Dans son avis trimestriel du 25 avril 2013, l'organe de régulation a reproché à cette émission qui se veut «téléréalité», d'avoir mis en scène des «séances de tortures simulées avec des instruments tranchants, des bagarres sanglantes, des règlements de compte entre trafiquants de drogue et des courses poursuites avec enlèvements (rapt) de victimes ensanglantées et ligotées», entre autres. «De telles images d'une extrême violence diffusées aux heures où les familles sont en général devant la télévision, posent problème, notamment pour le jeune public particulièrement sensible et vulnérable», souligne l'Assemblée du CNRA.
Le CNRA estime que la diffusion de sujets de «téléréalité» doit «renforcer l'exigence chez les éditeurs de programmes audiovisuels, de la recherche d'équilibre entre l'ouverture au monde extérieur, la préservation de nos valeurs fondatrices et la protection du public ». C'est exactement là où le bât blesse !
Certainement, d'autres comme Dj Boub's veulent faire dans le mimétisme. Or, il est plutôt question d'une perte de repères. Certains animateurs comme lui, vivent dans une bulle et veulent l'imposer à l'opinion. C'est faire preuve de légèreté que de dire que 60% des filles sénégalaises boivent de l'alcool, fument… Une telle affirmation ne repose sur aucune base scientifique.
Ce qui se passe, c'est qu'il y a une infime minorité de la population sénégalaise qui se laisse emporter par la télévision et les stars qu'elle voit défiler sur le petit écran. Pour être à la page (fashion), il faut s'habiller comme Beyonce, Puff Dady, Rihana etc.
L'Amérique est certes un pays de liberté. Mais, il n'y a pas un seul pays au monde plus puritain et conservateur que l'Amérique.
Nos «stars» qui n'ont absolument rien compris se croient sorties de la cuisse de Jupiter, pour nous imposer leur manière de voir. Pis, ils montent au créneau à chaque fois qu'une voix s'élève pour les critiquer. Fut-elle constructive !
Plus d'un Sénégalais avait déploré des scènes jugées «hot» entre le même Dj Boub's et Aïda Patra sur la RTS. Là également, M. Diallo n'avait pas apprécié la critique.
Boub's aurait dû comprendre qu'il a de l'influence sur beaucoup de jeunes de ce pays. C'est un «self made man» qui est parti de rien pour réussir. Bravo ! Mais, quand on a un tel parcours, on doit se refuser certaines choses.
Le coup de tête de Zinédine Zidane sur Marco Matterazzi lors de la finale de la coupe du monde 2006 en Allemagne est un bon exemple, eu égard à la réaction qu'il a eu par la suite.
Idole de la jeunesse française, symbole de la France multiculturelle (Blanc-Black-Beur), voilà autant de raisons qui ont poussé Zidane à organiser son interview savamment orchestrée afin de présenter publiquement des excuses dont les destinataires étaient les Educateurs et les Enfants. Ce n'est pas pour rien.
Aussi, Boub's devrait-il comprendre qu'il ne s'appartient plus. Lui-même est père de famille. La seule course à l'audimat ne devrait pas le pousser à franchir le Rubicond. Sa «guerre» contre les «télénovelas» ne devrait pas non plus le pousser à pervertir davantage les jeunes de son pays, à participer à sa crétinisation et à la maintenir dans l'obscurantisme. Les éditeurs aussi gagneraient à proposer aux téléspectateurs des sujets qui reflètent non pas la réalité, mais plutôt la culture sénégalaise.
Sud Quotidien
Le CNRA estime que la diffusion de sujets de «téléréalité» doit «renforcer l'exigence chez les éditeurs de programmes audiovisuels, de la recherche d'équilibre entre l'ouverture au monde extérieur, la préservation de nos valeurs fondatrices et la protection du public ». C'est exactement là où le bât blesse !
Certainement, d'autres comme Dj Boub's veulent faire dans le mimétisme. Or, il est plutôt question d'une perte de repères. Certains animateurs comme lui, vivent dans une bulle et veulent l'imposer à l'opinion. C'est faire preuve de légèreté que de dire que 60% des filles sénégalaises boivent de l'alcool, fument… Une telle affirmation ne repose sur aucune base scientifique.
Ce qui se passe, c'est qu'il y a une infime minorité de la population sénégalaise qui se laisse emporter par la télévision et les stars qu'elle voit défiler sur le petit écran. Pour être à la page (fashion), il faut s'habiller comme Beyonce, Puff Dady, Rihana etc.
L'Amérique est certes un pays de liberté. Mais, il n'y a pas un seul pays au monde plus puritain et conservateur que l'Amérique.
Nos «stars» qui n'ont absolument rien compris se croient sorties de la cuisse de Jupiter, pour nous imposer leur manière de voir. Pis, ils montent au créneau à chaque fois qu'une voix s'élève pour les critiquer. Fut-elle constructive !
Plus d'un Sénégalais avait déploré des scènes jugées «hot» entre le même Dj Boub's et Aïda Patra sur la RTS. Là également, M. Diallo n'avait pas apprécié la critique.
Boub's aurait dû comprendre qu'il a de l'influence sur beaucoup de jeunes de ce pays. C'est un «self made man» qui est parti de rien pour réussir. Bravo ! Mais, quand on a un tel parcours, on doit se refuser certaines choses.
Le coup de tête de Zinédine Zidane sur Marco Matterazzi lors de la finale de la coupe du monde 2006 en Allemagne est un bon exemple, eu égard à la réaction qu'il a eu par la suite.
Idole de la jeunesse française, symbole de la France multiculturelle (Blanc-Black-Beur), voilà autant de raisons qui ont poussé Zidane à organiser son interview savamment orchestrée afin de présenter publiquement des excuses dont les destinataires étaient les Educateurs et les Enfants. Ce n'est pas pour rien.
Aussi, Boub's devrait-il comprendre qu'il ne s'appartient plus. Lui-même est père de famille. La seule course à l'audimat ne devrait pas le pousser à franchir le Rubicond. Sa «guerre» contre les «télénovelas» ne devrait pas non plus le pousser à pervertir davantage les jeunes de son pays, à participer à sa crétinisation et à la maintenir dans l'obscurantisme. Les éditeurs aussi gagneraient à proposer aux téléspectateurs des sujets qui reflètent non pas la réalité, mais plutôt la culture sénégalaise.
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