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Premier jour de grève des boulangers: Un mot d’ordre très suivi

Le premier jour des 72 heures de grève décrétées hier, par les boulangers, a été largement suivi, selon le coordonnateur de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs), Cheikh Diack, qui faisait le bilan à Diourbel.


Rédigé par leral.net le Mercredi 10 Novembre 2021 à 09:46 | | 0 commentaire(s)|

Premier jour de grève des boulangers: Un mot d’ordre très suivi
A l’instar de leurs collègues des autres villes du pays, les boulangers de Diourbel ont suivi le mot d’ordre de grève, presque à l’unanimité. C’est du moins le constat fait par le coordonnateur de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs), Cheikh Diack, par ailleurs président régional des boulangers de Diourbel.

Dressant le bilan de la première journée, il estime que le mot d’ordre de grève a été respecté à 99% par les boulangers du Baol. «Les 72 heures de grève décrétées par la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) et le Re­groupement des boulangers du Sénégal (Rbs), vont être largement respectées à Diourbel. Parce que sur les 28 boulangeries de Diourbel, y compris celles de Ndindy et Ndoulo, une seule boulangerie traditionnelle à bois, a produit du pain», a-t-il dit.

Sur les motifs, le Coor­donnateur national des boulangers du Sénégal rappelle que la fédération veut que l’Etat du Sénégal procède à la révision de la structure des prix du pain à 1 franc Cfa le gramme, c’est-à-dire 150 grammes à 150 francs Cfa et 200 grammes à 200 francs Cfa, ainsi que le référencement de nouveaux formats adaptés à la rentabilité de la production, à l’application de la réglementation sur la production et la distribution de pains.

En ce sens, il a fait remarquer que le prix du pain devait être revu à la hausse depuis 2019, parce que l’Etat avait demandé de travailler sur la réglementation et le quatrième format du pain. Aussi poursuit-il, «l’Etat nous impose l’augmentation du prix de la farine et non l’augmentation du prix du pain. C’est la raison pour laquelle, les meuniers ont arrêté leur production depuis une semaine, parce que le prix de la farine devait augmenter. Si les autorités compétentes ne réagissent pas favorablement à leurs revendications, les boulangers comptent renouveler le mot d’ordre de grève».

Ce qui risque d’impacter négativement l’économie réelle. Car, à cause de cette journée sans pain, la majeure partie des vendeuses de petit déjeuner n’ont pas travaillé hier. Les vendeuses de glace aux boulangers également, n’ont rien encaissé. Pour dire que ce n’est pas seulement les consommateurs de pain qui sont impactés par cette paralysie de la filière de la boulangerie, conclut "Le Quotidien"..

Ndèye Fatou Kébé