On a tous un(e) ami(e) casanier(e). C'est le genre de personne qui est si difficile (voire carrément impossible) de faire bouger de chez elle, c'est un véritable défi de lui faire quitter son canapé, et pourtant, vous l'adorez quand même...
Voici un petit dictionnaire qui vous permettra de mieux décrypter les paroles des personnes casanières...
Certains vont se reconnaître à coup sûr !
1. « Rien. » (En réponse à la fameuse question, « Tu fais quoi aujourd’hui ? »)
Contrairement aux croyances les plus répandues, « Rien » peut en fait vouloir dire tout un tas de choses. Techniquement, le casanier aurait pu dire « J’ai prévu de faire rien », parce que l’action même de se laisser aller à l’oisiveté la plus totale fait partie intégrante de son planning. « Rester vautré sur mon canapé comme une grosse feignasse ? Ouais, ça fait deux semaines que j’ai prévu ça et que je l’ai marqué sur mon agenda. La, par exemple, je suis très occupé à ne rien faire, donc je ne suis pas disponible, désolé. »
2. « … … »
Le silence radio, le plus total. C’est la réponse par défaut, la plus fréquente et la plus commune, si vous tentez de joindre par téléphone ou par message un bon casanier qui se respecte, pour lui proposer une activité qui le saoule et qu’il n’a pas envie de décliner de manière officielle.
3. « Hé, ça va ? Désolé, j’étais en train de dormir quand tu m’as appelé/envoyé ce message ! »
C’est le gros mensonge éhonté, à peine voilé, qui surviendra inévitablement après le fameux silence radio énoncé dans le point précédent. Vous recevrez probablement cette réponse plusieurs heures après votre dernière tentative d’établir un contact, c’est-à-dire à un moment où le casanier est absolument certain que l’activité qui le contraindrait à bouger les fesses de son canapé n’a plus cours. Il se décharge ainsi habilement de tout sentiment d’obligation, puisqu’il est de toute façon trop tard pour qu’il vienne.
4. « Peut-être/ On verra » (Après avoir été invité à sortir de son trou pour faire quelque chose)
Ces deux réponses signifient un « non » quasi-assuré et non-négociable. Mais vous vous rendez compte à quel point un « non » catégorique en guise de réponse pourrait paraître méchant et décevant ? C’est probablement le mot le plus négatif du dictionnaire (ce qui est au fond logique quand on y réfléchit…)
Bref, il est beaucoup plus facile de servir des « peut-être » et des « on verra ». Bien sûr, cela pourra provoquer une lueur de faux espoir et un sentiment de mini-trahison chez l’autre personne, mais après tout, il l’a bien mérité pour avoir osé tenter de le citer à comparaître devant le monde extérieur, non ?
5. « Bon, je pense que je vais filer, moi. » (Après être resté un petit moment lors d’un évènement social auquel il a fini par venir, par miracle)
Singifie, en gros : « Je rentre à la maison pour recharger les batteries qui alimentent ma capacité à être sociable, parce que je suis plus qu’à 10% de mes capacités. Et chaque minute d’interaction supplémentaire pompe dans ma réserve, et me fait vivre un véritable calvaire. »
6. « Vous aimez bien cet endroit ? Ou bien vous voulez aller jeter un œil ailleurs ? »
Traduction : « Je déteste absolument cet endroit. Je hais cordialement ce bar/boîte/endroit dans lequel je ne me sens pas chez moi, mais je ne veux pas, pour autant, passer pour le mec casse-cou*lles, alors j’essaye d’évoquer de manière désinvolte et détendue le fait qu’il y ait, peut-être, d’autres possibilités… Comme chez moi, par exemple. C’est parfait, chez moi !
7. « *Rire* » (Lorsqu’une personne bien intentionnée lui demande si il est vraiment sûr que tout va bien)
Non, il ne traverse pas une crise de dépression terrible, il n’est pas malade non plus, il a juste envie de rester bien au chaud chez lui, comme une sorte de caricature de chômeur en slip/chaussettes. Après tout, est-on vraiment obligé de sortir le week-end ? y a-t-il une sorte de contrat qui nous y oblige ? Et puis, au fond, on dépense plein d’argent dans un loyer, dans des meubles et de la déco pour se faire un petit nid douillet— pourquoi ce serait si anormal qu’une personne souhaite rester chez elle, pour profiter de l’humble demeure qui est la sienne ?
