Innovations technologiques, défis climatiques, évolutions démographiques avec une main d'œuvre qui rajeunit en Afrique, et qui vieillit partout ailleurs : le monde du travail évolue plus rapidement que jamais.
Pour renforcer les droits des travailleurs face à ces évolutions, l'Organisation internationale du travail, recommande par exemple de garantir un droit à l'apprentissage, tout au long de sa carrière, ou encore des dispositifs d'accompagnement pour les personnes confrontées à des situations de transition professionnelle.
Garantie universelle
Plus généralement, l'OIT plaide pour une garantie universelle permettant d'assurer des conditions d'existence convenables à tous les travailleurs, ou encore à l'utilisation des progrès technologiques dans une perspective de réduction du temps de travail.
Face à la numérisation de l'économie et aux bonds de l'intelligence artificielle, l'OIT recommande la création d'un organe spécifique de gouvernance internationale, explique Cyril Cosme, le directeur en France de l'Organisation internationale du travail. « L’objectif, c’est de mieux organiser la protection des travailleurs dans le cadre de cette plateforme numérique, comme Mechanical Turk d’Amazon, qui organise une répartition du travail, des micro-tâches, à des gens qui peuvent être situés sur les cinq continents. Donc cela implique de mobiliser l’ensemble des Etats ».
Investissements d'avenir
L'OIT désigne aussi des investissements d'avenir : l'économie du soin, l'économie verte (pour les bâtiments, les transports ou l'énergie notamment) et surtout l'économie rurale. Car même à l'heure de l'intelligence artificielle, c'est là que se trouvent 40% des travailleurs du monde entier.
« Ce n’est pas incompatible, au contraire, explique Cyril Cosme. Diffuser des services par internet, par exemple le crédit bancaire, cela peut considérablement améliorer les conditions de travail des petits exploitants agricoles dans les pays en développement. »
L'OIT exhorte enfin les entreprises à des pratiques comptables plus transparentes, et les gouvernements à des politiques fiscales plus équitables.
rfi.fr
Pour renforcer les droits des travailleurs face à ces évolutions, l'Organisation internationale du travail, recommande par exemple de garantir un droit à l'apprentissage, tout au long de sa carrière, ou encore des dispositifs d'accompagnement pour les personnes confrontées à des situations de transition professionnelle.
Garantie universelle
Plus généralement, l'OIT plaide pour une garantie universelle permettant d'assurer des conditions d'existence convenables à tous les travailleurs, ou encore à l'utilisation des progrès technologiques dans une perspective de réduction du temps de travail.
Face à la numérisation de l'économie et aux bonds de l'intelligence artificielle, l'OIT recommande la création d'un organe spécifique de gouvernance internationale, explique Cyril Cosme, le directeur en France de l'Organisation internationale du travail. « L’objectif, c’est de mieux organiser la protection des travailleurs dans le cadre de cette plateforme numérique, comme Mechanical Turk d’Amazon, qui organise une répartition du travail, des micro-tâches, à des gens qui peuvent être situés sur les cinq continents. Donc cela implique de mobiliser l’ensemble des Etats ».
Investissements d'avenir
L'OIT désigne aussi des investissements d'avenir : l'économie du soin, l'économie verte (pour les bâtiments, les transports ou l'énergie notamment) et surtout l'économie rurale. Car même à l'heure de l'intelligence artificielle, c'est là que se trouvent 40% des travailleurs du monde entier.
« Ce n’est pas incompatible, au contraire, explique Cyril Cosme. Diffuser des services par internet, par exemple le crédit bancaire, cela peut considérablement améliorer les conditions de travail des petits exploitants agricoles dans les pays en développement. »
L'OIT exhorte enfin les entreprises à des pratiques comptables plus transparentes, et les gouvernements à des politiques fiscales plus équitables.
rfi.fr