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Les pays du Moyen-Orient veulent coopérer avec Barack Obama

Hormis l'Iran, toujours silencieux, plusieurs pays du Moyen-Orient ont exprimé mercredi leur volonté de coopérer avec Barack Obama, certains voulant voir dans l'élection du candidat démocrate à la présidence des Etats-Unis l'opportunité d'un changement de cap à Washington.



Les pays du Moyen-Orient veulent coopérer avec Barack Obama
Signe de la lourde tâche qui attend M. Obama, la nuit au Proche-Orient a été marquée par la mort de six Palestiniens dans un raid militaire israélien à Gaza. En représailles, Israël, qui a souligné l'amitié historique le liant aux Etats-Unis, a essuyé plus de 50 tirs de roquettes sur le sud de son territoire.
Obama et le général Petraeus le 21 juillet 2008 à Bagdad

Soldats américains le 1er novembre 2008 à Tikrit en Irak
Obama et le général Petraeus le 21 juillet 2008 à Bagdad

Obama entre Ehud Barak et Tzipi Livni le 23 juillet 2008 à Jérusalem
Obama et le général Petraeus le 21 juillet 2008 à Bagdad

Barack Obama observe les restes d'une roquette lors de sa visite à Sderot, près de la bande de Gaza, le 23 juillet 2008
Obama et le général Petraeus le 21 juillet 2008 à Bagdad

Obama au Koweit le 20 juillet 2008

En Irak, pays où s'est déroulée la guerre la plus emblématique de l'ère George W. Bush, le gouvernement a clamé son "sincère désir de coopérer avec le président élu pour faire aboutir les intérêts communs des deux parties". Le chef de la diplomatie irakienne Hoshyar Zebari a affirmé que l'élection de M. Obama n'entraînerait "pas un désengagement rapide américain du pays", en allusion à l'annonce durant sa campagne par M. Obama qu'il entendait retirer les troupes d'Irak 16 mois après son entrée en fonctions en janvier.

Quelque 145.000 soldats américains se trouvent en Irak, où la situation sécuritaire s'est améliorée à la faveur d'une nouvelle stratégie. En Israël, ami historique des Etats-Unis, les responsables politiques ont tenu à souligner la force des relations.

Elles "sont spéciales et fondées sur des valeurs et des intérêts communs, et s'expriment par une coopération étroite. Israël et les Etats-Unis veulent les resserrer et faire progresser le processus de paix", a dit le chef du gouvernement de transition Ehud Olmert dans un message de félicitations.

Cette amitié est "promise à un bel avenir", a avancé le ministère des Affaires étrangères, à la tête duquel Tzipi Livni, qui a succédé à M. Olmert à la tête du parti Kadima, a relevé que Barack Obama était "profondément engagé pour la sécurité d'Israël".

Son principal adversaire pour le poste de Premier ministre lors du scrutin de février, le chef de l'opposition de droite Benjamin Netanyahu, s'est dit convaincu de sa capacité à oeuvrer pour la paix avec M. Obama.

Un bémol, celui de Zalman Shoval, ancien ambassadeur d'Israël aux Etats-Unis, qui a dit espérer que le président élu ne serait pas "naïf" sur l'Iran, dont le programme nucléaire controversé est l'objet d'un bras de fer avec l'Occident.

A Téhéran, avant même l'élection, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, avait laissé peu d'espoir quant à une évolution rapide des relations, déclarant que "la haine" du gouvernement américain était "profonde".

Après la victoire de M. Obama, un député conservateur, Hamid-Reza Haji-Babaie, membre du bureau de la présidence du Parlement iranien, a toutefois jugé que l'élection de M. Obama représentait une "occasion". Barack Obama a promis des "changements dans la politique américaine à l'égard de Téhéran", a-t-il souligné, ajoutant: "nous attendons ces changements".

Même attente chez les Palestiniens.

Prudent, le président Mahmoud Abbas a espéré que le président élu allait "accélérer les efforts déployés en vue de parvenir à la paix". Le propos était plus tranché auprès des frères ennemis du Hamas, mouvement islamiste qui contrôle Gaza. M. Obama "doit tirer la leçon des erreurs des précédentes administrations, notamment celle de Bush qui a détruit l'Afghanistan, l'Irak, le Liban et la Palestine", a dit le Hamas.

Depuis Bruxelles, le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a appelé le nouveau président à être un "médiateur honnête" de la paix au Proche-Orient, contrairement à l'administration américaine actuelle.

Le vent du changement est souhaité jusqu'au Soudan, classé sur la liste américaine des Etats soutenant le terrorisme, qui a affiché l'espoir d'"un changement réel" dans les relations très tendues entre les deux pays.

Au Liban, les journaux relevaient le caractère historique de l'élection, notant qu'elle aurait "des répercussions sur l'Orient et l'Occident ainsi que sur les peuples du monde entier".

