, sans anticiper de récompense ni même reconnaissance pour soi-même en retour. C’est d’être ambitieux pour son pays et son continent. C'est se dévouer entièrement à la cause que l'on a choisie, la seule cause qui vaille : servir le Sénégal et ses intérêts.
Être président de la République, c’est mobiliser toute la puissance de l’État au service des citoyens. C'est pourquoi, je serai le Président de toutes les Sénégalaises et de tous les Sénégalais, sans distinction, en m'engageant à promouvoir l'égalité, la justice et le bien-être pour chacun. Mon mandat, si vous me portez à la tête de notre pays, visera à toujours créer un environnement inclusif, où chaque citoyen, quelle que soit son origine, sa religion, sa situation sociale, son opinion, se sentira représenté et écouté.

Mais aussi, être président de la République, c’est de travailler avec chacune, chacun d’entre nous, à construire un Sénégal prospère, solidaire et tourné vers l'avenir, où les opportunités sont accessibles à tous. Mon engagement en tant que président de la République, sera guidé par la volonté de servir l'intérêt commun et de faire du Sénégal, un pays où chaque voix compte et contribue à notre succès collectif.

Être président de la République du Sénégal, à compter du 3 avril 2024, c’est accélérer et intensifier toutes les politiques, les programmes et les mesures qui ont produits les résultats escomptés et ayant impacté positivement les conditions des vies des populations. C’est d’infléchir, d’améliorer et de parfaire toutes les politiques, les programmes, les mesures, les actions précédentes, qui ont n’ont pas atteint les niveaux de performances attendues.

C’est pourquoi, sur ces cinq prochaines années, j’engagerai une série de projets phares articulés autour de six axes, entre autres, sur l’agriculture, l’agro-industrie, la santé, l’industrie, les services, le tourisme, l’habitat, la sécurité énergétique et le développement durable, ainsi que des reformes majeures, qui introduiront des ruptures dans l’environnement économique, juridique, administratif et institutionnel.

Ces reformes vont concerner de façon transversale, des secteurs clés, visant ainsi, l’amélioration de l’environnement des affaires par l’accélération et le renforcement de la promotion de l’investissement privé international et institutionnel vers le secteur privé national, vers les petites et moyennes entreprises, vers l’industrie et la transformation des biens primaires, vers les start-ups, vers la transition énergétique, vers les secteurs prioritaires à forte capacité de création d’emplois. Je veux créer au moins 1 000 000 d’emplois décents d’ici 2029. Mon engagement, c’est également de poursuivre les partenariats entre le gouvernement, les institutions publiques et le secteur privé, pour la réalisation d'infrastructures à haute valeur ajoutée, pour densifier les tissus industriels territoriaux, pour le soutien de l’économie digitale et l’incubation les start-ups, en leur fournissant des ressources financières, techniques et logistiques.

Aussi, mettrons-nous en œuvre de nouvelles mesures ciblées d’incitation fiscale, notamment par des mécanismes de crédit d’impôts pour les investisseurs institutionnels, les foyers fiscaux, les épargnants, deflécher les flux de liquidités vers l’écosystème des start-ups par le capital-investissement et autres investissements alternatifs, par l'éco-investissement, grâce à l’innovation financière et l’accompagnement prudentiel au niveau du marché financier régional et ses acteurs, afin de catalyser l'investissement privé national.

Dans la même veine, pour davantage structurer l’apport de notre Diaspora dans le processus de développement de notre pays et permettre à nos concitoyens de l’Extérieur, de se construire un patrimoine et faciliter leur retour, je mettrai en œuvre la création d’une banque d’investissement nationale pour soutenir le secteur privé, y compris l’activité économique des femmes, en augmentant la taille des nano-crédits. En 2022, la Diaspora a contribué à plus de 1700 milliards FCfa dans notre économie, soit près de 10% de notre richesse nationale, dépassant largement l’Aide Publique au Développement et les Investissements Directs Étrangers. C’est vous dire le potentiel exceptionnel et l’attachement de notre Diaspora dans l’effort de construction du Sénégal et de solidarité nationale. Ceci, parfois au prix de nombreux sacrifices, de contraintes, car vivant en dehors de leur pays d’origine.

