SOS lancé aux autorités du royaume du Maroc: Aïcha Karine Apaloo, la fille de Jean Claude, le défunt manager de Mouhamed Ndao Tyson, y recherche désespérément sa mère…

Pourquoi ces écueils et en quoi le Sénégal y est-il mêlé ? Parce que Fatim Zahra Naqy, la mère de Aïcha Karine Apaloo, est marocaine bon teint et musulmane de foi tandis que Jean Claude Apaloo, le père de Aïcha est noir et chrétien. Il fut le défunt manager de Mouhamed Ndao Tyson. Mais il était aussi l’adjoint au Directeur général de la Sénélec, un peu avant les années 2000.

Fatim Zahra était commerçante dans son pays où elle avait une boutique, mais en plus, elle était décoratrice et pâtissière pour les mariages. Elle a connu Jean Claude par le canal d’un Sénégalais du nom d’Abdourahmane Cissé qui a vécu longtemps au Maroc.

Et ce fut le début d’un amour où un mariage à l’état-civil, hors normes islamiques, a été célébré à Dakar et d’où naquit Aïcha Karine Apaloo, aujourd’hui âgée de plus de 21 ans

Pour plus de détails, dans son cri cœur lancé et parvenu à leral.net, la fille de Jean Claude Apaloo, le défunt manager de Mouhamed Ndao Tyson, explique :

« Je recherche ma mère qui a disparu depuis 21 ans maintenant. Je ne l'ai jamais connue, je n'ai en ma possession que son nom et prénom ainsi que sa supposée adresse ou ville natale à savoir Casablanca. Il n'y a que mon père qui avait des informations sur son adresse, ou comment faire pour la trouver, mais seulement, il est décédé en 2002 quand j'avais 2 ans. Mais ma mère, elle est parti avant son décès, c'est-à-dire quand j'avais 7 mois ».

Mais la suite de son message est plus triste et campe un peu plus le décor :
« Elle a connu mon père dans le milieu de son travail. Elle est venue au Sénégal et s’est mariée avec mon père à la mairie, d'où ma naissance. Mais seulement à l'époque, c'est-à-dire en 99, au Maroc, il y avait beaucoup de racisme. Les parents de ma mère n'étaient pas d'accord pour le mariage de mes parents. Elle a donc dû rester ici au Sénégal, le temps de me sevrer à 7 mois, puis elle a décidé de repartir chez ses parents pour les convaincre d'accepter son mariage Mais d'après ce qui m'a été rapporté, elle n'a pas mentionné mon existence, par crainte d'être lapidée ou fouettée ou aussi de me mettre moi-même en danger.

Cela était son motif de départ, mais pendant ce temps, mon père qui était malade, diagnostiqué d'une hépatite B et avait un délai de vie de 2 ans et s'est consacré à l'héritage qu'il devait nous laisser avant sa mort. Ma mère n'était pas au courant de l'ampleur de la maladie de mon père pendant ces 2 ans, elle est restée là-bas. Elle donnait des nouvelles souvent à la famille. Seulement, c’est après le décès de mon père, à son 40e jour, elle a appelé pour avoir de mes nouvelles et celles de mon père. Ma tante lui a donc annoncé la mauvaise nouvelle et qu’ils en sont au 40e jour. Depuis ce jour, nous n'avons plus jamais eu de nouvelles… ».

Voilà pourquoi, en passant même par l’ancien Roi des arènes Mouhamed Ndao Tyson, sans oublier l’ambassadeur du Maroc au Sénégal, mais surtout par l’Etat via le ministère des Affaires étrangères et celui de la Femme et de la Famille, et surtout à la Première Dame Mme Sall Marième Faye, ce cri du cœur est aussi lancé à toute âme qui a connu l’amour maternel, pour aider à des retrouvailles qui marqueront à jamais deux âmes : Aïcha Karine Apaloo et sa mère Fatim Zahra Naqy.