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Santé

La Journée africaine de lutte contre la drépanocytose a été célébrée hier, mercredi 10 mai 2017. Une date choisis par le centre Albert Royer de l’hôpital de Fann pour inaugurer son unité de soins ambulatoires pour enfants et adolescents atteints de cette maladie. A cette occasion, le Secrétaire général du ministère de la Santé M. Ibrahima Wane a laissé entendre que près de 10% de la population sénégalaise vit avec cette maladie et la plupart d’entre eux meurent.


Drépanocytose: 10% de la population atteints par la maladie
La drépanocytose reste une des maladies compliquées au Sénégal. Selon le Secrétaire général du ministère de la Santé, M. Ibrahima Wane, c’est 10% de la population (1 400 000 personnes) qui vivent avec ce problème de santé dont 0.5% de forme majeure et la plupart d’entre eux meurent. « Le pire, dit-il, aujourd’hui, 1700 enfants nouveaux-nés sont porteurs. Au niveau du centre Albert Royer, la drépanocytose occupe la quatrième place de consultation et la troisième en hospitalisation ».

Une situation à remédier pour soulager ces personnes. Pour s’y faire, il pense que ce qu’il faudra faire présentement, c’est de mettre l’accent sur deux axes majeurs que sont la prévention primaire et la prise en charge précoce. Pour aider ces malades et relever le défi, il préconise aussi une amélioration de la qualité des soins.

Ce, en renforçant davantage la formation des différents acteurs et des médecins. A l’en croire, il faudra mettre en œuvre les recommandations des organisations internationales en créant des réseaux de suivi et de sensibilisation auprès des populations. Il informe que depuis 16 ans, le gouvernement du Sénégal et le gouvernement Princier de la principauté de Monaco coopèrent afin d’améliorer les conditions de vie des groupes vulnérables.

Le Directeur général de l’hôpital Albert Royer, M. Thierno Seydou Ndiaye rappelle que l’objectif principal visé à travers cette coopération, c’est entre autres, de soutenir les personnes atteintes par la maladie surtout celles qui n’ont pas assez de moyens pour la prise en charge de leurs soins médicaux mais également pour les soulager le maximum possible.

Pour le financement d’un tel édifice, il avance que le montant du projet est de 1 149 600 Euros dont 484 225 supportés par la principauté de Monaco et le reste soit 605 375 Euros, par le Sénégal. De l’avis de la directrice des Relations extérieures et de la Coopération internationale, Mme Isabelle Rosabrunnetto, cette unité de soins a une capacité litière de 15 lits, 3 espaces d’attente d’une capacité de 40 places, 4 Salles de consultation ainsi qu’une unité de laboratoire équipée. Elle compte aussi un box de consultation pour les vacataires et des bureaux abritant le personnel technique et l’association sénégalaise de lutte contre la drépanocytose.

Direct Info
 
Cancer du sein: un soutien-gorge pour détecter la maladie
Ce que l’on appelle « l’effet Angelina Jolie » a eu du bon dans le quotidien de certaines femmes. Il a permis entres autres de lever le tabou sur la mastectomie, cette ablation des seins que de plus en plus de femmes choisissent de faire, en prévention d’un cancer du sein. Mais il est parfois trop tard et le cancer s’installe. Un étudiant mexicain de 18 ans, Julian Rios Cantù, a créé avec 3 collègues de son entreprise Higia Technologies, « Eva », un soutien-gorge capable de détecter le cancer du sein.

L’idée lui est venu après les deux cancers du sein par lesquels sa mère est passée avant de subir une mastectomie. Ce sous-vêtement peu commun est équipé de 200 capteurs sensoriels qui évaluent la texture, la température et la couleur de la peau des seins. Porté entre 60 et 90 minutes par semaine, il permet d’obtenir des mesures régulières pour révéler d’éventuels changements sur la poitrine.

Si la chaleur sur soutien-gorge augmente, c’est pour signifier que le débit sanguin est plus important, et qu’il est possible que les vaisseaux alimentent quelque chose comme des cellules cancéreuses. Les informations récoltées sont alors envoyées par bluetooth sur une application qui analyse les données grâce à un algorithme et les transmet au patient et à son oncologue.