Mes chers compatriotes,

Pour notre pays, toujours dans le souci majeur de la territorialisation des politiques publiques, il doit continuer à se réformer, pour relever les défis de la compétitivité, du désenclavement et de l’inclusion, afin que nos régions, en dehors de la capitale, atteignent un dynamisme économique. La décentralisation va au-delà de l'aspect administratif ou institutionnel. C'est un souffle essentiel pour l'unité, la cohésion et l'efficacité de l'action républicaine.

Pour être plus fort, L’État a besoin de renforcer ses territoires. À cet effet, j’engagerai nécessairement, des réformes sur certaines règles fiscales dans le cadre de l’acte III de la décentralisation, vers une meilleure répartition des ressources. Soit, redéfinir, avec les acteurs et les élus, les règles de transferts des dotations entre les communes et les départements. Celles-ci seront élaborées de manière à consolider les acquis de la décentralisation, plus encore, renforcer la complémentarité de l’État central et le gouvernement local sur l’efficacité de l’action publique.

Mes chers compatriotes,

L’équipe de femmes et d’hommes que je dirige, a travaillé depuis plusieurs mois, simultanément dans les 14 régions du Sénégal, et avec l’ensemble des parties prenantes, y compris la Diaspora, sur mon programme, qui donnera corps à la poursuite de la réalisation du Plan Sénégal Émergent, sur la période 2024-2028. Mon programme est le fruit d’un minutieux travail de diagnostic, d’arbitrage stratégique et de formulation, qui sera opérationnalisé par une série d’investissements prioritaires dans les secteurs clés, dont le chiffrage du coût global (estimé à 27 182 milliards dont 14 511 milliards pour le public et une contribution attendue du secteur privé évaluée à environ 45% du montant global) de chaque programme, chaque projet, chaque action, a été objectivement réalisé et validé. C’est dire que, dès le premier jour de mon accession à la magistrature suprême, par votre choix souverain, pas une seule minute ne sera perdue sur sa mise en œuvre et son exécution.

Mes chers concitoyens,

Durant ces trois dernières années, notre pays a traversé des événements graves, marqués par des scènes de violence sans précédent, des pertes en vies humaines et matérielles, ayant mis à l'épreuve la résilience de notre cohésion nationale et notre tradition de paix et de stabilité, reconnue et enviée dans toute l’Afrique. Malgré cela, les fondements de notre Nation sont restés solides et comme UN seul peuple, nous avons activé les ressorts de notre modèle de société, pour en sortir grandis, grâce à un apaisement et la poursuite de notre marche démocratique. Enrichi de cette expérience, je veux être le Président de la cohésion sociale et d’une société équilibrée. Je serai au service de la paix, une paix positive qui constitue le ciment de la liberté, la sécurité, la prospérité partagée, ainsi que l’ouverture au monde.

En cette année 2024, nous entrons dans une période charnière pour le Sénégal, qui s'inscrit désormais dans le cercle des pays producteurs et exportateurs d'hydrocarbures, où assurément, un nouveau régime de croissance influera sur les ressources de notre économie et leur affectation, de manière à impacter substantiellement les conditions de vie des populations et la préparation des générations futures. Je suis prêt pour ma mission et je serai le Président de toutes les Sénégalaises et tous les Sénégalais.

Pour ces raisons, je vous propose une vision et un programme clair, une trajectoire concrète, plutôt que l'aventure et le tâtonnement. Je vous propose un quinquennat de progrès et d'espérance, plutôt que la déstabilisation et l'abandon. Je vous propose l'épanouissement et le dynamisme de notre belle jeunesse, plutôt que le populisme et le rendez-vous manqué des promesses non tenues. Je vous propose l'ouverture et la bien-pensance plutôt que l'anticonformisme inapproprié et le repli sur soi-même. Je vous propose la marche vers l'émergence, dans un état de droit et pour cela, rejoignez-moi.


Vive la République, Vive le Sénégal.



Pour Amadou Bâ, candidat à la Présidence de la République.

Une contribution d’Amadou Lam
Expert financier international et soutien du candidat Amadou Bâ