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Affaire Metzo Diatta : Les 10 péchés du Rasta

Rédigé par leral.net le Samedi 15 Mars 2014 à 13:18 | | 5 commentaire(s)|

D’abord c’est comme un affront, un désaveu, une insulte pour un rasta de perdre sa tignasse. Se référant à la Bible, les cousins de Marley disent simplement qu’un rasoir ne doit pas toucher la tête du juste. Ensuite, le délit est flagrant, Jah Metzo a cru avoir gagné assez de billes pour se permettre d’acheter son monde.


Affaire Metzo Diatta : Les 10 péchés du Rasta
Mais pour camper les péchés, les 10 jours de condamnation suffisent à lire la pensée du juge qui a su intelligemment délibérer une grosse affaire, qui cache de petites combines, qui risquent d’envoyer à l’abattoir les célébrités avec, dans le premier contingent, les journalistes bons pour la guillotine. 10 jours de taule c’est pas fréquent, mais c’est important, vous êtes condamné. Metzo a brulé le feu rouge, a essayé de corrompre l’agent de police, pour perdre ses rastas et découvrir la vie carcérale. Le juge l’a intelligemment condamné. Pour une source d’inspiration, Ndougousine revisité en version Reggae, l’artiste a de la matière mais les petites larmes versées durant cette épreuve font croire que, malheureusement, Dinama Nekh dotoul Nekh.

Revenant encore aux péchés. Comme tout Sénégalais forgé dans la dure galère française, c’est comme une revanche sur la société quand, revenu au bercail, on cherche par tous les moyens à asseoir sa suprématie, quitte à inventer le diable, et la belle période des téléréalités avec ses agents corrompus. Nous ne sommes pas loin de l’auberge Keur Madiabel.

Revenons à l’auteur de Djémbéring. Metzo a fait le buzz, mais de quelle manière ?

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