Le soutien-gorge Eva ne se veut pas comme une substitution de la mammographie, mais son créateur voit en lui un moyen supplémentaire pour détecter les cancers du sein. Selon Cynthia Villarreal, docteur au département d’oncologie de l’institut national de cancérologie de México, ce soutien-gorge est « un projet très innovant, qui permettra certainement une grande avancée dans le diagnostic du cancer du sein » et permettra ainsi aux femmes « de détecter des anomalies qui ne sont pas nécessairement faciles à détecter lors des palpations ». une avancée qui permettra de déceler plutôt ce type de cancer chez les femmes, le plus fréquent auprès des Françaises et qui cause près de 12 000 décès chaque année.
Plus de 2500 nouveaux cas de diabète enregistrés par an (Spécialiste)
Le Sénégal enregistre chaque année plus de 2500 nouveaux cas de diabétiques, a révélé lundi le directeur du Centre de diabétologie Marc Sankalé, Professeur Saïd Nourou Diop.

"Chaque année, nous avons plus de 2500 nouveaux cas de diabète. Au centre Marc Sankalé, nous avons actuellement plus de 43 000 dossiers dont 60 à 70 % ont un niveau économique faible", a-t-il notamment dit, notant qu’il y a eu 422 millions de diabétiques dans le monde en 2016.

Le Pr Diop s’exprimait au cours d’un point presse sur le thème : "Surmonter les challenges des patients diabétiques au Sénégal : rôle des acteurs publics et privés".

Initiée par les laboratoires Sanofi, cette rencontre a suivi une visite de terrain effectuée dans deux cliniques de diabète et de l’hypertension artérielle, dans les centres de santé Philippe Maguilène Senghor de Yoff et Mame Abdoul Aziz Sy des Parcelles Assainies.

"L’enquête STEPS de 2015 réalisée par le ministère de la Santé et de l’Action sociale et menée sur 6306 personnes de 18 à 69 ans au Sénégal a montré une prévalence du diabète de 3, 45 % au niveau de la population générale", a précisé Pr Saïd Nourou Diop.

"Sur les personnes de plus de 40 ans, un adulte sur 20 est touché par le diabète", a encore expliqué le directeur du centre de référence de la prise en charge de la maladie Marc Sankalé, créé en 1965 sous le nom de Centre du diabète de Dakar.

Revenant sur les facteurs de risque de cette maladie chronique caractérisée par une augmentation du taux de sucre dans le sang, il a indiqué que "l’hérédité est retrouvée dans 25 % des cas de diabète de type 2. Viennent ensuite l’hypertension artérielle à 24 %, l’obésité et le surpoids à 22 et l’augmentation du cholestérol à plus de 19 %".

Concernant les efforts du gouvernement dans la lutte contre le diabète, le Pr Diop a affirmé que, "depuis quelques années, une subvention de 300 millions de francs CFA est dégagée pour l’achat de l’’insuline".

Le Sénégal pourrait se voir accorder "plus de 15 milliards FCFA du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose", annonce un communiqué de presse du ministère de la Santé et de l’Action sociale.


Sida, paludisme, tuberculose: le Sénégal pourrait obtenir plus de 15 milliards du Fonds mondial
Ce financement, qui s’inscrit dans le cadre du prochain cycle d’allocations 2018-2020, devrait être acquis à l’issue du Conseil d’Administration du fonds, qui se tient à Kigali (Rwanda) les 3 et 4 mai 2017.

Selon ce communiqué, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Eva Marie Coll Seck, participe, en sa qualité de membre, à cette 37e réunion du Conseil d’administration du Fonds mondial.

A la tête d’une "importante délégation", elle y "défend les intérêts des pays de l’Afrique de l’Est et du Centre", souligne le document.

La rencontre, qui a été ouverte mercredi en présence de Paul Kagamé, président de la République du Rwanda, "se penche sur le système sanitaire" des pays de ces deux régions africaines.

La première journée a été marquée par des décisions relatives entre autres, à la gouvernance, aux performances des programmes et aux performances financières, à la mobilisation des ressources, au taux d’absorption des fonds alloués aux pays...

Un panel de haut niveau a été organisé avant la réunion, avec la participation du ministre de la Santé et de l’Action sociale, de son collègue des Finances du Rwanda, du Directeur exécutif du Fonds mondial, du secteur privé (Ecobank) et de plus de 200 autres participants.

Les discussions ont "porté sur l’augmentation des ressources domestiques nationales pour la santé, à travers des stratégies et mécanismes innovants, tels que les taxes sur le tabac, les alcools et les boissons sucrées, les transactions financières ou les télécommunications".

Le Quotidien

Sucre, caféine, acides aminés, vitamines, extraits de plantes... La composition des boissons énergisantes est connue. Si il est évident que ce cocktail est nocif, voire très dangereux, une étude américaine a mis en lumière les effets concrets que ces boissons ont sur le corps.