Dans le Golfe, les Emirats arabes unis et le Koweït, proches alliés des Etats-Unis, n'ont pas tardé à féliciter le président élu.

© 2008 AFP




1.Posté par Ababacar Fall(Barros le 05/11/2008 19:00 | Alerter
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Nations Unies : Le blocus contre Cuba est un acte de guerre !







Pour la 17ème fois, au cours de sa séance du dimanche 29 octobre 2008, l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté, par 185 voix contre 3 (Les Etats-Unis, Israël et Palau) et 2 abstentions (Iles Marshall et Micronésie), la Résolution proposée par la République de Cuba, « sur la nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier appliqué par les Etats-Unis d’Amérique ». Ce vote constitue un démenti cinglant sur le prétendu isolement de Cuba, mais aussi une défaite cuisante du gouvernement de Bush, dont l’isolement est sans appel sur cette question et sur tant d’autres.

Mais ce dont sur quoi les « analystes » et autres « chroniqueurs » n’insistent pas souvent, c’est que le blocus est un acte de guerre selon le droit positif international. Ensuite, il est un fait imposé par l’oligarchie et les multinationales américaines. Donc le blocus qui n’a aucun fondement juridique est un défi contre le droit international, du droit tout court du peuple cubain de vivre libre. De fait, le seul tort de Cuba est d’avoir usé de ses droits légitimes en se libérant de la tyrannie et d’une dictature féroce en 1959. Avec comme objectifs de bâtir une société souveraine, indépendante, juste, débarrassée de l’ignorance et de la misère. Mais ce qui rajoute au courroux de Bush, c’est de voir Cuba réussir la mise en œuvre de son projet politique, qui est un précédent dangereux, inacceptable dans sa zone d’influence, son « arrière-cour ». Car ce projet n’est rien d’autre que la volonté politique de satisfaire les aspirations, les besoins vitaux du peuple cubain : Sécurité alimentaire, Education, Santé etc. Dès lors, on peut saisir la portée politique du blocus qui vise principalement à saboter, refreiner les plans de développement politique, économique et social de la Révolution. De ce point de vue, notons que les préjudices causés par le blocus, rien qu’en 2007, relativement aux exportations de biens et services, ont été calculés à près de 1 745 600 000 de dollars. Sans compter les autres secteurs tels que le tourisme (1 419 400 000 dollars). Il s’y ajoute que les dommages causés par l’exterritorialité des mesures prises les Etats Unies, connus sous le nom de la loi Helms-Burton, provoquent des frais extraordinaires au commerce extérieur cubain. Ils sont de l’ordre de 956 200 000 de dollars. Autrement dit, avec l’intervention de cette loi, des représailles seront exercées contre tous pays, toutes entreprises qui auraient des relations commerciales avec d’autres pays qui auraient eux-mêmes entretenus des relations commerciales avec Cuba. Les medias et autres grandes Agences commerciales d’information, occidentaux aux ordres de la Maison Blanche , par la bande, traitent cet état de fait d’isolement de Cuba, du fait de du « non respect des droits de l’homme ». Mais la note de présentation de la résolution précise que, selon une déclaration faite par American Society of Travel Agents (AST) devant l’United States International Trade Commission l’ (ITC), si le blocus, qui interdit aux étatsuniens de voyager à Cuba, n’existait pas, 1 300 000 touristes de séjour et 500 000 touristes de croisière pourraient y venir sur le court terme ». Le Rapport ajoute que : « Pour apprécier à sa jute valeur l’ampleur des préjudices et dommages causés à l’économie cubaine, qu’il suffise de dire que le montant ( le montant annuel de 93 milliards de dollars) représente 1,6 fois le produit intérieur brut de Cuba ), valeur de tous les biens et services en un an. »

Nonobstant cet acharnement de Washington, Cuba résiste et va de en succès en succès. Succès reconnus par L’Oms, l’Unesco et une grande partie des peuples du monde comme en atteste le dernier vote de l’Assemblée générale des Nations Unies. Au tableau de ces succès notons la réduction de la mortalité infantile de 6 à 6,5 p. 1000. Elle était de 60 p. 1000 en 1959. En 50 ans Cuba a formé plus de 85 000 médecins et de milliers d’agents paramédicaux. Les résultats positifs dans le domaine de la biotechnologie et de divers vaccins sont si impressionnants que des laboratoires américains s’y intéressent. Une Ecole internationale de médicine forme depuis des années des étudiants venant des pays d’Afrique et d’Amérique Latine. Des « Brigades médicales » sillonnent le monde pour apporter aide et assistance aux pays du Sud dans le cadre de la coopération Sud-Sud et en cas de catastrophe naturelle. A ce propos, « L’opération Milagro » (Miracle) fait des « miracles » auprès des populations démunis, des quartiers déshérités des villes de plusieurs pays du Sud. (1)

