Le «persécuteur» de la chanteuse Aby Ndour jouit-il de toutes ses facultés mentales ? En effet, son comportement et ses actes qui lui ont valu une comparution pour violences et voies de fait et injures non publiques devant le juge du Tribunal départemental ne semblent pas être ceux d’un homme normal. Et cette remarque a été faite aussi bien par le juge que par le représentant du parquet qui constate : «Je ne suis pas un sachant, mais son comportement laisse apparaître des troubles». Loin de partager ces remarques, Amadou Baba Kane plaide le contraire avec sa voix aiguë accompagnée d’un geste constamment répété de la main pour ajuster son costume.
Très décontracté, il a plaidé coupable, non sans présenter les faits de façon banale. «Je suis un fan de la musique d’Aby Ndour ; c’est une histoire qui a mal tourné et je présente mes excuses». Avant de poursuivre : «Je suis meurtri, je n’arrive pas à faire correctement mon travail, je ne sais pas ce qui m’arrive», indique cet employé aux Industries chimiques du Sénégal (Ics).
Mais cet argumentaire ne convainc guère le parquet qui accuse le prévenu d’avoir importuné la plaignante. Le maitre des poursuites juge sa démarche «irresponsable et indigne». «Si vous avez des fixations sur la chanteuse, allez chez elle et discutez en responsable, au lieu de faire montre de témérité et de persécution», a martelé le parquet qui invite le prévenu à se faire consulter par un médecin s’il a des problèmes psychiques.
En fait, dans le but de conquérir le cœur d’Aby Ndour, Amadou Baba Kane s’est fait passer au téléphone pour un puissant homme d’affaires qui aurait participé au financement de la campagne électorale de l’actuel Président. Une tactique qui n’a pas été payante. Devant l’indifférence de la chanteuse, il a changé de stratégie en envoyant des messages injurieux à celle-ci. Dans le souci de la vexer, il lui a fait un chèque de 12 millions en sa qualité de «noble».
Interpellé sur le chèque par l’avocat de la partie civile, il avoue que le chèque n’était pas approvisionné. Pour Me Mbaye Jacques Ndiaye, le prévenu n’est pas à son premier coup et est coutumier des faits. A l’en croire, deux de ses clientes dont l’une est en instance de divorce suite aux agissements du cadre des Ics qui lui a envoyée un chèque de 500.000 francs se plaignent de ce dernier. «Amadou Baba Kane est en train de faire voler en éclats des mariages», tonne l’avocat qui a réclamé le franc symbolique pour sa cliente.
Dans son réquisitoire, le procureur a demandé six mois avec sursis. Délibéré le 20 novembre.
Avec L'As
Très décontracté, il a plaidé coupable, non sans présenter les faits de façon banale. «Je suis un fan de la musique d’Aby Ndour ; c’est une histoire qui a mal tourné et je présente mes excuses». Avant de poursuivre : «Je suis meurtri, je n’arrive pas à faire correctement mon travail, je ne sais pas ce qui m’arrive», indique cet employé aux Industries chimiques du Sénégal (Ics).
Mais cet argumentaire ne convainc guère le parquet qui accuse le prévenu d’avoir importuné la plaignante. Le maitre des poursuites juge sa démarche «irresponsable et indigne». «Si vous avez des fixations sur la chanteuse, allez chez elle et discutez en responsable, au lieu de faire montre de témérité et de persécution», a martelé le parquet qui invite le prévenu à se faire consulter par un médecin s’il a des problèmes psychiques.
En fait, dans le but de conquérir le cœur d’Aby Ndour, Amadou Baba Kane s’est fait passer au téléphone pour un puissant homme d’affaires qui aurait participé au financement de la campagne électorale de l’actuel Président. Une tactique qui n’a pas été payante. Devant l’indifférence de la chanteuse, il a changé de stratégie en envoyant des messages injurieux à celle-ci. Dans le souci de la vexer, il lui a fait un chèque de 12 millions en sa qualité de «noble».
Interpellé sur le chèque par l’avocat de la partie civile, il avoue que le chèque n’était pas approvisionné. Pour Me Mbaye Jacques Ndiaye, le prévenu n’est pas à son premier coup et est coutumier des faits. A l’en croire, deux de ses clientes dont l’une est en instance de divorce suite aux agissements du cadre des Ics qui lui a envoyée un chèque de 500.000 francs se plaignent de ce dernier. «Amadou Baba Kane est en train de faire voler en éclats des mariages», tonne l’avocat qui a réclamé le franc symbolique pour sa cliente.
Dans son réquisitoire, le procureur a demandé six mois avec sursis. Délibéré le 20 novembre.
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