Voilà pourquoi les boissons énergisantes sont dangereuses pour la santé

Une étude publiée par le Journal of the American Heart Association  a mis à contribution 18 bénévoles sains.

La moitié des participants à l'expérience ont bu un mélange de jus de fruit, de sirop et d'eau gazeuse et l'autre moitié, une boisson énergisante.

Chacune des deux boissons contenait la même dose de caféine (320 mg). Six jours après, les cobayes ont échangé de boisson et les chercheurs ont réitéré leurs expériences.

Cette étude démontre que les consommateurs de boissons énergisantes, deux heures après ingestion, ont tendance à avoir une activité cardiaque anormale, ce qui peut "mettre la vie en danger" (crise cardiaque, AVC). Leur pression artérielle est également plus élevée après six heures.

Les scientifiques concluent leur étude en faisant remarquer que de nouvelles recherches sont nécessaires pour évaluer les effets individuels de chacun des composants des boissons énergisantes.

source:nicematin.com

Astuce: voici comment avoir des dents blanches en quelques minutes

Chacun aimerait avoir un sourire séduisant, et les dents sont le point focal qu’il faut entretenir pour donner cette belle image aux autres.

C’est la raison pour laquelle nous voulons tous avoir des dents blanches et soignées. La première étape, si vous voulez qu’on remarque vos belles dents, est de maintenir une bonne hygiène bucco-dentaire.

Vous n’avez pas à dépenser de l’argent sur des traitements dentaires coûteux. Pour obtenir le sourire que vous voulez, vous devriez utiliser cette astuce, en utilisant cette méthode simple, efficace et puissante.

Vous aurez besoin d’un certain nombre d’ingrédients que vous pouvez trouver dans votre magasin à savoir du: bicarbonate de soude et du citron.

Assurez-vous que ces deux ingrédients vous soient accessibles, puis suivez ces étapes si vous souhaitez utiliser correctement ce traitement à domicile:

 

  • Mettre une cuillère à soupe de bicarbonate de soude dans un bol.
  • Couper un citron en deux parties
  • Ensuite, pressez le citron et vous obtenez une cuillère à soupe de jus de citron
  • Ajouter le jus de citron sur le bicarbonate de soude et mélanger
  • Prendre une serviette et utilisez la pour retirer le mélange du bol
  • Appliquer le mélange sur vos dents, en vous assurant de l’appliquer sur chacune d’elles
  • Attendre deux minutes pour que le mélange puisse mieux fonctionner
  • Rincez bien la bouche et les dents après pour obtenir le résultat que vous attendiez.

Regardez dans le miroir et voyez comment vos dents sont devenues plus blanches. Vous ne devez pas répéter cette procédure trop souvent et abuser de ses avantages, car cela peut créer de l’usure sur votre émail dentaire.

Utilisez notre astuce avec modération afin d’éviter les effets secondaires sur vos dents.

afrik.mag

Les raisins sont des fruits excellents pour la santé et qui sont utilisés dans plusieurs remèdes. Ils sont délicieux au goût et sont très rafraîchissants. De plus, leur jus a des effets bénéfiques sur la santé. C’est donc un fruit à ajouter à sa liste.


Ce jus va améliorer votre santé cardiaque rapidement
Le raisin est excellent pour combattre les allergies saisonnières et diminuer l’inflammation dans le corps. C’est un fruit qui est riche en fibre, en vitamine C, en vitamine A, en potassium, en fer et en folate.

Ingrédients:
- 2 bols de raisins rouges, congelés pendant au moins 3 heures
- 1 verre d’eau de noix de coco
- Le jus d’un citron vert

Méthode:
- Mélangez tous les ingrédients
- versez dans un verre
- Ajoutez une ou deux feuilles de menthe sur le dessus.

afriquefemme.com

Certains fruits et légumes peuvent vous aider à combattre des petits maux de la grossesse : les nausées ou la constipation par exemple. Petit guide pour vous aider, enceinte, à composer votre assiette.


Les fruits et légumes pour combattre les maux de la grossesse
Le gingembre et les fruits, contre les nausées matinales
Son petit goût piquant peut en surprendre certaines, mais cette racine exotique constitue un traitement efficace et sans danger contre les nausées ou les vomissements du premier trimestre. Les futures mamans peuvent le consommer frais, tranché ou râpé, à raison de 10 g par jour (une tranche d'environ 6 mm de diamètre et 7 mm d'épaisseur) ou séché. Dans ce cas 2 g par jour suffisent. Mais aussi les fruits et légumes riches en vitamine B6 comme l’ail, le poivron, l’avocat. Sans oublier les bananes et les fruits secs (noix et noisettes).