8. « Désolé si je peux pas venir, y’a vraiment plein de trucs importants que je dois finir! »
Genre finir la série qu’il est en train de saigner à blanc en streaming sur son pc…
9. « Je voudrais bien venir, mais je serais jamais prêt à temps »
Il est survêtement, en sous-vêtements voire sans vêtements du tout, et son corps tout entier est lové dans le doux confort d’un canapé ou d’un lit bien moelleux. Pour venir vous rejoindre, il faudrait d’abord qu’il finisse de regarder ce qu’il est en train de regarder (1 à 120 minutes), qu’il regroupe toutes ses forces et sa motivation pour réussir à se lever du canapé / du lit précédemment évoqué (15 à 45 minutes), qu’il s’habille, qu’il se lave (45 à 120 minutes), et qu’il résiste à la tentation terrible de se remettre devant la TV ou devant son ordi en sortant de chez lui (1 à 240 minutes environ).
Autrement dit, logistiquement parlant, c’est mort.
10. « Je peux avoir deux couverts s’il vous plaît ? » (Quand il commande de la nourriture à emporter)
Toute cette nourriture est bien évidemment pour lui, mais étant donné que cette quantité de bouffe pourrait nourrir 2 êtres humains normaux ou plus et qu’il ne veut pas passer pour un gros morfale, il en rajoute une couche. Ah, et une troisième paille aussi, c’est important.
11. « Ahhh, c’est toi ! Vas-y, entre. »
Quand il a entendu le bruit de la sonnette, il s’est approché sur la pointe des pieds pour regarder par le trou de la serrure et savoir qui ose perturber ainsi sa tranquillité. S’il vous a ouvert la porte au lieu de faire semblant d’être mort, c’est que vraiment vous devez probablement être une personne très spéciale dans sa vie. Et vous pouvez en être fier.
12. « Ah, c’est trop dommage… Bon, pas grave, on se voit une autre fois » (quand vous devez annuler quelque chose à cause d’un imprévu)
« OUI ! OUI ! OUI ! MERCI MON DIEU ! Pour une fois je vais pouvoir passer la soirée tranquille, sans passer pour un asocial. »
13. « Il faut vraiment que je sorte, le weekend prochain. »
Traduction : « J’ai besoin de me rendre dans un endroit bourré de monde, plein d’humains bruyants et de boissons beaucoup trop chères, juste pour me souvenir pourquoi j’aime à ce point rester à la maison. Ça ne devrait me prendre que quelques heures, en principe : Je commencerai à me plaindre vers 10 heures, je commencerai à regretter vers 11 heures, et je serais rentré aux alentours de minuit. »
Voici un petit dictionnaire qui vous permettra de mieux décrypter les paroles des personnes casanières...
Certains vont se reconnaître à coup sûr !
1. « Rien. » (En réponse à la fameuse question, « Tu fais quoi aujourd’hui ? »)
Contrairement aux croyances les plus répandues, « Rien » peut en fait vouloir dire tout un tas de choses. Techniquement, le casanier aurait pu dire « J’ai prévu de faire rien », parce que l’action même de se laisser aller à l’oisiveté la plus totale fait partie intégrante de son planning. « Rester vautré sur mon canapé comme une grosse feignasse ? Ouais, ça fait deux semaines que j’ai prévu ça et que je l’ai marqué sur mon agenda. La, par exemple, je suis très occupé à ne rien faire, donc je ne suis pas disponible, désolé. »
2. « … … »
Le silence radio, le plus total. C’est la réponse par défaut, la plus fréquente et la plus commune, si vous tentez de joindre par téléphone ou par message un bon casanier qui se respecte, pour lui proposer une activité qui le saoule et qu’il n’a pas envie de décliner de manière officielle.
3. « Hé, ça va ? Désolé, j’étais en train de dormir quand tu m’as appelé/envoyé ce message ! »
C’est le gros mensonge éhonté, à peine voilé, qui surviendra inévitablement après le fameux silence radio énoncé dans le point précédent. Vous recevrez probablement cette réponse plusieurs heures après votre dernière tentative d’établir un contact, c’est-à-dire à un moment où le casanier est absolument certain que l’activité qui le contraindrait à bouger les fesses de son canapé n’a plus cours. Il se décharge ainsi habilement de tout sentiment d’obligation, puisqu’il est de toute façon trop tard pour qu’il vienne.
4. « Peut-être/ On verra » (Après avoir été invité à sortir de son trou pour faire quelque chose)
Ces deux réponses signifient un « non » quasi-assuré et non-négociable. Mais vous vous rendez compte à quel point un « non » catégorique en guise de réponse pourrait paraître méchant et décevant ? C’est probablement le mot le plus négatif du dictionnaire (ce qui est au fond logique quand on y réfléchit…)
Bref, il est beaucoup plus facile de servir des « peut-être » et des « on verra ». Bien sûr, cela pourra provoquer une lueur de faux espoir et un sentiment de mini-trahison chez l’autre personne, mais après tout, il l’a bien mérité pour avoir osé tenter de le citer à comparaître devant le monde extérieur, non ?