Au plan de l’Education, des centaines d’étudiants, boursiers du gouvernement cubain, venant des pays du tiers monde et ….des Etats-Unis (parmi lesquels des sénégalais), étudient dans l’Ile qui dispose 958 sites universitaires. 84 sites universitaires sont situés dans d’anciennes centrales sucrières et 18 dans des prisons. Actuellement Cuba compte de nos jours, 600 000 étudiants et 100 000 professeurs dans le supérieur. Voila des données qui auraient du provoque, de la part des « développeurs », l’organisation de colloques et de symposiums sur « le cas cubain. »

Au lieu de crier avec les loups sur les prétendus « violations de droits de l’homme » et autres « Changements démocratiques » à Cuba, pour être mieux éligibles aux fonds occultes politiques occultes des officines tels le NED et l’Usaid, nos Zorro des droits de l’homme devraient plutôt s’interroger sur le comment et le pourquoi des succès de Cuba (un pays de 114 000 km2, 11 millions d’habitants). Toute choses qui ont permis à Cuba d’être classé par le Pnud, parmi les pays bénéficiant du meilleur indice de développement humain.

S’agissant de la question des « droits de l’homme », nous voudrions comme l’avons déjà dit, rappeler à ceux qui ferment les yeux sur « dommages collatéraux » d’Abu Graib et de Guantanamo, que les actes de guerre punis par les lois cubaines sur la base desquelles sont condamnés les cubains fautifs, sont les mêmes votées aux Etats-Unis, au Canada, l’Argentine, le Mexique, en France etc. Comment les collabos ont été traités en Europe sous l’occupation ?



Pour être juste avec Cuba, son peuple, les dirigeants de la Révolution , les pays en voie de développement et tous les hommes épris de justice et de paix, devraient, à l’instar des éminentes personnalités personnalités du monde tels que : Les Présidents Hugo Chavez, Evo Morales, Luis Ignacio De Lula, Samir Amin, les américains Noam Chomsky, Harry Belafonte et Danny Glover, Jesse Jakson, Casanova du Mexique, Ignacio Ramonet, Gabriel Garcia Marquez, Diégo Maradona, Danielle Mitterrand etc., soutenir cette expérience cubaine. Dommage que l’on ne peut citer autant de noms, en Afrique, de nos jours.



Cela dit, Barack Obama, qui vient d’être porté à la Présidence des Etats-Unis et qui durant toute la campagne électorale n’a cessé de promettre le changement pour le bonheur de ses compatriotes, est attendu sur les dossiers de Cuba et son kyste (la base militaire américaine de Guantanamo), et de celui de la coopération avec les pays d’Amérique latine d’une manière. Une vraie coopération dans l’esprit de l’accord l’ALBA (Alternative Bolivarienne des Amérique et non de celui de la ZELA (Zone de Libre Echange des Amériques). Aussi, le nouveau Président des Etats-Unis ne devra pas oublier que « l’arc-en-ciel historique » des diversités qu’il veut fédérer dans son pays, est le même que l’on retrouve au Venezuela, en Colombie, dans les Caraïbes et en Amérique Centrale. José Marti qui nommait le Continent « Notre Amérique », n’avait pour préoccupation et ses compatriotes Macéo, Gomez etc.que le bonheur, l’indépendance et la dignité des peuples de cette partie du monde. Et Cuba, « le Laboratoire », est dans le sous continent américain, le pays qui est passe de réussir cette intégration politique, économique et sociale, tant rêvé par les peuples. Signalons à titre d’exemple, hormis les succès signalés plus haut, que le Commandant, afro descendant cubain, Juan Almeida a intégré la direction politique du M 26 à coté de Fidel, depuis la Moncada. Aujourd ’hui en tant que Vice président, il occupe avec les Estéban Lazo, Salvador Lopez Meira etc., de hautes responsabilités politiques au niveau de l’Etat.

Donc, de la volonté du Président Obama de faire la paix, de solder le passif historique vis-à-vis de Cuba et de ses voisins des pays d’Amérique latine, dépendra la crédibilité de son programme de politique internationale, avec comme axe centrale le retrait des troupes américaines d’Irak et d’Afghanistan.



Dakar, le 5 novembre 2008

Ababacar Fall-Barros,membre

Fondateur et ancien Président de

L’Association d’amitié Sénégal-Cuba.

Dakar.
_____________________________________

(1) Brigades de médecins cubains dont la mission principale est d'apporter, dans le la solidarité avec les pays du Sud, d'appoter assitance aux populations démunis. Les malades atteints de la cataracte, recouvrant la vue gratuitement, sans bourse delier, trouvent cela « miraculeux.



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