Il ressort dudit rapport que les déclarations d’opérations suspectes (DOS), faites par les assujettis, concernent à la fois des transactions entièrement dénouées et des tentatives n’ayant pas abouti. "En 2014, la Cellule a reçu cent quarante cinq (145) déclarations d’opérations suspectes faites par des banques (124, soit 86% de l’ensemble), des administrations financières (11, soit 7,6%), des systèmes financiers. Ces déclarations sont toutes relatives à des soupçons de blanchiment de capitaux, aucun assujetti n’ayant signalé de cas, avéré ou non, qui pourrait avoir un lien avec des activités de
financement du terrorisme", lit-on dans le document.
Par rapport à l’année 2013, il est indiqué que les déclarations d’opérations suspectes ont cru de 29,46% en volume. La tendance haussière, observée depuis 2005, se confirme et à même tendance à se renforcer, notamment en ce qui concerne les deux dernières années. Entre 2005 à 2014, le cumul des déclarations de soupçon reçues est ressorti à 818 unités et est composé essentiellement des signalements faits par les banques (85%). Les autres déclarants sont les administrations financières (8%), les SFD (4%), les notaires (2%), etc. Le système bancaire demeure donc le principal pourvoyeur de déclarations d’opérations suspectes.
A cet effet, la Cellule a, en 2014, saisi des personnes physiques et morales nationales de deux cent vingt et une (221)
requêtes, transmis vingt quatre (24) demandes d’informations à des cellules de renseignement financier étrangères, consulté des bases de données internationales (I 24/7 d’Interpol, World-Check, etc.). Au final, la Centif a examiné en 2014 cent onze (111) rapports d’enquêtes regroupant cent vingt et une (121) déclarations de soupçons.
financement du terrorisme", lit-on dans le document.
Par rapport à l’année 2013, il est indiqué que les déclarations d’opérations suspectes ont cru de 29,46% en volume. La tendance haussière, observée depuis 2005, se confirme et à même tendance à se renforcer, notamment en ce qui concerne les deux dernières années. Entre 2005 à 2014, le cumul des déclarations de soupçon reçues est ressorti à 818 unités et est composé essentiellement des signalements faits par les banques (85%). Les autres déclarants sont les administrations financières (8%), les SFD (4%), les notaires (2%), etc. Le système bancaire demeure donc le principal pourvoyeur de déclarations d’opérations suspectes.
A cet effet, la Cellule a, en 2014, saisi des personnes physiques et morales nationales de deux cent vingt et une (221)
requêtes, transmis vingt quatre (24) demandes d’informations à des cellules de renseignement financier étrangères, consulté des bases de données internationales (I 24/7 d’Interpol, World-Check, etc.). Au final, la Centif a examiné en 2014 cent onze (111) rapports d’enquêtes regroupant cent vingt et une (121) déclarations de soupçons.