5. « Bon, je pense que je vais filer, moi. » (Après être resté un petit moment lors d’un évènement social auquel il a fini par venir, par miracle)
Singifie, en gros : « Je rentre à la maison pour recharger les batteries qui alimentent ma capacité à être sociable, parce que je suis plus qu’à 10% de mes capacités. Et chaque minute d’interaction supplémentaire pompe dans ma réserve, et me fait vivre un véritable calvaire. »
6. « Vous aimez bien cet endroit ? Ou bien vous voulez aller jeter un œil ailleurs ? »
Traduction : « Je déteste absolument cet endroit. Je hais cordialement ce bar/boîte/endroit dans lequel je ne me sens pas chez moi, mais je ne veux pas, pour autant, passer pour le mec casse-cou*lles, alors j’essaye d’évoquer de manière désinvolte et détendue le fait qu’il y ait, peut-être, d’autres possibilités… Comme chez moi, par exemple. C’est parfait, chez moi !
7. « *Rire* » (Lorsqu’une personne bien intentionnée lui demande si il est vraiment sûr que tout va bien)
Non, il ne traverse pas une crise de dépression terrible, il n’est pas malade non plus, il a juste envie de rester bien au chaud chez lui, comme une sorte de caricature de chômeur en slip/chaussettes. Après tout, est-on vraiment obligé de sortir le week-end ? y a-t-il une sorte de contrat qui nous y oblige ? Et puis, au fond, on dépense plein d’argent dans un loyer, dans des meubles et de la déco pour se faire un petit nid douillet— pourquoi ce serait si anormal qu’une personne souhaite rester chez elle, pour profiter de l’humble demeure qui est la sienne ?
8. « Désolé si je peux pas venir, y’a vraiment plein de trucs importants que je dois finir! »
Genre finir la série qu’il est en train de saigner à blanc en streaming sur son pc…
9. « Je voudrais bien venir, mais je serais jamais prêt à temps »
Il est survêtement, en sous-vêtements voire sans vêtements du tout, et son corps tout entier est lové dans le doux confort d’un canapé ou d’un lit bien moelleux. Pour venir vous rejoindre, il faudrait d’abord qu’il finisse de regarder ce qu’il est en train de regarder (1 à 120 minutes), qu’il regroupe toutes ses forces et sa motivation pour réussir à se lever du canapé / du lit précédemment évoqué (15 à 45 minutes), qu’il s’habille, qu’il se lave (45 à 120 minutes), et qu’il résiste à la tentation terrible de se remettre devant la TV ou devant son ordi en sortant de chez lui (1 à 240 minutes environ).
Autrement dit, logistiquement parlant, c’est mort.
10. « Je peux avoir deux couverts s’il vous plaît ? » (Quand il commande de la nourriture à emporter)
Toute cette nourriture est bien évidemment pour lui, mais étant donné que cette quantité de bouffe pourrait nourrir 2 êtres humains normaux ou plus et qu’il ne veut pas passer pour un gros morfale, il en rajoute une couche. Ah, et une troisième paille aussi, c’est important.
11. « Ahhh, c’est toi ! Vas-y, entre. »
Quand il a entendu le bruit de la sonnette, il s’est approché sur la pointe des pieds pour regarder par le trou de la serrure et savoir qui ose perturber ainsi sa tranquillité. S’il vous a ouvert la porte au lieu de faire semblant d’être mort, c’est que vraiment vous devez probablement être une personne très spéciale dans sa vie. Et vous pouvez en être fier.
12. « Ah, c’est trop dommage… Bon, pas grave, on se voit une autre fois » (quand vous devez annuler quelque chose à cause d’un imprévu)
« OUI ! OUI ! OUI ! MERCI MON DIEU ! Pour une fois je vais pouvoir passer la soirée tranquille, sans passer pour un asocial. »
13. « Il faut vraiment que je sorte, le weekend prochain. »
Traduction : « J’ai besoin de me rendre dans un endroit bourré de monde, plein d’humains bruyants et de boissons beaucoup trop chères, juste pour me souvenir pourquoi j’aime à ce point rester à la maison. Ça ne devrait me prendre que quelques heures, en principe : Je commencerai à me plaindre vers 10 heures, je commencerai à regretter vers 11 heures, et je serais rentré aux alentours de minuit. »