Les fruits secs, pour stopper la constipation
Les légumes, riches en fibres, améliorent le transit intestinal et aident donc à lutter contre la constipation, mais aussi contre les hémorroïdes, fréquentes au cours de la grossesse. 25 à 30 g de fibres chaque jour sont recommandés. Vous les trouverez principalement dans les fruits secs (figue, noix de coco, noix de pécan, abricots ou raisin). Si vous préférez les fruits ou les légumes frais, faites le plein de baies rouges (framboise, cassis, groseille) ou de fruits exotiques (fruit de la passion ou goyave) mais également de petits pois, de poireaux ou de céleri-rave, ils en regorgent.

Les épinards et la laitue, pour le système nerveux fœtal
L’acide folique, aussi appelé vitamine B9, joue un rôle essentiel dans le développement du système nerveux du bébé. Dès que l’envie d’une grossesse se précise, précipitez-vous sur les fruits et légumes qui en contiennent le plus. Ce sont ceux à feuilles vertes comme les épinards, les choux de Bruxelles, les brocolis ou la laitue. Côté fruits, on en trouve dans le melon, la mangue, les framboises, les bananes ou les oranges.

Contre l’anémie : les lentilles
Les besoins en fer sont plus élevés lors de votre grossesse, et une carence en fer peut conduire à l’anémie. Heureusement, la nature est bien faite, et pour répondre à la diminution des réserves maternelles, les capacités de l’absorption intestinale du fer augmentent. C’est donc le moment de faire main basse sur tous les légumes qui en contiennent. Fèves, pois chiches, lentilles et épinards sont les champions de cette catégorie. Mais on trouve aussi cet oligo-élément dans les fruits secs, tels les noix de cajou, les amandes et les raisins.

En revanche : évitez de boire du thé pendant les repas, il diminue l’absorption du fer. Abusez plutôt des végétaux, riches en vitamine C, qui permettent d’accroître par deux ou trois son absorption.

Pour le tonus: les agrumes et herbes aromatiques
La vitamine C joue un rôle primordial au niveau de votre immunité et lutte contre les infections. C’est aussi l’amie du fer et du collagène, substance qui assure la tenue des différents tissus du corps (peau, os, placenta). Un manque de vitamine C peut être évité si vous mangez suffisamment d’agrumes (orange, pamplemousse, mandarine…), de kiwi, de goyave, de cassis, mais aussi de poivrons ou de brocolis. Pensez à parsemer vos salades d’herbes aromatiques, qui en sont riches, comme le persil ou la coriandre !

Contre les crampes : les légumes verts et secs
Les crampes musculaires au niveau des jambes sont fréquentes au cours de la grossesse, spécialement au cours des derniers mois. Une alimentation riche en magnésium permet d’améliorer ces désagréments et de combler une insuffisance, fréquente au cours de la grossesse. A vous les légumes verts, les légumes secs (haricots blancs, lentilles, pois cassés) et les noix, noisettes et amandes…

afriquefemme.com

Un psychiatre consulté par le gouvernement Couillard, l'a mis en garde contre les possibles dérives associées à la légalisation du cannabis.


Marijuana: les ados risquent des problèmes de santé mentale, dit un expert

Les adolescents seraient particulièrement vulnérables, a affirmé le docteur Didier Jutras-Aswad, en entrevue avec La Presse canadienne, mercredi.

M. Jutras-Aswad est médecin psychiatre, chercheur et directeur de l'Unité de psychiatrie des toxicomanies du Centre hospitalier de l'Université de Montréal.

Il est également professeur au département de psychiatrie de l'Université de Montréal.

Selon lui, les adolescents qui consomment du cannabis régulièrement, sont deux à trois fois plus à risque de développer des problèmes de santé mentale, notamment la schizophrénie. Le cannabis, qui altère le développement normal du cerveau des jeunes, serait aussi un déclencheur de maladies psychotiques latentes.

«Il y a un consensus chez les scientifiques et les experts quant à cette association-là», a dit M. Jutras-Aswad.

«L'autre grand champ, je dirais, c'est toute la question de l'effet du cannabis sur les fonctions cognitives, par exemple, l'attention, la mémoire, l'impulsivité, où on sait que le cannabis a cette propriété d'altérer, de diminuer les fonctions cognitives, d'avoir un impact négatif sur plusieurs fonctions du cerveau

Mercredi, à la veille du dépôt très attendu d'un projet de loi fédéral qui légaliserait la marijuana, l'Association des psychiatres du Canada (APC) a recommandé de fixer à 21 ans, l'âge légal minimal pour la consommation de cannabis, plutôt que 18 ans, comme c'est le cas pour l'alcool.

