Bacary Sarr salue l’ancrage du 20e congrès de l’ARIC, dans le dialogue interculturel

Le secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bacary Sarr, a salué, mardi, l’organisation, à Dakar, du 20e congrès de l’Association internationale pour la recherche interculturelle (ARIC), insistant sur la nécessité de faire de l’interculturel un levier de paix, de fraternité et de cohabitation harmonieuse entre les peuples.

“L’avenir de notre monde est dans l’interculturel. L’acceptation de la culture de l’autre, l’enseigner, la transmettre et la promouvoir sont des réponses essentielles aux défis contemporains”, a-t-il déclaré, en présidant la cérémonie d’ouverture au Théâtre national Daniel Sorano.

Placé sous le thème “L’interculturel : entre traditions, héritages, modernités et circulations”, le congrès est coorganisé par la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et l’ARIC.

Il réunit, jusqu’au 11 juillet, plus de 220 participants venus de 22 pays autour de 15 symposiums, 35 sessions thématiques et 4 conférences plénières.

Bacary Sarr a salué la collaboration entre l’université, lieu de transmission du savoir, et le Théâtre Daniel Sorano, espace d’expression culturelle.

“Cette synergie est un exemple vivant de la manière dont la science et la culture peuvent briser les barrières et contribuer à une compréhension mutuelle durable”, a-t-il dit.

Dans son intervention, le président de l’ARIC, Rachid Oulahal, a rappelé que ce congrès marque les 40 ans de l’association, créée en 1984, et la tenue de son tout premier congrès en Afrique subsaharienne.

Il a remercié l’UCAD pour son accueil et salué “la richesse de ce carrefour de savoirs qu’est Dakar, une ville symbole de circulation et de métissage culturel”.

“L’ARIC est aujourd’hui un réseau scientifique majeur dans le champ de l’interculturel francophone. Il regroupe chercheurs, praticiens, artistes et professionnels autour d’une même ambition : faire dialoguer les disciplines, les cultures et les expériences”, a-t-il affirmé.

Le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, le professeur Alioune Badara Kandji, a pour sa part appelé à transformer les différences culturelles en opportunités de co-construction.

“L’éducation doit permettre de dépasser les clivages et de promouvoir une civilisation du dialogue, selon l’idéal léopoldien de l’enracinement et de l‘ouverture”, a-t-il souligné, en allusion à la pensée du premier président sénégalais Léopold Sédar Senghor, relativement à la civilisation de l’universel.

Selon les organisateurs, ce congrès se veut une plateforme de réflexion interdisciplinaire et un espace d’échanges pour mieux comprendre les dynamiques interculturelles à l’heure des grands bouleversements sociaux, technologiques et géopolitiques.

L’assemblée générale de l’ARIC est prévue mercredi, à l’UCAD. Elle sera marquée par un cocktail de célébration des 40 ans de l’association et le renouvellement de son bureau exécutif. [APS]