Elle a aussi demandé que des restrictions soient établies sur les quantités et la teneur en THC permises jusqu'à l'âge de 25 ans.

Le THC, ou tétrahydrocannabinol, est l'ingrédient qui provoque les effets recherchés par les consommateurs de cannabis.

La marijuana plus forte qu'avant

Le docteur Jutras-Aswad a affirmé que la marijuana est de 300 à 400 % plus forte qu'elle l'était il y a 30 ans.

Une personne sur dix qui consomme du cannabis va développer une dépendance à la substance ou un trouble lié à son usage, a-t-il dit, en ajoutant que les jeunes Canadiens sont parmi ceux qui consomment le plus de «pot» au monde.

De plus, ces personnes ont plus de risques de consommer d'autres drogues illicites, comme la cocaïne, l'héroïne ou les amphétamines, a-t-il indiqué.

Sans vouloir «démoniser» la marijuana, M. Jutras-Aswad a ajouté que son usage menait à l'initiation et au maintien du tabagisme.

Le Québec devra travailler pour prévenir l'usage problématique du cannabis, a dit celui qui en a vu de toutes sortes à l'Unité de psychiatrie des toxicomanies du CHUM.

«Il faut connaître les risques réels, mais en même temps, je pense qu'il ne faut pas les exagérer», a-t-il dit. «Si on dit à tous les jeunes que le cannabis cause la schizophrénie, les jeunes vont nous répondre:Ben, dans la cour d'école, j'ai plein d'amis qui prennent du cannabis, pis c'est pas vrai que tout le monde a développé une schizophrénie.»

«Il faut arriver à donner des informations qui sont justes, qui sont assez nuancées, mais en même temps qui sont compréhensibles et assez vulgarisées, et ça je pense que ça va être le grand grand défi des gens qui sont responsables de la santé publique, notamment au Québec.»

D'après lui, le gouvernement Couillard devra se pencher uniquement sur les enjeux de santé publique, et non penser «à faire de l'argent».

Il recommande que le réseau de distribution de cannabis soit placé sous l'égide de l'État, mais non intégré aux succursales de la SAQ, car «on pourrait s'inquiéter de la consommation combinée des deux substances».

source:lapresse

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) relève dans une étude rendue publique mercredi, que la fréquence des cancers chez les enfants a été 13% plus élevée dans les années 2000 que dans les années 1980.


Afrique: Les cancers ont augmenté chez les enfants, estime l'OMS

Attribuant cette hausse à une meilleure détection mais aussi aux facteurs environnementaux, le texte note qu'entre 2001 et 2010, l'incidence des cancers chez les enfants de moins de 14 ans a été de 140 cas pour 1 million d'enfants par an. « Une partie de cette augmentation peut être due à une détection meilleure ou plus précoce de ces cancers », relève l'analyse.

Selon cette étude coordonnée par le Centre international de recherches contre le cancer (CIRC), l'agence spécialisée de l'OMS, le cancer le plus répandu dans cette tranche d'âge est la leucémie (presque un tiers des cas), suivie par les tumeurs du système nerveux central (20%) et les lymphomes. Les auteurs du document sont parvenus à ce constat après avoir analysé environ 300.000 cas diagnostiqués dans 62 pays.

Pour ce qui est de l'augmentation de l'incidence des cancers pédiatriques, elle pourrait être influencée par « des facteurs extérieurs, tels que des infections ou certains polluants présents dans l'environnement », écrit l'agence de recherche.
 

S'agissant des adolescents de 15 à 19, l'étude signale que la fréquence des cancers est estimée à 185 cas pour 1 million de personnes chaque année. Le Lymphome est alors le plus fréquent (23% des cas), devant les carcinomes et les mélanomes (cancers de la peau, 21%).

Les chiffres observés sont probablement encore sous-estimés, en particulier dans les pays à faible revenu, du fait de la sous-déclaration des cas de cancer, et du manque d'équipements de diagnostic, selon l'analyse.

Le directeur du CIRC, Christopher Wild, espère que les données de cette étude aideront « à sensibiliser, mieux comprendre et mieux combattre ce domaine négligé de la santé au début de la vie ». « Le cancer est une cause significative de décès chez les enfants et les adolescents, en dépit de son occurrence relativement rare avant l'âge de 20 ans », souligne-t-il.

source: fr.allafrica.com

 
 
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